Bon j'ai fini la rédaction de l'Episode 21 qui s'intitule : Dans l'attente et la concentration.
Je posterais cet épisode à 20h en espérant vous savoir nombreux à le lire.
Bon allez je ferrai un effort et je suivrai . . .
J'en d'avance . .
C'est un épisode de transition. Rien à craindre mais vous allez être informez sur ce qui va se pas...
Oups désolé j'en dis pas plus !
Oh non j'espère que tout va bien . . .
Ba ecoute c'est pas le top du top...Moi-même je me souviens parfaitement du jour dans la carrière...C'est te dire si sa m'a marqué... Enfin rien de bien grave et rien à craindre pour la suite...
Mais d'un autre côté c'est sur que c'est pas le paradie.
Fin faut voir et puis cela dépend de quel point de vue on se place. Moi j'avoue avoir réagi bizarrement à la nouvelle mais je n'étais pas plus inquiet que sa...Mais après y avoir réfléchi j'aurai peut-être du...
Bref vous verrez ce soir la je relis pour être sur de bien vous le faire vivre.
PS : Quand on y regarde bien cela peut être positif, c'est une question de point de vue !
Épisode 21 : Dans l’attente et la concentration.
4 Février : Après un réveil assez tôt dans la matinée je finis de préparer mes affaires et les descendais en bas dans le hall. Puis j’allais déjeuner avec le reste de l’équipe alors que les discussions étaient nombreuses. Il s’avérait que Mykahilo avait récupéré de sa désillusion d’hier et voulait reprendre l’entraînement de plus belle. De mon côté je parlais à Massimo de ce qu’on pouvait tirer de cette course.
Puis on partait pour l’aéroport et je regardais une dernière fois le paysage Français…Je reverrais bientôt la France mais plus tard. On prenait ensuite l’avion et on arrivait en Italie à 11h. On se séparait et allions déjeuner. Je laissais les gars avec leurs familles. Je rentrais chez moi et vis que j’avais un nouveau mail. Il était du président et me disait ceci :
« Je vous convoque tous ce 4 Février à 14h dans la salle de briefing du siège pour faire un rapide bilan du GP de Marseille. Puis il vous sera communiquer la suite du programme. A tout à l’heure. »
Le message était on ne peut plus claire. Après manger il me restait du temps avant de me rendre au siège. Je décidais d’étudier les différents profil. Il fallait envoyer une bonne équipe au GP de Bessèges qui comporter 5 étapes -vallonnées pour la plupart- mais garder une équipe suffisamment performante au sprint pour faire un bon résultat lors de la Coppa qui avait un profil plat, mis à part la bosse en début d‘étape. Je faisais donc les derniers réglages et me rendais au siège.
Il y avait une pluie fine qui tombait, mais pas de quoi me faire attraper un rhume. Arrivé au siège je m’essuyais les pieds et allait prendre place dans la grande salle. Le président m’attendais et discuter alors avec ses associés présents pour l’occasion. Il me salua dès mon arrivée et je fus invité à dire quelques mots aux associés. Les questions étaient diverses, parfois inutiles : « Alors sa vous fait quoi de revenir en France ? C’est pour cela que vous avez fait un bon résultat ? Vous aviez prévu tout cela ? Comment cela se fait-il que votre frère était avec vous dans la voiture ? Vous ne trouvez pas étrange de reparler Français ? » Je me dépatouillais avec des réponses qui devaient être justes, crédibles, tout en satisfaisant les associés et sous l’œil attentif du président qui me sauva la mise une fois que j’avais répondu à toutes les questions : « Maintenant messieurs excusez-nous mais nous devons préparer le briefing alors ne l’user pas trop ! » C’est ainsi qu’il m’emmena à l’écart du groupe qui rigolait de la « boutade ». Me prenant par l’épaule il commença à me parler sérieusement, tout en marchant vers la salle de briefing : « Je suis désolé de vous imposer cela mais vous devez répondre patiemment à leurs questions. Ils sont parfois maladroits et ne connaissent pas toujours tout sur le vélo, mais ils sont assez passionnés pour mettre de l’argent dans le groupe. Continuez à répondre aux questions comme vous le faites et ne les voyez pas comme des incultes un peu collant, mais comme les personnes qui jugeront notre équipe en fin de saison. »
