bon j´vai vous laissez
SUITE
pas mal la remise en questions, vraiment meme si jme repet!
J´ai lu pas mal de fic sur ce forum et franchement la tienne est la seule qui soit intérressante, il y a peu de faute, l´histoire est cohérente et le héros est attachant
Continue c´est excellent
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........ loader
J´avais eu quelques contrats, ces jours ci, mais rien qui vaille la peine d´être mentionné, c´étaient de simples meurtres, ordinaires et sans finesses, si basiques que je du me résoudre à refuser le troisième contrat que me proposait Vincente en deux jours.
En tenant compte de la vague de contrats qui s´etait abatue sur le sanctuaire depuis quelques temps, j´étais le seul resté au foyer.
Le livre parodiant Adamus Philida était presque terminé et je devais trouver quelque chose à faire rapidement.
- Toujours à lire ce livre, mon ami? Rassurez vous, j´ai quelque chose pour vous.
Le vampire s´assit en face de moi dans un des fauteuils de nos quartiers. Il semblait particulièrement de bonne humeur.
- Oh, excusez moi, mon ami, excusez moi, je trouve que le hasard, ou Sithis lui même, on très bien fait les choses, en cet instant, je pense que la lecture de ce contrat vous amusera énormément et vous rapellera de bons souvenirs.
Je haussai les épaules, sans m´attendre à être vraiment amusé, tandis que Vincente se mit à résumer ce qui était marqué sur le contrat envoyé parmi les nombreux autres par la main noire.
- Tenez vous bien, vous devrez aller à Bravil, dans le quartier au dela du pont, très proche de la vieille dame chanceuse... Cela vous dit il quelque chose?
Ca semblait impossible.
Je dis à Vincente de poursuivre.
- Juste à coté d´une maison abandonée, se trouve une petite deumeure sur pilotis, et la bas, un adolescent a ordonné l´execution de ses parents, et en raison de votre, disons... mésaventure, j´ai tout de suite pensé à...
Je me levai du fauteuil tandis que le regard de Vincente paraissait rempli d´une certaine cruauté.
- ... A vous.
Je lui demandai comment il pouvait savoir cela, car je ne faisais même pas partie du sanctuaire à l´époque, et je ne connaissais meme pas l´existence de Sithis, je lui demandai aussi ce qu´il savait d´autre.
- Calmez vous, mon ami, rasseyez vous... Bien. La mère de la nuit vous a à l´oeil depuis bien longtemps avant votre petite aventure ce jour la, et il a toujours été question que vous soyez une recrue potentielle, c´est ainsi que ce sont passées les choses pour chacun d´entre nous, et le meurtre que vous avez commis de sang froid a énormément interessé l´écoutant Ungolim lui meme, qui envoya Lachance, vous connaissez la suite... Mais rassurez vous, je ne sais rien d´autre de vous, ou de qui vous êtes, et je m´en moque, vous n´êtes... personne, juste une ombre ôtant la vie. En revanche, il est fort probable que l´écoutant sache des choses sur vous, c´est inévitable.
Je souris ironiquement et lui répondis qu´au contraire, c´était fort peu probable.
Vincente Valerai avait fait preuve d´une certaine compréhension, je ne pouvais pas refuser ce contrat, qui me donnerait une bonne occasion de... me souvenir un peu.
Contrat 15: Retour à autrefois
- Bien, mon frère, très bien, je n´ai pas grand chose à vous dire sur la personne ayant demandé nos services, Perot Volune désire devenir indépendant et a décidé qu´en bon citoyen, le meilleur moyen serait de supprimer ses parents, en metant le crime sur le dos de son oncle, qui viendrait lui rendre visite le lendemain. Vous avez rendez vous avec lui devant sa maison à minuit, il est encore tôt, prenez du temps pour... vous souvenir un peu?
Vincente se mit à rire, et se changea en une nuée de chauve souris qui quittèrent le sanctuaire, laissant un écho de rire dans le vide.
Il était évident que Vincente en savait plus sur moi qu´il ne veuille me dire.
- La maison des Volunes? C´est celle sur pilotis, la bas, à coté du paradoxe de l´archer de la statue de la vieille dame chanceuse, vous ne pourrez pas la rater.
