Elle arrive ! Je relis !! Désolé j'ai eu un contre temps familial ! Tenez bon sa arrive ! lol
C'est parti :
Épisode 14 : Changement de cap.
28 Janvier : Ce matin je me réveille à 6h. Après avoir passé une bonne soirée et avoir savourer la 1ère victoire de la formation hier dans mes rêves je me décidais à me levais du lit, et j’allais finir de préparer mes affaires. J’emmenais de quoi m’habiller pendant quelques jours supplémentaires. Puis je rangeais également ma perruque dans ma valise, prenais quelques dollars, monnaie acceptais au Qatar. Je passer à présent de chambre en chambre voir si les coureurs n’avaient pas oubliés de se lever ou plus simplement s’ils n’avaient pas besoin d’aide. Mais apparemment j’arrivais trop tard puisqu’un élan de solidarité avait conduis l’équipe à s’aider sans que je leur ai demandé. J’étais vraiment heureux de diriger des gars comme eux. Je prenais alors la direction de la salle au rez-de-chaussée de l’hôtel où les coureurs déjeune. Je les vit en grande discussion, et lorsque j’arriva ils me saluèrent et me passèrent leurs œuvres de la veille pour que je les montre aux copains. Je les mettais alors dans ma valise que j’avais descendu avec moi. Puis on se dit au revoir pour un temps seulement.
Nous prenions ensemble la direction de l’aéroport emmenés par le bus et nos routes se séparaient momentanément à leur terminal. J’allais rejoindre le mien, et monta dans l’avion ou une femme charmante me fit un sourire avant de m‘abordais… Bon pardon je me fais des films, c’était juste l’hôtesse qui m’indiquait ma place dans la carling. Je dormais pendant le trajet et arrivé au Qatar à 11H, heure locale. J’avais tout de même récupérais 3 heures de décalage mais je les avais passés dans l’avion. Je descendis et me dirigeais vers la sortie prendre un taxi. Mais mon regard s’arrêta devant le kiosque de l’aéroport plus précisément dans le rayon « Sport » ou je vis la couverture du magazine national intitulé en Anglais :
http://www.hebergementimages.com/images/1220297181_vrai-image-.jpg
J’achetais le journal, le prenais dans ma main gauche et sortais de l’aéroport avec ma valise dans la main droite. Je vis un taxi avançait dans ma direction et je levais ma main gauche tenant mon journal en criant : « Please mister ! » Il s’arrêta et je montais à l’arrière, ma valise à côté de moi. Je dis alors :
« I want to go Near Al Zubarah. » Le taxi démarrait alors vers le secteur qui indiquait le départ de la course. En fait le Tour du Qatar ne tournait qu’autour de sa capitale, Doha. C’était comme si vous faisiez un Tour de France uniquement dans la région Parisienne sauf qu’au Qatar il n’y a que Doha comme ville, le reste est un désert. Ce pays vit grâce à ses affaires internationales prospères, cependant l’Émir du Qatar (le président si vous préférez) à souhaiter investir dans le sport en particulier l’athlétisme et le cyclisme. Le foot était déjà présent dans le pays. En témoigne les nombreuses infrastructures dans toute la ville. Pour que les affaires prospères les Qatarie parlent couramment Anglais, ce qui explique le langage dont je vous fait part.