Sur ces mots on était arrivés à la salle. Le président me donnait rapidement le programme puis il invitait tous le monde à prendre place pendant que j’installais mes résumés sur un bureau et prenais place derrière celui-ci. 5 minutes après les invités étaient en place et le président se dirigea vers le pupitre pour prendre la parole : « Bonjour à tous, comme vous le savez nous sommes ici aujourd’hui pour faire un rapide bilan de ce que nous avons fait, et de ce que nous avons à faire. Je m’estime heureux d’avoir une équipe comme la notre et suis confiant pour le reste de la saison. En-dehors des faits d’actualités je tiens à dire aux associés que l’argent qu’ils ont investit est bénéfique pour l’équipe et que nos éclaireurs sont sur le terrain, à la recherche des grands talents de demain. Même si nous n’en parlons pas trop, nous fournissons de grands efforts dans ce secteur, et je suis sur que nous serons récompensés. Nous le sommes en partie puisque les sponsors attribuent +5 à Wladimir et Mykahilo pour chacune de leurs places et +1 pour la 20ème place de Léonardo. Maintenant je vais laisser la parole à notre Manager qui va nous faire un compte-rendu du GP de Marseille. »
Il m’invita à prendre sa place face à la foule. Je prenais mes notes et les poser sur le pupitre avant de lever la tête et de prendre la parole :
« Mes chers amis, chers camarades, bientôt on pourra dire collègues de voyages -petit rire dans l’assemblée- nous sommes réunis aujourd’hui pour célébrer, non pas un mariage, mais un succès de plus à l’actif de l’équipe. Avant de consommer d’avantage ce succès, je vous ai rédigé un compte-rendu et vais vous en faire la lecture : Arrivé au pays qui a vu ma naissance et héberger ma jeunesse, je ne pouvais être plus motivé. Le récit de la course compte peu, seul compte ce que l’on retiendra : J’ai vu de mes propres yeux des choses merveilleuses. J’ai vu de la joie, de la souffrance, de l’envie, de la motivation, et du culot ! J’ai assisté, à ma plus grande joie, aux bons résultats de Wladimir Duma et Mykahilo Khalilov. Confirmant son bon début de saison, Wladimir ne s’impose pas, mais en impose. Pour un baroudeur faire 1er et 2ème d’une étape de sprinteur, vous avouerez qu’il fallait l’oser. Son compatriote l’imitera avec une 6ème place que d’autres peuvent lui envier, lui qui revient de blessure et qui cherche encore son état de forme idéal. Mais les deux places d’honneurs ne furent pas les seules performances du jour. Le matin même Julian se sentait poussé des ailes et prenait la poudre d’escampette pour se faire rattraper plus loin. Cela ne suffisait pas au bonhomme qui nous montra sa force de caractère en attaquant encore, suivi par deux coureurs. Les trois se feront rejoindre par 5 autres mais peu importe, Julian était devant. Puis le peloton laissait filer mais l’échappée se refusait à rouler. A 8 il est plus aisé de sauter des relais pour mieux s’économiser. Je n’étais pas le seul à en être énervé et Julian montra à ses compagnons d’échappée qu’il voulait avancer. Au point culminant de l’étape il lançait une attaque qui les força à réagir. Il se faisait rejoindre en bas de la descente mais encore une fois, qu’importe, Julian avait montré son caractère et désormais l’échappée roulait. La fin sera plus triste pour le Colombien qui se faisait rejoindre avec ses compagnons, puis levait le pied pour descendre tranquillement sur Marseille. D’autres on montrés de quoi ils étaient capable. Ainsi on vit Ricardo et Hubert protégés le leader et le sprinteur du début de la journée jusqu’à 10km de l’arrivée. Adriano s’est rassuré en restant avec le peloton, lui qui à l’avenir devant lui, il termina derrière, certes, mais avait réussi son objectif. Enfin Maurizio veillait au grain et fit un descente splendide, remontant le train des sprinteurs à l’avant du peloton. Leonardo a magnifiquement placé Wladimir et Mykahilo a bien repris la saison avec une 6ème place de référence. Voila ce que je retiens et je voudrais remercier Massimo, Tony, Mario et Raphaël d’avoir accompagnés l’équipe. En espérant refaire d’autres résultats je vous donne RDV demain pour vous communiqué la sélection du GP de Bessèges.
