si il y a des gens sur le forum je vous recommande la lecture de ce bijou pour passer le temps . . .
Vivement la suite. . .
Ouai
Pour ma part, la suite est prévu tard dans la nuit
On rouille galdéano ou rouille
Compagnon de rouille
Et bien je la lirais demain matin car je ne serai tarder d'aller me coucher car demain taf . . .
Etienne gagne ce tour pour moi stp
Ouais je demanderais a Thomas de te faire une dédicace
Ecoute cela serait avec grand plaisir surtout que je l'aime bien , au passage il pourrait me faire un petit flacon d'urine aussi
Sa, faudra voir avec lui hein,
[TE MELE PAS DE SA ]
Episode 9 : Pour savourer un peu plus.
23 Janvier : Après un réveil dans la bonne humeur, nous avions RDV autour d'une grande table pour le petit-déjeuner. L'ordinateur portable de Raphaël passait de main en main pour étudier les classements et le profil mais les véritables discussions tournaient autour de la récupération.
Adriano nous confié que malgré la difficulté il avait récupéré à peu près correctement. Mes sprinters de leurs côtés se sentaient comme d'habitude, ni plus, ni moins, mais sans doute le résultat de Mykahilo la veille avait influencé les esprits positivement. Filippo, avec son expèrience nous mis en garde sur les efforts fournit aujoud'hui : On les paierai réellemnt dans deux jours, lors de l'étape qui décidera certainement du vainqueur final. Mais n'étant pas concerné par ce classement général, nous nous soucions d'avantage à nos grimpeurs. Maurizio était fier de porter ce premier maillot officielle de la saison est cela lui avait rendu ces jambes de 20 ans à le croire ! On vit alors des sourires sur les visages se dessinaient à l'écoute de cette bonne nouvelle ! Puis Dainius dit qu'il n'était pas le plus à plaindre, en regardant avec pitié Tomasz.
Effectivement je trouvai notre leader bien calme et bien silencieux depuis ce matin mais je ne doutais pas de ce qu'il allait nous dire, visiblement géné : "Ecoutez, aujourd'hui c'est pas la grande forme pour moi, voila je n'ai pas bien récupérer pour une première course et j'ai mal dormi. Après j'éspère me tromper mais là je suis pas au top..." nous confiat-il, un air décu sur son visage. Il recu alors une tape dans le dos de Filippo, son co'équipier assi à côté de lui : "Tu vas pas lacher pour un état de forme, je t'a connu plus combattif ! Moi je ne te lacherais pas et je te protégerais comme je l'ai fait hier !"
Après quelques encouragements, on vit de nouveau un regard confiant de Tomasz. Et alors que nous allions finir de déjeuner et prendre le bus, je répondit à mon téléphone alors que nous étions encore attablés.
C'était le président qui m'appelai et félicitais l'équipe pour ce qu'elle avait montrée hier. Puis après lui avoir expliqué la situation, il me demanda de mettre le haut-parleur e de poser le téléphone sur la table. Il s'en suivit ces paroles :
" Ce matin j'ai vu avec plaisir vos bons résultats sur internet et dans le journal local. Sachez que je suis fier de vous et que les sponsors ont déjà réagi à ses premières performances de la saison. J'ajoute que j'ai regardé le profil d'aujourd'hui et je constate qu'il n'y a qu'un sprint de grimpeur. Il ne serait donc pas spécialement compliqué de garder le maillot dans l'équipe. Juste de calculer et de s'arranger pour une arrivée au sprint. Cependant perdre ce maillot ne serait pas si grave, mais tant qu'à faire savourez encore un peu plus. Je suis également satisfait de la performance globale de l'équipe, sa 5ème place au classement par équipe en témoigne et je vous félicite de votre présence dans les échappées. Sur ce je vous laisse et vous souhaite bonne route."
Le téléphone racrocha aussitôt. Je n'étais pas fier de ce que le président avait déclaré. A peine heureux pour les gars. En vérité il venait de me mettre la pression et voulais me tester, cela paraissait évident. Mais j'étais sur de ne pas être le seul à avoir obtenu ce raisonnement ! J'eu alors un regard complice avec Maurizio et il acquissa d'un signe de tête. Immédiatement je me levais et l'équipe en faisait de même, contente d'avoir le président au téléphone, mais inquiète quand à l'avenir. Les visages étaient à présent s concentrés et quittaient la grande salle de l'hotêl vers la sortie ou nous attendais le bus. Nos affaires, elles partiraient après pour un autre hôtel plus proche des dernières étapes.