Je regardais dans ce journal le profil de l’étape du jour :
http://www.hebergementimages.com/images/1220300917_Profil-Etape-2-TOQ.jpg
Au fur et à mesure que le taxi roulait je lisais les deux pages entières réserver à l’étape de la veille :
« A 10 km de la fin on retrouvait un groupe de 35 coureurs, les sprinter étaient tous pris dans la cassure mais l’Ukrainien Wladimir Duma se faufila à l’avant, emmené par son jeune poisson pilote de 22 ans Jos Van Emden. Le hollandais lançait alors un sprint, bien suivis par Wladimir qui fit l’effort sous la flamme rouge. Puis Van Emden disparaissait mais son accélération avait suffit à faire gagner Wladimir qui se contenté de maintenir les quelques mètres d’avance qu’il avait sur le peloton. Nous ne connaissions pas Duma et ne savions pas qu’il pouvait s’imposer mais désormais il sera surveiller. Mais ce qui peut expliquer sa victoire en partie c’est que les équipes Pro Tour venu sur ce Tour ont laissées leurs Sprinters en Australie, ce qui a aidé… »
Pour être franc j’étais bien content d’être surpris que la voiture s’arrête car je ne tenais pas spécialement à lire la suite que je devinais : Les journalistes discréditeraient petit à petit la victoire de Wladimir en faveur de l’absence des sprinters. Mais moi je savais que c’était uniquement due à ses qualités et à celle de Jos pour se faufiler devant. Le taxi venait de s’arrêter au début de l’enceinte, en plein milieu du désert et le chauffeur me communiqua alors le prix de la course. Je lui payer cette commission puis sortit. Je me dirigeais alors vers l’entrée de l’enceinte que des hommes plutôt costauds et aux airs grincheux surveillés. De loin on avait l’impression qu’ils mesuraient mon mètre 80 mais plus je me rapproché plus ils grandissaient à vue d’œil. Pour autant je ne me dégonflé pas et commençais à leurs communiqués en Anglais en leur montrant mon polo de l’équipe pour qu’ils m’autorisent à rentrer. Mais je m’aperçus qu’ils n’étaient pas disposés à accéder à ma requête. Puis au bout d’un moment j’abandonnais et me décidais à appeler Roberto sur son portable pour qu’il vienne dire à ces deux là qu’il me connaissait et que je pouvais rentrer. Mais au moment de composer le numéro, une voix dit au loin, de me laisser rentrée. Les deux gardes me montrait donc l’entrée de l’enceinte et me conviais à me pénétrais à l’intérieur. L’homme qui avait parler s’avança vers moi. Puis pendant que je parcourais la distance qui me séparait du stand de mon équipe il se présenta et me dit qu’il était le président de la nouvelle et modeste Fédération Qatarie de Cyclisme et qu’il avait suivi les exploits de mon équipe en Australie. Puis après que je le remerciais il reprit : « Je suis pour le moins surpris de vous voir ici, vous avez pris l’avion ? C’est très bon pour notre image en tout cas votre venue parmi nous, les connaisseurs vous reconnaissent et reconnaissent aussi Dainius votre coureur, c’est comme cela qu’il s’appelle n’est-ce pas ? »
Je luis confirmais tout puis il m’accompagnait devant le bus où je vis que les coureurs étaient à bord et devaient sans doute faire le briefing d’avant course. Je dis bonjour à Mario, notre 3ème mécano présent sur ce tour puis je me retournais et vit que le président de la fédération était resté là à me regarder en souriant. Je me doutais alors de son envie, m’approcha de lui et lui dis : « Êtes-vous vraiment fan de cyclisme ? »
Il s’empressa de me répondre qu’il en était fêlé et que ce poste National était sa meilleure récompense. Je repris donc : « Et bien Président, pour vous remerciais de m’avoir fait entrée dans l’enceinte je vous invite à prendre part au briefing ! Vous allez le vivre comme les coureurs. » En montant dans le bus je vis le sourire sur ses lèvres.
