Si ça ne vous plait pas, n'hésitez pas à le dire.

Toujours là, en premier ! Rien à dire.

toujours bien continues !

Tres bon continue

C'est nul

Mais non, c'est génial
En voyant le titre je m'attendais à une fic humoristique mais en fait c'est excellent

T'as un nouveau lecteur

Normalement, suite aujourd'hui. Et merci pour vos compliments

Chapitre 10 :

Cité Impériale…

Zéros se leva de sa couchette avec difficulté. Il posa d’abord sa jambe valide sur le plancher, puis sa jambe de bois.
En grimaçant, il boita jusqu’à un somptueux miroir. Là, il s’observa.
Les cheveux grisâtres, de grands cernes sous les yeux, des rides sur tout le visage, une vilaine barbe au menton… Il était loin le temps où il menait ses troupes dans la bataille, l’épée levée, assis sur son cheval, tranchant têtes et membres.
Zéros soupira et, toujours en boitant, se dirigea vers une armoire.
Il l’ouvrit en grand et prit un ample manteau bleu, à l’intérieur, l’enfila, puis mit par-dessus une grande cape blanche et dorée. Sa tenue officielle de Prophète Lumineux.
Il referma les portes de son armoire au moment où un homme entra en trombe dans sa chambre.
-Seigneur Zéros.
-Oui mon enfant ?
-Nous l’avons localisé. Il semblerait que ce soit un jeune Bréton adepte de la magie, aux yeux orange, accompagné d’une Bosmer. Ils se dirigent vers Skyrim et y seront sûrement dès demain.
Zéros sourit. Enfin, il touchait au but. Son rêve le plus cher allait être réalisé.
-Qu’on les suive à la trace, comme c’était prévu, ordonna le Prophète. Et qu’on m’informe chaque jour de leur avancé.
-Bien seigneur Zéros.
L’homme se retira. Zéros, lui, regarda par sa fenêtre. La journée s’annonçait belle.

