une toute petite erreur sur l'équipement de Tareg. il a repris son épée.
"22ème mission : Mission en quintet avec Himano, Siegfreid, Heshmer et Ila :
La capitale d’un petit royaume au nord d’Akaneia a été envahie par des monstres (les créatures appelées « Ombres » dans FE13) !
Libérez la ville de ces créatures, puis, à l’aide des témoignages des habitants, essayez de découvrir d’où elles provenaient.
Si vous découvrez l’origine de ces monstres, le roi de ce pays vous donnera une récompense spéciale !
Ila et Heshmer avait averti les personnes participant à la mission. Tareg ayant fini de préparer ses affaires, il alla récupérer la Claiomh Solais au convoi. " voilu voilu
Ah oui, effectivement, un petit oubli de ma part ! ^^
J'ai enlevé l'épée du convoi, et je l'ai ajoutée à l'équipement de Tareg, elle y réapparraitra dès la prochaine MaJ.
Mission 6 de Titus :
Un comte très riche organise un tournoi d’unités magiques dans l’arène de sa ville. Les participants devront s’y battre par duo, un T1 avec un T3 ; chaque combat sera gagné si le T1 adverse est vaincu !
Le duo qui aura gagné ce tournoi recevra, en plus d’une grosse somme d’argent, une Sage Bague pour le T1 et un diamant pour le T3 !
Partie 5 :
Peu après le repas, Titus s’éclipsa pour aller au petit coin. Sans qu’il ne s’en rendît compte, Pent le suivit. Alors qu’il pensait être seul, l’archimage l’aborda :
Début de la musique : http://www.youtube.com/results?search_query=One+Piece+OST+%2821%29+-+Sakusenkaishi+Osowareru+mura&sm=12
Pent : Vous êtes Titus, des mercenaires de Caesar, n’est-ce pas ?
Titus : Oh ! Mais, vous m’avez surpris, que…
Pent : Je vous demanderai d’éviter de parler trop bruyamment. Si je vous ai suivi jusqu’ici, c’est pour vous mettre en garde : l’équipe que vous allez affronter n’est pas honnête, et use de subterfuges pour gagner.
Titus : Que voulez-vous dire ?
Pent se rapprocha de son visage, et chuchota :
Pent : Tout à l’heure, durant notre match, ils ont menacé les vies de mes enfants et mon épouse, pour me contraindre à les laisser gagner. Je ne retrouve pas Louise et mes enfants parmi les invités, alors qu’ils devraient y être, ce qui tend à prouver qu’ils les ont bel et bien enlevés. J’ai peur qu’ils n’usent de tels moyens contre vous.
Titus : Bigre, mais, ne pouvons-nous rien faire ?
Pent : Hélas, s’ils apprennent que je vous ai contacté, ils les tueront, puis-je compter sur votre discrétion la plus totale ?
Titus : Bien sûr, je ne dirai rien !
Pent : Je vous remercie. Restez donc sur vos gardes, et…
À ce moment, Urial entra.
Pent : Ah, qu’il me manque, le temps où votre grand-père était membre du parlement !
Titus : Oui, c’est vrai, en ce temps-là, notre pays était vraiment bien dirigé ! C’est dommage que les bureaucrates de nos jours soient de plus en plus pragmatiques et avares, l’économie n’en devient que plus malsaine ! Oh, vous devez être Urial ? Vous voulez vous soulager la vessie, vous aussi ? Excusez-moi, j’avais fini depuis longtemps, c’est fou ce que le temps passe vite quand on bavarde ! Je vous laisse la place !
Et Titus s’écarta.
Titus : Bon, je vous laisse, Pent, l’heure tourne, et je dois me préparer pour la finale !
Pent : Et vous avez bien raison ! Nous reprendrons cette discussion plus tard, si vous le voulez bien. Je vous souhaite bon courage !
Titus : Merci beaucoup ! Au revoir !
Et il sortit. Dès qu’il fut sorti, Urial agrippa Pent.
Urial : Vous ne lui avez rien dit, j’espère ?
Pent, souriant : Allons, me prendriez-vous pour le dernier des idiots ? Quel intérêt aurais-je à mettre en danger ma famille pour un simple compatriote, que je ne connais d’ailleurs guère ?
Urial, le relâchant : Je suppose. Mais faites attention, car si j’apprends que vous l’avez fait…
Pent : Je n’ai rien à craindre, je sais ce que j’ai fait, et ce que je n’ai pas fait. J’ai la conscience tranquille ! Contrairement à vous, d’ailleurs ! Ha ha ! Sur ce, je m’en vais, si vous voulez bien me laisser sortir, bien sûr…
Fin de la musique
Et, enfin, à 14 heures, après l’habituel speach de Monte Cristo, commença la finale.
Début de la musique : http://www.youtube.com/results?search_query=Fire+Emblem+The+Sacred+Stones+Music+-+In+the+Colosseum+&sm=3
Urial et son partenaire se mirent en colonne. Titus et Duncan, qui n’avaient plus le Bouclier indispensable à leur principale stratégie, appliquèrent celle qu’ils avaient choisi peu avant le début du match : ils se mirent également en colonne, Duncan derrière Titus, et le mage donna la mine à l’archidruide.
Urial : Eh bien, vous n’optez plus pour votre fameuse stratégie ? C’est dommage, vous auriez vraiment pu gagner !
Titus : Hélas, notre Bouclier s’est éteint, nous ne pouvons donc plus l’utiliser.
Urial : Oui, je sais bien, et c’est justement à cause de ça que vous ne pourrez pas gagner, car je suis bien meilleur archidruide que vous, Titus Antarès !
Titus : Permettez-moi de vous demander de prouver vos dires, en me vainquant en combat singulier, sans objet, sans le soutien de notre coéquipier, Fenrir contre Fenrir !
Urial : Allons, vous pensez sérieusement que je vais accepter une telle proposition ? Vous mendiez, Titus, vous mendiez car vous n’avez plus votre carte Para, alors que moi, si…
Titus : Je ne mendie pas, ce n’est pas dans mes habitudes, je vous demande seulement de prouver votre assertion, en m’affrontant à armes égales, et en gagnant contre moi !
Urial : Eh eh, très bien, c’est d’accord, mais notre duel ne durera que cinq minutes. Si, à l’issue de ces cinq minutes, aucun de nous deux n’a gagné, alors nous reprendrons le match normalement, avec nos coéquipiers… et nos objets…
Titus : Parfait ! Alors, à nous deux !
Et les deux archidruides ouvrirent en même temps leur tome de Fenrir.
Monte Cristo (oui, il est aussi Speaker pendant les matchs ! ^^) : Mazette, il semblerait que les deux têtes de groupes aient décidé de s’affronter en duel singulier ! Voici une manœuvre peu courante dans un tournoi de ce genre ! Que va-t-il se passer, oh, j’en frémis de suspense ! Voyons qui des deux prendra l’avantage sur l’autre !!!
Fin, et début de : http://www.youtube.com/results?search_query=Fire+Emblem+Radiant+Dawn+-+Wisdom+of+Ages&sm=3
Titus : Per viribus vestitos in me, ego vocant potentia quod regit mundi.
Urial : Per il potere conferitomi, Invoco la forza che governa il mondo.
Titus : Mana, principium vitae et mortis, exequitur mea voluntas, ad corripiam inimicorum !
Urial : Mana, fonte di vita e morte, Dammi la tua forza e la lotta contro i miei nemici !
Titus : Fenrir !
Titus fut plus rapide que son adversaire, et le sort repoussa Urial sur plus d’un mètre. Mais ce dernier, qui était doué lui aussi, parvint à garder sa concentration, et jeta le sort sur Titus, mais ce dernier, qui était déjà alerte, esquiva.
Titus : Eh bien, il semblerait que vos actes ne soient pas à la hauteur de vos paroles !
Urial : Grr…
Alors, Urial brandit son bâton de soin, et assena un grand coup sur la tête de Titus, pour l’assommer. Titus, qui fut surpris, bien qu’il s’attendait à un coup de ce genre, arrêta le bâton avec sa main juste à temps. Il reçut quand même un coup à la tête, mais insuffisant pour l’assommer.
Titus, du sang coulant sur son visage : Scélérat, vous n’avez donc aucune parole ?
Urial : Aucune, non !
Titus : Bien, dans ce cas, il est temps d’en finir.
Titus jeta la mine au-dessus de la tête d’Urial, en direction de son partenaire. La mine explosa dès le contact au sol, projetant le T1 hors du cercle.
Public : OOOOOOOOOOOOOHHHHHHHHHHHHH !!!
En un éclair, Urial se téléporta et attrapa son coéquipier dans les airs, juste avant qu’il ne retombe par terre.
Public : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!
Titus, pensées : Je rêve ! Cet homme… a ouvert ses yeux au Mana ! Il est capable de boire l’eau au mont, comme moi !
Urial sourit, et, toujours portant son collègue d’une main, de l’autre main, sortit sa carte Para et l’utilisa sur Titus.
Alors, instantanément, l’archidruide sentit un courant électrique lui parcourir tout le corps des pieds à la tête, et bloquer presque tous ses muscles dans une contraction très douloureuse.
Titus : Argh ! Malédiction, Duncan ! Je ne peux plus bouger, il m’a eu !
Urial lévita vers le cercle, et s’y posa avec son partenaire. Puis, avant la fin des dix secondes, il prit Titus par la taille, et le souleva. Duncan courut pour l’empêcher de le jeter hors du cercle, mais l’autre T1 s’interposa et lui assena un violent coup de poing au nez.
Et Urial jeta Titus dans les airs, vers la sortie du cercle…
Fin de la musique
À suivre…
L’équipement de Duncan 3/7 :
--> Feu E
--> Vent E
--> Foudre E
L’équipement de Titus 5/7 :
--> Inferno D
--> Tempête D
--> Tonnerre D
--> Fenrir A
--> Soin (inutile pour empêcher de sortir du cercle, mais peut servir contre l’évanouissement)
La finale :
N°11 - Équipe des mercenaires d’Urial
VS
N°16 - Équipe des mercenaires de Caesar
Thème de Siegfreid
Caesar : … Et voilà ce que tu as à savoir sur ta prochaine mission.
Siegfreid : Si j'ai bien compris, on est dans la...
Caesar : Oui, en effet.
Siegfreid : On m'envoie chercher les armes légendaires nommées? Parce qu'une organisation les aurait dérobés?
Caesar : Oui. Tu es autorisé à demander de l'aide à ton clan, ils risquent de ne pas être de trop.
Siegfreid *à voix basse* : Vu comment ils sont collés l'un l'autre en ce moment, j'imagine qu'Alcadie nous aidera...
Caesar : Tu dis...?
Siegfreid : Rien. On a des infos sur eux?
Caesar : Peu. Mais il te faut te rendre à la capitale d'Altea pour entendre toutes les informations. Demain, à dix heures.
Siegfreid : Ok, j'y serai. Je pars maintenant.
Caesar : Très bien. Et Siegfreid? Ne meurs pas. S'ils prennent ces armes, ils s'en serviront très certainement. Autant dire que même tes meilleures armes ne valent rien à côté...
Siegfreid : C'est pas demain la veille que je vais crever. J'ai juré à une idiote que j'ai aimé de vivre.