Les gars regardaient alors qui monter et il me reconnut. Il me tapais alors dans la main avant que je ne leur présente le président et la raison de sa venue dans le bus. Ce dernier fière d’être présent et embarrassait de les déranger les pria de reprendre, ce que Roberto fit après que je pris place aux côtés du président tout ému : « Donc aujourd’hui on fait gaffe, c’est encore une étape de plat, il risque encore d’y avoir des cassures sauf que cette fois les leaders voudront en profiter, penser donc que le groupe devant sera celui des favoris, à vous de vous arranger pour y placer Wladimir et Jos. Donc vous savez qui les protègent et pour les échappées c’est selon les jambes. OK pour montrer le maillot mais vous paierez l’effort cash ! Bonne chance les gars !» Puis tous le monde vint réellement me saluer avant de descendre prendre son vélo. Je dis à Roberto que je souhaitais monter dans la première voiture à ses côtés si cela ne le dérangeais pas, mais qu’il restait au commande de l’équipe. Il accepta puis je lui fis le récit de l’entrée dans l’enceinte et il rigola avant de remercier lui aussi le président. Après avoir taper dans les mains de tous le monde sous les yeux du président ravi d’assister à la scène d’aussi prêt, je lui dis au revoir avant d’ajouter que si je pouvais faire quelque chose pour lui ce serait un plaisir. Il me répondit qu’il y penserait avant de s’en aller. Puis je montais dans la première voiture et m’installais confortablement en me disant que je n’aurais rien à faire aujourd’hui.
A part une crevaison de Christiano Fumagalli, il n’y avait rien à signaler, je discutais tranquillement avec Mario le mécano à l’arrière de la voiture quand on entendis : « C ‘est Luigi (Sestili), on est dans le groupe devant il y a eu une cassure, je suis avec Julian et Jos couvre déjà Wladimir. Comme tu l’avais dit les favoris sont là mais il n’y a pas de grands sprinters. »
Roberto me dit alors d’allumer la petite TV installée dans la voiture. On vit alors le groupe devant. Je suivais tout cela. A 5km de l’arrivée Julian se mettait devant Jos pour le placer aux avant postes mais en accélérant il lâcha légèrement Wladimir. On entendit tout de suite Wladimir parlait à la radio : « Vas-y Jos j’ai plus de jambes ! » Jos continua alors dans la roue de Julian tandis que Wladimir luttais.
Puis ce fut l’emballage final que personne nous voulait lancer. Roberto pris alors l’émetteur et commença à crier : « C’est maintenant Julian lance toi !! Allez mon grand c’est maintenant prend tes responsabilités ! » On vit alors Julian sprinter et forcer tous le monde à le suivre derrière. Le bougre il tenait tous le monde derrière lui jusqu’aux 500 mètres. Là, on vit Jos giclais de la roue du Colombien tout en virant à droite de la piste, peu de monde l’avais suivi il avait fait un écart considérable, tandis qu’on voyait Wladimir dans les roues derrière et Julian disparaître derrière d’autres coureurs.
Roberto commença à sourire et attrapa l’émetteur à la volée tandis que Mario qui regardais l’écran comme moi se mettait dans tous ses états. Roberto gueula alors dans l’émetteur :
Allez jusqu’au bout mon grand, allez Jos tient le coup vas-y ! Allez ! Allez ! Allez ! OUUUIIIIIII !!!! »
Tous le monde criait dans la voiture même moi, face à cette victoire incroyable ! Jos n’en finissait pas de lever les bras au ciel, le sourire aux lèvres.
On s’arrêtait devant le bus et on se précipitais tous les trois vers l’arrivée en courant. On vit plus loin Jos qui revenait tout doucement et s’en allait vers le podium On le prit dans nos bras tous les trois en même temps puis le reste de l ‘équipe nous rejoignait et enfin on était au complet pour le féliciter ! C’était un doublé incroyable dont il fallait profiter ! On l’amena dans une loge derrière le podium ou on le débarbouilla. Puis on le laissai se préparer à monter sur le podium. En nous dirigeant vers l’espace réservé au public face au podium je reçus un appel du président : « Formidable j’ai tout vu avec Marco devant la TV c’est fou ! Félicitais toute l’équipe SVP; Je rappelle demain je vous laisse profiter. »
A peine avait-on raccrocher que la musique officielle retentit ! Puis on vit Jos montait sur le podium et on l’applaudissais très fort. Enfin après des festivités prolongeaient dans le bus on se dirigeait de nouveau vers l’hôtel. Après la récupération on vit la rediffusion et l’équipe était comblée de joie. Jos, celui qu’on avait attendu si longtemps avant de le recruter nous prouvait qu’on avait raison de lui faire confiance. Puis après s’être dit bonne nuit on montait chacun dans nos chambres. Je relus alors le journal du matin en me disant qu’il reparlerais de l’équipe au lendemain de ce doublé.