Pendant le trajet dans le bus personne ne parla. Certains avaient des écouteurs sur la tête, d'autres lisaient le journal ou regardr le paysage, pour ma part je finissais d'observer le profil à la recherche d'un détail, d'un renseignement.
http://www.hebergementimages.com/images/1219961278_Profil-Etape-2-TOA.jpg
Le parcours valloné pouvait donner lieu à des cassures mais n'était pas assez méchant pour offrir la victoire à une échappée. Et ces 44KM avant le meilleur grimpeur...
Nous arrivâmes à Stirling, petite bourgade paisible, qui ce matin vibrée au son des derniers réglages de vélos. Arrivés à notre place de stand, je prévenais l'équipe du RDV à 11h20 pour le briefing avant de les laisser descendre. Il firent un geste de la tête puis se préparèrent. Je décidai de les laisser tranquille, je lisais dans leurs yeux qu'ils savaient ce qu'il avait à faire.
Maurizio descendit le premier du bus avec son maillot, applaudit par les passant situés devant notre bus, puis ce fut le tour de Tomasz, ces deux-là signèrent quelques autographes aux personnes qui leurs en réclamaient. Adriano de son côté alla brièvement voir Serguy pour régler son vélo, de mon côté je fis un rapide tour de l'enceinte. La température était retombée à 32°C aujourd'hui il y avait un faible vent mais aucun nuage dans le ciel si ce n'est un cumulus ou deux qui s'étaient perdu. Quelque chose me trottai dans la tête et me fis réfléchir jusquà l'heure du briefing...
Je remontai dans le bus pour 11H20 pile. Cette fois c'était les gars qui m'avaient attendu. Après une dernière parole de Raphaël je m'adressai à mes gars :
"Je sais ce que le président nous demande est beaucoup. Moi je vous dirai simplement de profiter de la journée et d'essayer de confirmer les bons résultats d'hier dans le sprint final. Sinon Dainius, Tomasz et Maurizio soyer bien placés à 30km de la fin jusqu'au 10 derniers SVP. On ne sait jamais une attaque surprise ! Pour ce qui est des échappées nous avons montrer le maillot hier et de quelle façon. Mais l'étape est longue est fatiguante donc si l'un d'entre vous se sent la force d'aller au charbon, qu'il y aille je ne pourrais que l'admirais et le félicitais.
Maintenant le discours du président contredis mes plans, alors après y avoir réfléchi depuis notre arrivée je me suis dis que la meilleure solution était encore de vous laisser le choix. Alors non je ne me débarasse pas de la pression, j'assumerai les choix de cette étape mais je vous demande de m'aider dans mes choix.
Je vais donc vous expliquer. Je pense qu'il y aura une échappée qui fera une bonne partie de la coruse mais qu'elle aura du mal à se dessiner étant donné que les équipes veuletn montrer le maillot. Donc pour garder ce maillot de meilleur grimpeur, soit on reste dans le peloton, on laisse un coureur prendre les points et être à égaliter avec Maurizio, priant pour que celui-ci se classe derrièr Maurizio et s'arrangeant pour une arrivée massive. Ou alors, on envoie un gars de l'équipe -n'importe lequel- et il passe en tête au classement de la montagne pour garder le maillot dans l'équipe. Mais ce coureur devra tenir au moins 44KM ! Alors qu'en dites-vous ?"
Episode 9 : (suite)
Après un long silence, Maurizio prit la parole : "Moi je veux bien essayer de partir mais avec mon maillot le peloton ne me laiisera pas forcément filé."
Leonardo parla après un bref moment de reflexion : "J'essayerai d'être devant et de prendre ces points, cela peut-être un bon test."
"Pas besoin, dit Dainius, je suis grimpeur tout comme Maurizio je serais donc à l'avant du peloton et ferai de mon mieu."
