Excellente fic, continue

aura t'on le droit à une suite ce soir ?

Gus l’avait rapidement assommé, d’un coup sur la tempe. Puis, au lieu de le tuer, il l’avait ramené à Körn. Le chef du clan avait inspecté l’enfant et avait accepté de le garder, après le récit de Gus.
« Voilà un petit qui nous ressemble, pas vrai Gus ? avait lancé Körn. Un Impérial au milieu de Nordiques… Ça doit être un orphelin. Adopté par ces braves mineurs. Exactement ce qu’il faut à ma bande. Tu n’auras qu’à lui apprendre à se battre. D’après ce que tu m’as dit, tu n’auras pas trop de mal. »
Et ainsi, l’enfant était devenu le disciple fétiche de Gus.
Il s’appelait Angus.
Il avait grandis vite, perfectionnant sa technique et sa manière de tuer au fil des années. Mais Gus avait très vite été débordé. Angus était vicieux et cruel. Il ne combattait pas « proprement ». Il aimait faire durer ses combats et mettre ses adversaire dans des états lamentables, leur couper un membre ou deux avant de les tuer, les torturer psychologiquement…
C’était un monstre.
Les autres membres du clan s’étaient mis à l’éviter, ayant presque peur de lui. Mais Angus semblait y être indifférent. Tout ce qui l’intéressait était de se battre. Et de tuer.
Gus et Körn, eux, vieillissaient et s’affaiblissaient. Ils faisaient partis des derniers vétérans de la bande. Tous leurs anciens compagnons étaient morts depuis longtemps, et avait été remplacés au fur et à mesure par des jeunots ramassés ici et là, que Gus s’était chargé d’entraîner.
Bien sûr, Körn n’aurait jamais avoué qu’il n’avait plus la forme de ses belles années. Un membre du clan aurait vite fait de l’assassiner et de prendre sa place à la première marque de faiblesse.
Gus, lui, n’étant pas le chef, ne craignait pas ce genre de chose. Il n’hésitait pas à dire que bientôt, ses élèves le dépasseraient. Et de plus, en tant qu’instructeur ayant suivis de près le parcours de la plupart des jeunes recrues, il était aimé par tous. Particulièrement par Angus.
Körn, lui, ne faisait pas l’unanimité. Il buvait trop, dilapidait l’argent gagné par le clan, tuait parfois ses hommes sur un coup de tête, pour une brusque crise de colère, et ne se mêlaient que rarement à eux. Gus était la seule personne à qui il parlait vraiment.
Le rude Nordique sale et braillard du temps où Gus était entré dans la bande était devenu un homme silencieux, revêche et morose. Il avait perdu beaucoup de muscle.
Un jour, Gus en eut assez. Il devenait vieux, n’avait plus vu sa famille depuis longtemps, et ne prenait plus de plaisir à vivre au sein du clan. Ça lui était venu comme ça. Un matin, en se levant, il s’était dit « J’arrête ».
Bien entendu, il n’avait pas plié bagage comme ça. Il avait attendu une bataille. Körn avait pris la décision, ce jour-là, de se frotter à un poste de garde Impériaux, un peu reculé. Gus, contrairement à ses habitudes, n’y était pas allé en première ligne.
Il avait vu Körn, entouré de ses hommes, fondre sur la petite forteresse. Et là, au lieu de participer au combat, il avait fuis. Il avait abandonné les « siens » et avait galopé sans s’arrêter. Quelques personnes l’avaient vu partir mais, dans la folie du combat, aucune n’avait pensé à le retenir.
Sauf Angus qui s’était dressé sur sa route et avait tenté de l’arrêter.

-Reste ! avait crié l’Impérial, alors âgé d’une quinzaine d’année. On a besoin de toi ! Sans toi, on va perdre la bataille !
-Ecarte-toi, Angus, avait répondu Gus.
-Tu devras me passer sur le corps !
-Ça te plairait, hein ? Qu’on s’affronte pour de bon ? Tu as toujours rêvé de me faire face, l’épée à la main, et pas pour un vulgaire exercice mais dans un vrai combat à mort.
-Quoi ?! Mais tu es comme un père pour moi ! Körn et toi, vous m’avez sauvé !
-Tu es un malade, Angus. T’apprendre à combattre était une erreur. Tout ce que tu désires, c’est faire couler le sang. Tu n’aimes que ça. Je crois qu’au fond de moi, j’avais peur de toi. Un simple gamin, mais si avide de meurtre… Tu m’intriguais. Mais c’est fini. J’ai des filles, Angus. Des enfants. De moi. Et ils attendent mon retour. Toi, tu n’es pas mon fils.
-Putain d’enfoiré ! avait hurlé Angus en dégainant son épée. Tu vas nous laisser mourir comme des chiens ?!
-Oui.
- Crève !