Enfin je sais, chers associés, que vous tenez à ce que l’équipe fasse un bon résultat lors de la Coppa Costa Degli Estruchi. Soyez rassurer que c’est notre intention et que j’alignerais une équipe capable de faire ce résultat. »
Episode 21 : (Suite et fin)
Le discours que j’avais écrit au matin recevait des applaudissements de politesse puis l’assemblée se levait et discutait. Le président haussa la voix et invita tous le monde à prendre une rapide collation dans la grande salle et donna RDV aux gars demain à 14h pour la sélection. Après plusieurs discussions tant avec les gars que le staff, je décidais de dire au revoir à tous le monde et partais chez moi. Je passais le reste de le soirée seul, à regarder le coucher de soleil. Je finissais par envoyer un mail aux deux entraîneurs, Franco et Gregory pour leurs demandait de multiplier les efforts à l’entraînement. Il fallait que les gars soient prêts pour le GP et surtout la Coppa. Mais en demandant ces efforts à toute l’équipe je préservais le suspens de la sélection.
J’appelais ensuite la famille et aller me coucher.
5 Février : A 10h je recevais le coup de fil d’Umberto qui m’indiquait les notes qu’il avait trouvé sur les 2 coureurs qu’il suivait. Puis j’appelais Marco, toujours en Hollande, qui lui suivait Rolf : Il se trouvait qu’il avait du mal à cerner ce coureur mais qu’il ne devrait pas tarder à découvrir quelques notes. Le reste de la matinée passa à une allure folle. Je finissais ma sélection et à 13h30 je me dirigeais vers le siège. Il faisait froid mais beau. J’allais directement en salle de briefing et préparer l’assemblée. Je fus rejoint par le président et 10minutes plus tard, l’ensemble des gars étaient arrivés. Je me décidais à démarrer une fois l’heure fatidique arrivée : « Bonjour à tous, je ne serais pas long, promis ! Je vous donne tout de suite la sélection qui ira disputer le GP de Bessèges et partira ce soir en avion avec Roberto, Massimo, Mario et Raphaël :
Leader : Tomasz Marczynski
Sprinteur : Jos Van Emden
Équipier : Dainius Kairelis, Maurizio Biondo, Antonio D’Aniello, Ricardo Martins, Julian Dario Atehortua et Adriano Angeloni.
Merci à tous, bonne soirée et bonne chance. » Les gars sélectionnés furent appelés par Roberto qui leur donnait les consignes pour la soirée. Puis j’allais le voir, lui souhaiter bonne chance et lui disait de m’appeler rapidement au matin pour que l’on voit la stratégie ensemble. Je préférais rester et m’occuper moi-même de l’équipe qui fera la Coppa. D’ailleurs les coureurs qui n’étaient pas sélectionnés pour le GP savaient qu’ils l’étaient pour la Coppa. Ils se concentreraient donc dès demain sur leur objectif.
Après une rapide discussion avec le président qui me renouvelait sa confiance je partais. Sur le chemin je repensais à notre conversation où il avait ajouté que le briefing de sélection aurait lieu le 7 en compagnie des associés pour que ces derniers soient rassurés. Au soir j’appelais la famille et recevais un SMS de Roberto qui me signalait que l’équipe était bien arrivée.
Je me couchais en ne pensant qu’à la Coppa qui arriverait bientôt…
J-Casper tu me dire ton point de vue parceque j'ai pas bien compris
Mais sinon le texte sa reste excellent
En fait y'a pas de point de vue...Je voualis juste mettre un peu de suspens et je m'excuse de peut-être vous avoir fait peur.
J'avoue j'ai profiter des craintes de Galdeano pour une fois
Galdeano tu m'excuses ?
Bien sur j'attendais un truc super grave moi et bien non mais bon c'est tant mieux . . .
Alors j'ai décidé d'investir dans ton équipe alors je veux que tu fasses un top 5 sur ce GP sa marche ??
Et bien ecoute l'idée que tu lances est tout simplement fabuleuse ! Donc c'est OK je vais essayer de faire un top 5 ! Je vais vous montrer mon effectif :
http://www.pixenli.com/im/image1221333056089637900.html
Bien il faut rajouter Jos Van Emden qui n'est pas sur cet effectif mais c'est un sprinteur. De plus ne tenez pas compte des états de forme, il n'ont rien à voir avec la carrière.
Et donc comme Galdeano libre à vous de me donner des objectifs !
Bon vous précipitez pas tous à la fois
Sinon je posterais la suite demain soir en principe, je suis déjà en train de l'écrire.
Oui aujourd'hui je ne serais pas sur le forum je vois de la famille mais je suis bien avancé dans l'écriture de l'épisode 22 donc je publirais ce soir. Je ne peux vous donner l'horaire exact mais ce devrait être après 20h.