Les gars se regardèrent et avaient l'air d'accord. Je conclut : " Bien je récapitule, l'objectif principal est de bien se classer au final et d'essayer de conserver ce maillot en étant devant. Alors maintenant que tous cela est clair bonne chance !"
Comme hier les gars descendirent du bus et se préparèrent avant de rejoindre la ligne. Maurizio et Dainius se prirent dans les bras et allèrent vers le peloton se placais. De mon côté après avoir refait le rituel de la veille je prenais place dans la voiture, allumés les radios les unes après les autres et regarder Raphaël qui me confirmait que tout était prêt.
A 12h le départ était officiellement annoncé par Radio Tour et tandis que les coureurs s'élancaient je récupérer une fois de plus Serguy. Comme d'habitude rien à signaler, et tant mieu. Au 12ème KM le peloton commencait à bouger d'après Internet, une rapide transmission vers la deuxième voiture pour s'assurer que tout était bon puis on profita de la vue. En effet nous avions l'arrière du peloton en point de mir, et cela grâce à la 5ème place de notre équipe la veille. APrès 20KM de course la seule nouvelle que j'avais des coureurs venait de Adriano qui descendit à notre hauteur, il avait apparament un pépin avec son vélo que Serguy régla le buste en dehors de la voiture à 50KM/H puisque le peloton remuait à caus edes échappées. Puis on vit Adriano remontait doucement vers le peloton. On avait plus qu'à attendre la nouvelel de l'échappée et des coureurs dont elle serait composée. Toujours pas de nouvelles, je faisait confiance aux gars et leur demanda juste de rester vigimlant car le peloton devait commencer à fatiguer, l'échappée aller donc se formait bientôt. Je ne savais même pas qui était passé en tête au premier sprint avec tous ces mouvements, finalement la radio l'annonca, ce n'était pas des coureurs importants et aucun des notres.
Puis après 30 km, alors que dans la voiture on commencait à douter de l'échappée d'aujoud'hui on entendit :
"Dainius, je suis dans un groupe de 5 coureurs, on a que 300mètres d'avance mais le peloton à l'aire de se relever.
Puis juste après : "C'est Tomasz, t'as raison Dainius sa se relève ici alors bon vent !"
Quelque KM plus loin la radio officielle annonca enfin : "Echappée de 5 hommes avec 2min d'avance sur le peloton. Echappé composée de Lang pour la Gerolsteiner, Mori pour la Saunier Duval, Kairelis pour Ceramica Flaminia, Buffaz pour Cofidis et McGee pour la CSC."
Pour autant tous le monde gardaient sont sérieux, rien n'était fait, il fallait encore passait en tête et je craignais Lang. Puis après 45km la raido officielle annonca que Kairelis était passé en tête devant Lang et Mori alors que notre voiture les rattrapés. Je vint à la hauteur de Dainius pour le ravitailler : "Tu as le choix tu peux les laisser filer ou poursuivre, mais de toute façon on a le maillot." Il me répondit qu'il stopper, qu'il avait pas mal donné pour franchir cette ligne en tête, il se laissa donc décrocher doucement et se fit rattraper pa rle peloton un peu plus loin, presque sours mes yeux. Alors que ma voiture reprenait sa place dans la file, Massimo me dit par radio qu'il avait ravitaillé l'équipe.
Du reste de la course je n'ai pas eu beaucoup de résultat. Apparament les Liquigas roulaient encore aujourd'hui est Pozzato avait l'air en forme d'après Leonardo qui se promenait dans le peloton. Mes hommes ne prirent pas de points aux 2ème sprint intermédiaire et je leur donnai les ultimes conseils pour la fin de course : "Donc SVP faites le train comme hier à ceci prêt que cette fois c'est Maurizio qui va vous ammener en tête de peloton. On a travaillé sa à l'entraînement c'est l'occasion de le tester. Mykahilo fais -gaffe à Pozzato et Cavendish !" A 5km Tomasz m'annoncait qu'il avait vu notre train former et que Pozzato était dans la roue de Cavendish.
J'étais garés devant le bus de l'équipe depuis quelques minutes lorsque le Radio officielle annonca les résultats.