Ils avaient combattus. Gus avait frôlé la mort à de nombreuses reprises durant leur duel. Mais finalement, la fougue, l’habilité et l’énergie du jeune Angus avaient été surpassés par la discipline, la science des armes et la force de Gus.
Etrangement, alors que son ancien disciple était étendu au sol, devant lui, désarmé, évanoui, Gus avait été incapable de l’achever. Il était remonté sur son cheval et avait déguerpi, laissant la bataille derrière lui.
Tout en combattant Angus, il avait vu Körn, du coin de l’œil, se faire abattre par un archer Impérial. Peut-être que si Gus s’était trouvé à ses côtés à ce moment-là, ce ne serait pas arrivé.
Le Nordique n’en avait eu que faire. Il était retourné à son foyer pour élever ses filles et aimer sa femme, abandonnant définitivement la bande.
Pendant des années, il avait vécu en paix. Et puis, un jour, sa femme avait succombé à une terrible maladie. Ses filles étaient alors adultes. Ensemble, ils étaient partis sur les routes et, un jour, ils s’étaient inscris à la Grande Marche.
Il se serait attendu à croiser n’importe qui dans la Grande Marche, mais les anciens membres de sa bande, ça, jamais. Pas après tant d’année. Et surtout, pas comme ça.
Cela avait été une embuscade. Quinze contre un. Il n’avait eu aucune chance.
Et le voilà maintenant ligoté, traîné comme un animal, épuisé et désarmé face à celui qui jadis avait été son disciple, et qui aujourd’hui avait vraisemblablement pris la place de Körn.
Le clan n’était plus aussi nombreux. Seulement quinze hommes.
Gus ne reconnaissait personne à part Angus. C’étaient tous des nouvelles recrues. Il ignorait ce qui était arrivé à sa bande après sa fuite mais, en tout cas, elle avait survécu.
Finalement, en fin de journée, Angus ordonna de faire halte dans une clairière.
Gus fut attaché à un arbre et les hommes du clan firent un feu de camp, au milieu.
La lune était haute dans le ciel quand Angus alla se placer devant Gus et afficher un grand sourire.

-Alors, comment ça va ?
-Qu’est-ce que tu veux ? Tu ne m’as pas assez tourmenté ?
-Je ne viens pas te tourmenter, la Belette.
-Je ne porte plus ce nom depuis longtemps.
-Pour moi, tu resteras toujours la Belette. Celui qui aimait égorger ses victimes par derrière et les détrousser, celui qui mettait toujours au point les stratégies les plus sournoises pour attaquer un village, celui qui versait du poison dans le verre du premier membre de la bande qui faisait mine de lui chercher des problèmes… J’ai beaucoup appris de toi, Gus.
-Je te l’répète : Qu’est-ce que tu veux ?

Angus se gratta le menton avec une moue hésitante.

-Disons que… Je regrette le temps où tu vivais parmi nous. Il m’arrive de rêver de cette époque où l’on combattait ensemble avec des épées en bois et où tu me mettais toujours une raclée avant de m’expliquer en détail chacune de mes erreurs… Gus, je crois que j’aimerais que tu reviennes dans la bande.
-Quoi ?
-C’est vrai quoi, réfléchis… Tu es intelligent. Certes, tu n’as plus l’âge d’un fringant guerrier et tu t’essouffles vite, mais… Tu connais le métier. Toi et moi, côte à côte, à la tête du clan, ça ne t’emballe pas ? Tu serais le cerveau, celui qui planifierais tout, et moi je serais l’épée, celui qui frapperais nos ennemis et faucherait leurs têtes, suivant tes directives.

Gus resta silencieux. Angus reprit une mine sérieuse.

Angus jeta un regard froid à Liliane.

-Cette petite est en train de lancer une formule magique, grogna l’Impérial, gardant son sang-froid. Une sorte d’incantation. C’est elle qui a appelé tous ces animaux.

