c´est un boulot génial!
la suite!
vive sithis et vive ange de la mort^^
franchement respect
je me permet de te noter
un petit 18/20 me parait bien
19/20 a cause des petites erreurs
Lorsqu´Antonetta et moi étions revenus au sanctuaire, nous nous attention à nous faire houspiller pour avoir échoué, mais, à notre grand grande surprise, ce fut Vincente qui nous présenta ses plus plates excuses.
- Je ne sais que dire, mes amis, nous nous doutions que ce contrat serait probablement un piège, mais nous étions curieux de savoir ce que le renard préparait, ainsi que d´une étrange rumeur de traitre au sain de notre groupe. Ce contrat "piège" est la preuve que des choses étranges se passent à la main noire... L´annonceur qui était chargé de l´analyse de ce contrat à refusé de dire qui il était... ce n´est pas si grave, mais s´est très anormal. Et sachez que c´est Lucien Lachance lui même qui a tenu à ce que vous serviez... d´appats.
Pendant que Mjarj dar était en train de me soigner en marmonnant des insultes, et que je sentais mes dents repousser, ce qui au passage était assez douloureux, Antonetta se manifesta.
- En somme, nous avons été manipulés et utilisés, mon très cher ami?
- Absolument, chère amie, et je ne m´attendais pas vraiment à vous revoir en vie, pour être honnête, cela vous ennuie il?
- Non, pas du tout, j´étais curieuse, rien de plus.
A ce stade, je me dis que notre promotion en sanguins serait pour un autre jour.
Ayant complètement récupéré, je demandai au vampire de m´en dire plus sur cette rumeur de traître.
- Ecoutez, mon ami, ce n´est qu´une rumeur, peut etre mal fondée, mais il ne serait pas à exclure qu´un traître soit présent au sain du sanctuaire, ce dont je doute, ainsi que dans la main noire elle même, ce qui serait très inquiétant, mais plus logique, si ce traîte existe, réfléchissez: La capture étrange de Morgoroth, votre capture, l´execution du renard gris commanditée par lui même... Des contrats étranges sont acceptés, mais l´écoutant Ungolim m´a garanti qu´il s´occuperait personelement de la lecture des contrats formulés, accompagnés de son annonceur le plus fidèle, Lucien Lachance.
Je lui dis que dans ce cas, j´étais content d´avoir pu servir d´appât, si cela avait permi d´avancer un peu le mystère, et demandai au vampire si il n´avait pas un travail plus ordinaire à me proposer.
- Bien sur, j´ai ici un contrat formulant le meurtre de l´empereur Uriel Septim... ne me regardez pas ainsi, mon frère, je plaisantais... Oui, un contrat interessant, mais assez dangereux, vous devrez devenir la cible de cinq chasseurs dans un jeu de chasse à l´homme organisé par un orque nommé Kurdan habitant à Bravil, cela vous interesse il?
Peu importe leur nombre du moment qu´ils ne portaient pas de masques décuplant leur capacités de mouvement.
Contrat 17: Rien qu´un contrat ordinaire
Vincente acceuilli mon enthousiasme avec sourire, et me suggéra d´aller voir Ocheeva pour les détails. taleandril était absente, ce serait aussi à l´argonienne de s´occuper de mon équipement.
- Bon, eh bien mon frère chéri, je vous dis à bientôt, je dois m´occuper d´un contrat qui risque de me prendre du temps, ca a été un plaisir de travailler avec vous.
Antonetta m´envoya des baisers de la main, et peine arrivée, quitta à nouveau le sanctuaire, tandis que j´allai voir Ocheeva au sujet de cette histoire de chasse à l´homme, assez peu claire.
- Ah, oui, Kurdan, sa facade légale est un préteur à gages, mais en réalité, il exerce une profession nettement plus distrayante... Il enlève des hommes en usant de pretextes divers, et les enferme sur une ile nommée fort Grief, puis il invite des fils de seigneurs ou de riches gens à pratiquer une chasse à l´homme grandeur nature et à mort, c´est un travail d´organisation plutot interessant... Et le contrat stipule que vous devriez jouer le rôle de la proie? Bien, dans ce cas, allez voir Kurdan lui même à l´auberge de Bravil d´ici neuf heure du soir, comme vous l´a ordonné frère Valerei... De rien, bonne chance, et tâchez de ne pas vous faire tuer après avoir survécu au renard gris... Des objets? Non, c´est Mjarj Dar qui s´en occupe quand soeur Taleandril qui n´est pas la.
J´allai donc voir Mjarj Dar pour lui demander quel genre d´équipement il me suggérait pour être discret, et pour alterner entre prédateur-victime.
Il me réponda d´un éclat de rire, avant de parler avant son ton habituel.
- Vous n´aurez pas besoin d´équipement, vous savez pourquoi? Bien sur que non! Parsque vous allez vous faire tuer, bien sur! Vous pensez que ces chasseurs sont faiblards? Hein? C´est la crème de Cyrodiil, vous allez vous faire mettre en pièces, découper en morceaux, et devinez quoi, singe puant? Je serais bien content de... OH, comment allez vous frère Valerai? Oui, "cher ami", je vous laisse prendre des couteaux de lancer, des cordes de chanvre, des cordes de piano, et tous les poisons et objets explosifs ou glaciaux que vous jugerez utiles...
La présence de Vincente m´avait évité de devoir subir les sarcasmes du Khajit plus longtemps, je me servai suivant ses "conseils", et me mis en route vers l´auberge de bravil.
Depuis que nous étions en sombreciel, le temps était particulièrement mauvais, il pleuvait et un épais brouillard recouvrait tout.
- Monsieur, bienvenue à l´auberge de bravil, si vous ne consommez pas, vous pouvez sortir, trop de gens viennent ici seulement pour s´abriter de la pluie.
Je sortis trois septims de ma poche et commandai un hydromel. Le patron me donna la bouteille, je bus une gorgée qui me réchauffa un peu.
En montant à l´étage, j´arrivai à l´endroit au Vincente m´avait dit d´attendre, en faisant mine de rien.
Je dégustai mon hydromel assis à une table tout en discutant avec une vieille brétonne d´un incendie criminel provoqué par la guilde des voleurs. Il semblerait que ce soit une ruse de Hieronimus Lex pour faire croire à l´existence de son fantasme, le renard gris. Je lui dis que contrairement à la confrérie noire, la guilde des voleurs existait probablement, elle fit mine de me croire, puis se retira dans sa chambre.
Dehors, le brouillard et la pluie était tels que l´on ne voyait rien à trois mètres, s´était ce genre de temps que j´aimais bien.
Voyant que l´orque appelé Kurdan aurait probablement du retard, j´empruntai le courrier du cheval noir à un impérial qui me le donna en souriant, tout en venant s´asseoir à coté de moi pendant que je le lisais.
- C´est surtout l´article en page une qui est interessant, lisez plutot! "L´empereur Uriel Septim a eu des visions étranges, comme quoi quelque chose de terrible se produirait bientot en Cyrodiil, et qu´il craignait pour sa propre vie, de même que..."
J´interrompai l´impérial social pour lui dire qu´a mon avis, l´empereur Uriel Septim n´était qu´un vieux fou qui ne méritait que de rejoindre ses ancêtre.
- Eh bien, quelle franchise, vous pourriez être arreté pour moins que ca... Imaginez, si il mourrait, étant donné qu´il n´a pas descendant, n´importe qui pourrait prendre sa place sur le trône, vous comme moi, imaginez vous empereur, ce ne serait pas un rêve? Un conte de fées?
L´arrivée d´un orque imposant portant une superbe armure de verre stoppa mes envies de faire taire cet insuportable moulin à paroles à l´aide d´une corde en acier et d´un couteau.
- Oh, un ami à vous? Je vais vous laisser, passez une bonne soirée!
L´orque s´assit sur un tabouret à côté de moi, et posa son énorme chope de bierre sur la table en soupirant, il en bu une énorme gorgée, s´essuya les babines, puis commenca à parler sans quitter des yeux le mur.
- Vous devez être le... Ah, c´est plutot amusant ca, je ne croyais pas à votre existance, puis j´ai fais ce rêve bizarre et... Oui, oui, pardon. Je m´apelle Kur-dan, Kurdan, pour les intimes, je suppose qu´"on" vous a deja dit ce que j´attendais de vous?