Pozzato l'avait emporté et je n'avais aucun coureur dans le Top 5. J'attendis donc devant le bus et les coureurs revenaient sans pour autant avoir le sourire aux lèvres. Mykahilo arriva à son tour et me dis qu'il avait fini 7ème. Je lui répondit que c'était un résultat honorable. Pendant que les coureurs se changeait dand le bus je parti à pied vers le podium . Là je trouvai Massimo et Raphaël tous deux déjà présents. Après leur avoir écpliqué le récit, je leur demandais qui avait finalement le maillot. Massimo me répondit :
"C'est Maurizio puisqu'il est classé avant Dainius ! Raph va prendre une photo et l'envoyais au président en éspérant que sa lui suffise !"
Et à l'apparition de Maurizio nous hurlions comme des fans déchainés. Maurizio nous remarque très vite et nous fis signe. Je gardai ce moment graver dans ma mémoire :
http://www.hebergementimages.com/images/1219964646_Podium-Biondo.jpg
Le soir en arrivant à notre nouvelle hotêl tous le monde regarda le reportage à la TV dans la chambre de Maurizio et on vis le passage de Dainius sur la ligne :
http://www.hebergementimages.com/images/1219964771_Dainius-devant.jpg
Enfin il était l'heure de se coucher. Avant cela j'avais la réaction des sponsors : Maurizio était désomrais à +5 avec son maillot porté pendant deux jours tandis que le résultat de Mikahilo n'était mentionné nulle part. Après cela j'appelai la famille et les mettaient au courant.
Puis je me couchai la conscience tranquille en n'osant penser à demain...
Bravo. Tres bonne story
On se lève tous pour Casper et encore
Je ne sais combien de temps tu vas encore faire cette story mais pour le moment c'est la meilleure que j'ai eu le plaisir de lire alors
Et bien je crois pouvoir te répondre mais cela ne te plaira pas totalement : Je reprens le 4 Septembre à 8h mais je sais déjà que j'aurai mon week-end de libre dans sa totalité.
Cependant je risque de ne pas être présents certains week-end pour diverses raisons (travail ou un endroit où il n'y a pas Internet !). Mais ne me séparant jamais de mon ordinateur portable je n'aurait qu'à écrire à l'avance avant de vous envoyer le texte. Mais j'écrirai moins d'épisodes à la journée que pour l'instant (Je devrai passer à un tous les jours/deux jours).
Sachez pour autant que ma passion pour le vélo et votre fidélité pour cette histoire feront les piliers de la continuité de cette story !
(Si c'est pas beau ce que je viens d'écrire ! lol)
Donc te voila renseigner et je tiens aussi à vous dire que le prochaine épisode n'ai pas spécialament "bon" pour l'équipe et que je devrai le publier ce soir ou demain cela dépend du nombre de commentaires qui arriveront d'ici là (et de mon inspiration pour continuer à vous satisfaire ! ^^). Je serai sur Internet ce week-end.
Dans l'attente de quelques commentaires supplémentaire je vous remercie de votre fidélité et de votre gentillesse à mon égard !
Quel poète
Il y a du Baudelaire dans tout ça . . .
Et comme dirais un grand philosophe du 21eme siecle ( Laurent Gerra ) : "La muse m'habite et non pas le contraire"
Oui c'est pas mal comme expression ! lol
bon bon je me force a poster un commentaire parce que j'ai envie d'avoir la suite^^
Alors la suite!!
Merci pour le post ! Elle arrive d'ici une demi-heure je suis entrain de la finir ! Je la relis et je poste !
Franchement merci de poster même si c'est juste dire "je suis" sa me suffit, comme sa si je vois qu'il y a du monde ba je continu plus vite !!!
Je vous promet l'épisode qui arrive s'annonce excellent j'éspère que vous allez aimer !!!!
Épisode 10 : Tombé de haut.
24 Janvier : Au petit matin j’eu un regard par la fenêtre de notre hôtel d’une nuit. Il faisait beau, on voyait quelques nuages mais rien d’inquiétant à l’horizon, autant sur le plan météorologique que sportif. Nous avions ce maillot de meilleur depuis deux jours, et pour autant nous n’avions que 4 points d’avance. Un coureur qui prenait les 4 points aujourd’hui et qui était mieux classé que Maurizio nous piquerait le maillot…Mais pour l’instant nous tachions d’en profiter. Je descendais à présent au rez-de-chaussée et je passais par le hall de l’hôtel pour rejoindre Raphaël dehors. Au passage je vis Maurizio justement dans la salle de déjeuner situé sur ma gauche. Il portait déjà ce maillot et devait certainement s’y habitué, cela lui ferait mal de le perdre autant qu’à l’équipe. Ce maillot était le symbole de la réussite et générait une énorme confiance dans l’équipe, j’en étais persuadé. Moi-même il me rassurait sur nos capacités.
