Je suit ta fic depuis le début et je peut dire qu'elle s'améliore !

Merci beaucoup. On va commencer à entrer dans le vif de l'histoire là.

J'ai pas encore lu les deux nouveaux chapitres mais en effet, skyrim est au nord
En fait j'avais vu une carte qui était tournée, car les shivering isles étaient pour moi au sud

Chapitre 7 :

C’était le chaos autours de lui. Les flammes montaient dans le ciel, dégageant une chaleur insupportable. L’odeur de chaire brûlée donnait des nausées à Peil.
L’enfant, âge de dix ans, enjamba un cadavre calciné et se mit à courir.
-Maman !
Le rugissement du dragon retentit en même temps que son souffle brûlant s’abattait sur le village. Un garde attrapa le bras de Peil.
-Vas-t-en petit ! Fuis le village !
-Mon père et ma mère se battent contre le monstre ! Je veux les aider !
-Tu vas mourir si tu y vas !
L’énorme créature écailleuse vomit un torrent de flamme sur une maison encore intacte, à quelques mètres du garde et de Peil.
Le toit sembla exploser.
Le souffle projeta l’enfant et l’adulte à terre. Peil réussit à se redresser et se dégagea de l’étreinte du garde. Il était mort, le crâne fracassé.
Le dragon passa de nouveau au-dessus du village. Les cris, le bruit, la chaleur, le sang… Peil ferma les yeux et se boucha les oreilles. Le dragon fit un virage dans le ciel et tourna sa titanesque tête rouge vers l’enfant.
Peil ouvrit les yeux, terrifié. Il vit du coin de l’œil son père courir vers lui, armé d’une fourche.
-Peil !!!
Le dragon ouvrit sa gueule et cracha ses flammes.

Peil se réveilla en sursaut. Il inspira et expira bruyamment, la main plaquée sur son crâne. Haletant, il releva la tête.
-Non…
Le Bréton dégagea sa couverture et se leva. Il se dirigea vers la porte et l’ouvrit. L’aubergiste lui avait laissé un sceau d’eau tiède. Peil le ramassa, ferma la porte et se plaça devant un miroir. Il regarda son corps, recouvert de cicatrice.
Puis, il trempa ses mains dans le sceau et entreprit de se laver.
Mira et lui s’étaient arrêtés à une petite auberge pour passer la nuit, à quelques kilomètres à l’Est de Bruma.
L’établissement était quasiment désert. Tant mieux.
Peil acheva sa toilette et enfila ses vêtements. Ensuite, il prit son bâton de mage et ouvrit la porte. Le Bréton traversa un couloir et s’arrêta devant une porte.
-Mira ?
La porte s’ouvrit sur la Bosmer.
-Oui ?
-Tu es prêtes à partir ?
-Une seconde, je vais chercher mon arc.
Deux minutes plus tard, le duo était dehors.
-Skyrim est un peu au Nord. Nous touchons au but.
Peil hocha la tête avec morosité.
-Qu’est-ce qui t’arrives ? demanda Mira.
-Rien. J’ai juste repensé à… A cette nuit là quand…
-C’est du passé.
Peil regarda celle qui l’accompagnait. Il ne connaissait quasiment rien d’elle. Soudain, il se demanda pourquoi il avait accepté de la suivre, trois mois plus tôt, quand ils s’étaient rencontrés.
-Allez, on y va ?
Peil sourit.
-Ouais, allons-y. Plus vite cette histoire sera terminée, plus vite on rentrera chez nous.

Suite un peu courte, désolé

Courte, mais bien écrite

En tout cas j'adore ta fic

Merci encore

La suite arrive bientôt

Chapitre 8 :