Skyrim, Q.G des Résistants…

Igrim vérifia que sa hache était bien accrochée. Il attrapa un bouclier de cuivre que lui tendait sa sœur et le fixa à son avant-bras gauche.
En tout, ils étaient trente. Trente hommes et femmes, tous vêtus de la même façon, d’une cape de rôdeur gris-bleue avec une capuche et d’un masque lisse et blanc. Sauf Igrim et Erold.
Ce dernier faisait la moue. Son compagnon et lui avait eu une discussion la veille.
-Qui dit que je veux combattre moi ? Je ne me suis pas échappé de Paal Do Lein pour mourir dans une bataille idiote.
-Cette bataille n’a rien d’idiote pour moi, fit Igrim. Je vais reprendre la terre de mes ancêtres des mains de ces fanatiques ! Je suis un Nordique et je défendrais les miens jusqu’au bout. Mais quelqu’un comme toi qui n’as pas grandi ici ne peut comprendre mes idées.
-Tu as raison, je ne les comprends pas.
-Rien ne te force à te battre aussi. Nous nous sommes évadés ensemble de ce maudit Fort et nous avons bravés moult dangers pour arriver jusqu’ici mais c’est tout. Nous ne sommes ni frères ni amis. Chacun à atteint son objectif. Toi, trouver un endroit où tu pourrais te faire oublier des autorités et moi, revenir à Skyrim. Nos chemins peuvent tout simplement se séparer ici.
-Je vais me battre, aujourd’hui, parce que je te suis reconnaissant de m’avoir sauvé la vie dans la tempête. Mais une fois que j’aurais payé ma dette, je m’en irais.
-Très bien, fais comme bon te semble.
Maintenant, Erold croisa les bras. Aeta se dirigea vers la grande porte de bois de l’entrée de la caverne. Deux Résistants l’ouvrirent.
Les trente combattants sortirent silencieusement de la grotte.
Le camp des soldats était à deux kilomètres au Nord, autrement dit, tout près. Il ne fallait surtout pas se dévoiler maintenant en faisant du bruit. Les Résistants contaient en effet sur l’effet de surprise pour tuer un maximum de soldat avant que ceux-ci ne prennent les armes.
Avec un peu de chance, ceux-là ne seraient pas très nombreux et les Résistants pourraient s’en débarrasser sans pertes.
Le groupe était pour le moins varié. Des Argoniens, des Bosmers, des Nordiques, des Impériaux, des Rougegardes, des Brétons, des Orques, des Khajiits… Les seules races qui manquaient à l’appel étaient les Dunmers et les Altmers.
Igrim, suivi par sa sœur, menait la troupe. Il se faufilait entre les arbres et les rochers avec une vélocité incroyable. Même les Khajiits du groupe, pourtant rapides et à l’aise dans la nature, ne parvenaient pas à le rattraper.
Seule sa sœur, Aeta, réussissait à se maintenir à son niveau.
A quelques mètres d’eux venaient des Nordiques et des Khajiits, ensuite le reste de la troupe, puis, bon dernier, Erold.
L’Impérial n’avait pas l’habitude de crapahuter dans la forêt. Ce n’était pas son style. Lui, il aimait se faufiler discrètement dans l’ombre, plus silencieux que l’air, faire jaillir ses lames de ses manches avec un petit bruit feutré et exécuter ses cibles sans qu’elles ne s’en rendent compte, une par une.
Dans ce domaine, il excellait. On pouvait parfaitement dire qu’il était un des meilleurs assassins de Tamriel.
Mais là, il haletait et avait beaucoup de mal à suivre ses coéquipiers.
Même le plus lent des Résistants, un Orque bien bâti, courait vingt mètres devant lui.
Heureusement pour Erold, les Résistants finirent par s’arrêter au bord d’une petite falaise. En contrebas, dans une sorte de cuvette, se trouvait un campement.
Des hommes d’un peu toutes races, surtout des Impériaux, habillés en soldats, riaient, discutaient et jouaient.
-C’est là, fit simplement Aeta.
Igrim et sa sœur s’écartèrent pour laisser passer cinq Bosmers avec des arcs. Le plan était simple. Les Résistants allaient discrètement descendre la falaise et se cacher.
Aeta allait alors imiter le cri d’un oiseau.
A ce signal, les Bosmers décocheraient leurs flèches sur les soldats. Les Résistants attendraient que les Elfes aient tirées trois salves et qu’une bonne partie des soldats soient morts pour surgir de leur cachettes.
Ensuite, ce serait un massacre.
Les soldats étaient moins nombreux que les Résistants mais mieux équipés et mieux entraînés. Voila pourquoi l’effet de surprise allait être des plus importants.
Pour l’instant, ces braves hommes ne se doutaient de rien.
Un sourire sauvage se dessina sur le visage d’Igrim alors qu’il descendait la pente qui le séparait du camp.

Quelque part, dans Tamriel…

Le froid était intense. Le vent soufflait fort. Une tempête, et pas des moindres, se préparait, sans aucun doute.
Peil et Mira étaient à la frontière. Ils touchaient au but. Plus que quelques kilomètres et ils arriveraient à Skyrim.
Les pieds de Peil s’enfonçaient dans la neige molle. Mira était à ses côtés.
-Tu as remarqué ? lui souffla-t-elle.
-Oui.
-On nous suit depuis plusieurs jours. J’attendais d’en être sûre pour te prévenir.
-Je sais, je les ai remarqués avant-hier. Ils sont cinq ou six.
-On leur règle leur compte ?
-J’allais le dire.
Peil et Mira se retournèrent en même temps, en garde.

Encore moi en premier ! Et non je ne campe pas sur le forum

Désolé du double post mais j'adore Continue comme ça tu est très bien lancé

merci. J'ai un lecteur régulier

Chapitre 11 :