Je sortais à présent du hall et me retrouvais dehors ou je vis Raphaël comme je l’avais prévu. Je l’abordai pendant qu’il fumait : « Le président ne tardera pas à appeler il faudra qu’on se parle après car on ne sait ce qu’il va nous demander encore. Tu as toutes les infos qu’il faut pour aujourd’hui sur ton ordinateur ? Et les voitures sont prêtes ? »
« Oui ne t’en fais pas, pourquoi es-tu si soucieux ? Après tout nous avons réussi notre course puisque les sponsors sont satisfais !»
Je lui répondis que je ne savais pas mais que cela me faisait mal au cœur de perdre le maillot et que je ne savais ce qu’allait encore nous demandait le président.
Puis après avoir fini sa cigarette il rentra à l’intérieur rejoindre las coureurs et déjeunés. Je le suivis et en fit de même. Les gars n’étaient pas spécialement excité et ne parlaient pas beaucoup. Ils se contentaient de regarder le profil encore une fois et de se donner quelques conseils.
A 9h le téléphone sonna enfin, je répondis; C’était le coup de fil attendu du président qui souhaiter nous félicitais d’avoir répondu à ces attentes et d’avoir encore ce maillot. Puis il reprit :
« Je vous rappelle que vos collègues partent aujourd’hui pour le Qatar. Sur ce je vous laisse et vous fait confiance pour la course. Adrien reprenais le téléphone SVP j’ai à vous parler en privée. » Les gars n’avaient apparemment pas fait attention à cette dernière réplique du président et discutaient déjà des derniers contacts qu’ils avaient eu avec les copains. Je fus d’ailleurs surpris de voir qu’ils se téléphonaient autant mais je ne suis pas dans leurs chambres après tout. Pendant ma réflexion le président reprenais : « Je vous informe aussi que les deux entraîneurs Franco Gini et Grégory Raus m’ont transmis les notes des coureurs à leurs charge. Je les aient rassemblés et vous les enverraient par mail d’ici ce soir. Vous recevrais avec cela une proposition que je vous fait -je souhaite continuer à donner un nouvelle élan dans cette équipe- mais je ne vous en dis pas plus et vous laisserai y regarder de plus près ce soir. Maintenant je vous laisse avec Giuseppe qui veux vous parler . » Il lésa le téléphone à mon adjoint qui repris : « Juste une question rapidement, comment fais-t-on pour les stratégies au Qatar, tu ne seras pas présent ! » Je lui dis qu’il n’avait pas à sans faire que je l’appellerai le matin et que de toute façon je lui faisait confiance quand aux décisions à prendre en direct. Sur ce il me laissa avec mes gars et s’apprêtait à partir vers l’aéroport avec les siens.
Je revenais vers mes gars puis nous prenions le bus quelques minutes plus tard à destination d’Unley pour une étape qui nous conduiras jusqu’à Victor Harbor. Je profitais du trajet pour regarder le profil :
http://www.hebergementimages.com/images/1220025937_Profil-Etape-3-TOA.jpg
44km…Trop long pour envoyais Dainius ou Maurizio qui ont déjà assez donné et hors de question d’envoyer un troisième gars. Tant pis, demain il y a un autre grimpeur à 18km du départ sa peut le faire.
A peine avais-je finis mon raisonnement que le bus était déjà arrivé à Unley. Comme d’habitude on traversait l’enceinte pour rejoindre notre stand à coté des Bouygues Telecom.
Les coureurs étaient libres jusqu’à 11h, l’heure du briefing. De mon côté je les regardais descendre et rester dans le bus cette fois. Je sortis 10 minutes avant le RDV voir les mécanos et être sur que tout allais bien. C ‘était le cas, je décidais de profiter du temps dehors pour attendre les coureurs et les faire monter dans le bus. Ils arrivèrent en deux, trois groupes. Filippo fut le dernier à monter et je lui emboîter le pas.