N'osant rien répondre à cela, Caesar laissa Siegfreid quitter son bureau. Après s'être équipé correctement, il siffla Thorn pour le faire venir. Puis, le chevauchant, il s'envola pour Altea, se demandant intérieurement qui pourrait bien vouloir ces fameuses armes légendaires. Un groupe qui voudrait dominer le monde? Ou qui réunirait les armes pour combattre un mal qu'ils connaissent eux seulement?
Finissant par trouver la place où il avait rendez-vous, il fit atterrir son fidèle compagnon dans une étendue herbeuse, lui disant d'aller chasser en attendant son signal. Puis, marchant parmi la foule, il chercha à trouver son fameux intermède mais comme il ne savait pas à quoi il pourrait ressembler et que la capitale d'Altea était vaste, il se perdit un peu.
Homme : Euh, excusez moi...
Siegfreid : Hmm, c'est pour quoi?
Homme : Seriez vous... Envoyé par Caesar?
Siegfreid : Ah, bah je vous ai enfin trouvé! Siegfreid, mercenaire de Caesar ainsi que combattant céleste.
Homme : Bien. Vous pouvez m'appeler Rodan, je suis l'émissaire de l'apôtre.
Siegfreid : C'est ce que j'ai pu comprendre. Donc, ces informations sur ceux qui ont volé les armes?
Rodan : Voilà ce que l'apôtre a pu récolter. Il s'agirait d'un clan organisé. On ne connait pas leur nombre exact mais d'après un traceur, ils seraient logés à Biran, dans une chaine de montagne. Il est pour l'instant impossible de dire si la disparition des armes est liée à la nation.
Siegfreid : Ouais, encore Biran. J'arrête pas d'en entendre parler depuis que je suis mercenaire.
Rodan : En tout cas, on sait qu'ils ont réunis un certain nombre d'outils légendaires. Selon nos sources, ils auraient déjà Durandal, Armadès, Siegmund, Sieglinde, Balmung, Falaflamme et d'autres, en plus de Ragnell et Alondite.
Siegfreid : En gros, ils sont très dangereux. Bon, je vais réfléchir à la façon de faire.
Rodan : Très bien. Ah, et au fait, on a réussit à récolter le nom de ce clan, ils se feraient appeler Nychta.
Siegfreid : Ny-- QUOI?? Vous êtes sérieux?
Rodan : Ce nom vous dit quelque chose?
Siegfreid : S'il me dit quelque chose? Ouais, et pas en bon. Merde... Faut que j'aille prévenir Vandole!
??????? : Me prévenir de quoi?
Siegfreid : GAAAH!! Vandole, me refait plus jamais ça!
Rodan : Vous êtes...?
Siegfreid : Un ami. Vandole, tu peux me téléporter à la base Mavole?
Vandole : Fort bien, Maître mais que se passe-t-il?
Siegfreid : Je t'expliquerai là bas avec tout le monde.
Rodan : Alors, pour la mission?
Siegfreid : Je l'accepte. Vous aurez qu'à envoyer les 2000 écus d'acceptation à la base, Caesar se chargera de tout me remettre quand je reviendrai.
Rodan : Fort bien.
Laissant Vandole le recouvrir de sa poudre spéciale, le cavalier Wyvern atterrit juste devant la base et scanda le mot de passe à la volée. Entrant sans attendre, il bouscula légèrement Julius et après avoir marmonné un mot d'excuse à son encontre, il ordonna le rassemblement de tous les Mavoles. Tous furent réunis, même Alcadie qui estimait que cela pouvait être important s'il les demandait tous si vite.
Siegfreid : Mavoles, l'heure est grave. Je viens de sortir d'un entretien avec un émissaire de l'apôtre et il m'a dit que des armes légendaires ont été volées. Et les voleurs sont connus, il s'agit du clan Nychta.
Alcadie : Eux?? Et qu'est-ce que ça peut me foutre?
Julius : S'ils réunissent les armes sacrées, ils doivent sûrement avoir un dessein. Leur armée grandit de jour en jour. En tout cas, cela sent mauvais pour nous...
Siegfreid : Personne ici est sans savoir que les mercenaires de Caesar, les Mavoles et toi aussi Alcadie, nous sommes sur leur liste noire. Cela veut sûrement dire qu'ils vont passer à l'attaque.
Vandole : En ce cas, vous pouvez compter sur nous, maître.
Alcadie : … Mouais, cela fait un peu trop longtemps qu'ils me cassent les pieds, je crois qu'il est temps d'en finir.
Siegfreid : Très bien. Rassemblez vos affaires, compagnons, nous allons détruire le camp du clan Nychta et ce, avant qu'ils ne soient une menace.
A suivre...
Yo, le week-end touche à sa fin, je vais donc à nouveau vous quitter !
Mais, avant de partir, j'envoie un chapitre sur Xolrios, parce que ça faisait longtemps qu'on n'avait pas entendu parler de lui (depuis la guerre contre le Ver, ça commence à dater ! ).
A la semaine prochaine !
Les souvenirs de Xolrios : mémoires d’un homme brisé.
Chapitre 1 : La genèse et le rêve : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-12774-114066-51-0-1-0-jeu-les-mercenaires-de-caesar.htm#message_132084
Chapitre 2 : Le rêve et le cauchemar : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-12774-114066-88-0-1-0-jeu-les-mercenaires-de-caesar.htm#message_134046
Chapitre 3 : Le cauchemar et le père :
Début de la musique : http://www.youtube.com/results?search_query=Baten+Kaitos+-+Dead+Beat&oq=Baten+Kaitos+-+Dead+Beat&gs_l=youtube.3...2028.4010.0.4400.2.2.0.0.0.0.125.234.0j2.2.0...0.0...1ac.1.11.youtube.gVnovHMKnfw
Matthis était dans une forêt, seul. Le vent soufflait fort. Il courait, d’arbre en arbre, appelant son frère.
Matthis : Victor ! Victor, le jeu est fini, maintenant ! Sors de ta cachette, c’est pas drôle !
Il courait, de plus en plus vite, lorsqu’il entendit un cri au loin.
Matthis : Victor !
Il courut à toute allure vers le cri, et tomba nez à nez avec un loup, qui tenait dans sa gueule le corps sans vie de son frère.
Matthis : Non !!! Rends-le moi !
Mais le loup s’enfuit. Matthis essaya de le rattraper, mais la bête était plus rapide que lui. Affolé, il se prit le pied dans une racine et s’écroula dans un buisson de ronces, qui le blessa aux jambes et aux bras.
Incapable de se remettre debout, il releva la tête vers ce qui n’était déjà plus qu’une petite forme au loin, et qui disparut en une fraction de seconde derrière l’épais rempart arborescent.
Matthis : NOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!
L’image se brouillât, les bois disparurent. Tout devint noir. Dans ce noir, se dessina une silhouette : un militaire, en armure, qui tournait le dos à Matthis. Dans sa main droite, ce militaire tenait une épée à la lame ruisselante de sang, et, dans sa main gauche, il agrippait, par les cheveux, la tête tranchée de Victor, encore dégoulinante de sang.
Matthis : Victor !
??? : Matthis, réveille-toi !
Matthis : Non, Victor !
Et tout disparut.
Matthis se leva, en sueur.
Isabelle : C’est encore le même ?
Matthis : Oui, maman. Encore, et toujours… le même…
Fin de la musique
Sept années s’étaient écoulées depuis la mort de Victor, voyant naître une petite sœur et un petit frère pour Matthis. Et, chaque année, à la même époque, en juin, Matthis faisait le même cauchemar incessant. C’était exactement le même rêve, qui revenait plusieurs fois, trois ou quatre, systématiquement durant cette période de l’année. Ses parents avaient eu beau essayé de l’en guérir de mille façons, rien n’y faisait. Il revenait systématiquement, inlassablement, tel une ombre maudite.
Matthis avait douze ans à présent. Il avait depuis longtemps fait le deuil de son frère ; mais ce deuil n’était que conscient, et ce cauchemar récurrent était en réalité la preuve que, inconsciemment, Matthis espérait encore que Victor revienne, en s’excusant pour cette longue absence. Hélas, à cette époque, la psychologie n’existant pas encore, personne ne s’en doutait, pas même Matthis. De la même façon que, en l’absence de raisonnement psychologique, personne ne pouvait deviner que la mort d’un des deux vrais jumeaux entraînait forcément, chez l’autre, des séquelles post-traumatiques, aussi graves qu’incurables.
Au cours de ces sept dernières années, la situation politique s’était sensiblement dégradée. Le minuscule royaume de Bronter, où vivaient Matthis et sa famille, était convoité, pour son accès direct à la mer, par deux pays limitrophes bien plus gros, et aux dirigeants bien plus ambitieux que le roi de Bronter : le royaume d’Altea, et Akaneia, l’immense empire qui donna jadis son nom au continent tout entier. Coincé entre ces deux géants, le minuscule royaume de Bronter avait toujours été sauvé des nombreuses guerres qui faillirent être déclarées au cours de ces sept dernières années, grâce à l’habileté diplomatique de son monarque, qui retournait toujours la colère de l’un de ses deux ennemis contre l’autre.
Hélas, le vieux roi était mort cette année, en avril. Son jeune fils de dix-neuf ans devint roi de Bronter, et, le jour de son couronnement fut considéré, en secret, par bon nombre de hauts dignitaires du pays, comme le glas du royaume, car ce jeune roi était caractérisé autant par la maladresse que par l’arrogance, à l’antithèse de son père.
La prochaine rencontre entre les trois dirigeants allait justement avoir lieu le 1er juillet, jour que nombre de ministres pressentaient comme le jour de la déclaration de guerre, mais cette intime conviction était soigneusement cachée au peuple. En effet, pour ne pas provoquer de panique, les défauts du roi, et même la rencontre prévue, étaient dissimulés au peuple.
Ce qui devait arriver arriva : à l’issue de la rencontre entre les trois dirigeants, et de la prestation catastrophique du nouveau roi de Bronter, l’empire d’Akaneia déclara la guerre au royaume de Bronter, et le royaume d’Altea, acculé, déclara la guerre à Bronter et à Akaneia, son dernier recours pour espérer conquérir Bronter.
Le 3 juillet, les armées de l’empire et d’Altea marchaient déjà sur Bronter ; les soldats du minuscule royaume, entraînés depuis des années pour cet évènement, étaient cependant bien trop nombreux pour tenir deux fronts à la fois, et, sous la pression des technocrates, qui voulaient éviter le bain de sang, le roi de Bronter capitula le 8 juillet, faisant de sa nation le pays le plus rapidement vaincu de l’Histoire d’Akaneia.
Hélas, la suite des évènements, que personne n’avait prévue, allait plonger tout le royaume de Bronter dans une agonie cauchemardesque de plus d’un mois. Car, dès que l’armée de Bronter brandit le drapeau blanc, les deux armées d’Altea et d’Akaneia commencèrent à s’affronter… sur le sol même du royaume, dans une guerre pour Bronter qui allait détruire les villes, brûler les champs, et décimer la population de ce miséreux royaume en perdition.
Nous étions à présent au 3 août, dans la maison de la famille de Matthis.
Isabelle : Fallait-il vraiment qu’ils en arrivent là ?
Alphonse : Ah, on le savait depuis longtemps, après tout ! Ne t’en fais pas, nous ne craignons rien.
Isabelle : Mais enfin, c’est une guerre qui fait rage, sur nos propres terres ! Et s’ils nous tuaient, par accident ? Et s’ils nous prenaient en otage ?