Igrim leva les bras en l’air en grognant. Erold fit de même. Ses yeux pâles fixaient le Rougegarde armé d’un sabre, à quelques mètres d’eux.
Les deux hommes, après avoir quitté le hameau, avaient marchés une demi-journée dans la neige. Ils avaient ensuite pénétrés une forêt de sapins. C’est là qu’une bande de brigands leur avait tendu une embuscade.
Et cela, Erold s’en voulait. Ils s’étaient fait prendre comme des bleus.
En temps normal, le Nordique et l’Impérial seraient passés à l’attaque dans l’instant. Mais ils avaient tout de suite remarqués les quatre archers, dans les buissons, derrière. Trois Impériaux et un Bosmer.
Cinq autre brigands leur avait barrés la route. Il y avait là un Orque, un Argonien, deux Nordiques et le Rougegarde. C’était ce dernier le chef, d’après ses vêtements et l’attitude des autres face à lui.
Le Rougegarde s’approcha, son sabre posé négligemment sur l’épaule.
-Alors, qu’avons-nous là ? Un Nordique et un Impérial. Ils n’ont pas l’air bien riche. Qu’est-ce que vous en pensez les gars ?
-Tu commets une grave erreur, dit Erold. Si tu nous laisses partir, je consens à…
Le poing du Rougegarde s’enfonça dans les côtes de l’Impérial. Celui-ci se plia en deux en toussant. Les bandits s’esclaffèrent.
Le Rougegarde eut un petit sourire.
-Si tu ne veux pas que je t’éventre, petit, tu ferais bien de la fermer.
Erold se redressa en grimaçant. L’homme avait une sacré force. Pas autant qu’Igrim, certes, mais il avait une bonne frappe. Pas de quoi lui faire peur.
-C’est mon dernier avertissement, fit Erold.
-Ah bon ?
Le Rougegarde leva son poing en l’air et s’apprêta à l’envoyer dans le visage d’Erold. Soudain, deux loups jaillirent des buissons. Le Rougegarde se figea. Erold en profita et lui asséna un atémis à la nuque suivit d’un coup de pied fouetté en plein dans la face.
Igrim, lui, se retourna et plongea sur le côté pour éviter la flèche du Bosmer.
Celle-ci se planta dans la poitrine de l’Argonien qui recula en hoquetant et s’écroula. L’Elfe laissa échapper un juron. La hache d’Igrim tourbillonna dans les airs et décapita net le Bosmer avant de poursuivre sa route et de se planter dans l’épaule d’un des archers Impériaux.
Erold fit volte-face. Les deux Nordiques faisaient face aux loups tandis que l’Orque courait vers lui en faisant tournoyer un fléau au-dessus de sa tête.
Erold jeta un bref coup d’œil derrière lui pour voir Igrim éventrer sauvagement les archers survivants, puis, il reporta son attention sur l’Orque.
D’un pas de côté souple et agile, il esquiva un premier coup. Ensuite, il se baissa légèrement en arrière.
Le fléau le frôla sans le toucher.
Erold secoua alors ses deux mains et deux lames sortirent de ses manches. Ses mains se refermèrent dessus. L’Impérial se redressa, écrasa le pied de son adversaire et planta profondément ses lames dans la gorge de l’Orque.
Sans vérifier s’il était mort ou pas, Erold retira ses lames, les essuya rapidement et se tourna vers les Nordiques.
Les deux loups étaient morts. Un des Nordiques semblait grièvement blessé au bras et l’autre juste essoufflé.
Erold bondit et dépassa le Nordique intact.
La tête de celui-ci se détacha de son cou et roula par terre. L’autre Nordique n’eut pas le temps de faire un geste que deux lames s’enfonçaient dans sa poitrine.
Erold se tourna de nouveau et fit disparaître ses armes dans ses manches.
Le Rougegarde se releva lentement, tenant toujours son sabre.
-Vous allez… le regrettez !
La lourde hache d’Igrim lui fendit brutalement le crâne verticalement. Des morceaux de cervelles volèrent alentours et retombèrent sur la neige. Igrim leva sa hache et l’abattit une deuxième fois, réduisant la tête du Rougegarde en une infâme bouillie sanglante.
Le corps du défunt chef des brigands s’effondra, secoué de spasmes.
Igrim fit tournoyer sa hache pour en retirer le sang, puis, la rangea à sa ceinture.
-Tu savais que des loups allaient les attaquer ? demanda-t-il.
-Non. C’était un coup de chance.
Erold se figea. Il y avait eu un bruit. Un léger bruit, presque indiscernable. Le bruit d’une respiration. Non, de plusieurs respirations. De beaucoup de respiration.
Il n’eut pas le temps de faire un geste.
En une seconde et avec une synchronicité parfaite, une dizaine de personne jaillirent des buissons, toutes avec un arc en main.
Elles étaient toutes masquées. Un masque lisse, avec deux fentes pour les yeux, blanc comme la neige. L’une des personnes s’avança.
-Tiens, tiens, mais qui voila. Ca faisait longtemps Igrim Poing-d’Acier.
Le Nordique sursauta. La personne enleva son masque, dévoilant un magnifique visage de jeune femme, entouré d’une épaisse chevelure écarlate.
-Aeta, ma sœur !