« Bien les gars, j’aimerai rapidement connaître vos états de forme avant de continuer ! » L’un après l’autre les coureurs parlèrent. Il s’avérer que tout allait bien, je pouvais donc continuer.
« Alors profitons du maillot dans l’équipe car je n’ai pas prévu de vous faire sortir aujourd’hui. A vrai dire je vous laisse libre de vos choix. Je veux bien vous conseiller ou vous aidez et Tomasz tu dois être présent à l’avant, reste vigilant. Pour les sprinters vous savez ce que vous avez à faire. Ensuite qu’avez-vous à me proposer ? Je n’avais aucune réponse je continué donc : « Bon allez prendre les points si vous voulez mais le vrai RDV est demain ! Du reste je vous fais confiance et vous laisse ! Je suis fier de vous les gars. »
C ‘est ainsi que je terminai, les gars me paraissaient plus concentrés que jamais mais pour être franc il n’y avait rien de prévu aujourd’hui. Les coureurs descendaient un à un mais Dainius était resté avec Maurizio pour me parler apparemment. Maurizio prit la parole le premier : « Je l’aime ce maillot et je suis prêt à le perdre ou à le garder. Seulement avec Dainius on fera tout pour le garder dans l’équipe ! L’étape de demain ne nous fait pas peur ! Donc on essayera de prendre les points que vous le vouliez ou non ! » Dainius continua : « Si on peut aider dans l’équipe hésitez pas coach on est disponible si on est pas dans l’échappée ! » Puis ils avancèrent vers la sortie du bus sans attendre ma réponse. Je leur dit quand même : « Les gars je vous admire et je ne vous interdirait pas d’être devant, c’est vous les professionnels. Bonne chance ! » Sur ces mots je les laissait descendre puis en faisait de même quelques secondes après . Tous les gars étaient encore en train de s’équiper le long du bus. Cette fois c’était moi qui aller à leur rencontre tapait dans les mains. J’étais content et j’eu un dernier regard de confiance avec Dainius avant de monter dans la voiture.
C’était donc une journée comme les autres qui commençait. La course partait à 11h30 et nous étions parti depuis 10km quand radio tour annonça une échappée avec 45secondes d’avance, puis plus loin une autre échappée à 35 secondes. Les gars n’étaient pas dedans mais Tomasz transmit que Liquigas et Lotto contrôlaient. Apparemment personne ne pourrait sortir à moins d’être plus fort que deux équipes. Selon Raphaël et son ordinateur il y avait pas mal de petite échappée mais rien de concret. Au km 30 personne n’était parti et personne ne cherchait à sortir, du moins pour l’instant. Puis il y eut une transmission : « Ici Dainius, t’es ou Maurizio on arrive près du col revient devant ! » Puis sans intervenir j’entendis Maurizio dire qu’il revenait doucement, que c’était tendu dans le peloton et qu’il était pour l’instant enfermé au milieu.
Alors que je discutait avec Serguy, la radio officielle cria : « Chute dans le peloton ! Chute de 6 coureurs ! »
Je saisissais immédiatement la radio et commençait à parler : « Les gars vous êtes ou ? ».
Personne ne me répondit mais notre 7ème place dans la file nous permettait d’arriver vite, pour autant on ne voyer rien et je devais arrêter la voiture à cause d’un bouchon.
Ensuite on entendit : « C’est Adriano, j’attend avec Leonardo et Antonio ! Y’a Mykahilo qui est à terre ! Grouillez-vous il est tombé ! »
Aussitôt je doublais la file de voiture par la gauche en klaxonnant comme un fou, je paniquai -Le peloton roulait vite et ils étaient 4 à être largués avec notre sprinter- je continuai à avançait trop doucement en disant à Raphaël de prendre le volant après et de dire à Giuseppe de prendre notre place. Pour autant je n’avais doubler que trois voitures puis je vis un maillot de l’équipe assis dans un fossé, deux motos officielle garer à côté et les spectateurs autour du gars.
