Raaah j'ai raté tant de chapitres ! Je lis tout dès que je termine ( dans 3 semaines )
Merci, Peil pour la liste des persos !
Et sinon on saurait qui s'est mis en équipe avec Barakh et Ephrön ?
Ils sont pas très sociables et je les vois mal se mettre en deux
Ils sont tellement cheatés qu'ils peuvent se passer d'équipe, non ?
Depuis quand tu lis La Grande Marche Roch ?
Depuis une semaine ou deux
Bienvenue au club ( oui je suis en retard je sais )
et t'a déjà lu la Flèche Blanche ?
Oui et toi ?
Merci de m'accueillir dans ce club restreint constitué de fiers lecteurs
Tes pavés sont trop constructifs pour qu'on ne t'accueille pas cher VDD j'ai envie de revoir Helzmar ou Liliane moi, suuuiiite !
Merci, merci, je vais m'efforcer de faire des pavés quand j'aurais l'occasion
génial
Les pavée de Roch
Je suis aussi fier d'être dans les premiers lecteurs de La Flèche Blanche (avec mon autre compte) et de suivre La Grande Marche depuis le début
C'est les meilleurs Fics que j'ai lu
suis bien d' accord super fic, quand on pense qu'il nous la vendait moins ambitieuse !!! ;) la fleche blanche était génial et la grande marche est vraiment une très bonne suite! moi des fics comme ça j'en lirai bien tte ma vie ;)
Raedyn s’était penché pour écouter, car Darios parlait de plus en plus bas, et avait recommencé à caresser son épée.
-Un jour, j’ai croisé la route d’un gars, dans une ruelle sombre et étroite, tu vois, le genre de coupe-gorge que n’empruntent que ces gens qui veulent en finir avec la vie. J’passais à côté, sans intention particulièrement de m’y engager, quand j’ai vu ledit gars en train de boxer trois détrousseurs. Il les a massacrés sous mes yeux, à mains nues. J’me souviendrais toujours de cette scène. Il faisait nuit, mais pas comme maintenant. Une nuit sans lune et sans étoiles qui te colle un frisson dans le dos. Je n’savais même pas pourquoi j’étais sorti. Même les mendiants rentrent dans leurs trous, à c’t’heure-là. Bref, le gars dont j’te parle, lui, il n’était pas chez-lui. Il était en train de marteler la tête d’un de ses agresseurs contre un mur pendant qu’un autre tentait de fuir en boitant, la jambe brisée et le nez défoncé, et que le dernier se roulait au sol en gémissant et en crachant du sang à travers ses dents éclatées. J’avais vu je n’savais combien de combats de lutte, dans ma vie, généralement dans des arènes clandestines, mais j’avais jamais vu quelqu’un donner une telle raclée à un ennemi supérieur en nombre, et armé. Oui, parce que ces trois chiens avaient des couteaux. Ils gisaient tous par terre, certes, mais ils avaient dû les brandir en sautant sur leur victime.
-Comment ça s’est terminé ?
-Je n’voyais pas le visage de ce gars. Il portait une sorte de… cape en tissu noir, le genre de truc dont s’habillent les types pas commodes qu’il faut pas emmerder. Sa capuche masquait ses traits. Quand il eut fini de fracasser le crâne de c’brigand, il s’est tranquillement épousseté et s’est tourné vers moi. Et moi, tu penses bien, j’étais bouche-bée, genre, comme un con, à l’regarder essuyer le sang qui couvrait ses mains sur son pantalon. Il s’est approché de moi, sans s’presser, et un moment, j’ai cru qu’il allait bondir et m’tabasser, comme il l’avait fait avec les trois autres, mais il s’est contenté d’passer devant moi. Il a reniflé et craché au sol, et s’est éloigné. J’pouvais pas laisser passer une occasion pareille, c’était trop beau. Ni une, ni deux, le jeune imbécile fini à la pisse que j’étais a dégainé son épée. Le type l’a entendu, forcément. Une lame qui sort de son fourreau, dans la nuit la plus silencieuse qui soit, ça s’entend. Il a pivoté vers moi, d’une manière… J’ai manqué d’me pisser dessus. On aurait dit un automate dwemer. Il m’a jaugé du regard, et puis il s’est élancé. Trois ou quatre, je n’sais plus combien de crochets il m’a balancé en l’espace d’une seconde, mais j’avais à peine eu le temps de me mettre en garde que le gars m’avait mis à terre. Et là, alors qu’il me fixait, moi, pitoyable, allongé sur le sol, le visage ensanglanté et au bord de m’évanouir, il a murmuré quelque chose que j’n’oublierais jamais : « Encore raté. C’était pas le bon. »
Raedyn se pencha encore plus.