Très bonne fic encore bravo.
J'arrive juste pas a saisir le titre du topic

Ce titre n'a aucun sens

Bah si !

Non. Strictement aucun.

Il ne veut strictement rien dire ... Mais sa ne change pas te fic qui est depuis le début juste énorme

Suite ce soir si tout va bien

Ahh je sais pour le titre, tu peux faire un boss lapin comme dans Monthy Pyton Sacré Graal

Soit le lapin est surpuissant (comme dans le film) soit il est trp mignon et le héros arrive pas a le tuer.

Sinon:
LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE

Merci a tous d'avoir lu ce pavé très argumenté

Ok, je suis là et j'ai faim

Chapitre 9 :

Les personnes masquées conduisirent Igrim et Erold à une caverne au fond de la forêt. La caverne était fermée par une grande porte en bois hérissée de pique.
Aeta, la sœur d’Igrim, frappa six fois la porte, laissa un petit silence et frappa de nouveau six fois, un peu plus vite.
La porte grinça en s’ouvrant sur deux autres personnes masquées.
Aeta fit signe à Erold et Igrim de la suivre. Le trio s’enfonça dans la grotte, un long couloir de pierre, éclairé par quelques torches, tandis que les personnes masquées refermaient la porte.
Finalement, Aeta s’arrêta au bout du tunnel devant une autre porte, plus petite.
Elle sortit une clé de sa poche et l’inséra dans la serrure avant de pousser la porte et de s’écarter. Erold entra le premier et regarda autours de lui. Il se trouvait dans une grande pièce éclairée par plusieurs rangées de torches, aux murs et au plafond.
Il y avait quelques tables, avec des tabourets, un comptoir au fond et des étagères.
A chaque table étaient assis des hommes et des femmes de différentes races, mais majoritairement Nordiques, vêtues comme Aeta mais sans leurs masques.
On se serait cru dans une taverne.
Quand Igrim et Erold pénétrèrent la pièce, tous les regards se tournèrent vers eux et les conversations se stoppèrent, laissant place à un long silence.
Aeta, après avoir refermée la porte derrière elle, se tourna vers la foule.
-Reprenez vos occupations mes amis.
Les personnes présentent, après quelques hésitations, se remirent à parler entre elles comme si de rien n’était. Aeta dépassa Igrim et Erold et se dirigea vers le comptoir. L’Impérial et le Nordique la suivirent.
La jeune femme s’accouda au comptoir.
Un grand Rougegarde baraqué, au visage couvert de cicatrice, qui semblait être le barman, se pencha vers Aeta.
-Ah, Aeta ! De retours au Q.G. Je te sers quelque chose ?
-Non merci Eron, pas cette fois.
Elle se tourna vers Igrim.
-Je te présente mon frère, Igrim Poing-d’Acier. Et son compagnon, Erold Ingran.
Le Rougegarde fixa les deux hommes un instant avant de se retourner vers Aeta.
-Tu veux que je vous laisse ?
-Oui j’aimerais bien. Merci Eron.
Le barman s’éloigna à l’autre bout du comptoir. Igrim et Erold s’accoudèrent à leur tour.
-Qu’est-ce que tout cela signifie ? demanda Igrim.
-Avant de t’expliquer quoique ce soit, j’aimerais d’abord que, toi, tu m’expliques ce que tout cela signifie. Cela fait cinq ans que je ne t’ai pas revu, persuadée que tu étais mort à Paal Do Lein !
-Je me suis évadé avec Erold, il y a quelques mois. Ca te convient ?
-C’est tout ? Je suis ta sœur ! Ca fait cinq années que j’angoisse, sans savoir si tu es vivant ou mort ! S’ils te torturent ! S’ils te traitent mal ! S’ils…
-Oui ils m’ont torturé, oui ils m’ont traités mal. Voila. Mais maintenant je suis là, en pleine forme, et j’aimerais avoir quelques explications sur la situation.
-Mais…
-Nous en reparlerons plus tard, mais pas ici.
Aeta soupira.
-D’accord. Par où veux-tu que je commence ?
-Par le début, peut-être.