Mira prit son arc à deux mains et y encocha une flèche. Peil fit un geste vif avec son bâton. Une lueur en fit briller le bout. Le Bréton prononça une suite de formules et fit un nouveau geste.
Aussitôt, cinq hommes apparurent, à dix mètres du Bréton et de la Bosmer, leur sort d’invisibilité dissipé.
Quatre Impériaux et un Dunmer. Un des Impériaux, un petit homme très maigre avec une longue barbe blanche, tenait un grand sceptre ressemblant à celui de Peil. Le Dunmer avait un arc en main et y avait, lui-aussi, encoché une flèche.
Les trois autres Impériaux dégainèrent des épées.
« Le petit Impérial au milieu doit être un très puissant mage pour avoir réussi à se rendre invisible avec ses compagnons pendant si longtemps, pensa Peil. Un adversaire de choix. »
-Je prends le petit mage, dit le Bréton.
-Parfait, répondit Mira en encochant trois autre flèches à son arc. Le Dunmer semble un adversaire tout désigné pour moi !
Sur ces paroles, elle relâcha la corde de son arc et les quatre traits fusèrent vers les ennemis. Les trois premiers touchèrent leurs cibles, les trois Impériaux. Le Dunmer décocha lui-aussi sa flèche et les deux carreaux se heurtèrent et tombèrent au sol.
-Professionnel ? lança la Bosmer.
Le Dunmer ne répondit pas et décocha deux autres flèches. Mira sortit une épée courte de sa ceinture et dévia les deux traits avant de reprendre son arc et de tirer une flèche en l’air.
Le Dunmer recula et tira une dague de sa ceinture avant de la lancer vers son ennemie.
Mira réussit à l’éviter de peu mais elle ne vit que trop tard la flèche qui la suivait. Par chance, le vent fit légèrement dévier le trait qui frôla la joue de Mira en y traçant une ligne rouge.
Le Dunmer grogna et encocha une autre flèche. Mira fit de même.
Il y eut un sifflement bref, puis, un trait venu des cieux se planta profondément dans l’épaule de l’Elfe Noir. Celui-ci gémis de douleur et lâcha son arme. Il porta ses deux mains à la flèche et tenta de la retirer.
Mira sourit et tira.
Le Dunmer s’écroula, la tête transpercée.
-Tu avais oublié la flèche que j’avais tirée en l’air. Que cela te serve de leçon dans une autre vie.
Vingt mètres plus loin, un autre combat faisait rage. Peil faisait tournoyer son bâton au-dessus de lui, envoyant une nuée de boule de feu vers son adversaire.
Le mage maigrichon était particulièrement fort.
Sans même se servir de son bâton, il parvenait à détruire les boules avant qu’elle ne le touche en matérialisant un bouclier violet devant lui.
Peil fronça les sourcils et, coinçant son sceptre sous son aisselle, tendit ses deux mains devant lui.
Deux énormes jets de flammes en jaillirent. Le petit mage prit son bâton à deux mains et frappa par terre. Il y eut un bruit sourd, puis, d’un seul coup, dans un fracas apocalyptique, une sorte de géant de pierre déchira le sol, entre les deux combattants, et sortit de la neige.
Il croisa les bras devant sa tête et les deux jets de flamme le submergèrent.
Ils finirent par disparaître, révélant le géant intact. Le petit mage derrière l’était aussi.
-Un golem de roche… lâcha Peil avec colère. Ce mage est donc si lâche qu’il envoi une invocation se battre à sa place ?!
Peil leva son bâton.
-Tu fais honte à la magie !
Le jeune Bréton ouvrit la bouche et un cri inhumain en sortit, sorte de mélange entre le hurlement de loup et le rugissement de dragon. Les yeux de Peil étaient devenus lumineux.
Le jeune Bréton lâcha son sceptre et sa bouche prit la forme d’un rond.
Soudain, alors que la lumière des yeux de Peil devenait de plus en plus forte, une titanesque vague de feu jaillit de sa bouche. La vague déferla sur le golem et le mage, puis, continua sa route en dévastant tout sur son passage.
Elle faiblit et disparut au bout d’une centaine de mètres.
Derrière elle, rocher, arbres et neige avaient fondus. De la vapeur s’élevait du sol. Il ne restait plus du mage qu’un tas de chaire carbonisée et fumant.
La lumière avait disparue dans les yeux de Peil et un filet de fumée s’élevait au-dessus de sa tête. Il ramassa son bâton et se tourna vers Mira.
-Bon ben voila.
La Bosmer n’avait pas l’air étonnée de l’attaque surpuissante de son compagnon. Elle remit son arc en bandoulière et déclara.
-Je ne sais pas ce que ces hommes nous voulaient mais en tout cas, ils ne risqueront plus de nous suivre maintenant.
Peil eut un petit rire et, son bâton sur l’épaule, reprit sa marche.