Ne montrant pas la moindre peur, contrairement à ses hommes qui s’étaient tous mis dos-à-dos et lançaient des regards paniqués aux corbeaux, il s’approcha de la fillette sans craindre les frelons, les écartant même négligemment de la main.
Puis, il se pencha en avant.

-Pas vrai que c’est toi qui a appelé tes petits amis les animaux de la forêt ? Hein ? Tu crois qu’ils vont te sauver ?

Liliane ne répondit pas, concentrée sur son incantation.

-Chef, cria un homme. Regardez dans les bois !

Angus leva la tête et déglutit. Des dizaines de loups massifs, aux babines retroussées, venaient d’apparaître dans l’ombre des arbres, s’approchant à pas feutrés de la clairière, leurs grondements couverts par le bourdonnement des insectes et les croassements des corbeaux.
Cette fois, l’Impérial aux yeux clairs recula légèrement, sans pour autant montrer de peur.
Il porta lentement la main à la poignée de son sabre.
Gus, lui, observait les évènements d’un air calme. Il ignorait ce qu’était en train de faire cette fillette mais il avait compris une chose : Ils auraient tous dû déguerpir lorsqu’elle le leur avait ordonnée.
Soudain, la petite fille cessa sa litanie. Elle se releva et s’épousseta. Angus, les yeux écarquillés, vit un gigantesque ours aux poils noirs s’avancer, et les loups s’écarter sur son passage, pour aller se placer à côté de Liliane.
D’autres ours apparurent aussi entre les arbres.
La fillette caressa affectueusement la fourrure de l’animal.

-Mes petits amis les animaux ? s’enquit-elle en reportant son attention sur Angus. C’est bien ce que tu as dit ?
-Ouais, c’est ce que j’ai dit, répondit l’Impérial avec un courage impressionnant au vu de la situation.
-Saches qu’effectivement, ils sont mes amis. Des gentils amis affamés qui ne rêvent que d’une chose : Manger.
-Essaye seulement de leur ordonner quoique ce soit, gamine.

Et c’est ce qu’elle fit. Elle murmura à l’oreille de l’ours :

-Attaque.

Dans un même mouvement, tous les animaux déferlèrent sur les bandits.
Les corbeaux fondirent sur leurs proies, telle une pluie noire et croassant, et les monstrueux frelons les assaillirent de toutes parts, les piquant de leurs dards venimeux, s’infiltrant sous leurs vêtements en bourdonnant furieusement, pénétrant dans leurs bouches, leurs oreilles, leurs narines…
Les brigands commencèrent à hurler de terreur en agitant leurs épées dans tous les sens. Quelques corbeaux tombèrent à terre, tranchés en deux, mais les autres continuaient à griffer leurs victimes de leurs serres et à arracher des morceaux de peau à coup de bec
Les loups s’élancèrent dans un même mouvement. Alors les bandits s’éparpillèrent en criant.
Gus, à l’écart, voyait la scène surréaliste se dérouler sous ses yeux, la peau pâle. Tous les animaux de la forêt, qu’ils soient prédateurs ou proies, au sommet de la chaîne alimentaire ou tout en bas, semblaient unis par une haine féroce envers ceux qui s’en étaient pris à la fillette.
Ils jaillissaient des arbres en un flot continu. Des cerfs se mêlaient à la danse, frappant les brigands de leurs bois aux côtés des loups. Des chats sauvages, des serpents, des sangliers arrivaient à un rythme régulier, les yeux fous et la gueule dégoulinante de bave.
Gus vit alors l’ours que caressait Liliane rugit et bondir sur Angus.
L’Impérial aux yeux clairs exécuta une vive pirouette et laissa l’énorme patte griffue frôler son épaule, avant de retomber souplement au sol et de frapper en biais.
Sa lame percuta la bête à la jointure entre le cou et la tête et sembla rebondir mollement. Mais l’ours vacilla et s’effondra, la gorge ouverte et une cascade de sang imbibant sa fourrure.
Liliane recula, ne montrant aucune surprise.
Angus fit un pas en avant, son épée pointée vers la fillette.
Derrière lui, la clairière était devenue un champ de bataille.
Ses hommes s’enfuyaient, poursuivis par les animaux enragés. Quelques-uns étaient rattrapés par les loups et étaient projetés au sol lorsque ceux-ci leurs sautaient dans le dos et happaient leurs nuques avec leurs mâchoires.
Des cadavres jonchaient le sol, dévorés par les corbeaux ou par les créatures. Gus vit un homme courir dans sa direction, le corps recouvert de frelons. Puis, il tomba à genoux et s’écroula, secoué de spasmes.
Les insectes s’envolèrent, dévoilant un visage atrocement tuméfié et gonflé, parsemé de traces de piqures bleuâtres.
Ligoté à l’arbre, le Nordique était incapable de bouger.
Il était contraint de regarder, impuissant, le carnage.
Du coin de l’œil, il aperçut Angus arriver au niveau de Liliane. L’Impérial l’attrapa par les épaules et leva son sabre au-dessus de sa tête. La fillette ferma les yeux et recommença ses formules. Angus sourit vicieusement.