-« Le bon » ? répéta le Dunmer. Le bon quoi ?
-Le bon adversaire. Celui-ci qui lui donnerait du plaisir. Immédiatement, alors qu’il me tournait le dos et s’apprêtait à s’en aller, j’me suis dit : « Merde. Ce gars est comme moi. Juste un pauvre type dont le seul talent est de se battre et qui cherche à en finir avec sa vie, et avec panache. Comme moi, quoi, mais en mieux. » Y’avait pas dix mille raisons de s’trouver dans une telle ruelle, à c’t’heure-là, et lui et moi on avait la même. Sauf qu’à côté de lui, j’étais juste un gamin, un amateur. Là encore, j’sais pas pourquoi j’me suis relevé, mais je faisais peine à voir. Je titubais, mon épée tremblait, et je voyais double. Mais le gars m’a jeté un coup d’œil et, malgré sa capuche, j’ai cru apercevoir un petit sourire narquois sur son visage. Ça m’a foutu les boules et j’ai tenté de l’attaquer. Cette fois, il a sorti son épée et il a bougé. De ma vie, j’n’ai jamais plus vu quelqu’un bouger comme ça. Vitesse, maîtrise, force, fluidité… C’était tellement beau que j’aurais voulu qu’il me tue, là, comme ça, avec cette botte. Partir sur ça, ça m’aurait rendu fier. Mais il s’est contenté de m’désarmer et de me remettre à terre. J’ai vu mon épée s’envoler, tourbillonner dans les airs, et retomber dix mètres plus loin. La pointe de la sienne, par contre, était posée sur ma gorge. Et puis, sans que j’comprenne, il s’est mis à rire et a lâché son arme. Elle a rebondi sur ma poitrine, puis sur les pavés. Lui, il de nouveau tourné les talons, et il est parti. Je n’l’ai jamais revu, et j’n’ai jamais entendu parler d’lui par la suite. Même en questionnant des gens, en menant mon enquête, et en jouant des poings, j’ai pas pu apprendre ne serait-ce que son nom. J’aurais pu croire que ça n’avait été qu’un rêve, mais le type m’avait laissé son épée, alors…
-Et cette épée, c’est elle ?
-Ouais. C’est elle.
Darios fixa son épée rouillée quelques secondes avant de la rengainer. Raedyn hocha lentement la tête.
-Elle était déjà dans cet état lorsqu’il te l’a… donné ?
-Je n’sais pas s’il me l’a donné. J’n’ai rien compris à ce qui s’était passé. Mais oui, elle était comme ça. Toute rouillée et ébréchée. Mais quelle épée… Tu te doutes bien que j’n’allais pas la jeter. J’l’ai gardée avec moi. Ce type, j’te jure Raedyn… J’vous ai vu combattre, toi et la Flèche Blanche. J’ai vu vos coups, vos techniques, vos parades, vos esquives, c’était du grand art. Je jubilais, rien qu’à le regarder. Mais ce gars-là, vous vous seriez trouvés sur sa route, il vous aurait tous les deux tués sans que vous ne soyez capable de répliquer. Jamais j’n’ai rencontré par la suite un guerrier de sa trempe. Je donnerais n’importe quoi pour l’retrouver. C’est pour ça que j’participe à la Grande Marche. Mon vœu, quand j’arriverais à Sentinelle, ce sera de revoir ce gars, s’il est encore vivant. Et tu sais quoi ? J’espère qu’il sera mort. J’espère qu’il l’aura enfin trouvé, le bon adversaire. Et qu’il sera mort avec un putain de sourire aux lèvres. Quand j’manie cette lame rouillée et qui ne paye pas d’mine, c’est en pensant à lui. C’est presque en son nom que j’me bats. Il a suffis de quelques secondes, il y a dix ans, pour qu’il devienne mon idole et mon modèle.
Darios se tut. Raedyn sourit.
-J’espère que tu parviendras à retrouver cet homme s’il est toujours en vie. Et j’espère qu’un jour, moi-aussi je le rencontrerais.
Il y eut un instant de silence.