Je me couchais dans la joie et la bonne humeur…
Franchement dsl pour le retard !
Pas grave ;) (de toute facon quelque soit l'heure je suis xD)
Bravo toujours aussi bien.
Félicitations pour ta magnifique victoire ! ( Le début d'une belle et grande série ?)
Tiens si tu veux faire une couverture de journal plus rechercher :
http://img92.imageshack.us/my.php?image=equipep1df8.png
Merci a la communauté Cycling manager pour ce lien :p
Non justement je suis en Mars dans ma carrière et je puis te dire que ces jours là j'étais juste très en forme et aussi grâce à la cassure mais ce n'est pas le début d'une longue série ! Je ne dis pas pour autant que c'est la dernière jusqu'en Mars mais bon...suspense...
Ouais merci franchement sa va me servie vers Février dans ma carrière ! crois moi sincèrement merci !
Sinon marrante l'histoire avec le président ! ( Maintenant t'es sur d'avoir une Wild Card la saison prochaine xD )
Ouais fin non une invitation juste pck c'est une course continentale Tour donc ce n'est qu'une invitation mais ils peuvent nous refouler !! Sinon ouais sa crée des liens et j'ai déjà une idée pour l'épisode 15 tu va adorer encore je pense !!
PS : Mon équipe va se faire pistonnée maintenant !!
J'ai finit l'épisode 15 je le poste à 17h si sa ne vous dérange pas !
Poste le tout de suite xD
Ta story est excellente
Je suis toujours
OK je post !!!
Épisode 15 : Retour à la réalité.
29 Janvier: Après avoir récupéré de cette victoire et de mon voyage, je me levais et descendais prendre le petit déjeuner. J retrouvais en bas les coureurs qui avaient avec eux la une du journal sportif dont j’avais acheté l’édition la veille. Il me passèrent et je vis alors la couverture. On y voyait Jos qui levait les bras aux ciels tout sourire. Alors que je regardais encore la couverture tout heureux les Wladimir m’interpella et me dit que la veille il y avait eu un problème de calcul et qu’il avait empoché le maillot vert hier grâce à sa victoire et aux points arrachés dans les derniers mètres la veille.
L’équipe avait donc reçu son maillot vert le matin même livré par l’organisation avec les excuses en prime. Wladimir enfilé alors son maillot sous nos yeux. C’était formidable de le porter. Ensuite le président appela et après qu’il ai félicitais l’ensemble de l’équipe pour la performance de la veille il nous dit que les gars étaient bien rentraient et qu’ils regarderaient ensemble l’étape du jour. Puis il nous laissait à nos occupations.
On allait prendre le bus et on se dirigeait vers le départ. Je demandais alors de nouveau le journal, l’ouvrait à la page sport et regardais le profil du jour, plat comme d’habitude :
http://www.hebergementimages.com/images/1220351068_Profil-Etape-4-TOQ.jpg
Je fus surpris en voyant le nom du lieu de départ. Les organisateurs n’avait pas trouvé d’autre endroit qu’à côté d’un stade pour démarrer ?
Je sus qu’on arrivait bientôt en voyant de loin l’infrastructure. Il y avait un point positif à démarrer à côté d’un stand : L’enceinte était installé sur le parking et prenais moins de longueur par rapport à une installation sur un boulevard.