Alphonse, souriant : Une famille si misérable que la nôtre ? Allons, à leurs yeux, nous sommes invisibles ! Si nous ne sortons pas de notre terrain, personne ne nous tuera par accident, qui plus est, personne n’aura l’idée de prendre en otage des gens aussi insignifiants que nous !
Isabelle : Puissent les dieux te donner raison !
Claire, sept ans : Maman, de quoi vous parlez ?
Isabelle : Oh, de rien, ma chérie !
Alphonse : Ce sont des choses de grandes personnes, tu ne pourrais pas comprendre. Allons, mange ta soupe, au lieu de poser des questions !
Claire : Mais, vous avez parlé d’accident, et d’otage ? C’est quoi, un otage ?
Isabelle : Tu vois, je t’avais dit qu’il ne fallait pas parler de ça à table !
Alphonse : Mais enfin, c’est toi qui t’inquiétais à l’instant, moi, je n’ai fait que te rassurer, tu ne vas pas me blâmer pour ça, non !
Tom, quatre ans : Pourquoi il y a du bruit, la nuit ? Pourquoi nous on dort, alors qu’il y a des gens qui s’amusent dehors ?
Alphonse : Bon, écoute, si tu n’arrives pas à dormir, on peut essayer de te mettre du coton dans les oreilles, c’est très efficace, tu sais ?
Matthis, douze ans : Claire, moi je sais ce que c’est, un otage !
Claire : Ah oui, c’est quoi ?
Matthis : C’est comme la soupe que tu manges, sauf que les légumes qui sont dedans sont broyés, et ça fait comme de la bouillie !
Alphonse, souriant : Matthis, je crois que tu confonds otage avec potage ! ^^
Matthis : Huh ? Ah, mais oui, zut !
Claire : Mais alors c’est quoi, un otage, à la fin ? Ça se mange ou pas ?
Isabelle : Bon, ça suffit ! Maintenant, je ne veux plus qu’on parle d…
À ce moment, la porte s’ouvrit à la volée, et un groupe de soldats entra précipitamment dans la maison.
Début de la musique : http://www.youtube.com/results?search_query=Fire+Emblem+The+Sacred+Stones+OST+37+-+Tension+%28extended%29&oq=Fire+Emblem+The+Sacred+Stones+OST+37+-+Tension+%28extended%29&gs_l=youtube.3...3010.20310.0.20680.25.24.0.0.0.0.220.2970.0j23j1.24.0...0.0...1ac.1.11.youtube.TJXvGn51WhU
Début de la musique : http://www.youtube.com/results?search_query=Fire+Emblem+The+Sacred+Stones+OST+37+-+Tension+%28extended%29&oq=Fire+Emblem+The+Sacred+Stones+OST+37+-+Tension+%28extended%29&gs_l=youtube.3...3010.20310.0.20680.25.24.0.0.0.0.220.2970.0j23j1.24.0...0.0...1ac.1.11.youtube.TJXvGn51WhU
Alphonse, se levant : Qu… qu’est-ce qu’il se passe ?
Soldat : Citoyens de Bronter, nous réquisitionnons votre maison ! N’opposez pas de résistance, soumettez-vous à nos requêtes, et nous épargnerons vos vies !
Isabelle, chuchotant : Je croyais que…
Alphonse, chuchotant : Oh, ça va, c’est pas le moment !
Alphonse : Que… que voulez-vous ?
Soldat : Une chambre ! Conduisez-nous à une chambre propre, avec un lit pour adulte !
Alphonse : … Bien. Suivez-moi.
Résigné, le père de famille guida, à contrecoeur, les soldats vers sa propre chambre. Une dizaine de soldats passa ainsi devant l’attablée stupéfaite. Au centre du groupe, deux soldats portaient un homme, à l’armure différente des autres, grièvement blessé. À leur passage, beaucoup de sang se répandait sur le sol, sous le regard horrifié d’Isabelle et des ses enfants.
Arrivés dans la chambre, les soldats déposèrent le blessé sur le lit, puis, tandis que trois d’entre eux restèrent dans la chambre, les autres redescendirent avec Alphonse dans la salle à manger. Ils firent signe à Alphonse de se rasseoir, puis prirent la parole :
Soldat 1 : Citoyens de Bronter, nous vous remercions pour votre hospitalité. Nous sommes des soldats d’Altea, et l’homme blessé que vous avez vu est l’un de nos meilleurs généraux.
Soldat 2 : Nous avons pour mission de le protéger de ces chiens d’Akaneia, aussi, nous logerons ici à partir de cette nuit.
Soldat 3 : La survie de ce général est essentielle. Nous nous cacherons ici, et si des soldats d’Akaneaia viennent frapper à votre porte, vous devrez leur dire que vous ne cachez personne chez vous, et que vous ignorez de quoi ils parlent.
Soldat 1 : Il va de soi que, si vous nous trahissez, nous n’hésiterons pas à tous vous tuer !
Alphonse : … Euh, mais… si des soldats d’Akaneia viennent…
Soldat 3 : Oui ?
Alphonse : On leur dira qu’on ne cache personne, d’accord, mais, s’ils insistent pour entrer et vérifier ?
Soldat 2 : Alors vous insisterez à votre tour pour leur faire comprendre que vous ne savez rien !
Alphonse : Oui, mais… Et s’ils nous forçaient la main ? On ne peut pas se défendre, nous…
Soldat 1 : Ce scénario, vous devrez tout faire pour l’empêcher de se réaliser ! Toutefois, si, malgré vos efforts, cela se produisait, alors il ne fait aucun doute que nous nous battrions contre ces soldats !
Isabelle : Vous voulez dire que vous vous battriez… dans notre propre maison ? Devant moi, et… devant mes… mes enfants ?
Soldat 1 : Eh oui, madame ! Que voulez-vous, c’est la guerre…
Fin du chapitre 3.
Annexe : Interrogation Obscure
https://www.youtube.com/watch?v=j2mL4QDVvus
Dans la salle du trône d'Or, Mortaa Diaboli lisait un rapport. Garanthe arriva à ce moment précis.
Garanthe : J'ai les informations que vous avez demandé, sire.
Mortaa Diaboli : Cela a donné quoi ?
Garanthe : Il est très dur de remonter sa piste... Le désert de Tellius est vaste et on ne maîtrise pas tous les aspects. Impossible de confirmer ou réfuter son histoire. En revanche ce qu'on sait c'est que sur la période indiquée nous n'avons connu aucune opération de ce genre...
Diaboli : Mais quel intérêt alors ? Serais-ce une façade ?... Je ne vois pas l'intérêt de se faire l'étendard de la justice contre notre groupe s'il n'a pas réellement eu de démêlés avec nous. A moins que ce soit un inconscient qui s'ennuie... Honnêtement je n'aime pas du tout ça. Vous avez vérifié pour sa femme ?
Garanthe : Le problème avec Ayala c'est qu'elle est très prudente et vicieuse prêchant le faux et le vrai même à ses proches, il est très difficile d'avoir des informations ou alors nous devons continuer à chercher. Mais à mon avis tout ça n'est qu'une histoire inventée, confirmer qu'elle l'est ne servirai à rien.
Diaboli : Je suis d'accord.
Garanthe : Sinon le type cache son visage. Cela pourrait être l'un des nôtres non ? Qui aurait peur des représailles ?
Diaboli : On ne peut écarter aucune hypothèse oui. Si c'est le cas, nous éliminerons cette mauvaise graine. On sait ce qu'il manie comme arme ?
Garanthe : Apparemment une arme exotique. Une double lance avec des lames en courbe de chaque côtés.
Diaboli : Hum, peu courant. A mon avis on ne trouvera rien là-dessus. Autre point notable ?
Garanthe : Il a un nouveau château à la place de celui de Stephano.
Diaboli : Intéressant. Il reste possible que ce soit quelqu'un ayant participé à la guerre contre le Ver.
Garanthe avala sa salive.
http://www.youtube.com/watch?v=_YU3XME4lYA
Diaboli : Ce ne serait pas vous quand même, Garanthe ?
Diaboli se leva calmement et s'approcha, les mains dans le dos. A un centimètre de lui, il le fixa dans les yeux.
Garanthe : N... Non-non. Ce n'est pas moi.
Diaboli : Je le sais, ce n'est pas votre patte. Il en va de même pour Kvar qui n'a aucune compétence martiale. En revanche, on a un autre type qui pourrait correspondre.
Garanthe : Qui ça ?
Diaboli : Heshmer. Heshmer est Lord Prédat.
Garanthe : Impossible, nous savons avec certitude qu'ils ont eu une petite discussion ensemble.
Diaboli : Hum. Alors ce n'est pas lui. Heshmer n'a pas la carrure pour faire des plans aussi tordus. Cela a toujours été sa grande faille. Qui cela peut-il être alors ? Crrr... Vous allez lui faire parvenir un message de ma part. Je veux discuter avec ce type pour en savoir plus. C'est un faux fuyant que je n'arrive pas à rentrer dans une case, je n'aime pas ça.
Garanthe : Très bien, nous lui enverrons un message.
Diaboli : Je lui parlerai sous une forme magique, par prudence, dans un lieu isolé de tout.
Garanthe : Il sera fait selon vos désirs.
Mission Solo de Siegfreid : Partie 2
Dans les monts, tout était calme. En regardant çà et là, il était possible de distinguer un animal, un oiseau volant gentiment. Rien ne pouvait déranger cette quiétude. On aurait presque dit que cette beauté était en sommeil, imperturbable, sereine. Toute la faune vivant sur ce massif était en paix. Dans les monts, tout était calme.
Un flash aveuglant éblouit soudain tous ceux qui eurent l'audace de regarder. De cette intense lumière se distinguèrent huit silhouettes, aussi diverses qu'intrigantes. Une personne avertie aurait reconnu le groupe du clan Mavole, avec son nouveau leader à sa tête ainsi qu'une invitée bonus, chef elle même des Pégases noirs infernaux.
Julius : Nous voilà arrivés. Nous sommes juste à côté du château de Biran...
Siegfreid : Pff, rien que d'être près d'ici, ça me donne des frissons de dégoût, en repensant à « cette » mission...
Célès : Maître... Quelle stratégie nous faut-il adopter pour combattre aujourd'hui?
Siegfreid : Le combat ne sera pas forcément obligatoire. Nous devons être discrets.
Isabella : Je propose de tuer un groupe de soldats et de prendre leur armure.
Vandole : De l'infiltration, donc. En ce cas, je vais dégager le passage pour vous faciliter les choses. Mais ne vous en faites pas, j'accourrai pour aider si il y aura besoin de combattre.
Célès : Je vois justement un groupe de personnes qui viennent par ici, elles sont 4.
Alcadie : L'infiltration, c'est pour les minables. On pourrait très bien les détruire de front.
Vandole : Au risque de me répéter, Alcadie, nous devons récupérer en priorité les armes divines. Je n'ai pas trop envie d'affronter une dizaine d'armes de légende en même temps...
Siegfreid : Vandole a raison cette fois. En tout cas, il y a deux filles et deux garçons... En embuscade, tous.