Je sortais de la voiture, ouvrant la portière à la volée, puis je commençait à courir les 10 mètres qui me séparaient de Mykahilo, suivit par Serguy, deux roues à la main. J’écartais tous le monde est observé tous de suite le corps de mon sprinter. Pendant ce temps, Serguy avait attrapé le vélo et s’apprêtait à battre un record de vitesse . Dans la foulée le médecin officiel arrivait et ausculter tout de suite l’Ukrainien. Je ne voyait que des bouts d’images dans ma tête, tous les autres étaient déjà reparti, je voyais au loin Léonardo regardait dans ma direction. Serguy avait fini et revenait auprès de Mykahilo, le vélo dans la main, je trouvais bizarre qu’il ne se relève pas tout de suite, puis le temps s’arrêta pour moi…
Alors que le médecin l’auscultait et touché sa hanche, Mykahilo poussa un cri terrible et une injure Ukrainienne je crois. Puis il tombait dans les vaps, allongeait dans l’herbe. Je tombais à ses côtés tandis que Serguy avait compris : Il gueulait à présent à Léonardo de repartir, dans le même temps je me laissé tombé dans l’herbe aux côtés de Mykahilo et commençait à lui tapotais le visage, à lui enlever son casque. A présent le médecin baissait légèrement son cuissard et on vis une énorme boule gonflée remplit de sang…Le médecin la touchait et Mykahilo qui reprenait à peine ses esprits crier de nouveau de douleur ! Je prias le médecin d’arrêter et regardais à présent Mykahilo. Serguy, qui avait gardé son sang-froid et avait tout comprit entrepris un dialogue Ukrainiens avec notre Sprinter. Celui tomba alors en larme alors que j’appuyés sa nuque sur mon torse pour qu’il se fasse soigner. J’avais comprit moi aussi…C’en était fini…Fini…Ce mot me paraissait atroce…Khalilov était en pleur de douleur et de désespoir tandis que Serguy restait à ses côtés et le prit dans ses bras je retournais lentement vers la voiture, choqués, émus, chambouler dans mes plans ! Il fallait maintenant tout réorganisé…Je montais dans la voiture que Raphaël avait garer sur le côtés pour ne pas gênés et lui demandait des nouvelles de la course : « Il sont au 35ème KM je leur ai annoncé, je te laisse faire le reste pour réorganiser. Giuseppe à pris notre place et à ravitailler l’équipe avec Adriano, profitant de son retour dans le peloton. Les trois sont rentrés. »
Je le remerciais et retournait vers Mykahilo que j’entendais pleurer au loin, je voyais les ambulanciers sortir devant moi, la civière à la main, ils me devançaient et aller à l’encontre de Mykahilo. Celui-ci pleurait à présent de tristesse et venait de capter qu’il aller arrêter la compétition pour un moment. La poche de sang sous sa hanche continuait à grossir malgré les soins du médecin. Même choqué je décidais de rester à ses côtés jusqu’à l’ambulance avec Serguy. Puis on le mit sur la civière, les pleurs redoublèrent alors, et on l’accompagnais à l’ambulance jusqu’à ce que Serguy m’interpelle : « S’il te plait, tu c’es combien ces dur pour lui dans ce moment, laisse moi aller avec lui à l’hôpital, tu sait qu’il n’ait pas en état de parler n’importe quelle langue à n’importe qui. Je suis Ukrainien comme lui, nous sommes presque frère, s’il te plait » Je ne pouvais lui refuser, et je le prit dans mes bras en guise de réponse. Puis nous nous quittions, il fallait que j’oublie ces images le temps de la course, il fallait que je me concentre au plus vite. En montant dans la voiture Raphaël me demanda si tout allait bien. Je lui répondit que oui en accélérant comme un fou ! Je ne voyais pas encore la fin de la file des voitures, tout en roulant à 80 pour rester prudent je prenais la radio et commençais à donner les consigne : « Giuseppe tu m’entends ? » Après une réponse positive je reprenais :
« Écoute moi bien, tu vas laisser Tony (le 2ème mécano) au point de grimpeur, je le récupérai là-bas puis je viendrai en voiture à ta hauteur récupérais la place, Serguy est restais avec Mykahilo. »