Skyrim…

Tous les Résistants avaient descendu la petite falaise qui les séparait du camp. Des grands rochers entouraient le campement des soldats.
La troupe, guidée par Igrim, s’étaient cachée derrière et avait attendue, arme à la main.
Un cri de faucon avait retentit dans le silence. Le signal d’Aeta.
Aussitôt, une rafale de flèche s’était abattue sur le camp. Quatre soldats étaient morts. Deux autres avaient été seulement touchés.
La deuxième salve avait été particulièrement meurtrière. Les Bosmers avaient, semblaient-ils, prit leur temps pour viser. La quasi-totalité des flèches avait trouvée sa cible. Mais les soldats avait alors bien réagit.
Les survivants avaient bondis au sol, attrapant leur bouclier au passage, et s’était recroquevillés en dessous. La troisième salve n’avait fait qu’un mort.
Igrim avait alors surgit de sa cachette en rugissant, la hache levée.
La bataille avait commencée.
Erold fit jaillir ses lames de ses manches et fondit sur ses adversaires. Il trancha la carotide d’un soldat, d’un geste fluide et précis, projeta son pied dans la tête d’un autre et croisa ses deux lames au-dessus de sa tête, stoppant net un coup d’épée qui l’aurait décapité.
Il se baissa et poussa son ennemi à terre avant de lui enfoncer ses lames dans les globes oculaires.
Erold ne prêta pas attention au bruit écœurant et envoya un deuxième coup de pied, derrière lui, toujours dans la face du soldat.
Ensuite, il tourna sur lui-même, ses lames bien tendues, et éventra son adversaire, horizontalement.
Plus loin, Igrim faisait des ravages.
Sa hache tourbillonnait autours de lui, tellement vite que les yeux ne pouvaient plus suivre. Les têtes de ses ennemis volaient et retombaient au sol dans une gerbe de sang. En moins de vingt secondes, il avait massacré un quart des ennemis.
Motivés par son exemple, les Résistants s’étaient surpassés. Mais les soldats, avec l’énergie du désespoir, avaient répliqués. Et ils avaient fait des dégâts.
Un soldat particulièrement courageux réussit à se glisser derrière Igrim et à lui taillader la cuisse. Le Nordique poussa un hurlement et envoya un coup de bouclier qui fracassa le crâne de son adversaire avant de lui planter sa hache dans la poitrine.
Aeta se plaça aux côtés de son frère pour le protéger et repoussa ses ennemis à l’aide de son sabre.
Mais, comme par instinct, les soldats se dirigèrent tous vers elle.
Avec furie, elle amputa le plus proche de ses deux mains. L’autre s’empala sur la pointe de son sabre. Un troisième tenta une feinte mais le pied d’Aeta lui écrasa les parties génitales. Sa souffrance fut courte car sa tête se détacha de son corps une seconde plus tard.
Alors qu’Erold allait la rejoindre pour l’aider, une flèche fusa dans l’air.
Et elle alla se planter dans la poitrine d’Aeta.

Très bonne retranscription des combats ! Tu as du talent !

Pas d'autre com ?

Il n'y a que Peau-Verte qui a lu le chap ?

Attends un peu et post la suite ce soir vers 8h, je pense que les lecteurs auront commenté d'ici là

Ne te décourages pas Bilbo1997__ je suis sur que beaucoup de personnes lisent ta fic ! Dans tout les cas tu peut me compter parmi ceux-ci ! je te l'ai déjà dit mais je vais le refaire : ta fic est tout simplement bien écrite et très agréable à lire !

Merci. Par contre il y a peu de chance que je post la suite ce soir, mais, qui sait ?

j'up histoire que le topi remonte

Je viens de tout,c'est du bon!J'attends la suite avec impatience.