Je lui demandai de me donner des détails, tout en continuant à regarder le mur du fond.
- Eh bien... J´organise des petites parties de chasses pour des gens hauts placés, ils me payent, très cher, et je leur donne l´opportunité de tester leur capacités dans une traque à mort contre une proie enragée, tous enfermés dans un fort recouvrant toute une ile, et dont l´accès ne s´ouvrirait qu´après que la cible ou tous les chasseurs aient été éliminés...
Je lui dis que son concept était brillant, et demandai si les affaires marchaient bien.
- C´est bien ca le problème, mon ami,ces cinq clients, des chasseurs fantastiques au passages, ne sont pas contents de la qualité des proies, et m´ont versé une somme très interessante pour que je leur trouve une cible leur donnant du fil à retordre, et ces imbéciles m´ont même proposé de me donner une prime si l´un d´eux mourrait.
Je voyais ou il voulait en venir.
- Ou trouver un tel chasseur de la nuit? Qui pourrait au moins en tuer deux? Je me suis dis que j´étais perdu, que je n´arriverais pas à tenir mes engagements, puis cette ombre noire m´a rendue visite et... mais je m´égare, mon ami, je m´égare.. Tavernier, un hydromel et une bierre! Sachez qu´en principe, le jeu est concu de telle sorte que même en cas de victoire, les proies soient tuées de ma main, on a tous nos petits secrets, voyez vous, je n´aimerais pas que la manière dont je recrute mes... participants apparaisse en couverture du journal du jour.
Je lui dis qu´il avait parfaitement raison.
- Ha ha, vous me plaisez bien, mon ami, bref, dans votre cas, si vous survivez au jeu, vous pourrez quitter l´ile, car je ne serais pas la pour vous éliminer, cela dit prudence, ces chasseurs sont sûrement capables de vous causer quelques difficultés... non, je ne pourrais rien vous dire sur eux, je ne les ai jamais vus à l´oeuvre.
- Et voila la bierre et l´"Hydromel de la maison"
Kurdan bu une gorgée de sa bierre.
- Oh, cet hydromel est rempli de somnifère, vous vous réveillerez a fort Grief, dans une pièce secrète, tirez le levier sur votre droite pour entrer dans les festivités.
Je pris la bouteille d´Hydromel, et soulignai à Kurdan que si il avait tenté de me faire barage à la sortie, cela n´aurait fait que d´augmenter le compteur de victimes de un.
- Ha ha ha! Quel bel esprit, à votre santé, et amusez vous bien!
Nous trinquâmes, et je bu tout mon hydromel d´un coup.
Tout devint flou, et je m´éfondrai sur la table. Je sentis Kurdan me soulever, aussi loin que je me souvienne.
(Suite)
Je me reveillai dans sur un matalas, dans une petite pièce humine, et complètement fermée, à ma droite se trouvait le levier dont Kurdan avait parlé. Je portais toutes mes armes sur moi, et aucune ne m´avait été enlevée.
Je fus rassuré de savoir que Kurdan était un client honnête.
Je tirai le levier, j´entendis un grincement, il s´averra que cette petite pièce était une forme d´élévateur, qui m´emmena dans une sorte de grand hall de pierre souterrain, éclairé par la lueur de la nuit s´infiltrant par des trous dans le plafond. Il devait être trois heures du matin, j´étais resté cinq heures à dormir.
J´explorai les ruines souterraines du fort grief, elles étaient gigantesques, remplies de cachettes, d´étages, d´escaliers, de possibilités de pièges et d´embuscades... Les chasseurs allaient autant être sur leur terrain que moi.
Je finis par détecter des battements de coeur venant d´une salle dans les tréfonds des ruines.
Je bondis à l´étage, ce qui me permi d´arriver dans une sorte de balcon suspendu avec vue sur une salle à moitié imergée.
Au centre se trouvaient cinq hommes, un mage bréton, deux guerriers rougegardes en armures lourdes, l´un avec une hache a deux mains l´autre avec une épée et un bouclier, puis un archer bosmer, et enfin un impérial avec deux dagues, il m´était familier, s´était l´homme avec qui j´avais parlé dans la taverne.
Le rougegarde au bouclier semblait être le chef, je devais les observer en attendant qu´ils se séparent.
- J´espère que la proie sera plus interessante cette fois ci, les dernières étaient sans interet, et au prix que nous payons, ce serait un comble.
- Toutes nos proies tombaient dans le même piège grossier, de toutes facons.
- Et celle la ne semble pas faire exception.
Tous leur regards se tournèrent vers l´étrange balcon ou je me trouvais, l´impérial à la dague savait détecter la vie.
je voulu quitter ma cachette, mais je sentis une force gigantesque m´empecher de bouger. le mage m´avait attrapé par télékynésie, et me faisait voler vers lui tranquillement.
- L´archer, vise bien la tête et tue le.
- C´était encore trop facile, Kurdan va m´entendre.
Ils pouvaient me croire, ils en auraient pour leur argent.
Je sortis de ma sacoche une potion d´explosion, et la jetai sur la robe du mage, le flacon se brisa, et la robe s´emflamma d´un seul coup. Le mage relacha son étreinte psychique et usa ses mains pour dissiper les flammes.
je retombai entre les cinq prétendus chasseurs, toujours visé par l´archer.
Je lui donnai un coup de coude, et retirai la flèche qu´il s´appretait à tirer avant de la lancer dans le coeur du sorcier. Je du me jeter au sol pour esquiver le lame du rougegarde, qui blessa l´archer au torse. Pris dans son élan, le chasseur tomba quand je le poussai.
Je vis que le mage soignait à la perfection toutes ses blessures et celles des autres, ce qui compliquait nettement les choses.
Profitant de ma surprise visible, le rougegarde à la hache tenta de m´écraser, je du sauter pour éviter d´être broyé, mais l´impérial avait anticipé mon geste et me receptionna au vol d´un coup de couteau qui m´éffleura le dos.
En retombant, je fus à nouveau visé par l´archer qui décocha quatres flèches que je réussis à faire toucher uniquement mes bras et pas mes points vitaux.
A l´instant ou je touchai le sol, le chef me donna un violent coup de bouclier qui m´envoya en tournoyant dans la partie inondée de la salle, sous l´eau.
A l´endroit ou je coulais, il devait y avoir des bulles et une flaque de sang.
- Celui est deja plus combatif! Vous avez vu comme il a essuyé de tuer le mage avec ma flèche?
- Ne fanfarone pas trop, sans mes soins, tu ne serais plus la.
- Il ne remontera pas, je crois qu´il est mort, tu peux regarder, l´assassin?
L´impérial se pencha au bord de l´eau et le regarda en se concentrant, puis hocha la tête négativement avant de regarder ses compagnons, l´air déçu.
- Non, il est mort, quel dommage, on aurait du le faire durer.
Ca, c´était très mal me connaitre.
Une fine corde jaillit des profondeurs de l´eau, et s´enroula autour de la gorge de l´impérial, qui poussa un petit cri étouffé, avant d´être tiré sous l´eau. J´étais curieux de savoir si il pourrait aussi bien esquiver ce couteau dans de l´eau, attaché par le coup.
Je tiens toujours mes promesses.
- Le mage! Il est encore en vie?
- Je ne le sens plus, l´archer, prépare toi à le détruire en même temps que moi dès qu´il sortira de l´eau!
- Ca va, j´avais compris!
Ils visèrent tous les deux l´endroit ou se trouvait la flaque de sang, qui bougeait.
- Le voila!
Une personne jaillit d´un seul coup hors de l´eau, l´archer et le sorcier tirèrent et usèrent des boules de feu respectivement, en poussant des cris de plaisir.
- Arrete le corps, qu´on voie si il est bien!
Le corps à travers l´épaisse masse de fumée crée par les flammes parut se figer dans les airs.
- Eh voila un travail rondement mené, Kurdan à tout de même de la marchandise de qualit...
Un couteau venait de se planter dans la gorge de l´archer, qui tomba à genoux. Le mage eut à peine le temps de le soigner.
- *kof*... QUI A FAIT CA?
- Le... le corps!
Tous les regards se tournèrent vers le corps qui flottait, quelqu´un était caché juste derrière et s´en était servi comme bouclier.
- Je vais le PULVERISER!