Giuseppe ne me posa qu’une question : « Comment va-t-il ? » Je le rassurai comme je pouvais puis contacter les gars : « Bon mauvaise nouvelle Mykahilo nous quitte mes restait concentrés sur la course SVP. »
J’osais leur demandait cela alors que j’en étais moi-même incapable, je demandais rapidement à Raphaël ou étaient les coureurs. Lorsqu’il me répondit à 4km du point de grimpeurs je reprit ma conversation avec les gars : « Bon Dainius fais ton choix je te laisse. Leonardo tu devient Sprinter tu sera emmener par Antonio et remontés par Maurizio s’il s’en sent les jambes ! Vous avez compris ? » Je n’eut que des réponses positives, puis les coureurs s’approchaient du point j’écoutais silencieusement les transmissions : « Dainius; qu’est-ce tu fais Maurizio t’es ou ? » « Ici Maurizio, je suis enfermé, je peux rien faire »
Puis les km passaient et selon Raphaël, les coureurs avaient passés le point puis on entendis :
« C’est 4 points sont pour notre pote !! » J’avais reconnu la voix de Dainius ! Il prenait le maillot suite à une réaction d’orgueil, incroyable ! Les coureurs se dirigeaient à présent vers Victor Harbor avec un maillot pour Dainius, on appris par Radio Tour que c’était Sébastian Lang qui avait pris 2 points derrière et revenait 2ème à égalité avec Maurizio mais à 4 points de Dainius. Au sommet j’embarquais Tony, puis après le sprints intermédiaire sur le plateau je ravitailler une nouvelle fois l’équipe avec Adriano.
Episode 10 : (suite et fin)
Mais on pris un nouveau coup sur la tête dans la course lorsque l’ordinateur de Raphaël lâcha soudain, on ne sait pourquoi ni comment. Pour l’heure il n’y avait rien à signaler et pas d’échappées mais le peloton roulait vite, emmenés cette fois par les Silence Lotto d’après ce que disait la radio. On fit un dernier ravitaillement avec Filippo qui ne protéger plus Tomasz, remplacé par Dainius qui avait de bonne jambes. Il ne dit que c’était bon pour tout le monde même Adriano qui tenait le coup.
A 10km de la fin je pris la parole : « Les gars j’attend pas de miracle soyez devant avant le début du sprint c’est tout et faites de votre mieux . Maurizio c’est bon pour les jambes ? » Il me répondit par un oui puis à 5km je voyais Adriano, décrochait, arrivé à ma hauteur. J’ouvris ma vitre et lui dit que c’était qu’il finisse comme il pouvait.
Puis je quittai la route avec les autres voitures et m’arrêtais devant le bus. Je montais directement à l’intérieur appelé Serguy qui me dit qu’ils étaient à l’hôpital d’Adélaïde, que le sprinter allait passé plusieurs examens et qu’il était toujours aussi triste. A la fin du coup de fil les gars étaient tous dans le bus sauf Dainius qui allait enfilé son maillot. Je les avertis de ce que je savez. Puis une fois Dainius revenu, o repartir vers un hôtel en banlieue d’Adélaïde -un hasard je vous rassure- et après la récupération on fonça à l’hôpital. Là on vit Mykahilo et on regardait le reportage du soir avec lui. On vit Maurizio avec son maillot au départ :
http://www.hebergementimages.com/images/1220039723_Biondo-maillot-de-grimpeur.jpg
Puis on rentrait de nouveau à l’hôtel et on allai se coucher, je transmis un mail au président pour l’informer de la blessure de Mykahilo, puis j’ouvrit son mail dont il m’avait parler ce matin. J’y trouvais l’effectif mais préférais lire le reste demain matin avant son appel .
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Je m’allongeais sur mon lit, pensant à tous les évènements de la journée. Garder ce maillot de meilleur grimpeur me semblait anecdotique et due à l’accident de Mykahilo mais aussi à une bonne cohésion de l’équipe. Pour la petite histoire les Sponsors m’étaient +4 à Dainius pour porté ce maillot un jour et Leonardo finit 15ème du sprint final, ce qui n’est pas si mal. Mais cela devait bien lui être égal… De toute façon…on avait toute…la matinée pour en reparler…Et puis…on a montré…de bonnes…choses..
C’est ainsi que je m’endormais…
Alors sa vous plait ?