Petit à petit, le groupe se dispersa pour former un piège implacable, ne laissant aucune chance aux victimes. Celles ci avancèrent dans la zone mortelle sans même se douter du danger. L'une fut étêtée par une lame de vent de Julius, l'autre vit sa carotide sectionnée par le chef Mavole, le guerrier se prit un coup d'épieu dans la tête tandis que le dernier vu sa tête propulsée contre un rocher par Célès.
Julius, Siegfreid, Alcadie et Isabella eurent donc une tenue de camouflage à leur taille par chance. Mais Célès décida de rester en armure normale et Vandole se déplacerait de manière indétectable dans l'ombre. Après les derniers préparatifs, les cinq s'aventurèrent dans le camp de base. Et à peine passé par ce qui semblait être une grotte, ils furent ébahis.
Après avoir passé un portique qu'ils purent franchir grâce à l'indication du mot de Lee, ils atterrirent dans une ville. Une ville totalement enfouie et taillée à même le roc. Il était difficile de deviner que dans l'ombre d'une grotte se terrait un tel réseau. D'ailleurs, il semblait y avoir plusieurs axes, probablement ce qu'ils avaient utilisé pour rejoindre rapidement les lieux de larcin.
Ils croisèrent plusieurs soldats mais étant accoutrés de la même façon, personne ne fit attention à eux. Et après une petite heure de marche, tous parvinrent aux pieds du palais. Là, un garde leur bloqua le chemin.
Garde : Que voulez vous?
Siegfreid : Bah, entrer tiens...
Garde : Ne fais pas le malin! Pourquoi voulez-vous entrer.
??? : Ordres de notre seigneur, ils sont nouveaux et il faut les présenter au roi comme nouveaux potentiels.
Siegfreid : (Lee! ) Vous avez entendu? Alors laissez-nous passer.
Garde : Très bien...
Lee : Par ici, les nouveaux! *Une fois très éloignés * Maître, cela devenait urgent de les détruire … J'ai réunis assez d'informations sur eux, il faut en parler au chef.
Célès : Inutile, il nous suit à la trace.
Lee : Ils rassemblent des armes légendaires, et commencent à tenter de les distribuer. Celles qui n'ont pas encore de propriétaire sont entreposées.
Siegfreid : C'est justement ce que nous sommes venus chercher. Après toi alors.
Lee : … Comme vous le souhaitez, maître. C'est par ici.
Suivant donc l'escrimeur dans la dédale des salles, ils arrivèrent face à une immense porte gardée par cinq guerriers armés jusqu'aux dents.
Guerrier : Que souhaitez-vous, Général Lee?
Lee : C'est l'heure du changement, ordres de notre seigneur. Je suis chargé d'indiquer à ces nouveaux comment il faut procéder.
Guerrier : Qu'il en soit ainsi, général.
Siegfreid *une fois seuls* : « Général »?
Lee : Leur boss ne respecte que la force. J'ai défié l'un des précédents généraux, l'ai tué et ai pris sa place.
Alcadie : Bon, on a plus qu'à ouvrir cette saleté.
Julius : Hmm, un cadenas psychique à multiples entrées. Cela me prendra 30 minutes pour tout ouvrir sans déclencher les mécanismes anti-intrusion.
Isabella : Quels peuvent-ils être, Julius?
Julius : Rien de comparable au bastion, du bas-étage. Deux-trois flèches empoisonnées, un sort majeur de feu... Par contre--
Alcadie : Bah, je pourrais arrêter toutes les attaques en même temps!
Julius : Non, ne faites pas--
Trop tard, Alcadie avait planté son épieu dans la serrure de la porte en bois, déclenchant tous les mécanismes en même temps. Évidemment, la prédiction de Julius se réalisa et les attaques convergèrent toutes vers le groupe. Cependant, l'archimage happa tout dans un torrent de flammes, les protégeant totalement.
Un vacarme assourdissant retentit alors, comme le cri d'un dragon. Siegfreid, surpris, se boucha les oreilles, au même titre que le reste du groupe pendant quelques secondes. Finalement, le bruit simplifia sans disparaître, permettant à Julius de moraliser Alcadie.
Julius : Si vous m'aviez laissé parler, Alcadie, je vous aurai prévenu de cette alarme! Vous n'avez donc rien retenu de votre mort en transperçant un des champignons de Fador?
Alcadie : … Tch.
Lee : Ils sont au courant qu'on a forcé l'entrée de la réserve divine. Toute leur armée va arriver d'une seconde à l'autre.
Siegfreid : Tant pis pour la discrétion, on y va!
Ils poussèrent donc tous la porte et entrèrent dans ce qui semblait être un temple, avec des piédestaux éclairés d'une lumière blanche à divers endroits. Et dans une partie de ces lumières flottaient des outils, des livres...
Célès : Durandal, Siegmund, Sieglinde... Vous n'avez pas menti, maître. Il y a des armes sacrées de chaque continent...!
Julius : Certains sont vides, mais il y a une inscription... Tyrfing, Vidofnir, Aureola, Gurgurant...
Siegfreid : Ok, on en prend un max et on se tire!
?????? : Trop tard, jeunes gens.
Tous firent volte-face en entendant cette voix. La personne devant eux arborait un léger sourire, mains croisées et possédait deux épées à sa ceinture. Siegfreid les reconnut de suite, elles étaient la raison de sa venue ici, il s'agissait des épées jumelles de Tellius, Ragnell et Alondite. Leur nouveau maître était doté d'une tenue classique d'escrimeur, bleu marin. Une grande veste lui tombant aux genoux, un pantalon assorti ainsi qu'une chemise légèrement plus claire. Sa chevelure verte était ordonnée en un somptueux catogan alors que l'on pouvait voir dans son regard un œil d'émeraude, et l'autre de Saphir.
?????? : Lee, je suis tellement déçu par toi... Tout ce mois de loyaux services, tu étais en fait un Mavole?
Lee : … Oui, Alexeï. Je n'étais pas un Nychta mais un Mavole. Et tu n'y as vu que du feu!
Alexeï : Tu sais, j'étais déterminé à te remettre Balmung... Mais je crois que je vais plutôt te faire tuer, ainsi que tous tes pathétiques alliés. Soldats, pas de survivants.
A suivre...
23ème mission : Mission en trio avec Ila et Heshmer :
Un étudiant, qui s’est enfermé dans une maison de campagne, en lisière d’une grande forêt, pour réviser en vue d’un concours très important et très sélectif, qui aura lieu dans six mois, est dérangé par un groupe de magiciens qui fait, chaque jour, dans la forêt, des expérimentations qui tournent souvent à l’échec, et qui ont la diligence de crier des jurons à chaque échec !
Exacerbé par ces voisins bruyants, qui l’empêchent de se concentrer sur ses études, ce jeune homme a envoyé une requête aux mercenaires de Caesar pour que ceux-ci mettent un terme à ces tapages (diurnes comme nocturnes, d’ailleurs ^^ ), de façon pacifique si possible, ou par la force si besoin…
Caesar avait convoqué les trois mercenaires dans son bureau. Il leur exposa les faits.
Heshmer : 300 écus ce n’est pas beaucoup pour faire appel à nous.
Caesar : C’est un étudiant. Il n’a pas les moyens de nous payer plus.
Ila : Moi j’accepte.
Tareg : Pareil. Je me moque un peu de l’argent.
Heshmer : Je viens aussi.
Caesar : Très bien. Voici l’adresse et essayais de négocier plutôt que les tuer.
Tareg : Même si ce sera bien plus facile. On ne se battra que s’ils nous attaquent en essayant de ne pas les tuer.
Caesar : Très bien. Bonne chance dans votre mission.
Heshmer : Ce sera vite fait.
Les trois partirent en direction de la petite maison de l’étudiant. Ils frappèrent à la porte et au même moment, ils entendirent une explosion venant de la forêt d’à côté accompagné de juron.
Ila : C’est vrai qu’ils font du bruit. Et ils sont très grossiers.
Tareg : Tiens, je ne connaissais pas ce mot. On en apprend de nouvelles choses chaque jour.
Ila : Ce n’est pas le moment de plaisanter.
Tareg : Il n’y aura qu’un seul moment où je ne plaisanterai pas.
Heshmer : Haha. Je vais refrapper. Il n’a pas dû entendre avec ce boucan.
Heshmer refrappa à la porte. Cette fois un jeune homme ouvrit la porte. Il portait une bure de mage de couleur jaune et orange. Il avait les cheveux orange avec des yeux bleus. Il était de taille moyenne et avait l’air chétif.
Étudiant : C’est vous les mercenaires de Caesar ?
Tareg : Oui.
Étudiant : ouf, vous êtes enfin là. J’ai cru que vous alliez refuser vu la somme que j’ai à offrir. Venez entrer.
Les trois mercenaires rentrèrent dans la maison et s’installèrent dans la cuisine.
Étudiant : Je me nomme Elias. Je suis l’étudiant qui a fait appel à vous.
Heshmer : Je me nomme Heshmer, la fille se nomme Ila et l’escrimeur se nomme Tareg.
Elias : vous le savais surement. J’essaie d’étudier pour un concours mais des personnes dans la forêt à côté n’arrêtent pas de faire du bruit. La petite explosion avant n’était rien.
Ila : Vous voulez dire qu’il y a pire ?
Elias : Oui.
Tareg se promenais dans la cuisine lorsqu’il aperçut un livre ouvert. Il le regarda et Elias le remarqua.
Elias : C’est un des livre que je dois étudier. Je ne pense pas que vous comprendrez grand-chose.
Tareg : Si, ça parle de l’énergie magique qu’il y a dans la nature. J’ai aussi entendu que celui qui arrivait à en extraire l’essence pouvait devenir immortel. C’est un peu comme la quintessence chez les humains, sauf qu’elle est en très grande quantité sur cette terre.
Elias : C’est exact.
Heshmer : Comment tu sais ça ?
Ila : Tu m’impressionnes.
Tareg : J’ai étudié la nature avec un sage quand j’étais à Caer Paelyn. Mais bon, on va aller s’occuper de ces guignols.
Heshmer : On va s’en occuper.
Tareg : Ila, met ma veste. Ce sera préférable.
Ila : Ok, je comprends.
23ème mission : Mission en trio avec Ila et Heshmer :
Un étudiant, qui s’est enfermé dans une maison de campagne, en lisière d’une grande forêt, pour réviser en vue d’un concours très important et très sélectif, qui aura lieu dans six mois, est dérangé par un groupe de magiciens qui fait, chaque jour, dans la forêt, des expérimentations qui tournent souvent à l’échec, et qui ont la diligence de crier des jurons à chaque échec !
Exacerbé par ces voisins bruyants, qui l’empêchent de se concentrer sur ses études, ce jeune homme a envoyé une requête aux mercenaires de Caesar pour que ceux-ci mettent un terme à ces tapages (diurnes comme nocturnes, d’ailleurs ^^ ), de façon pacifique si possible, ou par la force si besoin…
Partie 2 : Étudiants en Folie
https://www.youtube.com/watch?v=7Ru6s85JZZc
??? : Ouuuuuh ! cria quelqu'un.
Un son de trompette retentit.
Heshmer : Qu'est-ce qu'ils ont à gueuler comme ça ?
Tareg : Je ne sais pas.
http://youtu.be/k2JIBKIBjH4
Tout à coup, un énergie volatile hurla lorsqu'elle fut proche des trois mercenaires. Ce cri remuait l'air comme un écho profond. C'était très désagréable.