L´archer tira une flèche explosive, mais j´eu largement le temps d´user le cadavre de l´impérial pour me propulser vers le balcon par lequel j´étais entré, et me mettre à courir vers les couloirs sombres.
- Je vais tuer ce chien!
- Attend, l´archer, restons ensembles, ce type n´est pas comme les autres proies que nous avons...
C´était trop tard, l´archer avait deja bondi à ma poursuite, sans réaliser que ses compagnons étaient incapables d´en faire de même.
Il était vraiment très rapide et me rattrapai de seconde en seconde.
- Je vais te faire t´arreter, maudit animal!
Il sorti deux flèches de son carquoi et les tira sur moi, mais je réussis à les dévier grâce à ma lame de malheur, et elles explosèrent, provoquant un petit éboulis, me donnant le temps de se rendre invisible.
Voyant que j´avais subitement disparu, et que la pièce des catacombes ou nous nous trouvions était fermée, l´archer bloqua la porte et s´installa au millieu de la pièce.
- Inutile de te cacher, proie, tu n´as pas compris? En espace fermé, tu n´as aucune chance contre moi, aucune! Mes flèches peuvent avoir n´importe quel effet de mon choix, tu as deja perdu!
L´echo de la salle avait rendu son discours de menace encore plus "intimidant", mais j´allai user cela à mon avantage.
- Hein? Ou es tu?!
Mes bruits de pas résonnaient contre le dalage et instoraient une ambiance très lourde et pesante, car je pouvais être partout... et nulle part à la fois.
- Tu crois que ca me fait peur, c´est ca?
L´archer entendit comme un chuchotement dans son oreille, il se retourna, et tira, mais la flèche se planta dans le mur.
- Tu veux jouer ca comme ca, hein?
Il se mit à tirer comme un fou dans chaque recoin possible de la salle en riant. Il aviat l´air très en colère de l´humiliation qu´il avait subi jusqu´a présent et voulait absolument me tuer.
Soudain, je tombai de ma cachette au plafond, et sortai ma dague en avancant tranquillement vers lui.
- Ha ha! Tu es mort! Mort!
Il mit sa main dans son dos pour retirer une flèche de son carquois, il fouilla quelques secondes, puis réalisa qu´il était vide.
Il devint subitement très pâle, et jeta son arc sur moi en se blotissant dans un coin de la pièce.
- Ne me faites pas de mal, je n´allais pas vous tuer, je vous assure! Vous voulez de l´or? Vous voulez sortir d´ici, hein? Je vous aiderais, je... Oh, vous voulez mon arc? Gardez le!
Je jonglai quelques secondes avec l´arc fait d´ébène, avant de jeter un regard furtif a ma prochaine victime.
Il fallait que je lui montre une manière originale de se servir de son arc sans user de flèches, tout un programme, mais la gorge de l´archer était peut etre un peu trop fine.
- Quel imbécile, cet archer, il n´aurait pas pu rester avec nous?
- Peu importe, nous trois unis, nous sommes invincibles, grâce aux bons soins du mage.
- Tout ca sent mauvais, je ne sais pas ou kurdan à trouvé celui ci, mais il largement au dessus de tout ce que nous avons pu affronter.
Les trois compères marchaient dans un très petit couloir qui devait les emmener à une cour intérieure.
Le rougegarde à la hache était particulierement inquiet, et regardait les murs très nerveusement.
Si il savait.
- Eh... le mage, tu ne peux pas faire du mysticisme ou je ne sais quoi pour le détecter?
- L´ami, c´était le rôle de l´assassin, ca, sauf si il est très prêt de nous, je ne remarquais r... AU DESSUS!
Une courde métalique tomba d´un des trous du plafond en pierre, et s´enroula autour de la nuque du rougegarde à la hache, qui fut brisée d´un seul coup.
Le mage se concentra un instant, puis m´envoya un véritable orage d´éclair, le plafond de pierre me protegait, mais je du aller les traquer d´une autre position.
- Mais par les neufs! Qui est ce type?
- Kurdan a du engager un mercenaire professionel de la compagnie de boinoir, je ne vois pas d´autres explications que ca... excepté si... écoute, rejoignons deja la cour intérieur, la bas, nous serons éclairés par la lumière de la lune, et nous pourrons faire un feu.
- Ca me va.
Dans leur hâte de quitter le corps pendu du rougegarde, ils ne remarquèrent même pas les yeux rouges qui les suivaient.
Ce changement brutal de rôles était un pur régal.
Les deux lascars étaient arrivés dans la cour intérieure, très imposante, nappée de brouillard et entourés de larges murs. Au fond, une grande porte avec un pont levis semblait être une des sorties possibles de l´endroit.
Le mage s´assit, et alluma un petit feu a l´aide d´un sort.
- L´ami, je vais aller regarder cette porte, ouvre bien l´oeil.
- D´accord, de toutes facons, ce jeu va trop loin, il faut trouver un moyen de joindre Kurdan.
Le guerrier disparu dans la brume, laissant le mage seul, à se rechauffer.
- Tu reviens deja, l´ami? Oh seign...
Le mage se leva d´un coup quand il vit deux sphères rouges brillantes s´avancant vers lui dans le brouillard.
Un tourbillon de flammes apparu dans ses mains, ce truc pouvait me tuer par simple contact.
Avec ma main gauche, je lui jetai le sort de silence, il perdit le contrôle de son sort, et sa robe prit feu à nouveau, mais cette fois ci, il du rouler pour éteindre les flammes. Il n´en eut pas le temps, une dague s´était plantée entre ses deux yeux.
J´eus à peine le temps de retirer ma lame du visage du mage, que j´entendis un cri de guerre venant du brouillard.
Le dernier rougeguarde surgit, portant un casque qu´il avait invoqué, apperement indestructible et protegeant sa gorge. Seuls sa bouche et ses yeux étaient à nus.
Je tentai de lui jeter tous mes couteaux, mais ils ricochèrent sur la cuirasse sans le blesser. Son armure lourde le ralentissais, et sur un si grand espace, j´avais un avantage certain.
Je pris de la distance, et sortis de ma sacoche mon arme secrète, avant de la lancer sur le rougegarde, qui avait toujours la bouche grande ouverte en hurlant.
Lorsqu´il recu l´objet, il s´arreta, toussa, puis éclata de rire.
- Ha! Une pomme? C´est tout ce que tu as à me lancer? UNE POMME? Quand je t´aurais tué, je... je...
Le peu de son visage que je voyais devint bleu, et le dernier chasseur s´éffondra.
Je n´aurais jamais pensé que j´aurais à me servir d´une pomme empoisonnée de cette manière.
Quelques minutes plus tard, le porte de fort Grief grinca, et s´ouvrit lentement, ce fut un Kurden admiratif et impressioné qui s´avanca vers moi après m´avoir vu.
- Vous... c´est vous le survivant? Incroyable... Hein? Oh, rassurez vous, je concerverais le secret de votre existance comme un secret, je ne tiens pas à mourir! Quoi qu´il en soit, n´hésitez pas à me contacter si vous avez envie d´endosser à nouveau le rôle de la proie... enfin du chasseur! maintenant excusez moi, je dois aller récupérer l´or de la prime spéciale "l´un de nous est mort", il est sur le corps de l´archer, ou est il?
Je lui dis qu´il avait interet à avoir le coeur accroché, car j´avais enseigné une technique de combat un peu spéciale à l´arc à l´archer pour le tuer. Kurdan avala sa salive en attendant ca, et me suggérer de m´en aller, ce que je fis sans trop tarder.
Sur le chemin, je réalisai que j´avais appris une technique de meurtre à quelqu´un, même si je l´avais usée sur lui, c´était tout de même une bonne action.
La perspective d´être un bon citoyen me mit de bonne humeur, lorsque je commetrais mon prochain meurtre, je sourirais.
Enfin... je sourirais encore plus.
Merci pour vos messages
Au risque de me répéter, je m´excuse du rythme de parution un peu ralenti, mes cours ont repris et j´ai du mal à gérer tout à la fois.
contrat vraiment fantastique, j´avais adoré l´idée de Kurdan dans le jeu, mais je trouvais qu´elle n´avauit pas été assez exploitée, tu remédie a ca avec style XD
rien a ajouter, vraiment très bon contrat, l´assassin tue ses victimes avec toujours plus d´inventivité (le coup des cordes, du bouclier humain et de la pomme, brillant) et l´humour noir tournant autour du massacre supposé atroce avec l´arc est vraiment amusant!