Merci Lefou pour ce post très claires !
Je serais la pour le lire t'inquiète , bonne journée a toi casper . . .
Moi aussi je serai là ce soir
Je suis, toujours aussi bien
Bien l'épisode 22 s'intitule "La Tête dans le guidon" et sera publié dans moins de 10 minutes.
Épisode 22 : La tête dans le guidon.
6 Février : Je suis réveillé à 9h par le coup de fil attendu de Roberto : « Bonjour, aujourd’hui j’avais pensé à glisser quelque un devant tout en respectant les tactiques que l’on a envisager la veille…Qu’en penses-tu ? » Je lui confirmais que c’était une bonne idée puis je le laissais. En effet nous avions convenu d’une tactique de course la veille : Il fallait protéger Tomasz jusqu’à l’étape 3 ou 4, ce serait là que le classement général se jouerait. Et il fallait aussi protéger Jos car dans les côtes il n’est pour l’instant pas très fort avec son jeune âge, et puis il doit être en forme pour essayer de faire un résultat au sprint. J’avais envoyé Dainius et Maurizio ensemble car les profils leur convenaient et ils seraient inutiles à la Coppa où le profil est plat. De plus ils pouvaient prendre des points et des primes à certains classements mais ils devaient avant tout aider Tomasz. Il y avait aussi Antonio qui tient bien le coup en montée…Il pourra aisément protéger Jos et se permettre de l’emmener dans les sprints. Enfin j’avais choisi Ricardo parce qu’il avait montré de bonne chose en protection au GP de Marseille et je voulais le tester sur des courses de plusieurs jours. Il prendra ça comme une récompense et il aura raison. Enfin Adriano était du voyage car il était l’homme idéal pour une protection temporaire et pour le ravitaillement, il est jeune et c’est l’occasion pour lui d’apprendre. Le soucis majeur restait le sprint puisque j’avais gardé mon équipe type au sprint pour la Coppa…Antonio ne pourrait pas faire grand-chose tout seul pour emmener Jos et il fallait en même temps bien placé Tomasz à l’arrivée dès la 1ère étape qui est complètement plate…Notre décision à Roberto et moi-même, fut donc d’emmener Tomasz avec Antonio pour qu’il soit bien placé, le Polonais n’est pas un bon sprinteur mais il peut suivre une bonne roue…Ce sera donc Antonio qui devra trouver un sprinteur, s’y accrocher et veillait à ce que Tomasz suive. Jos se débrouillera tout seul pour prendre une roue, il est jeune et doit apprendre.
Sur ce raisonnement je prenais ma douche et un bon petit déjeuner puis je regarder mes mails et étudier plusieurs profils. Je commençais à regarder pour les invitations du mois de Mars. A 14h je reçu par mail le profil de l’étape du jour :
http://www.pixenli.com/im/image1221339365085390000.html
Il s’agissait d’un circuit autour du Grau du Roi. J’aurais les résultats le soir. A 16h30 mon téléphone sonna, je répondais et entendis la voix d’Umberto : « Bonjour, j’espère que je ne te dérange pas. Voila je continue de repérer Antonio Gemello et Genario Toniolo et je souhaite te faire un bilan : Voila Gemello est un bon grimpeur à surveiller alors que je confirme mon opinion sur Genario, il n’a pas d’avenir…Avec ton autorisation je voudrais arrêter de surveiller Genario et je voudrais m’intéresser à Matias Persisco qui se revendique sprinteur. Je l’ai vu hier à l’œuvre et sans vouloir m’emballer, je crois qu’il pourrait être intéressant pour l‘avenir de notre équipe. » Je donnais l’autorisation à Umberto de faire comme bon lui semblait puis le laissait.
Il ne se passa rien du reste de la journée. J’avais observé différents coureurs dans d’autres équipes, qui étaient en fin de contrat pour l’instant. A part cela rien à signaler puis à 18h je reçus un appel de Roberto qui me fit le bilan de la journée : « Bon il ne sait franchement rien passer d’important. Il y avait plusieurs tentatives d’échappées et Ricardo à essayer lui aussi mais l’étape se finit au sprint. Jos a parier sur la mauvaise roue et fini 22ème. Tomasz à suivit Antonio et finit 16ème. Antonio finit 15ème donc. Bon je te rappelle demain pour la stratégie du jour. »
Je lui souhaiter bonne soirée et le laissais. Il ne fallait pas retenir grand-chose de cette étape et se concentré d’avantage sur celle de demain.