Heshmer : Tu es sûr que c'est une magie naturelle. On dirait tout l'inverse...
Tareg : Tout dépend ce qu'ils en font. Trouvons-les.
Après quelques pas...
https://www.youtube.com/watch?v=h--eFUupy-8
Quatre mages forçaient une énergie qui semblait relâcher des salves de formes hurlantes.
Heshmer : Ce ne sont quand même pas des âmes ?
Un des pratiquants vit les mercenaires et fit signe à ses trois autres amis de s'arrêter. Il s'approcha.
??? : Hey. Vous êtes qui ?
Heshmer : Tareg, Ila et moi c'est Heshmer.
??? : Tirez-vous de là si vous ne voulez pas être blessé. Nos recherches sont révolutionnaires.
Tareg : En quoi consiste-t-elle ?
??? : Dégage l'épéiste, ce n'est pas pour les benêts dans ton genre.
Tareg : Pourquoi l'énergie de la nature prend-t-elle cette forme ?
??? : Dégage. Je n'ai pas de temps à te consacrer, tu n'es qu'un roturier pour moi.
Il rit. Il se retourna. Heshmer le poussa au sol et le bloqua. Heshmer lui serra le cou.
Heshmer : On se contrefous de tes expériences. Le seul truc c'est que ça fait trop de bruit.
Il releva son bras.
Heshmer : Une magie non maîtrisée est une mauvaise magie. C'est quoi ton nom ?
??? : Damien Ktuzo.
Heshmer : Bien, Damien. Tu as compris ?
Damien : Oui. On fera attention.
Heshmer se releva et ils revinrent dans la cabane d'Elias.
Elias : Alors ?
Ila : Ils ont compris. *Sourit*.
Elias : Merci, je ne saurai comment vous remercier.
Heshmer : On va rester cette nuit, et on partira demain. Cela me paraît honnête.
Elias : Oui ma première session au calme, quel bonheur. J'ai dû mal à concentrer mon esprit sur mon travail quand l'extérieur fait un bruit atroce.
Quelques heures plus tard... En pleine nuit. Le feu de la cheminée crépitait.
Heshmer : Bien, alors comment on fait pour dormir, il n'y a pas assez de lits. Je propose Ila et moi avec une converture au sol. Tareg tu n'auras qu'à prendre le lit.
Tareg : Mais bien sûr... Je te laisse le lit.
Tout à coup, la terre se mit à trembler. Un hurlement continue assourdissant retentit. C'était intenable. Les oreilles de Tareg crachèrent du sang.
Ila : Tareg !
Tareg : bouchez vos oreilles ! cria-t-il.
Heshmer : Putain de bordel...
La terre continuait de trembler.
Un peu plus loin... Les quatre étudiants ricanaient.
Verdi : Voilà, et comme ça c'est assez silencieux ? *Ricane*. Quelle bande de mauviettes. On a besoin de résonance magique. On se fout de ce que ces cons pensent.
http://www.youtube.com/watch?v=wcT9uqRIgEk
L'un d'eux était à genoux.
Damien : Maxence, Verdi ! Que fait Nezzo ?
Maxence : Il a voulu tester.
Verdi : Nous voulons CE pouvoir. J'ai la conviction que c'est le stade ultime pour tout Mage qui se respecte. Nous serons forcément pris si nous touchons quelque chose que personne n'a jamais trouvé.
Nezzo semblait ultra concentré. Du sang commença à couler de ses oreilles. Puis de sa bouche.
Damien : Nezzo ? Tu as trouvé quelque chose ? Tu saignes là, j'espère que tu le sais.
Nezzo : Silence. Je viens à peine de commencer, j'ai encore beaucoup de travail.
Maxence : Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Tu perds beaucoup de sang, sache-le.
Damien : Tait-toi, on t'as pris Maxence car tu as juré fidélité au groupe, pas comme ce traitre d'Elias. Nezzo a des couilles lui au moins. Et quant à tes craintes : faut pas surévaluer un type qui a réussi, même s'il n'y en a eu qu'un seul. Comment as-t-il fait la première fois d'après toi ? Il s'est forcément entraîné. Ce qui a été découvert, peut-être redécouvert !
Maxence : On en a déjà parlé, il n'y avait pas la fuite magique à l'époque.
Damien s'approcha et prit Maxence par les épaules, les yeux dans les yeux.
Damien : Mais c'est un mythe ce truc ! Cela n'existe que pour te brider mentalement. Tu entends ? C'est une pensée limitante.
Tout à coup la bulle se détruisit. Le sort de silence interne se rompit et le hurlement retentit pour eux aussi. Ils se bouchèrent tous les oreilles alors que la terre se mit à trembler dans leur zone.
http://youtu.be/eVsLt1JuPfg
Dans la cabane...
Elias vit que tout le monde était paralysé par le bruit. Etant lui-même sous un sortilège anti-bruit mineur, il était moins affecté. Il se dirigea difficilement vers sa commode et prit un grimoire. Il invoqua une zone de silence. Le boucan s'arrêta même si les tremblement continuaient.
Heshmer : ....Erf ! Bon bah... Je crois que cela veut dire "je me moque de vos avertissements messieurs" dans le langage magique !
Elias : Oui, c'était encore pire que d'habitude.
Tareg : Il va falloir utiliser la manière forte visiblement, puisqu'ils ne veulent rien entendre. Pardonnez le jeu de mot.
Elias : Attendez ! Ne les tuez pas. Je vous le demande, cela fait partie de mon contrat ! J'ai le droit de choisir !
Ila : Vous nous avez dit que nous pouvions utiliser la manière forte.
http://youtu.be/VIop055eJhU
Elias : Je ne veux pas qu'ils meurent ! Allez-y et vite !
Heshmer : Un instant, que ferons-nous en dehors de la zone ?
Elias : Je vais agrandir la zone magique au fur et à mesure de votre progression. Si vraiment je ne peux plus tenir, je la ferai cesser sur ma cabane.
Ila : Très bien. Allons-y.
Plus loin...
Nezzo subissaient de graves spasmes corporels.
Damien, Maxence et Verdi se tenaient les oreilles, incapable de réagir.
Damien : C'est quoi qui tient le sort désormais !?...
Verdi : C'est splendide ! Nezzo a réussi ! Il a fixé un sort sur la texture, c'est un début ! Il a réussi !
Maxence : Il a réussi à mourir !
Verdi : Attendez, si je me concentre, je pourrais peut-être trouver un début de piste sur la clef de tout ça !
Damien : Ne prends pas ce risque !
Maxence : Comment veux-tu te concentrer avec un pareille boucan ?
Verdi : Je ne suis pas Elias moi, je sais isoler mon esprit de toute distraction *Sourit*. Si j'y arrive, ce sera la première avancée depuis longtemps. La gloire assurée.
Verdi, tout en ayant les mains sur ses oreilles, se mit sur les genoux et ferma les yeux. Bientôt, il retira ses mains, comme si le bruit ne l'affectait plus.
http://youtu.be/qeytEyp9NV4
Verdi : Par la déesse... Je suis sur le point de mettre le doigt dessus. Sans le vouloir Nezzo a laissé mourir son sort pendant qu'il cherchait sur la texture. Sa mort aurait-elle validée quelque chose ? Laissez-moi explorer tout ça. C'est le rêve d'une vie.
Un giclée de sang s'éjecta du nez de Verdi.
Damien regarda ça, impuissant. Il toucha le pouls de Nezzo. Il était désormais immobile : il était mort.
Maxence : Arrête Verdi !
Verdi propulsa une bourrasque de vent pour éjecter Maxence qui s'approchait pour le frapper.
Maxence roula sur plusieurs mètres et percuta le pied d'Heshmer. Tareg et Ila étaient aussi arrivés...
Verdi : Si... Errreu *crache du sang* Si vous êtes des amis... Tenez-les à distance, pendant que j'explore le travail de Nezzo. J'y suis presque, une telle occasion ne se représentera plus jamais !...
Damien et Maxence sortirent leurs tomes. Les deux orbites de Verdi étaient teintées de sang. Il referma les yeux.
Damien était un puissant Archimage T3 de Feu. Maxence était un Archimage T3 de Vent.
Mission Solo Siegfreid
Partie 4 : Hraesvelg
Siegfreid courrait. Il fallait diriger tous ses compagnons hors de ces lieux. Célès, Lee, Julius, Isabella et à une moindre mesure, Alcadie, tous étaient venus pour l'aider. Hors de question qu'il les laisse tous mourir. Même Vandole, qui avait décidé de rester en arrière pour les retenir, il allait pas le laisser décéder.
--FLASHBACK--
Une dizaine d'hommes entrèrent dans la salle, tous clairement T3. Et à leur vue, Lee pâlit doucement.
Lee : Les onze généraux en même temps...
Alcadie : En plus, ils sont bien sur l'équipement... Quelle chienlit!
Vandole : … Fuyez tous.
Siegfreid et Alcadie : HEIN?
Vandole : Je peux pas tous les combattre en vous protégeant.
Alcadie : Comme si j'en avais besoin...
Vandole : Tu me gènes, Alcadie... Tu n'es pas aussi bonne à pieds qu'à dos de Pégase. Alors je vous le demande, tous, fuyez. La poudre de téléportation ne marche pas ici, il faut aller dehors.
Armant ses deux dagues, il effectua un impact croisé qui dégagea le chemin vers la sortie. Comprenant qu'ils n'auraient qu'un court temps, tous s'engouffrèrent dans cette direction. Seuls Siegfreid et Alcadie se retournèrent vers le maître-assassin.
Siegfreid : Vandole, je t'interdis de crever. Et c'est un ordre de ton maître.
Alcadie : ...T'as pas intérêt à désobéir. C'est moi et moi seule qui aurai ta peau!
--END FLASHBACK--
Fendant l'air de Ragnell qu'il avait réussit à prendre, Lee repoussa les soldats qui tentaient de bloquer la sortie du palais. Lentement mais sûrement, chacun parvenait à se faufiler jusqu'à l'air extérieur.
« Siegfreid... Siegfreid... »
Encore cette voix, cela faisait plusieurs fois maintenant qu'il parvenait à l'entendre. Elle ne ressemblait à aucune voix qu'il pouvait avoir déjà entendu. Trop éthérée, trop mystérieuse, mais d'un autre genre que celle que pouvait avoir Talim. En tout cas, il y avait une résonance puissante dans cette voix.
Mais il n'eut pas plus le temps de réfléchir qu'il était déjà dehors. S'empressant de sortir sa bourse de l'intérieur de la cape, Julius en saupoudra tout autours des combattants avant de laisser la magie opérer, emmenant tout le monde ailleurs. Une fois arrivés, Siegfreid se surprit à ne pas reconnaître les environs.
Siegfreid : Tu nous as pas téléportés au bastion, Julius?
Julius : Sous la précipitation, je n'ai pas pu, maître. Nous sommes dans une plaine Sacaéenne.
Alcadie : Tch, ces fichus archers...
Julius : Nous n'avons plus de poudre de téléportation sur nous. Le retour sera à pieds.
Siegfreid : Plantez le bivouac, la nuit tombe. On campe ici ce soir.
Chacun se mit donc au travail pour installer des abris de fortune. Et une fois que cela fut effectué, Célès partit ramasser du bois pour le feu tandis que Lee s'occupait de la chasse. Ceux restant parlaient de ce qui s'était passé dans la cité souterraine.