LA SUITE! LA SUITE!
Bon je viens enfin de finir de tout lire, j´avais commencé hier soir soir ^^ et je viens de finir à l´instant
Alors déjà ton style est très beau, on voit que t´as du bagage ^^ il y a de temps en temps des fautes d´orthographe, mais rien de grave ça reste plus que convenable.
par contre pour le renard gris xD je viens de commencer ça m´a spoilé un peu sur l´identité du renard gris, mais rien de grave je pense ^^ Y a aussi le prologue qui est correct mais qui ne vaut pas la suite, mais il pose les bases d´une belle façon
Continue ainsi
toujours aussi palpitant!, continu!
je suis tupefait suite a ce contract, excellente idée du chasseur chassé
ton rythme est bien, un contract par jour, et vu la taille de tes contracts, c´est très raisonnable!
en tout cas, précé d´etre demain soir pour le prochain contract
je propose qu´on te fasse écrire de nuit et sous le fouet ^^ afin davoir la suite plus vite!
Excellent ! Tu m´as donnée envie de me remettre à la confrérie noire !
tout simplement exellent !!
j´adore les contrat (tous autaznt les un que les autre)
quand la fin de ta fic arrivera (dans longtemp j´espere) tu dois tou regroupé sur la meme page !
come pour les nouveaux c´est plus facile !
Quelques jours après avoir participé au jeu de Kur-dan, Alors que j´étais en plein contrat qui était des plus interessant, d´ailleurs, j´avais été rappelé d´urgence au sanctuaire.
C´était la première fois que cela m´arrivait, et j´étais curieux de savoir ce qui se passait exactement.
La première chose que je pus constater en arrivant au sanctuaire, était que tous les autres membres de la confréries était la, dans le hall, assis sur des fauteuils à attendre.
Tous les sièges étant occupés, je m´appuyai en silence contre un mur en attendant qu´Ocheeva, qui était la seule debout, se mette à parler.
- Merci d´être revenus aussi vite, et d´avance, je sens que certains vont trouver futile la raison de votre appel si... abbrubt.
Voyant que tout le monde écoutait en silence, l´argonienne reprit son souffle et lu un morceau de parchemin.
- "Cher frères, chers soeurs, votre confrérie acceuillera bientot un nouveau membre, un très jeune garcon ayant commis un meurtre fratricide sans le faire vraiment exprès, je me suis assuré de sa bonne foi, et il a passé le "meurtre d´entrée" avec brio. Il devrait arriver bientôt, et je compte sur vous pur l´acceuillir aussi bien que vous avez tous été acceuillis par le passé.
Que Sithis vous garde. Lucien Lachance."
Il s´écoula quelques secondes propices à la reflexion de chacuns.
Au fond, ce n´était pas une si mauvaise raison, de recevoir un nouveau membre dans notre communauté, de plus, j´avais été relativement bien acceuilli et présenté à tout le monde lors de mon arrivée, je ne voyais aucune raison de faire mauvaise reception à ce jeune garcon.
Naturellement, ce ne fut pas l´avis de Mjarj Dar.
- PEUH! Comme si nous avions besoin de nouveaux membres! La blondinette et sans nom ne salissent ils pas deja sufisamment NOTRE sanctuaire, soeur Ocheeva?
- Au contraire, frère Mjarj Dar, il est probablement que dans les mois qui vont suivre, Lucien Lachance prenne l´un de nous comme silencieux, ce garcon prendra sa place.
- Qu´est ce que frère Lachance a t´il voulu dire par "jeune garcon?"
Nous entendâmes frapper à la porte, ce qui forca tous les regards à s´y tourner.
La porte de la confrérie était scéllée par une sorte de magie bien étrange, les personnes ayant répondu correctement à la question pouvaient y entrer, sans avoir à répondre une seconde fois jusqu´a la fin de leur... carrière, tandis que pour ceux qui ne répondaient pas bien, elle restait bloquée.
Ocheeva avanca vers la porte, et posa la question fatidique, ce qui me rappela bien des souvenirs.
- De quelle couleur est la nuit, mon frère?
Après une seconde de reflexion, une voix de garcon réponda de manière aussi assurée que possible, mais avec des trémolos dans la voix.
- Sang... Sanguine, mon frère!
Les yeux de la porte en forme de crâne brillèrent d´une lueur rouge, grinca lentement, et s´ouvrit enfin.
La personne se trouvant derrière était un garcon impérial, brun au yeux bleus, avec des cheuvfeux bouclés, il semblait tétanisé par le froid et le fait qu´il soit trempé confirmait la pluie à l´extérieur. Sa petite frimousse blanche me fit deviner qu´il devait avoir douze, ou treize ans. Je me demandai comment avait il pu possiblement faire pour commettre un meurtre et attirer l´attention de la mère de la nuit, mais cela ne me regardait pas. Les règles de la confrérie interdisaient de poser des questions sur les raisons de l´adhésion de l´un de ces membres, excepté si il en parlait de lui même.
Ocheeva, qui ne semblait pas avoir le moindre mal avec les nouveaux, meme si s´étaient des enfants, le réconforta en lui mettant la main sur l´épaule.
- Soyez la bienvenue parmis nous, mon frère, nous serons comme votre seconde famille à partir de maintenant, et cet endroit comme votre seconde maison, un sanctuaire ou personne ne pourra vous trouver.
Le gamin paraissait un peu intimidé, mais rassuré de se trouver ici.
- Merci, madame l´argonienne, beaucoup!
Gro Bolmog pouffa de rire en entendant "madame l´argonienne".
- Mon frère, ici, nous sommes une famille, nous sommes tous des frères et des soeurs noirs, c´est le seul moyen par lequel nous sommes autorisés à vous appeler... A présent laissez moi vous présenter vos compagnons de la nuit.
Le pauvre gosse avait l´air un peu perdu dans toute cette politesse, cette idée de famille, mais suivi l´argonienne en direction de groupe de personnes qui étaient installés dans le hall.
- Alors... l´orque s´apelle Gro Bolmog, il est impressionant, mais très sociable, il nous vous... mordra pas. La bosmer ici présente s´apelle Taleandril, elle est assez gentille, parlez lui sans craindre quoi que ce soit.
Le garcon jeta un regard intimidé à l´énorme masse de muscles verte, qui se pencha vers lui pour lui caresser la tête en riant.
- Ha ha ha! Bienvenue parmis nous mon petit frère! vous n´allez pas vous ennuyer!
L´orque le mettait apprement très mal à l´aise, mais la vieille bosmer vint lui carasser la joue en s´acroupissant à sa hauteur. Elle était très douce et calme, un peu comme une mère.
- Tout va bien se passer, d´accord mon frère? Il faut que vous vous calmiez, vous êtes à l´abri, ici.
Rassuré, le nouveau membre de la confrérie suivi Ocheeva qui l´emmena un autre argonien, mais à la peau rouge.
- Voici frère Teineeva, si vous aimez les jeux de cartes et de patience, vous allez être ravi.
- Ou... oui, j´aime bien ca.
- A la bonne heure, je suis content de vous rencontrer, mon frère.
- Oh, et bien sur, je me nomme Ocheeva, si vous avez une question à me poser, à n´importe quel sujet, adressez vous à moi.
Le garcon avait l´air de deja se sentir un peu plus tranquille parmis ces gens.
Evidement, tout cela allait changer alors qu´il s´approchait de lui même d´un Khajit.
- Bonjour mon... mon frère! Je m´apelle... Dimitri, et vous?
Il s´appelait Dimitri, il faudrait que je m´en souvienne.
- Ca s´apelle Dimitri et ca veut faire l´homme en tuant son frère, hein? Ecoute moi bien, gamin, tu n´es pas le bienvenue ici et...
Antonetta jeta un regard terrible a Mjarj Dar, qui le fit se taire. L´argonienne rassura de sa voix reptilienne Dimitri, qui semblait à nouveau angoissé.
- Ne faites pas attention à Mjarj Dar, il ne supporte pas les nouveaux frères et soeurs.
Ocheeva emmena ensuite le petit vers un fauteuil, ou était assise une très belle jeune femme blonde, avec une armure différente des autres à cause d´un décoleté.