-C’est terminé, gamine !
-Non, fit une voix gutturale.

Angus releva subitement la tête et fixa la forêt. Il déglutit. Les grognements, les jappements et les cris multiples des animaux se turent. En une fraction de seconde, comme si une force invisible venait de bâillonner tous les êtres vivants présents dans la clairière au même moment, le silence se fit.
Gus, lui, déglutit péniblement. Car la voix qui avait parlée avait retentit… juste à côté de lui.
Il tourna lentement la tête et vit, tellement proche qu’il aurait pu le toucher s’il n’avait pas été ligoté, une silhouette monstrueuse, vaguement humanoïde, à la peau jaunâtre et épaisse, semblable à celle d’un rhinocéros.
Elle devait bien dépasser les trois mètres. Ses muscles étaient monstrueux. On pouvait discerner des veines, en-dessous, courir sur tout son corps.
La créature ne portait qu’un pagne en fourrure. Une toison noire recouvrait son torse.
Sa tête, elle, était abominable. Il aurait pu avoir l’air humain si son nez n’avait pas été un hideux groin de cochon, si ses yeux n’avaient pas été si enfoncés dans leurs orbites, si son front n’avait pas été si proéminent, et si à la place des dents, il n’avait pas eu trois rangées de crocs effilés, sortant de sa bouche en désordre et pointant dans toutes les directions.
Gus savait que jadis, ce genre de monstre pullulait dans les forêts de Hauteroche, mais il ignorait qu’il en existait encore. Enfin, si la fillette avait été capable de faire appel à toutes les espèces d’animaux de Balfiera, il n’était pas étonnant que cette créature ait également répondue à son appel.
Un des dernières hommes encore vivant gémit, à genoux.

-C… Cette fille… Elle a appelé un ogre !

Liliane rouvrit les yeux et cessa sa litanie. Elle fit un signe de tête vers Angus et reporta son attention sur l’ogre.

-Tue-le. Tue-les tous.
-A tes ordres, maîtresse, répondit l’ogre en s’avançant.

oh putain une druide ( ou sorcière) et particulièrement puissante et quelque chose me dit qu'elle est au service d'altus

Aie bobo^^

Hey, j'aime bien ce personnage. J'aime bien aussi l'histoire du passé de Gus. Bon chapitre

Un ogre MADAFACKA cette sorcière est assez intéressante, elle le rappelle Babette de la Confrérie Noiré la gamine vampire de 200 ans dans un corps de 8

au début je me suis dit elle a invoquer l'homme ours porc http://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fauto.img.v4.skyrock.net%2F7789%2F43627789%2Fpics%2F2705165726_1.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Ffuturama-les-simpson.skyrock.com%2F2705165726-Homoursporc.html&h=480&w=320&tbnid=_EbM0ZdfvZUbXM%3A&zoom=1&docid=7kp1Z4SC_obgKM&ei=XkZtU7_ADaSt0QWhn4HoBQ&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=2999&page=1&start=0&ndsp=27&ved=0CGEQrQMwAw seul image que j'ai trouver

Moitié homme moitié ours-porc.

Ou moitié ours moitié homme-porc.

Haha ^^

Peil tu connais l'homme ours pourc

Homme ours porc desoler pour la faute

J'ai aussi pensé à l'homme ours porc

Bon chapitre et c'est fou ce que Lilian ressemble à ma cousine.
... Ma cousine est quand même une personne étrange, maintenant que tu m'y fait penser.

Ta cousine fais venir des ogres ?

Ou c'est un ogre^^

"Bon chapitre et c'est fou ce que Lilian ressemble à ma cousine.
... Ma cousine est quand même une personne étrange, maintenant que tu m'y fait penser. "

Houlà

chapitre ce soir ou pas telle est la question