Julius : C'est un échec retentissant, nous n'avons pas réduit les forces du clan Nychta et les seules armes que nous ayons sont Ragnell et cette épée étrange, Hraesvelg...
Siegfreid : Tu ne la connais pas ?
Julius : … Hélas, non. Notre réseau n'est pas infaillible.
??? : Je peux vous expliquer.
Siegfreid : Lee? On t'as raconté l'histoire de cette lame?
Lee : Oui, maître. Cette épée, « Hraesvelg Shon Imaïas » de son nom complet, est une lame manié par Hraesvelg, fils de l'ancien dieu Thot et d'une mortelle. Thot, obligé de retourner dans le monde divin, a insufflé la moitié de sa force dans l'arme en priant pour la sécurité de sa nouvelle famille. Mais son fils, pris de folie, massacra une partie des mortels. Indigné par ce massacre, Thot défia Hraesvelg et donna sa vie pour le vaincre.
Julius : Le Beorc fou contre le dieu, c'est une légende connue. Alors cette épée serait celle de la légende?
Lee : Tout à fait.
Siegfreid : Ce Beorc, entendait-il une voix?
Lee : Comment cela?
Siegfreid : Depuis que je tiens cette épée, régulièrement, j'ai un écho qui m'appelle dans ma tête...
Lee : Un écho, vous dites? Mais c'est...
Semblant soudain comprendre quelque chose, Lee ne tint pas et... explosa de rire, sous le regard décontenancé de tous ceux l'entourant. Lui qui était plutôt d'un naturel froid, le voir s'esclaffer comme cela avait quelque chose de surréaliste.
Célès : Pourquoi est-ce si drôle??
Lee : Pardonnez moi, j'imaginais la tête de leur chef suprême s'il venait à l'apprendre... c'était à mourir de rire!
Julius : Comment cela, expliques toi!
Lee : Ahem, oui Julius. Maître Siegfreid, cette voix qui vous appelle n'est autre que celle de Thot. D'après la légende, il aurait investit toutes ses forces et son âme dans le tranchant de cette épée. Quiconque entre en contact avec lui est capable de maîtriser toute la force de Hraesvelg Shon Imaïas. C'est précisément ce que cherche à faire le descendant de Hraesvelg : Ridill, chef du clan Nychta.
Siegfreid : Et il n'entend pas la voix de cette épée là où j'y arrive, c'est ça?
Lee : Tout à fait, maître.
Le reste de la soirée se passa dans le calme, si ce n'est qu'Alcadie n'eut de cesse de se plaindre du chemin qu'ils auraient à parcourir à partir du lendemain. Siegfreid soupira, si seulement il avait emmené Thorn avec lui, il n'en serait très certainement pas là. Mais il resta muet le reste du temps, décontenancé par ce qu'il venait d'apprendre.
L'épée, qu'il avait choisit de prendre de manière un peu hasardeuse, contenait l'âme d'un dieu et était capable de défier Ragnell ou Alondite. De plus, l'âme de l'arme avait daigné lui adresser la parole, là où son descendant direct n'entendait rien....
???? : Siegfreid... Siegfreid...
Encore cette voix... Mais maintenant qu'il savait de qui elle venait et d'où elle émanait, il parvint à dénoter quelques ressemblances avec ce qu'il pouvait avoir vu par le passé. Cette voix, elle possédait le timbre doux et mystérieux de Néral mais aussi une voix forte et grave qui lui étaient propres. Tentant donc la première chose qu'il lui venait à l'esprit, il répondit à son épée.
Siegfreid : … Thot?
Thot : Oui, Siegfreid, c'est moi... Enfin tu réponds à mes appels.
Siegfreid : Pourquoi m'appeler moi et pas l'autre, là, qui serait descendant de ton fils?
Thot : … Le fait que mon fils soit le premier héritier de cette lame n'a aucune incidence sur le choix des personnes que j'appelle. Je juge sur des critères personnels qui est digne de brandir ma création et qui ne l'est pas.
Siegfreid : En ce cas, pourquoi moi plutôt que lui?
Thot : Le cœur. Je sonde le cœur des gens qui m'empoignent et le tiens répond à mes critères. Pour commencer, tu n'es pas un combattant de lumière.
Siegfreid : Euh? Tu prends pas ceux qui ont « un cœur pur »?
Thot : Ton cœur est pur, Siegfreid. Mais pas dans le sens où tu l'entends. C'est pourquoi tu ne pourrais d'ailleurs manier la lance de sang sans être semi-envouté.
Siegfreid : Je n'y comprend rien...
Thot : L'ombre ne vit sans lumière. Mais l'inverse est aussi vrai. La lumière ne vit sans ombre. C'est pourquoi la communauté divine fut jadis scindée en deux, pour assurer l'équilibre de ces forces. Ashunera est donc une déesse de lumière et moi un dieu des Ténèbres. Cela ne nous a pas empêché de bien nous apprécier.
Siegfreid : Donc, Lumière et ténèbres sont deux choses distinctes n'ayant rien à voir avec le bien et le mal. Mais alors, pourquoi la différence??
Thot : Schématiquement, il serait possible d'exprimer les choses ainsi. La lumière est la douceur, les ténèbres sont l'émotion. Toi, Siegfreid, tu es un jeune homme impulsif, impudent, bagarreur et particulièrement rancunier. Tu es un être des ténèbres. Ton amie disparue, Himano, est douce, sensible et altruiste. Elle est une femme de la lumière.
Siegfreid : Ouais, je crois que je commence à comprendre comment ça marche... Mais j'aimerai te poser une dernière question, Thot. Que s'est-il passé chez Hraesvelg?
Cette fois, le dieu ne répondit rien. En effleurant le pommeau, Siegfreid sentait qu'il hésitait. Devait-il expliquer cette tragédie ou non? Et si oui, comment pourrait-il le faire avec de simples mots, alors que cette histoire était avant tout un ensemble de sensations? Finalement, le dieu soupira.
Thot : Je ne pourrai te dire ce qu'il s'est passé ce jour là. Mais je puis te montrer, à travers les yeux de Hraesvelg.
La lame chauffa soudain. Brûlé, le brun tenta de la relâcher mais elle resta collée à sa main. Il avait beau faire ce qu'il voulait, il y avait inexorablement sa main sur le manche d'acier. Finalement, un grand flash de lumière l'aveugla. Puis, plus rien...
Mission 6 de Titus :
Un comte très riche organise un tournoi d’unités magiques dans l’arène de sa ville. Les participants devront s’y battre par duo, un T1 avec un T3 ; chaque combat sera gagné si le T1 adverse est vaincu !
Le duo qui aura gagné ce tournoi recevra, en plus d’une grosse somme d’argent, une Sage Bague pour le T1 et un diamant pour le T3 !
Partie 6 :
Dans l’absolu, la chute ne dura qu’une seconde. Pourtant, pour Titus, elle sembla durer une éternité. Après un temps indéfini, au cours duquel le sort ignoble de paralysie ne s’estompa pas, l’archidruide atterrit enfin sur le sol. Hors du cercle. C’est à ce moment que la paralysie choisit de se résorber, et que ses muscles se relâchèrent.
L’arbitre siffla la mise hors-jeu de Titus.
Début de la musique : http://www.youtube.com/results?search_query=Fire+Emblem+-+The+Last+Stand&sm=3
Urial : Oui, on a réussi !
??? : Tu as vu, je lui ai mis une bonne correction, à ce mage ! C’est grâce à moi que tu as pu le sortir !
Urial : Oui, John, j’ai vu, tu lui as mis ton poing dans son nez…
Titus se leva, et regarda avec amertume en direction du cercle : il vit alors que Duncan saignait du nez.
Duncan : Monsieur l’arbitre… Ces types m’ont frappé… Ils en ont le droit ?
Mais Titus répondit avant l’arbitre. Il parla de façon mécanique, sans réfléchir, sans émotion.
Titus : C’était écrit dans le livret, Duncan. User de ses poings ou de ses pieds est déconseillé, mais autorisé. Le seul interdit est de tuer son adversaire, mais je te rappelle que l’évanouissement compte comme un hors jeu.
Arbitre : Tout à fait. Le match continue.
Titus : Quel match ? Nous avons déjà perdu…
Duncan : Non, je suis encore dans le cercle ! Titus, rappelle-toi, je t’ai promis de ne pas abandonner ! Et un magicien digne de ce nom ne déroge jamais à une promesse !
(Naruto, sors de ce corps ! XD )
Titus : Duncan, rends-toi à l’évidence ! Même si tu avais encore ta mine, tu ne pourrais pas gagner contre un archidruide. Or, tu ne l’as même plus… Tu as déjà été amoché, qui sait s’ils ne continueront pas encore ? Ne sois pas blessé inutilement, sois raisonnable, et renonce !
Urial : Écoute ton petit copain, il a raison, tu sais ? Seul contre moi, tu n’as plus aucune chance !
John : Et moi, alors ?
Duncan : Hum… Ouais, c’est vrai…
Titus : Duncan, je suis sincèrement désolé !
Duncan : Pas la peine de t’excuser, t’as fait ce que t’as pu ! Ce sont ces brutes qui n’ont pas été loyales, c’est tout !
Le mage essuya un peu du sang qui coulait avec sa manche, puis se tourna vers l’arbitre.
Duncan : Monsieur l’arbitre ? Nous, l’équipe des mercenaires de Caesar, abandonnons ce combat !
Arbitre : Bien.
Et l’arbitre siffla la fin du match.
Fin de la musique
Urial + John : OOOUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!
Monte Cristo : Quel dénouement ! La finale est enfin achevée, mes amis ! Ce fut un tournoi absolument exceptionnel ! À présent, il est temps de décerner leur prix aux vainqueurs !
Le comte descendit alors du balcon, et se dirigea vers l’arène, suivi d’un homme transportant un sac. Les deux hommes entrèrent dans le cercle, alors que Duncan avait rejoint Titus hors de celui-ci.
Monte Cristo : Mercenaires d’Urial, vous avez relevé tous les combats, les gagnant les uns après les autres ! À présent, vous venez de remporter l’ultime match du tournoi, ce qui a prouvé votre détermination et votre valeur !
Pent + Titus, pensées : Votre lâcheté et votre sournoiserie, surtout !
Monte Cristo : Pour récompenser la prouesse de votre équipe, et votre jeu de coopération, je vais tout de suite donner à votre équipe un chèque de 6 000 écus ! Mais, avant cela, chacun de vous deux, pour le talent et la persévérance dont il a fait preuve, se verra remettre un présent spécial !
L’homme derrière le comte ouvrit alors le sac, et Monte Cristo se tourna pour y chercher les présents.
Urial : Maintenant, John !
John : Bien, chef !
Début de la musique : http://www.youtube.com/results?search_query=Fire+Emblem+PoR+-+Plight%21&sm=3
Alors, devant le public ébahi, Urial lança un sort de feu qui tua l’homme qui portait le sac, en même temps que John claqua des doigts au-dessus de sa tête, faisant jaillir un éclat de lumière bleue.
??? : Une lumière bleue... C’est le signal !
Urial ouvrit alors ses yeux au Mana, et invoqua une corde de lumière qui entrava le comte, et il se mit à léviter avec lui.
Monte Cirsto : Mais enfin, qu’est-ce que tout cela signifie ?