A peine elle vit son visage, qu´elle bondit sur lui, s´accroupi, et le serra contre elle.
- Ooohhh, vous êtes si mignon, mon très cher frère! Si mignon! Je pourrais vous serrer contre moi des heures, des heures! Et votre peau, ah, quelle merveille, quelle douceur, quelle...
Appuyé contre la poitrine d´Antonetta, Dimitri avait du mal à respirer, bien que cela n´eu pas trop l´air de le déranger sur le moment.
- Oui, bon, voici soeur Marie Antoinetta, mais vous pouvez l´appeler Antonetta, elle est assez... extravertie, mais faites attention ou vous pourriez devenir un objet.
Dimitri réussi à se dégager de l´étreinte de la jeune femme qui devait avoir, peut etre... cinq ans de plus que lui, au maximum. Il rougissait énorment, et regarda le sol en parlant.
- Ou... Enchanté Mademoi... soeur Marie Antoi... soeur Antonetta.
- Il est trop mignon, vous ne trouvez pas mon frère chéri?
Elle parlait à un étrange dumner au teint très pâle qui était si discret qu´on ne l´aurait peut etre même pas remarqué. Le gamin le regarda comme si il regardait une créature venue d´un monde lointain, ses long cheuveux blancs cachant le coté droit de son visage, ses yeux rouges, et surtout son étrange beauté hypnotique.
- Oh, j´allais vous oublier, mon frère... frère Dimitri, voici, euh... son nom n´est pas important, il ne vous parlera probablement jamais de lui même, mais le fera si c´est vous qui lui adressez la parole.
Dimitri s´approcha de moi peu rassuré, et s´inclina.
- Ravi de... vous rencontrer, mon frère.
Je lui dis que tout le plaisir était pour moi.
Presque surpris d´avoir eu une réponse de ma part, le gamin avait l´air d´être enfin un peu calmé.
- Merci de me recevoir ainsi, mes frères et soeurs, je suis...
IL s´arreta de parler, car une flaque noire était apparue derrière lui, avant de prendre une forme humaine, et de se solidifier pour devenir Vincente Valerai.
En voyant son visage et ses dents, Dimitri cria. Ce rustre n´avait sûrement jamais connu un vampire personnelement, et en avait une peur bleue malgré tout.
Le vampire, insensible au cris de l´enfant, le regarda et sourit en lui caressant la tête.
- Charmant petit... Quel âge avez vous, mon garcon?
Dimitri chercha du regard de l´aide, ce vampire qui ne portait pas la même tenue que les autres pouvait il faire partie de la famille? Un vampire?
- Et voila frère Vincente Valerai, ne faites pas attention à son aspect, c´est un peu le chef de ce sanctuaire...
- ... Mais je ne me considère pas comme tel, et sachez que les besoins de la confrérie passent avant ma soif de sang humain... Donc, quel âge avez vous, mon frère?
- J´ai... j´ai treize ans.
Si j´étais supersticieux, je dirais que c´est l´âge du malheur, mais je n´étais pas supersticieux.
Valerai réfléchit un peu, puis parla à haute voix.
- Il est probablement trop jeune pour avoir les talents nécessaires pour executer des contrats, Lucien Lachance m´avait prévenu. Il faudrait que l´un de vous le prenne sous son aile, et lui apprenne les bases de son art, y´a il un volontaire?
Personne ne manifesta le moindre enthousiasme, mais Ocheeva se manifesta.
- Peut etre voudriez vous choisir vous même celui qui vous enseignera brièvement les grandes bases de l´art de tuer à sa manière?
- Oui, oui! Je voudrais que ce soit, euh... qui sait faire quoi?
Eh bien, Dimitri était parfaitement à l´aise, socialement, notre confrérie n´était pas si mauvaise, en tous cas pour consoler un gamin ayant commis deux meurtres.
Ocheeva pointa du doigt chaque personne une à une.
- Alors... je vous apprendrais l´art de la collecte d´information et du meurtre minucieux, frère Gro bolmog... oubliez le, vous n´en avez pas la carrure, soeur Taleandril vous apprendrait l´assassinat tactique et le tir à l´art, ainsi que la fabrication de flèches et d´armes spéciales aux effets dévastatrices...
Dimitri avait été, apparement, particulièrement impression par la fonction de Taleandril.
- Ce que soeur Taleandril fait m´interesse.
- Attendez, calmez votre enthousiasme, mon ami... frère Teineeva vous apprendrait l´art d´être une ombre indétectable, et à tuer sans se faire remarquer des familles entières, frère Vincente vous... comment dire, il vous changerait en vampire, le frère appuyé contre le mur vous apprendrait à user d´illusions, aux couteaux de lancer, et à rendre une victime folle à lier par simple psychologie, frère Mjarj dar... il aurait pu vous enseigner l´art de la magie, faire brûler des corps et ôter la vie par la pensées, mais il ne le fera pas, et enfin, soeur Antonetta vous enseignerait le mysticisme, détecter la vie à distance, voir les points sensibles du corps, ainsi que la seduction et le combat à l´épée courte à la mélée.
Il paraissait hésiter entre moi, Antonetta et Taleandril. Je priais à la fois Sithis et les neufs pour ne pas être sélectionné, j´avais trop envie d´exécuter des contrats pour m´occuper d´un résidu.
- Des que vous aurez fait votre choix, vous irez dans la salle d´entrainement avec votre mentor, et les autres pourront reprendre les contrats qu´ils étaient en train d´effectuer.
Dimitri jeta un dernier regard a l´imposant décoleté d´Antonetta, puis exprima son choix.
Mjarj Dar s´écroula de rire, et Gro Bolomg en fit de même.
- Lui? Si je puis me permettre, frère Valerai, il n´a absolument pas le profil d´un mentor, il risque de tuer frère Dimitri dans son sommeil si il est contrarié. Je me propose à sa place.
- Soeur, notre nouveau frère à fait son choix, libre à lui de l´assumer à présent... mon ami, je vous laisse vous rendre en salle d´entrainement, je m´occuperais personellement d´éliminer ce professeur devant ses élèves.
Bigre, Taleandril voulait vraiment avoir un élève, tout espoir n´était pas perdu pour moi.
- Frère, sauf votre respect, un mentor doit être proche de son élève, peut etre vraiment être proche de quelqu´un lorsqu´il n´a pas indentité, et que sa personalité s´adapte en fonction de la question posée et du contexte?
- Nous verrons bien, soeur Taleandril, nous verrons bien. Quand à vous, mon ami, considérez ce petit travail comme un contrat à part entière.
Dimitri tira sur ma manche, et lorsque je baissai mon regard pour le voir, il souriait en me faisant signe de l´emmener dans la salle d´entrainement.
La vie de meurtrier n´était pas toujours si amusante que ca, mais elle était variée.
Contrat 18: Un sentiment de paternalisme
J´étais assis dans la salle d´entraînement, à attendre mon "élève" en jonglant avec un couteau de lancer.
Je me demandais depuis quand Taleandril avait aussi bien cerné ma personalité, les bosmers devaient avoir une sorte de sixième sens pour sentir l´honnêteté des autres.
Enfin, la lourde porte s´ouvra, et Dimitri vint s´asseoir en face de moi.
Il toussa doucement pour attirer mon attention, sans remarquer qu´il l´avait deja.
- Euh... C´est vrai ce que soeur Taleandril dit à votre sujet? Elle a aussi ajouté que vous étiez psychotique, sanguinaire et sadique, et que vous preniez une grande satisfaction à oter la vie des autres.
Je répondis à mon élève que dans les grandes lignes, s´était absolument vrai, et lui demandai si ca le dérangeait d´être élevé par un assassin sans nom, personalité, psychotique sanguinaire et sadique aimant tuer, et n´ayant pas la moindre peur de se torturer ou massacrer.
Le gamin me regarda avec des yeux énormes, puis me dit que ca ne le dérangeait pas, car il voulait devenir un vrai meurtrier, et qu´une gentille Bosmer ne ferait pas l´affaire, qu´il lui fallait quelqu´un comme moi.
Il y avait quelque chose à tirer de ce petit, après tout, mais je lui dis qu´en matière de folie, Antonetta était plus douée que moi, ce qui l´amusa.
- Pourriez vous commencer par m´enseigner l´illusion, ca m´a toujours interessé?
Je lui répondis par une question, que savait il deja faire en illusion?