Le bus se garait à l’emplacement qui nous étais réservé mais à l’inverse de moi, Roberto désirait resté faire le briefing avant la sortie : « Bon les gars aujourd’hui on a un maillot qui arrive un peu par surprise je l’admet, mais on va se battre pour le garder. Il faut faire attention à Saïd Haddou des Bouygues Telecom qui peut briller en cas d’arrivée groupé. Resté méfiant avec le vent et les cassures et protéger votre leader. Bien je vous laisse aller faire un tour et vous souhaite un bonne course. »
On descendais du bus et on se tapais dans les mains. Puis, alors que les coureurs se séparait je vis que Jos resté là, en lui accordant un regard je compris qu’il voulait me parler. Je dis donc à Roberto que j’allais faire un tour. Il confirma qu’il avait bien entendu et continua de s’occuper des vélos avec Mario.
Je marchais à côté de Jos et on se dirigeait vers le podium lorsqu’il engagea le dialogue : « Coach je voudrais vous remercier encore une fois de m’avoir fait confiance et j’ai remerciais l’équipe pour son accueil. Cela a compter pour beaucoup dans ma victoire d’hier. Je voudrais maintenant aider mon équipe et c’est pour cela que je voulais vous parler en privée. » Il laissa un blanc et me regarda pour voir si je voulais m’exprimer mais comme je ne disais rien il continua : « Voila le président m’a dit que vous cherchiez des jeunes talents et qu’il avait recruter un autre éclaireur. Et bien je connais un ami, il n’a que 20 ans et il court pour l’instant chez une équipe amateur. Sa spécialité sont les courses par étapes, il a déjà un beau palmarès chez les amateurs. Il se nomme Rolf Van Goolberg. Si vous voulez vous pouvez aller le voir et on pourra peut-être le convaincre de venir comme je le connais. » Nous étions arrivés au podium et je le laissai alors. Je regardais à présent Wladimir qui montait sur ce podium, le maillot vert sur les épaules. Il me vit et me fis un signe, je lui répondis en l’applaudissant en lui faisant un OK avec la main. Quelques secondes plus tard alors qu’il quittait le podium, quelque un d’une voix familière m’adressa la parole à mes côtés et dit : « Vous voulez toujours me rendre service ? » Je tournais la tête vers la gauche et vis le président de la fédération. Mais je lui répondis par une question en voyant un jeune homme à ses côtés, l’air plutôt timide et surpris d’être dans cette arène pour la première fois -à mon avis- : « Qui est-ce jeune homme ? » Le président reprenais à présent en prenant le garçon en question par les épaules et en l’avançant vers moi : « Je vous présente mon fils Wahrid. » Le garçon me tendit alors poliment la main droite en se disant enchanté de me rencontrer. Tout en lui serrant cette main je lisais dans les yeux de ce jeune homme qu’il avait de bonnes manière, mais surtout qu’il avait du culot et de l’émotion. Son regard était un peu impressionnait mais il tenter de le masquer en se montrer sincère avec ses formules de politesse.
Le président repris alors que nous cessions de nous disputer : « Voila vous me rendriez un énorme service en emmenant mon fils avec vous toute la journée, je le récupérais ce soir à l’arrivée à Al Khor Corniche. Serait-ce possible Monsieur ? »
Tout en regardant Wahrid pour vérifier si cela lui ferait plaisir j’acceptais. Il me fit alors un sourire auquel je répondais. Puis je regardais l’heure et vis que c’était bientôt le départ. Je décidais donc de mettre fin à la conversation et dit : «Bien alors à ce soir monsieur le président. Au fait je ne connais pas votre nom ? » « Mr Abu Yalla , merci encore ! ».