Urial : Mon cher comte, regardez plutôt dans cette direction !
Monte Cristo se tourna vers la direction pointée, et vit le balcon dans lequel il se tenait tout à l’heure : à présent, plusieurs hommes, un assassin, un archer d’élite, un bretteur, un guerrier et un sage, l’avaient investi et avaient tué les six gardes qui s’y trouvaient. Le guerrier tenait fermement une jeune fille bâillonnée, et l’assassin pointait vers le cou de celle-ci un long couteau fin.
Monte Cristo : NON !!! AMÉLIE !!!
Urial : Vous voyez, mes hommes ont pris votre file chérie en otage ! Si vous ne voulez pas qu’elle meure, vous allez gentiment coopérer !
Déjà, des dizaines d’archers pointaient leurs flèches vers Urial.
Monte Crisot : Je ferai tout ce que vous voudrez !
Urial : Bien, dans ce cas, commencez par demander à vos chiens de ranger leurs crocs !
Monte Cristo : Ne tirez pas ! Abaissez vos armes, il en va de la survie d’Amélie !
Alors, les archers abaissèrent leurs arcs, mais les gardèrent bandés.
Fin, et début de : http://www.youtube.com/results?search_query=Naruto+-+Orochimaru+fighting+theme
Fin, et début de : http://www.youtube.com/results?search_query=Naruto+-+Orochimaru+fighting+theme
Tous les spectateurs, les jurés et l’arbitre, les joueurs ainsi que les gardes du compte regardaient, médusés, le comte et son bourreau, flotter dans les airs, une vingtaine de mètres au-dessus de l’arène.
Monte Cristo : Qu’attendez-vous de moi ?
Urial : Je veux que vous me transmettiez le secret de fabrication de vos cartes Para !
Monte Cristo : C’est impossible, j’ai juré à mon père, sur son lit de mort, que jamais ce secret ne sortirait de notre famille !
Urial : Vous seriez prêts à mettre en jeu la vie de votre fille pour ce secret ? Réfléchissez bien, qu’est-ce qui compte vraiment pour vous ? La vie de la chair de votre chair, un être encore innocent, ou bien une vielle promesse faite à contrecoeur à un vieux gâteux mourant ? Allons, prenez votre temps, je vous laisse dix minutes pour y réfléchir !
Monte Cristo : Vous n’êtes qu’une crapule ! Vous ne l’emporterez pas au paradis !
Titus, pensées : Je dois faire quelque chose ! Si je suis le seul capable de voir le Mana, alors il est de mon devoir d’arrêter cet homme !
L’archidruide regarda en direction du balcon.
Titus, pensées : Bon, je n’aurai droit qu’à un seul essai, l’erreur n’est pas permise ! Oh la la…
Alors, sans que personne ne le regarde, Titus ouvrit ses yeux au Mana. Il se téléporta dans le balcon, prit Amélie, et se téléporta avec elle.
Assassin : ?!?
Urial : Comment ?
Titus : Tenez, veillez sur elle !
Archer du comte : Bien, mais…
Titus se téléporta à nouveau, en face d’Urial.
Urial : Que… Mais alors, toi aussi, tu peux voir le Mana ?!? Ce n’est pas possible ! Je n’avais pas prévu ça !
Archer du comte : Ils n’ont plus d’otage ! Ne blessez ni le comte, ni l’autre archidruide ! Tirez !!!
Et des dizaines de flèches fusèrent vers Urial. Seulement, celui-ci créa un mur de Mana qui les arrêta toutes.
Urial : Fumiers !
Titus : Tu as perdu, Urial ! Relâche le comte !
Urial : Jamais !
Titus : Alors, je t’y forcerai !
Titus rassembla alors le mana en une boule d’énergie qu’il envoya vers Urial. Urial fit de même pour la contrer, et, dans sa concentration, lâcha le comte.
Fin de la musique
Monte Cristo : À moi ! Je choie !
Duncan : Pas de panique, je vais vous rattraper !
Et Duncan courut vers le point de chute du comte. Mais il trébucha, et Monte Cristo tomba sur lui.
Début de la musique : http://www.youtube.com/waatch?v=SU7k7gjmD6s&t=4m04s
Urial : Misérable fumier ! À cause de toi, je l’ai lâché ! Tu vas payer !
Les deux boules d’énergie de Titus et Urial s’affrontaient, comme naguère les attaques de Néral et de Fador.
(San Gohan et Cell, sortez de ces corps ! XD )
Urial --------(( ))------------------------------------------ Titus
Titus : Je ne pouvais fermer les yeux sur tes exactions ! Je te vaincrai, Urial !
Urial : Permets-moi d’en douter, je te domine !
Urial -----------------------(( ))--------------------------- Titus
Titus, pensées : Zut, il gagne du terrain !
Urial : Je suis plus doué que toi, on dirait !
Urial -------------------------------------(( ))------------- Titus
Urial : Alors, on abandonne déjà ? Oh, pardon, j’oubliais, c’est toi qui as voulu abandonner le match, tout à l’heure, pas ton collègue ! Une nature défaitiste, peut-être ?
Titus : De… l’aide… J’ai besoin d’aide…
Urial : C’est ce que je disais ! Tu n’as pas l’âme d’un vainqueur. Tu n’es qu’une mauviette ! Disparais !
Urial----------------------------------------()-Ti
Titus : AIDEZ-MOI !!!
Fin, et début de : http://www.youtube.com/results?search_query=Baten+Kaitos+ost+-+Brave+Way&sm=3
Alors, contre toute attente, les T3 des différentes équipes coururent toutes en même temps vers le cercle. Pent, Linde, les archimages de Crimea, Renais, Altea, Lycia, et Daein, les saints de Begnion et Rausten, les archidruides de Grado et Biran, et même l’archidruide des mercenaires de Vlad, tous lancèrent en même temps leur meilleur sort vers Urial.
Urial : Qu… QUOI ?!?
L’archimage se prit de plein fouet tous les sorts, ce qui fit disparaître sa boule de Mana. Alors, Titus résorba la sienne, et invoqua une corde de Mana qui ligota Urial.
À ce moment, tous les spectateurs se levèrent à l’unisson, et applaudirent à tout rompre.
Public : *OVATION*
Fin de la musique
Monte Cristo : Je vous remercie d’avoir amorti ma chute, jeune homme, c’était très courageux de vous mettre à plat ventre comme ça ! Vous n’avez pas eu trop mal ?
Duncan : Bworf, z’est dou nadurel… Je be borde gobbe un jarbe, bêbe bas bal !
Urial : F… fumiers !!! Pent, votre famille est déjà morte, vous venez de la condamner !
Monte Cristo : Comment ? Vous menacez la famille de Lord Pent ?
Titus : Monsieur le comte, il semblerait que ses hommes de main aient capturé sa famille depuis plusieurs heures !
Urial : Oui, c’est vrai, eh eh ! Et votre dernière chance de les revoir en vie, est de me relâcher tout de suite !
Pent : Hors de question ! Pas tant que nous n’aurons pas de preuve qu’ils sont en vie !
Monte Cristo : Pourquoi diable vouliez-vous connaître le secret des cartes Para ?
Urial : Je ne dirai rien !
C’est alors que, dans la fumée de la poudre de Lumu apparut la silhouette d’une immense wyverne, montée par un homme tout aussi impressionnant.
??? : C’est simple, ce traître voulait s’en servir contre moi pour me tuer !
Urial : Qu… quoi ? NON !!!
John : M… maître !!!
Titus : M… mais c’est… VOUS !!! Lord Rockvanter ?!?
Lord Rockvanter : Lui-même !
À suivre…
Voilà, et tout comme Elvis Presslet, John s’appellera, à partir de maintenant et à tout jamais, John F. Cainedhi, en hommage à un certain homme dont le cinquantième anniversaire de mort est justement fêté aujourd’hui même !
Mission Solo Siegfreid
Partie 5 : Les regrets d'un dieu
Tout était calme dans ce petit village sylvestre. La paix régnait et tout un chacun aidait son prochain comme il le pouvait. Dehors, on pouvait voir des enfants jouer. Sautant dans la boue, s'envoyant des bouses de vache à la figure, rien ne semblait pouvoir perturber leur jeu. Et c'est dans ce cadre que grandit le jeune Hraesvelg.
Sans avoir vu la moindre gravure, Siegfreid, en mode spectral, reconnut tout de suite le garçon qu'il devait suivre, un jeune homme blond aux yeux rubis. En effet, il y avait quelque chose qui monopolisait son attention, en regardant le jeune homme sauter joyeusement dans l'eau. Difficile d'imaginer la véracité de ce qu'avait affirmé Lee précédemment en le voyant aussi... Candide, innocent...
Garçon : Hé, Hrae, tu viens? On va faire la course!
Hraesvelg : J'arrive!
Tout sourire, il se dirigea donc au pas de course vers ses amis. C'était un jeune garçon de 10 ans et il était aimé de tout le monde. Sa mère était la femme la plus douce qu'il n'avait jamais vu et il voulait être avec elle pour toujours. Ça, Siegfreid le comprit en le regardant, il pouvait lire dans les pensées de Hraesvelg.
Soudain, les rires firent place à un hurlement. Le demi-dieu, apeuré pour son ami, prit un bâton et se dirigea vers l'endroit où le cri fut poussé. Au lieu de voir celui qui avait appelé le fils de Thot, Siegfreid ne vit qu'un loup, avec un corps sans vie dans la gueule. Ce corps, il le reconnut comme étant le meilleur ami du jeune blond.
Hraesvelg sentit les larmes monter, il prit son bâton et chassa l'animal en lui frappant dessus à répétition. Hélas, cela ne ferait pas revenir le défunt. Maintenant seul, il retourna voir sa mère pour lui raconter ce qu'il s'était passé et comment avait-il réagit.
Dans un fondu de couleurs, le chevalier Wyvern fut transporté dans le temps, changeant le physique de Hraesvelg. De jeune garçon, il était devenu jeune adulte. Une fine musculature, une chevelure dorée coupés mi-longs, un regard de feu, il était très beau. Et il le savait.
En six ans, il avait appris la maîtrise de l'épée pour éviter que la tragédie s'étant déroulée précédemment avec son ami ne se répète pas. Si jamais un autre de ses proches se ferait agresser, il brandirait la lame que lui avait légué son père pour les protéger. Si jamais l'occasion de prouver sa dévotion envers son petit village se présentait, il la saisissait.
Nymphadora : Tu vas chasser encore aujourd'hui?
Hraesvelg : Oui mère, je tâcherai de ne pas rentrer trop tard.
Prenant sa fidèle épée de fer, il partit donc dans la forêt pour repérer un gibier. En chemin, il croisa plusieurs personnes mais il n'y prêta pas attention sur le coup. Seulement voilà, en les regardant de plus près, il aurait reconnu un des célèbres bandits qui mettait la région à feu et à sang. S'il l'avait repéré, peut-être l'histoire aurait connu un tout autre tournant.
Pilleur : Semble rien y avoir dans ce village...
Chef : On se planque des autorités ici, puis on les tue tous et on prend tous leurs sous!
Dans la maison en bois, Nymphadora priait.
Nymphadora : Thot, mon bien aimé... Votre fils a tellement grandi, je suis fière de lui.
Thot : Mais il y a un déséquilibre en lui, je m'inquiète...