- Eh bien... rien du tout.
Je me levai, et lui dis que dans ce cas, il devrait subir suffisament de sorts d´illusion pour en comprendre le fonctionnement. Et que si il voulait changer de mentor, c´était maintenant ou jamais.
- Bon... allez y, et ne me ménagez pas, du tout, faites moi quelque chose de long.
Ce môme me plaisait de plus en plus.
Je lui demandai de fixer mes yeux rouges. Tandis qu´il les regardai, il semblait deja perdre contact avec la réalité. Il avait une si mauvaise résistance mentale, que je pourrais moi aussi prendre un peu de plaisir dans cet entrainement.
- Hum... Ca n´a pas marché, maître, je... je... Ou suis je?
Dimitri était dans une sorte de grande plaine, tout était noir, le ciel, le sol, l´horizon, des ténèbres partout.
- Maître, ou êtes vous? Ce n´est pas drôle!
Soudain, des mains jaillirent du sol pour essayer d´attraper les jambes du nouveau membre de la confrérie, qui se mit à hurler en tentant de s´enfuir, mais l´horizon se changea en un mur de métal, de telle sorte que mon apprenti soit enfermé dans un cube.
Il se mit à taper contre la parroi en me suppliant d´arreter, il se retourna pour crier, mais vit un visage décharné et décomposa qui lui glaca le sang.
- N... non...
- Pourquoi m´as tu tué, mon frère?
- Non! Laisse moi!
Il courrait dans le petit espace que proposait le cube pour rester à distance du cadavre animé qui le poursuivait lentement.
L´ombre de Dimitra sembla se transfermer, et prendra la forme de...
- Pourquoi vous me faites ca?
Je lui demandai si en fin de compte, il tenait vraiment à faire partie de la confrérie noire.
- Oui! Mais...
Le cube se brisa subitement, et l´enfant tomba dans une chute infinie.
En chutant, il vit des images de sa mère et de son père en train de pleurer devant un corps sous une couverture.
- Qu´avons nous fait? Qu´a il pu se passer?
- Avons nous été de mauvais parents?
- ASSEZ, ARRETEZ CA!
Un corbeau vola autour du gamin et lui dit que son problème était qu´il pensait trop au passé.
Dimitri réaparu dans la salle d´entrainement de la confrérie noire, visiblement très secoué.
- Maitre... je ne sais pas quoi dire, c´était horrible, c´était... maître?
La salle était vide, et le plafond n´était que composé de sang, qui coulait en faisant une petite pluie.
- Mon frèèèèère, pourquoi m´as tu tué?
- JE NE VOULAIS PAS TE TUER, PARDONNE MOI!
La salle fut inondée par du sang, et le gamin remua sous l´eau de peur de se noyer, tandis qu´une voix lui disait qu´il refusait de voir la vérité en face.
Enfin, Dimitri arriva dans une cave, son frère était la, en face de lui, comme si il était vivant et que rien ne s´était passé.
- Tout... tout ca, c´était un rêve?
- Tu ne comprends pas, frangin? Papa et maman me préfèrent, ils ne t´aimeront jamais, jamais! Tu n´es rien! Rien du tout! Juste un batard de fils adoptif!
Dimitri, qui à ce moment avait une pierre dans la main, la fracassa sur le crâne de son frère.
- Non, je suis un assassin, voila ce que je suis, je ne suis le fils de personne, seulement de Sithis... DE SITHIS!
Tout se brisa comme du verre.
Dimitri rouvrit les yeux et regarda autour de lui, il eu l´air rassuré quand il me vit.
Je lui demandai si il avait fait un beau rêve.
Il semblait partagé entre l´envie de me tuer pour se venger, et de me remercier pour lui avoir permi de vaincre son angoisse.
Créer une telle illusion avait été assez fatiguant pour moi, et si il voulait me fracasser le crâne comme à son frère, s´était le moment.
L´histoire de ce gamin ressemblait sensiblement à la mienne.
- Je comprends, maintenant... vous êtes vraiment un sadique, n´est ce pas, maître?
Je lui répondis que je n´étais pas sensible à la flaterie, et qu´a présent, son esprit devrait s´être assez dévelopé pour que ses illusions foncionnent sur des gens normaux.
- Vraiment?! En tous cas, je voudrais vous remercier, vous m´avez permi de vaincre ma vieille hantise... Je ne suis qu´un fils adoptif, et mon grand frère était toujours si dur avec moi, je... je réalise grâce à vous que j´ai fais le bon choix en le tuant ce jour la, merci... comment lancer une illusion, au fait?
Je soupira et lui dis qu´il suffisait de regarder sa cible dans les yeux, et d´imaginer ce qu´il voulait qu´elle fasse, et subisse mentalement, rien de plus.
Il me regarda dans les yeux une seconde, mais j´ajoutai que ca ne marcherait que sur les gens sans grandes résistances mentales.
- Et... pour le lancer de couteaux? Vous pourriez me montrer comme faire?
Sans me lever, je sortis quatres couteaux, deux dans chaque mains, et les lancait les un après les autres dans les visages des mannequins, et sans regarder.
j´ajoutai à mon élève que tout ce qu´il avait à faire était de demander des couteaux à Taleandril, et de s´entrainer, rien de plus, tout ce qu´il avait à savoir était qu´il fallait lancer le couteau en le tenant par la lame, et que le secret d´un lancer réussi était d´évaluer le nombre de tours de la lame dans les airs.
- Pas de technique miracle? Et... cette histoire de psychologie?
Comment expliquer une notion aussi vaste et complexe à un enfant? Quoique... j´avais a peine six ans de plus que lui, il faudrait que je me creuse un peu.
Je commencai mon petit exposé oral.
La psychologie, du moins son usage normal, était l´analyse du comportement des gens, analyser pourquoi monsieur X ferait tel et telle chose à madame Z, par exemple. Mais ma psychologie servait à analyser l´esprit d´un être vivant, pour trouver les meilleurs moyens de le détruire... par exemple, si je devais assassiner un capitaine de la garde, et que je savais que ce même capitaine était très attaché à sa femme. J´éliminerais la femme pour choquer le capitaine, qui ne penserait même pas à se défendre, ou mieux, je pourrais mettre bien en vue le corps de sa femme bien aimée en l´accrochant au plafond, OU je pourrais aussi tuer la femme, et faire subir une illusion au capitaine comme quoi ce serait LUI le meurtrier, il s´ôterait la vie lui même, ou encore...
Voyant que je commencais à effrayer le gamin, je du calmer un peu mes pulsions sadiques, mais arreter ce contrat en plein millieu m´avait laissé sur ma faim.
- Euh... oui, je comprends, d´accord maître, mais auriez vous quelques livres pouvait m´aider un peu?
Je lui dis qu´après que je lui aurais expliqué le système de contrats, il serait libre d´aller et venir dans la bibliothèque du sanctuaire.
Après une longue heure à lui expliquer ce qu´était un contrat et qui les organisait, ainsi que les grades, je l´accompagnai à la bibliothèque.
Nous croisâmes Ocheeva sur le chemin.
- Ah, notre nouveau meurtrier, comme s´est passée votre initiation?
- C´était fantastique, mon mentor m´a très bien formé aux illusions, et dès que j´aurais lu quelques livres, je me sentirais prêt à effectuer mon premier contrat!
- Vous m´en voyez ravie. Excellent travail, mon ami, dites moi lorsque votre élève sera prêt, je lui soumetrais un premier contrat.
- Génial!
J´indiquai le chemin de la bibliothèque à Dimitri, et il y fonfa a toutes jambes.
C´était assez amusant de voir un tel enthousiasme, s´était généralement ce genre de résidus que j´aimais tuer.
Il semblait tellement impatient à l´idée de sa prochaine mission, que je fis le pari de pronostiqer sa mort avec Antonetta, elle lui donna deux contrats de survie, tandis que je pariai qu´il ne survivrait pas au premier.
Super l´idée d´un nouvel assassin dans la conférie.
Le chapitre bien qu´il n´y est pas de contrat était passionant.
Vivement la suite.
fort bien ce "contrat"
au moment de l´illusion on ne comprend plus vraiment , mais c´est sans doute voulu !
allez , tu es sur la bonne voie
franchement,c la meilleur fanfic que j´ai jamais vu,continue comme sa,bravo
vraiment, superbe!
et moi je parie sur une durée de vie de 1 contract sur les propos sadiques de l´auteur depuis le début de cette fic
en tout cas, j´espère que si Dimitri meurt, on aura un beau compte rendu
Comment dire...