-Et ensuite, demanda Raedyn. Après cette fameuse nuit ?
-Rien de bien intéressant. Je suis rentré chez moi en sang, les vêtements déchirés et couverts de saletés. Mon père m’a mis une gifle, et en réponse, je lui ai foutu mon poing dans la gueule, tellement fort que j’ai dû enfoncer le nez de ce vieux connard à l’intérieur de sa tête de plusieurs centimètres.
Raedyn éclata de rire, et Darios s’envoya une rasade de vin.
-Ensuite, continua-t-il, ma mère hystérique s’est mise à pleurer et à me maudire. Ses serviteurs ont conduits mon père dans sa chambre pendant que j’rassemblais mes affaires. J’avais l’air d’un mort-vivant, mais cette nuit-là, j’étais plus lucide que jamais je n’l’avais été. J’ai juste pris avec moi quelques vêtements simples, de la nourriture et l’épée que m’avait laissée le gars qui m’avait foutu une rouste, et je me suis barré. Vite fait bien fait. La suite, tu la connais, ou tu la devines. J’ai rompu avec mon passé, j’ai pris un nouveau nom, je suis devenu mercenaire, et aujourd’hui me voilà.
Raedyn se redressa sur le rocher.
-Belle histoire.
-Ah ouais ?
-Je t’assure. C’était très divertissant.
-Et la tienne ?
-Quoi, la mienne ?
-Ton histoire. Toujours pas envie de m’la raconter ?
-Non.
Le Dunmer avait repris un ton sombre.
-Je n’en ai vraiment pas envie, répéta-t-il.
Darios haussa les épaules et but une gorgée de vin.
-Comme tu veux. Bon, j’vais me coucher. Tant qu’à faire, autant s’lever tôt demain, et essayer d’atteindre le pont du Vieux-Marcheur. J’sais pas en quoi consistera l’épreuve, mais c’est les meilleurs moments d’la course.
Raedyn regarda le mercenaire s’allonger sur le sable et se retourner, puis, bien vite, se mettre à ronfler, sa hache et son épée coincée sous le bras. Le Dunmer l’imita et alla dormir. Mais, avant de fermer les yeux, il repensa à l’histoire de Darios, et s’imagina la scène.
Sauf que dans ses pensées, l’homme qui sortait de la ruelle avait les traits de Roderick Lustwick. Et que celui qui lui fonçait dessus n’était pas Darios mais Raedyn lui-même.
Et que, lorsqu’ils entraient en contact, Raedyn lui plongeait sa lame dans le cœur en riant.
Ce fut avec un large sourire que le Dunmer s’endormit.
J'ai l'impression que le type dans la ruelle c'était le Scorpion
OH OUI, LE SCORPION
Je veux que ça soit le putain de Scorpion
Par contre, il doit avoir le corps salement amoché après sa chute mortelle.
Et sinon, les mecs, vous avez remarqué le passage incohérent, le passage hérétique... ?
Peil a épargné un gosse
POURQUOI TU L'AS EPARGNE ?!
On veut que des innocents meurent, bordel !
Le Scorpion...j'y ai pensé aussi, mais pour le moment je ne m'avancerai pas sur ce genre d'hypothèse. Sinon bon chapitre, je sais pas pourquoi je m'embête à le dire à chaque fois. Darios est un bon personnage, ça c'est sûr. En fait, les Rougegardes dans tes fics sont très classe
Un perso mystérieux, en quête d'un gros adversaire, à la botte divine qu'elle pourrait peut-être battre Roderick lui-même... C'est le Scorpion, sûr de sûr !
Ouais bof si c'est le scorpion ça me plairait pas trop quoi, je sais pas on va pas s'amuser non plus à ramener tous les personnages.
Faudrait enfin commencer à se détacher de "la flèche blanche"
Je pense pas que ce soit une bonne idée de se détacher de la première fic ; il y a des liens entre La Grande Marche et La Flèche Blanche ; La Grande Marche est la suite spirituelle de la première mais contrairement à un concept de suite basique, elle introduit une panoplie de nouveaux personnages, des intrigues passionnantes qui se comprennent sans avoir besoin de lire La Flèche Blanche. La Flèche Blanche est devenue à ce titre une sorte de lecture complémentaire pour la Grande Marche mais pas obligatoire
Pareil que pour AstonVillaPark, ce sont les aventures de Sandre qui m'intéresse, pas de la Flèche Blanche.