Puis alors qu’il nous quittait et que je restais avec Wahrid, je lui demandais de me suivre et j’entamais la discussion sur le chemin : « Alors qu’est-ce qui te motive à vouloir être dans une voiture de DS ? » Il me répondit alors qu’il était fan de vélo, que c’était son père qui lui avait transmis ce goût et qu’il voulait être au plus près des coureurs. Apparemment son père lui avait raconté l’épisode de l’entrée difficile dans l’enceinte. Mais aujourd’hui j’avais un pass autour du cou et je le montra brièvement à Wahrid, faisant semblant d’en être fier. Puis on rejoignais enfin les voitures et je le présentais à Roberto et lui racontais le récit avant de lui demandé les ultimes détails : « Bon pour la voiture sa serait sympa qu’il monte dans la première avec nous qu’en penses-tu ? » Roberto paraissait alors embêter et me fis part de ses réticences : «Je te signale qu’on est déjà trois avec Mario et comme tu m’as mis au commande je dois être dans la première voiture tout comme Mario qui est notre seul mécano. Et puis il y a la grande glacière. On ne peut pas la virer ou alors il faut demander aux coureurs d’aller ravitailler à la deuxième voiture ! » Cette dernière réplique me fit sourire et je lui répondit ainsi : « Et bien je te signale que je serais le mécano de la première voiture, je monterais à l’arrière avec Wahrid et tu prendras la glacière devant avec toi. MARIO ou es-tu ? » Mario arriva alors, inquiet de se faire appelé comme sa. Puis je lui demandais : »Sa te dit de prendre des vacances dans la deuxième voiture ? Je te remplacerais dans la première pour aujourd’hui. » Roberto nous interpella alors :
« Non mais attend Adrien, tu n’est pas mécano, je ne t’ai jamais vu à l’œuvre et tu es officiellement DS. Que va dire le président et qu… » « Le président va en rire et Mario pourra se reposer un peu ! » J’avais fait taire Roberto pour un moment, je décidais alors d’achever son dialogue : « Je sais que tu es inquiet mais je suis capable de faire cela et Wahrid est quelque un de très gentil, on va pas le laissé comme sa ! »
Episode 15 : (Suite et fin)
Wahrid nous regardais alors tour à tour Roberto et moi car il venait d’entendre son prénom, lui qui ne parlait pas Italien il s’était quelque peu caché derrière moi comprenant que la discussion tournait autour de sa présence et se sentant gêné. Mario qui sentait également les inquiétudes de Roberto et qui n’avait rien loupé de la discussion prit la parole : « Écoute Roberto Adrien peut être mécano à ma place, je l’ai vu une fois à l’œuvre il est bon. D’après Tony et Serguy qui étaient en Australie il leur à donner un coup de main et les a plus aidés qu’autre chose. Et si tu a peur que ce soit un espion il peut éteindre son portable, de toutes façon il ne comprend pas l’Italien tu vois bien ! »
Roberto reprit après avoir réfléchi : « Non je vous fais confiance pour le portable, mais quand as-tu appris le métier de mécano Adrien ? »
Je lui racontais alors que j’avais aidé mon frère Thomas lors de quelques courses dans sa jeunesse, et qu’on avait bidouiller plusieurs trucs à des vélos pour qu’ils aillent plus vite. Je m’y connaissais donc avec ces machines là. Mais que maintenant mon frère avait 21 ans et qu’il se dépanner tous seul. Ces quelques arguments suffirent à Roberto qui paraissait maintenant ne plus être inquiet. Après s’être donné le temps de la réflexion il me dit : « OK, on verra bien ce qui se passe, bon allez il faut charger les vélos et après on fonce, Wahrid tu peux nous aider ? » On s’exécuta en compagnie de Massimo et de Mario, et entre deux vélos je demandais à Roberto quelle place on avait dans la file. Il me répondit la 6ème.
Les vélos étaient accrochés en moins de 2 puis on monta dans les voitures, je dis à Wahrid de prendre place à mes côtés puis je décidais de le laisser admirer l’attente du départ dans le silence. Le départ fut donc donné et on avança, voyant Mario attendre sur la ligne la 2ème voiture en nous faisant signe que tout allais bien.