Mon contrat avec Dimitri se déroulait relativement bien. Il ne savait pas que je le suivait, et avait comme mission de tuer un homme nommé Rufio, un vieillard malade dont le meurtre avait été commendité par sa propre femme, à la suite du meurtre de sa fille.
Il s´était très bien débrouillé pour trouver seul la cachette de Rufio, une auberge appelée "l´auberge de la mauvaise fortune", il avait même réussi à endormir le patron grâce à un sort d´illusion, à ce moment, j´avais été presque fier d´avoir été son maître.
Mais, au moment de tuer Rufio, il lui arriva une chose que je n´avais jamais pu possiblement envisager, il n´osa pas poignarder le vieillard.
Il avait pourtant parfaitement compris les livres que je lui avais donné lui expliquant clairement les points sensibles d´un corps humain, il paraissait faire partie de notre fraternité, et avait même dit à Rufio une phrase assez amusante avant d´essayer de le tuer.
Mais il ne le tua pas, Rufio supplia tellement Dimitra, il pleura tellement, que mon ex-elève n´eu pas le courage de l´achever, il s´enfuit de l´auberge, et je perdis sa trace à ce moment la.
Comme quoi même si en théorie, tuer était facile, le faire était autrement plus difficle pour quelqu´un n´ayant pas l´esprit bien trempé.
Je dus me résigner à rentrer au sanctuaire pour
raconter a Vincente ce qui s´était passé.
- Ah. Je comprends.
Le vampire a qui je venais de raconter toute l´histoire haussa les épaules, et barra le nom de Dimitri de la liste des membres de la confrérie.
- Eh bien, trouvez le et éliminez le, ce serait bête qu´il raconte ce qu´il a vécu à des gens, n´est ce pas? De plus la main noire m´a remis ceci ce matin même, un contrat de la main des parents de Dimitri eux même demandant son élimination. Vous avez l´autorisation de vous en prendre à lui. Nous n´avons pas la moindre idée d´ou il se trouve, ce contrat va vous demander de grands talents d´investigation et d´enquête.
Je lui dis que ce serait avec plaisir, car a cause de ce petit monstre, ni Antonetta ni moi n´avions gagnée le pari.
Contrat 19: A la recherche de Dimitri
Ocheeva étant absente à cause d´un appel de main noire, je dus aller voir Taleandril pour qu´elle me donne des détails sur la psychologie enfantine, et les cachettes possibles de Dimitri.
- Ah? Il a fuit un contrat et a quitté la confrérie donc vous devez le tuer? Dommage. Eh bien je ne suis pas experte en psychologie, vous savez, mais je pense que vous devriez demander aux parents, en prenant la peine de mettre votre capuchon pour ne pas être reconnu... Oh, et je tiens tout de même à m´excuser.
Je lui demandai de quoi elle pouvait bien avoir à s´excuser.
- Vous plaisantez, mon frère? Vous savez bien, lorsque je voulais prendre en temps qu´élève Dimitri, et que j´ai médis sur vous ainsi, ce n´était pas une attitude correcte envers vous, car aussi dingue vous soyez, vous êtes de notre famille.
Je remerciai taleandril d´être aussi altruiste, mais lui rappelai que la vérité était loin d´être un crime, et que ca m´était sorti de la tête de la minute qui avait suivi.
- Vous êtes un sacré numéro, mon frère. Dans ce cas il ne me reste plus qu´a vous souhaiter bonne chance lors du meurtre de Dimitri... Les parents vivent a Bruma, dans une maison à l´est, je vous suggère de commencer à chercher par la, mais ce contrat sera surtout un gros travail de recherche.
J´avais horreur du climat glacial régnant à Bruma, mais je dus me résoudre à me mettre en route vers la ville des neiges.
Il neigait pratiquement toute l´année a Bruma, ce qui en faisait une ville particulièrement inhospitalière.
Avant toutes choses, j´allai à la taverne d´Olaf boire quelque chose de chaud, supportant assez mal ce froid polaire.
La porte s´ouvra et un petit bruit de clochette résonna, tandis qu´Olaf, le gros patron nordique et chaleureux m´aceuillait à bras ouverts.
- Mon très cher ami! Soyez le bienvenu à la taverne d´Olaf! Vous m´avez l´air frigorifié, Installez prêt du feu... Un grog? Tout de suite, mon ami, je reviens!
La taverne était assez tranquille, le feu de bois crépitant dans la cheminée apportant une sensation de calme à l´endroit.
Le patron qui était particulièrement gentil avec un inconnu m´apporta un grog bien chaud sur un plateau, et s´assit à ma table pour tailler une bavette.
- C´est une bien belle tenue, que vous avez la, à t´elle une fonction spéciale en dehors d´être esthétiquement très jolie?
Le patron s´amusa de sa propre blague, tandis que je lui disais que s´était un vêtement de ma conception qui protégeait du froid, mais qu´il ne marchait pas très bien. J´en profitai pour lui demander de m´en dire un peu plus sur la famille Zinthous (Il s´était avéré que s´était le nom de famille de Dimitri).
- Oh, eh bien ma foi, je ne saurais pas vous dire grand chose sur elle, une famille de nobles installée depuis longtemps ici, a Bruma, leur fils ainé s´est fait assassiner il y a peu de temps, oui, oui, une sombre histoire, la garde dit que le tueur n´a pas été encore identifié, mais c´est tout ce que je s...
- Si vous cherchez des informations, adressez vous a moi, mon ami.
Un elfe avec un garde du corps nordique venaient d´entrer dans la taverne, et demandèrent au patron de prendre sa place pour discuter avec moi tranquillement.
Il s´assit, bu une gorgée de chocolat chaud, et parla.
- Pour cinquante septims, je vous promets des renseignements fiables et vérifiés.
Je donnai son argent à l´elfe qui les glissa dans sa bourse.
- La famille Zinthous est une famille de noble, en effet, ce que la foule ignore, c´est que seul leur fils ainé est leur vrai fils, le second ayant été adopté pour des besoins de logements... Oui, effectivement, je suis content que vous posiez la question. Eh bien en vérité, certains manoirs de Bruma ne peuvent être vendus qu´a des familles nombreuses pour des raisons de manque de logement, voyez vous, eh bien Dimitri, jeune impérial, a été adopté dans une famille aldmer uniquement pour cette raison, c´est plutot triste pour lui, non?
Je dis au vendeur d´informations qu´au prix ou j´avais payé, je pouvais faire sans ses commentaires.
- Je m´excuse, les histoires tristes ont toujours le don de... m´émmouvoir, donc oui, Dimitri était battu par ses parents, et surtout par son grand frère, qui venait souvent le martyriser à la cave, l´endroit ou il était enfermé jour et nuit. Malgré les enquêtes des gardes, il a été impossible de prendre la famille Zinthous en plein délit de... d´esclavagisme. Bref, vous connaissez la suite, Dimitri a perdu les pédales un jour, et a tué son frère en lui fracassant le crâne, ce qui est étrange, c´est qu´il a disparu de la circulation pendant cinq jours, comme si il n´existait plus, puis a été vu ce matin a Skingrad, je pense que vous devriez interoger les gens la bas.
Je remerciai le vendeur d´information pour son professionalisme, et il se leva a son tour.
- Tout le plaisir était pour moi, je me nomme Baenlin, j´espère que j´aurais à nouveau le plaisir de travailler avec vous, ou votre... organisation policière? Allons y, Gromm.
Je tentai d´aller voir les parents dans leur deumeure familiale, mais sans enfants, il leur était interdit d´y résider, je supposai qu´ils étaient partis, car la maison était vide, et je n´avais aucune piste possible.
Tenant compte des conseils de ce Baenlin, je me rendis à Skingrad.
C´était la fin de l´après midi, mais le temps était encore superbe, les mendiants affluaient, et je n´eu pas de mal à en trouver un qui me donna des informations gratuitement, mon budget étant assez limité.
- Un gamin? Au cheveux bruns avec un petit air de chien battu portant le meme genre de tenue que vous? Oh, oui, je l´ai vu en début de matinée aller vers l´église, il semblait très très nerveux.