Pour ma part je me coucher tout en pensant à la Coppa…
7 Février : Le matin même j’étais encore réveillé par Roberto. En même temps de lui demander les nouvelles du matin je regardais le profil du jour sur mon ordinateur :
http://www.pixenli.com/im/image1221417854042869700.html
L’étape qui se déroulait entre Nîmes et Saint-Ambroix était assez facile et on chercherait donc à glisser Dainius ou Maurizio dans une échappée.
Puis après ce coup de fil, je passais le reste de la matinée à parcourir les coureurs sans contrats.
En fin de matinée j’allais en campagne suivre les derniers entraînements des gars. Aujourd’hui c’était les sprinteurs qui s’entraînaient. J’arrêtais ma voiture à côté de celle de l’équipe et rejoignais à pied Gregory et Franco qui attendaient, un chrono à la main. Après des salutations rapides je leur demandait où étaient les coureurs. Ils me dirent alors qu’il testaient aujourd’hui le train. Effectivement on vit Leonardo lançait un sprint de loin. Puis Wladimir plaçait une bonne accélération et enfin Mykahilo finissait le boulot. Il passa devant nous à 70kmh avant de ralentir plus loin. Au retour des trois compères les coachs dirent que c’était pas mal. Puis je discutais rapidement avec les gars. Il étaient confiant pour demain et Mykahilo me confiait tout en se changeant qu’il était plus en forme. En effet les sprinteurs venaient d’en finir puis on vit les autres passer devant nous. Franco leur cria alors le temps puis me dit qu’ils faisaient un circuit en prenant des relais soutenus. Vers 12H ils s’arrêtaient enfin et, exténués, ils se changeaient. Enfin on repartit chacun de notre côté et on se donnait RDV pour le briefing à 14h.
Je mangeais rapidement chez moi puis aller au siège vers 13h30. Arrivé là-bas je me préparer puis à 14h, alors que tous le monde était là même les associés, je prenais la parole :
« Comme d’habitude ce ne sera pas long. Chers associés, je vous garantie que l’équipe que j’ai retenu pour la Coppa est la plus compétitive pour ce genre d’étape. Sans plus attendre je vous transmet donc la sélection :
Leader : Wladimir Duma
Sprinteur : Mykahilo Khalilov
Équipiers : Hubert Krys, Filippo Simeoni, Leonardo Giordani, Luigi Sestili, Christiano Fumagalli et Davide Bonuccelli.
Je vous prierez de regarder leurs statistiques respectives :
http://www.pixenli.com/im/image1221420071020499100.html
J’emmènerais avec moi Serguy, Tony et Giuseppe. Nous prendrons le bus à 16h et nous dormirons à l’hôtel. Sur ce je vous souhaite une bonne journée en espérant faire un bon résultat. »
Mon discours fut brève mais efficace et le président approuva d’un signe de tête. C’est ainsi que j’allais chez moi faire mes affaires pour 2 ou 3 jours. A 16h j’étais devant le siège et partait avec mes gars. Arrivé à l’hôtel on décidait de nos partenaires de chambre puis on allait prendre possession des chambres qui nous étaient attribuées. J’étais avec Giuseppe et une fois que nous avions fini de ranger nos affaires, tout en parlant de la stratégie à adopter demain, je reçus le coup de fil de Roberto :
« Bonjour, bon le compte-rendu sera rapide. Dainius a empoché le maillot de meilleur grimpeur, il est passé en tête à un des deux passages mais il s’est mieux classés que son concurrent. De plus Jos à suivi la bonne roue et a fini 3ème du sprint final. Tomasz est toujours bien placé. Par contre je suis inquiet pour Maurizio qui a essayer de partir mais personne ne voulait collaborer avec lui. Il s’est donc fait reprendre et de là le contre est parti avec Dainius. Mais il semble que le peloton se méfie de lui. » Je félicitais d’abord Roberto pour ses bons résultats puis lui conseiller de faire oublier Maurizio quelques temps, de le laisser comme simple équipier. Avant de raccrocher il me dit qu’il partageait mon avis et qu’il appliquerait cette stratégie avant de me souhaiter bonne chance pour demain. Je communiquais les résultats au gars lors du dîner puis on montait se coucher.
Je ne pensais qu’à la Coppa et je ne devais pas être le seul à avoir la tête dans le guidon…
petite "etape" de transition j'attends la suite avec une victoire au bout