Je profitais des premiers km où il ne se passait rien pour expliquer deux, trois trucs à Wahrid, bien aidé par Roberto qui avait retrouvé sa bonne humeur. Puis la radio officielle annonça une échappée dans laquelle Hubert Krys était, ce qui nous donnais une occasion en or pour ne pas rouler ! Roberto pris alors l’émetteur et dis aux autres de se planquer et de ne pas rouler. Puis il félicitais Hubert et lui dis de ne pas trop collaborer et de profiter du nombre pour s’économiser. Puis il raccrocha l’émetteur et alluma la TV dans la voiture ou on vit que les coureurs étaient 10 devant comme l’avais annoncée la radio pendant la prise de parole de Roberto. Mais d’après les images le peloton se mis à rouler et risquer la cassure avec le vent présent au milieu du désert. Roberto demandait alors à placer Wladimir assez devant pour qu’il ne soit pas pris.
Ainsi le peloton revint plus tard sur les échappées et un contre partit tout de suite à quelques kilomètres du sprint intermédiaire et on entendit Wladimir parlait : « Laissez les gars, y’a personne de dangereux. »
L’échappée de 4 homme filait donc et les Milrma avec le porteur du maillot jaune se mirent à rouler doucement derrière. Avant le second sprint intermédiaire je demandais à Wahrid quel âge il avait et si il faisait du vélo. Il me dit alors qu’il avait 16 ans et qu’il était dans le Vélo Club de Doha mais que les infrastructures manquaient quelques peu. Je lui dis que je viendrais le voir à l’entraînement un de ces quatre ! Il en paraissait ravi et je me dis que cela ne coûtais rien. Puis on fut interrompu par Davide qui venait faire le ravitaillement. Wahrid regarda alors la scène en silence, émerveillé par l’acrobatie du coureur et les consignes qu’il écoutait en même temps. Il m’en fit part une fois que Davide était repartie et Roberto était fier d’avoir émerveiller le jeune. Puis l’échappée fut reprise et on vit les Bouygues roulaient devant pour éviter les cassures. Roberto dit alors aux gars d’être sur leurs gardes. A 10km de la fin le peloton était toujours groupé et Roberto me dit hors écoute qu’on ne s’imposerait pas cette fois. Il dit à Wladimir de suivre la roue de Saïd et à Jos de suivre celle de Lloyd Mondory car selon lui refaire un train serait trop risqué.
Le sprint était lancé et on vit Saïd Haddou giclait comme une fusée sous la flamme rouge et faire la différence, Jos avait parier sur le mauvais cheval et devrait finir 15ème tandis que Wladimir laissa Saïd s’imposer, scotcher dans sa roue mais incapable de le doubler. C’était une petite désillusion mais Wladimir gardait pour l’instant son maillot. On s’arrêtait à présent et je dis à Wahrid de nous suivre. On alla dans une loge débarbouiller Wladimir et le réconforté de sa 2ème place. Puis on se dirigeait vers le podium et on l’applaudissais à son apparition. Wahrid en fit de même et nous remercia de l’avoir accompagné ! Il nous quitta là et partit à la rencontre de son père qui était en tribune officielle.
On rentrait à présent à l’hôtel et je reçu l’appel du président qui souhaitais s’entretenir avec moi. Il me félicitas d’avoir emmené Wahrid et rigola de mon nouveau statut de mécano. Puis il me dit que c’était une bonne chose d’avoir une relation privilégiée avec le président Abu Yalla. Selon lui cela nous apporterais beaucoup. Puis je lui racontais ce que m’avais dit Jos ce matin. Il me répondit alors qu’il chargé Marco de la mission et qu’il serait en Hollande demain.
Puis il me laissais et après le dîner et la rediffusion de l’étape on allait se coucher. Aujourd’hui on avait pas gagné mais on s’y était presque habitué…C’était donc un dur retour à la réalité…
Tt ces longs textes