Je donnai volontier une pièce au mendiant, et allai ensuite vers l´église de Skingrad, et demandai à un prêtre si il n´avait pas vu de garcon portant une tenue comme la mienne.
- Si, bien sur, mais vous savez... notre église gagne si peu d´argent, et il y a tellement de travaux à faire, tellement de travaux que j´ai oublié ce que j´allais vous dire, mais pour cents septims...
je dus lutter contre la tentation de tuer le vieux prêtre, à cause de la quantité de personnes dans l´église, et lui donnai ce qu´il demandait.
- Ah, mais ca me revient, bien sur! Suivez moi, il est allé dans la crypte, puis s´est confessé à moi.
Le pasteur ouvra la porte, et me fit signe de le suivre en allumant une torche, pour me guider vers un cerceuil.
- C´est ici qu´est enterré Georges Zithous, mais ce gamin tenait à le voir, il a aussi confessé des pêchés, mais je n´ai pas le droit de vous en parler, peut etre que pour deux cent septims... vous êtes la?
Très mauvaise idée que de demander de l´or à un assassin alors qu´ils étaient les deux seuls dans une crypte noire.
Je lui saisis le bras droit, et le tordai dans son dos, tout en lui demandant poliment de tout me raconter, sans quoi je lui casserais un bras.
- Vous... vous n´oseriez jamais faire du mal à un homme d´église, à un servant des neufs!
Je lui demandai si il était prêt à en faire le pari, alors que son bras craquait de manière mélodieuse. Son cri résonna dans la crypte, mais personne à l´extérieur ne devait l´avoir entendu.
- Seigneur! Le gamin s´appelait Dimitri, il ne m´a pas dit son nom, il m´a dit qu´il avait tué quelqu´un et était entré dans la confrérie noire, et que maintenant, il allait noyer son chagrin dans l´alcool de la taverne, et ensuite qu´il irait se cacher en attendant que ca passe! Maintenant pitié, partez sans me faire de mal!
Je fus presque triste pour le vieux prêtre, en lui révélant l´existance de la confrérie, Dimitri l´avait condamné.
Il n´y avait aucun cerceuil de taille correcte, donc je dus me résoudre à l´y mettre en plusieurs fois, sans oublier de récupérer mon or.
La nuit commencait doucement à tomber tandis que j´entrais dans la taverne de Skingrad, un coin très mal famé, par des roublards et des gens se prenant pour des durs à cuire.
La salle était remplie d´ivrognes et de filles de joies, je m´approchai du comptoir et demandai un Hydromel, tout en demandant au patron moustachu si il n´avait pas vu un garcon habillé comme moi.
- Qu´est ce que t´es, toi, un détective? Un garde? Meme pour tout l´or du monde t´auras pas le moindre tuyau, et tout le monde ici te dira la même chose, c´est marqué sur le mur la bas, accepte cette règle, ou trouve une autre taverne!
L´hydromel que je bus d´une seule traite me calma passablement, et me permis de lire le paneau au mur sans égorger le patron.
"Loi de confidentialité, tout client de cet établissement est soumis à la loi de confidentialité, ses secrets seront gardés, mais il devra garder les secrets des autres, toute personne ne respectant pas cette règle sera punie par la loi. Article 213 de la charte impériale, soumise par le conte de Skingrad".
Vincente m´avait dit que le conte de Skingrad était un vampire très puissant, et proche du stade de nosfératu, il était préférable que je ne me le mette pas à dos, je devais attendre qu´un des imbéciles de la taverne fassent une erreur.
- Eh, le dumner, ouais, toi, la! Ta maman t´a changé tes couches?
C´était exactement ce que j´attendais, je m´approchai de lui, et lui marmonai dans l´oreille que j´allais l´égorger vif dès qu´il serait seul.
- Ah ouais, mon lapin? Ah ouais?
L´impérial se leva, et essaya de me donner un coup de poing. Comme je l´espérais, il avait tellement bu qu´il était très ralenti.
Je réussis à attraper son poing avec ma main droite, et toussai pour attirer l´attention des gens dans le bar, voyant que je n´obtenais pas le silence, je déplacais un peu l´os de l´index de la main du loubard, qui cria si fort que tout le monde fit silence et resta immobile.
Je leur demandai une seconde d´attention, car je venais de casser l´index de ce monsieur, et que le seul moyen de me faire arreter était que quelqu´un ayant parlé à un jeune homme habillé comme moi se manifeste pour me donner des informations.
- Mais... et la loi de confidentialité?
- C´est du bluff!
C´était une mauvaise réponse.
Je déplacai un autre os, et l´impérial hurla de plus belle tandis que certaines filles de joies tombaient dans les pommes.
Voyant que tout le monde faisait silence, je m´appretais à m´attaquer au pouce, mais, à ma grande surprise, ce fut l´impérial que "j´interogeais" qui se manifesta. Il parla si vite que je compris pas un mot, et je dus lui demander gentiment de répéter.
- Argh... Il est venu ici en millieu d´après midi, et a bu un sirop... Aie! Je l´ai insulté et il m´a dit que je... hhhm... qu´il aurait pu me tuer si il en avait envie mais que... ARGH! Il devait se rendre dans... dans... RAAAH! Dans la ferme abandonée aux confins de boinoir pour s´y cacher le temps qu´il soit oublié! Il ne m´a rien dit de plus, je le jure!
Je relachais la main de l´impérial en lui disant qu´il aurait du commencer par la.
- Espèce de chien Dunmer, que quelqu´un appelle la garde!
Je lui suggérai que c´était une très bonne idée, comme ca je pourrais témoigner contre lui pour insultes, préjugés raciaux, et pour le fait que ce soit lui qui m´aie attaqué le premier.
Coupé dans son élan, l´impérial regarda autour de lui à la recherche de réconfort, mais son humiliation était totale.
Je quittai l´auberge le pied leger, content d´arriver enfin quelque part.
- Qui est la?!
Dimitri se dressa dans son lit d´un seul coup, et dégaina sa lame de malheur, qu´il n´avait pourtant plus le droit de porter. Il était très pâle et transpirait beaucoup.
En voyant qu´il n´y avait personne, il quitta son lit, et alla hors de la maison, sur un petit banc de bois installé contre le mur extérieur, juste à l´abris de la pluie.
Il n´eu même pas l´air surpris en voyant une forme apparaitre à côté de lui et s´assoir.
Il ne tenta même pas de fuir, il resta assis à regarder la pluie tomber.
- Je pense que... qu´a l´instant ou j´ai accepté la proposition de monsieur Lachance, j´ai signé un contrat avec le diable. A mon avis, aucun des membres de la confrérie n´y survivra.
Je lui dis qu´en effet, c´était fort probable que la confrérie soit vouée à mourir tôt ou tard, mais que ca importait peu, ce qui importait, c´était d´ôter la vie de gens, et d´exister de cette manière en attendant que la mort nous libère de nos malheurs. Et que les autres membres de la confrérie ressentaient surement exactement la même chose.
- Vous avez sûrement raison... c´est de ma faute, aussi, je n´étais pas pris à vivre de cette manière.
Dimitri se tourna vers moi pour essayer de me regarder dans les yeux, mais je préférais regarder la pluie.
- Vous... vous allez me tuer, maintenant, je pense?
Je lui dis que c´était deja fait, pendant son sommeil, et que le poison du sourire ferait effet d´ici une minute à une heure.
- Ce sera douloureux?
Je lui répondis qu´en effet, ce serait probablement atrocement douloureux, et lui donnai un morceau de tissu dans lequel il pourrait mordre pour éviter de hurler.
- Je... je pourrais vous demander un service, s´il vous plait? Tuez moi, maintenant, avant que votre poison ne fasse effet, je... je vous en supplie.
Je finis enfin par daigner le regarder, ses yeux étaient emplis de larmes et il était vraiment attendrissant.
Je hochai la tête, et lui enfoncai ma dague dans la gorge, il esseya d´articuler quelque chose, mais n´y arriva pas, et il tomba.
Je repris la lame de malheur et la tenue de la confrérie qu´il portait, avant de faire disparaitre le corps pour ne pas laisser de traces.
J´eu un étrange sentiment sur le chemin du retour, ce n´était pas du chagrin, mais plutot la sensation d´avoir été gentil, je devais faire attention, histoire que ca ne se reproduise plus du tout.