Alors que la jeune femme allait répondre, toujours en prière, les brigands défoncèrent sa porte. Et vu leur regard, c'était mauvais. Mais Thot ne pouvait rien faire, il était pieds et poings liés au palais divin, interdit de sauver les mortels. Si bien qu'il assista, totalement impuissant, au passage à tabac de celle qu'il aimait ainsi qu'à sa mise à mort.
De nouveau, l'air se distordit pour laisser place à une autre image. Hraesvelg qui tenait sa mère par l'épaule avec un regard désespéré. Vu l'état de la défunte, et vu que la nuit avait remplacé le jour de la scène précédente, il devait s'être écoulé une demi journée de chasse pour le demi-dieu et il avait du rentrer et voir cela.
Hraesvelg : Mère... Impossible...!!
Posant avec douleur son front contre celui froid de sa génitrice, il le lui baisa finalement avant de la porter dehors. Il lui creusa, toute la journée suivante durant, une tombe. Et, alors qu'il plaça délicatement le corps dans son dernier lieu de repos, il reboucha le trou, y plaça une pierre avec gravé dessus ces mots.
« Ici repose une femme extraordinaire, dont l'amour et la compassion étaient infinies. Adieu, Nymphadora »
Puis, essuyant une unique larme roulant sur sa joue, le blond descendit à la cave. Grâce à un mot laissé par sa mère, il trouva la trappe secrète d'où il retira une lame. Une lame blanche comme le cristal et luisante d'une lumière étrange. En s'en saisissant, le chasseur sourit lentement avant de l'enfoncer dans le sol, en position de serment de chevalier.
Hraesvelg : Tous ceux responsables de la mort de mère, je les tuerai. Je saignerai ces porcs jusqu'au dernier!!
Pour la troisième fois, Siegfreid se fit emmener à un autre endroit, dans une plaine. Et devant lui, deux personnes se toisaient. S'il n'eut aucun mal à reconnaître le chef des bandits qui avaient tué Nymphadora, la deuxième mit du temps pour trouver une comparaison dans l'esprit du cavalier Wyvern. Il était pourtant indéniable que l'épée que cette personne tenait était celle que lui même avait en main.
Hraesvelg avait maintenant 24 ans. Tout juste T3, il n'avait plus rien à voir avec le jeune homme en quête de vengeance qu'il avait vu juste avant. En effet, son corps n'était plus vêtu de haillons mais d'une armure légère et luisante. Tout son bras gauche était protégé alors qu'il ne possédait qu'un gant en cuir de son bras directeur.
Ses traits aussi avaient changés. Plus durs, plus froids, il semblait infiniment plus dangereux que l'adolescent qui voulait aider le village.
Hraesvelg : Une question, avant de te tuer. Le village de Néis, cela te dis quelque chose?
Chef : Néis? Tu parles de ce pathétique village au sud? Ouais, je connais un peu. J'y suis allé une fois. Déjà 8 ans, le temps passe!
Hraesvelg : Et tu as tué ma mère...
Chef : C'était ta mère? Alors viens, j'aime pas les travaux inachevés!
Hraesvelg : Avec joie.
D'une vitesse supérieure, l'épéiste trancha net le bras directeur de son opposant qui en hurla. Mais il n'en avait pas finit. L'autre bras, une jambe, l'autre, il ne restait rien au brigand, à part le minimum vital.
Hraesvelg : Tu as mal, tu souffres?
Chef : Un.... Un démon!! Tu es un démon!! Si je l'avais su, jamais j'aurai écouté ce vieux grigou!
Hraesvelg : … Comment ça?
Chef : Ce vieux, votre sage! Il m'a clairement dit que chez ta mère, il y avait beaucoup de richesses!
Écarquillant les yeux d'horreur, Hraesvelg s'avachit un moment. Cette vieille merde avait osé donner sa mère en pâture à des pilleurs assoiffés de sang?? Ce vieux con... Il était tout aussi responsable de la mort de la jeune femme que celui qu'il venait de démembrer! Il se stoppa un instant pour réfléchir à cette affirmation.
Uniquement lui? Non, tous ceux de son village qui étaient présents lors du meurtre étaient aussi complices. Et ce n'était pas tout. Tous le monde étaient responsables, vu que c'était la société qui avait attiré ce tueur jusqu'à Néis, l'amenant à tuer. L'espèce humaine entière était responsable, il devait donc totalement l'éradiquer.
Pour la dernière fois, Siegfreid fut happé par un tourbillon de couleur, avant de revenir là où il était à la base, à Sacae. Encore sous le choc de ce qu'il venait d'apprendre, il mit quelques secondes à repérer que Thot l'appelait de nouveau.
Thot : Voilà, tu as donc tout ce que j'ai à t'apprendre sur mon fils. Après cela, il a organisé un massacre de trois populations jusqu'à ce que je donne mon essence vitale pour le tuer.
Siegfreid : Quand j'ai vu son histoire, elle me faisait penser à moi... Sa mère, tuée alors qu'il ne pouvait rien faire et quand il tue son meurtrier, il apprend qu'en fait, ils n'avaient pas choisit sa maison au hasard. En fait, c'est ce que j'aurai pu devenir sans les mercenaires et si Krin m'avait dit qu'on avait passé un contrat sur la tête de ma mère.
Thot : Effectivement... C'est peut-être pour cela que j'ai ressenti de la tendresse pour toi, tu es devenu ce que je voulais que Hraesvelg devienne, un jeune homme fort sur qui autrui pourrait compter.
Siegfreid : Je ne le suis pas encore, je le serai quand je ne serai plus obligé de laisser la place à des gens plus forts que moi comme l'est Vandole...
A suivre
Mission solo Siegfreid
Partie 5x
Bien loin des plaines, dans une salle secrète du camp de base du clan Nychta, se tenaient deux personnes, une, gravement blessée et l'autre, passablement énervée. Si la personne endommagée était facilement reconnaissable comme étant Alexeï, la deuxième était toujours dans l'ombre, dont n'apparaissait qu'une main tripotant l'accoudoir d'un trône.
?????? : Je réécoute ton rapport, Alexeï. Vous avez été attaqués par les Mavoles et vous vous êtes fait dérober Ragnell.
Alexeï : Oui, monseigneur. Nous les avions encerclés mais leur chef est venue les sauver en surgissant de l'ombre.
?????? : Donc, le clan Mavole a récupéré une de mes épées légendaires.
Alexeï : … En fait, ce nombre s'élève plutôt à deux. Ils ont aussi... Osé prendre...
?????? : Je t'écoute, ils ont osé prendre...?
Alexeï : …
?????? : … Ils auraient pris mon épée?
Alexeï : … J'en ai peur, messire, ils ont volé Hraesvelg.
?????? : Je vois. Alexeï, n'avais-je pas attribué la garde de mon épée à ton groupe? N'avais-je pas assez insisté sur la valeur sentimentale qu'avait cette épée à mes yeux?
Alexeï : Si, si, bien sûr! Mais--
?????? : Alors pourquoi, j'aimerai savoir, POURQUOI ELLE A DISPARUE ?!?
Alexeï : Pitié, maître, j'ai fait ce que j'ai pu!!
?????? *sa voix résonne comme le tonnerre* : Tu perds mon épée, tu en ressors vivant et tu me dis que tu as fait ce que tu as pu?!? DEVRAIS-JE PUNIR TON INCOMPETENCE, HEIN??
Alexeï : Je vous en prie, maître...
?????? : … Bien, vous avez dit voir un chevalier Wyvern, c'est cela?
Alexeï : Oui... Ils l'appelaient tous « maître », il s'agissait de Siegfreid des mercenaires de Caesar.
?????? : Il s'agit donc de Siegfreid. On peut penser que pour l'instant, il a donné les armes légendaires à Caesar en attendant qu'il puisse tout remettre à chaque continent. Donc, Caesar aurait Hraesvelg.
Alexeï : Les mercenaires ont de bons alliés, en plus de ces armes. Les révolutionnaires semblent bien aimer le mercenaire Alister. On peut s'attendre à devoir les affronter.
?????? : Mais maintenant qu'ils sont privés d'un de leur maillon fort, cela devrait se passer pour le mieux.
En effet, dans un des coins à l'ombre, il y avait une troisième personne, avec des cheveux noirs en bataille, un regard d'ambre profond ainsi que de légères contusions sur tout le corps. Il était solidement ligoté et lançait des regards assassins à la personne sur le trône.
?????? : Le grand Vandole ne pourra pas les sauver cette fois, contrairement à la fois où il a vaincu Lucina contre le Ver.
Vandole : Aucun lien n'est capable de me retenir indéfiniment.
?????? : Oh, mais je ne comptais pas te garder enchainé toute ta vie, même si l'idée m'est assez plaisante. Mais j'ai besoin de plus d'informations sur toi et tes tueurs. Alors une petite séance de torture, es-tu partant?
Vandole : Je vous laisse essayer, ça me tuera le temps.
Souriant de manière provocatrice, Vandole accueillit le coup de poing lancé par le chef des Nychta sans soucis. Il savait qu'il ne flancherait pas sous la torture. De plus, chaque seconde où on le torturait était une seconde où il pouvait réfléchir à un moyen de s'échapper de cet endroit et de retrouver son clan.
?????? : … Emmenez le en salle de torture et que trois hommes aident le bourreau à soutirer les informations. Que tous les autres rassemblent leurs troupes. Les mercenaires de Caesar nous tiennent tête depuis trop longtemps.
Mission commune, les mercenaires contre le clan Nychta! Début lorsque tout le monde aura achevé sa mission (celle avec Siegfreid n'est pas tout à fait finie)
"Heshmer savait que Tareg et Rae pouvaient écouter. Il prit alors une feuille de papier en silence, et une plume. " :
Death Note spotted !
Je poste la fiche technique de Nael (ou du moins ce qui peut être dit sur ce mystérieux personnage).
Nom : Inconnu (il se fait appeler Nael)
Surnom : Il est appelé le général
Classe : inconnu
Sexe : Homme
Age : Inconnu
Taille : 1m78
Poids : 78kg
Couleur des yeux : rouge
Couleur des cheveux : blanc
Description vestimentaire : porte une cape noire avec capuchon, une armure argentée avec des reflets bleus, un pantalon noir et des gants noirs.
Personnalité : La personnalité qu’il adopte le plus est semblable à celui d’un enfant. Il se comporte comme un gamin mais est en réalité très intelligent et peut être très cruel. Il se montre quelque fois sérieux. Il déteste tuer, il préfère collectionner.
Arme : Tous au niveau S+
Affinité élémentaire : Inconnu
Technique : Adepte
Guérison
Miracle
Initiative
Lunaire
Solaire
Supplice
Colosse
Courroux
Haine
Création (peut créer tout type d’arme)
Plus 5 autres inconnus
Histoire : Inconnu
Ce n'est pas un cahier merde ! Cela devait rester secret !^^
http://www.youtube.com/watch?v=Rvn5NJGlvgQ
http://www.youtube.com/watch?v=PkXw1iBgzoY
-> Premier ending de DN qui enterre le deuxième ending de mayrde selon moi, idem pour l'opening en fait. Les deux sont bien plus mélodiques, même si je sais que beaucoup préfère le deuxième pour une raison qui m'échappera à jamais... : p
Bah moi, je préfère le second, le premier, c'est de la daube !
Nan, je plaisante, j'aime bien les deux ! ^^