-Tu te trouves dans le Q.G des Résistants. Et j’en fais parti. Il y a un an, un Impérial nommé Zéros, ancien général de l’armée, à surgit en Tamriel. Il racontait à qui voulait bien l’entendre que dieu lui avait parlé, un jour, alors qu’il priait dans un monastère. D’après lui, dieu lui avait confié la mission de pacifier le monde, par la force s’il le faut, et de rétablir la paix, sous un seul drapeau. Des racontars de fou. Mais, à la grande surprise de tous, il y a eu des hommes encore plus fous que lui pour le croire. Pour notre plus grand malheur, les hommes qui l’avaient crus possédaient de grands talents d’éloquence, et lui aussi. A force de discours et de promesse, il a réussi, par je ne sais quel miracle, à rallier à sa cause des centaines d’hommes et de femmes. Il en a fait des fanatiques. En à peine deux mois, on l’appelait partout le « Prophète Lumineux ». Il a élu domicile à la Cité Impériale et, depuis, de plus en plus de gens se faisant appeler les « Pèlerins Lumineux » migrent vers Cyrodil pour prier devant la maison de Zéros.
-Où est le problème ? fit Erold. S’ils ont envie de croire en un fou, qu’ils le fassent.
-Le problème est que Zéros est dangereux. Pour lui, tous ceux qui ne veulent pas recevoir sa lumière divine doivent périr. Au début, seuls quelque uns de ces plus proches amis, des fanatiques extrémistes, étaient d’accord avec lui. Mais petit à petit, ses idées se sont répandues. Et de plus en plus de gens l’ont rejoint. Ce qui n’était au départ qu’une simple secte est devenu une véritable religion !
-Et donc ?
-Si ça s’était arrêté là et que c’était resté un simple conflit entre religieux… Mais Zéros a créé sa propre armée. Et étant donné que la plupart des nobles de Cyrodil se sont ralliés à Zéros, de peur de se faire assassiner dans leur sommeil, il reçoit un soutien financier important et constant. Il a donc bien équipés ses soldats et les a envoyés aux quatre coins de Tamriel pour « purifier » la population. Cette armée avait pour but d’épargner ceux qui se soumettaient au « Culte Lumineux » et de tuer sans pitié les autres. La plupart n’ont pas beaucoup résistés. Mais il y en a qui se sont férocement défendus. Nous. Les gens de Skyrim, en particulier les Nordiques. De par notre culture guerrière et nos profondes valeurs, nous ne nous sommes pas laissé faire et, dans certains endroits de la région, il y a eu de véritables massacres. Des villages entiers ont été brûlés et l’armée de Zéros a exécutés des femmes, des enfants et des vieillards. L’Ordre secret des Résistants s’est formé tout seul. Au début, nous étions séparés et menions de faibles assauts contre les soldats Lumineux. Mais au fil du temps, nous nous sommes regroupés et avons décidés de placer notre Q.G définitif ici, dans cette caverne.
Igrim resta silencieux.
-Skyrim est devenu un champ de bataille, continua Aeta. Et en plus de ça, des témoignages de gens ayant été attaqués par des dragons retentissent de partout. Les gens ont peurs et quittent la région. Vous êtes sûrement arrivés lors d’une des périodes les plus sombres que connait Skyrim. Mon frère, notre village s’est fait attaqué il y a six semaines. Je vis ici maintenant.
Igrim serra les poings.
-Comment osent-ils… Mais pourquoi l’armée officielle ne fait rien ?!
-L’Empereur s’est converti au Culte Lumineux. On dit qu’il est un des plus fanatiques. Personne ne nous aidera mon frère. Personne.
Erold eut un petit sourire.
-Au contraire, nous sommes arrivés au meilleur moment. La région subit des troubles importants. Igrim, il suffit qu’on se cache pendant un moment et qu’on ne se montre plus pour se faire oublier ! Et ensuite, nous serons redevenus des gens comme les autres ! On pourra refaire notre v…
-Où est le plus proche camp de cette « armée » ? le coupa Igrim.
Sa sœur eut un sourire féroce.
-Je te retrouve mon frère. Il se trouve à deux kilomètres d’ici, au Nord. Et les Résistants l’attaqueront demain à l’aube. Il est temps de reprendre notre patrie !

En espérant que ça vous plaira.