C´était assez drôle. Combien de temps cela faisait il que je n´étais pas revenu dans cet endroit de Bravil? Une semaine? Un mois? Une année? Je n´en avais pas la moindre idée.
Un homme était en train de prier la vielle dame chanceuse en marmonant, quand il me vit passer, il me jeta un regard très étrange, puis recommenca à parler à la statue.
C´était la fin de l´après midi, et j´étais arrivé devant la maison de Perot Volune, ou plutôt, devant l´étrange maison abandonée à sa gauche.
La porte était en parfait état, ce qui fut la preuve que personne n´y était entré depuis le depart des propriétaires.
Je sortai une vieille clef de fer dont j´avais oublié l´usage, je la mis de la serrure, la porte grinca et s´ouvrit lentement.
Je penetrai dans la deumeure et en fermai la porte, avant d´allumer un flambeau.
L´intérieur avait pris la poussière, et une forte puanteur en émanait, en regardant à mes pieds, je vis un squelette d´homme, dans une position étrange, comme si il avait été touché par des flèches lorsqu´il courrait vers la sortie.
Toute cette maison dégagait une aura étrange, aura encore plus bizarre lorsque je vis le corps de ce qui avait du etre une femme, appuyé contre une table, comme si il avait été poignardé et était tombé raide mort.
Un mur au fond de la pièce était couvert de tableaux, nottement un ou on pouvait voir une famille de dumners, visiblement très heureuse et souriante, ce qui était bizarre, c´est que les deux parents avaient le tain très foncé, tandis que leur enfant était très pâle, plus proche du gris.
Cette famille avait l´air si heureuse sur la peinture, que je du me demander ce qui s´était passé ici. Ca me revint progressivement, une femme criant, un adolescent dumner regardant son dos avec un regard étrange.
- Tu m´énerves, pourquoi es tu comme ca ? Je sais que je ne t´apelle pas par ton prénom, mais je ne le connais pas, alors arrete de me le répéter, et je sais que la visite de ton vrai père demain t´ennuie, mais il faut prendre tes responsabilités, ca fait un an que tu l´as vu et...
Je vis une dague glisser de la manche de l´adolescent, alors qu´un large sourire recouvrait ses lèvres.
En me concentrant un peu, je pu remonter à l´origine du corps de l´entrée.
- Ma chérie, oh mon dieu! Tu... Pourquoi as tu fais ca?! Je t´ai toujours élevé comme mon fils, je t´ai toujours aimé, je... c´est à cause de vrai père? Ecoute, je lui parlerais, mais ne... Que fais tu avec cet arc, pose le!
Le jeune dumner au teint pâle voulu expliquer quelque chose, mais voyant que celui qui semblait être son père adoptif fuyait, il lui décocha une volée de flèches dans le dos.
Ce thème de fils adoptif revenait presque dans chaque discussion tendue, de même que le thème du prénom et du nom de l´adolescent.
- Mon aimé, c´est votre fils, parlez lui, pourquoi refuse t´il si obstinément d´être appelé par un prénom?
J´eu du mal à distinguer clairement celui qui semblait être le vrai père de l´enfant sans nom, je me souvint juste d´une longue robe pourpre et dorée, et d´une voix très calme.
- Mon fils... Je comprends ce que tu ressens, tu es mon fils de l´ombre, tu dois ressentir que tu n´existes pas, c´est ca? Ecoute, j´ai bien réfléchi, tu recevras l´honneur que tu mérites, tu es le plus inteligent et le plus doué de mes deux fils, d´ici un an, je te donnerais ce qui te reviens, et tu prendras ma place.
L´adolescent répondit qu´il se moquait de la place de son père, et qu´il voulait juste vivre, rien de plus.
- Tu te feras à cette idée, mon fils, tu te feras à cette idée.
Cette vague de mémoires venue de je ne sais ou arreta subitement, et je revins dans le monde réèl, cette étrange maison emplie de souvenirs.
en montant à l´étage, j´arrivai dans ce qui semblait être la chambre de l´étrange jeune homme qui avait tué ses parents, le seul miroir de la pièce était brisé, et une sorte de journal se trouvait sur un burreau, il portait les initiales S.S.
Seules deux pages étaient remplies, les autres étant vides.
dans son journal intime, le jeune homme racontait que quoi qu´il arrive, aux yeux du monde, il ne serait toujours que le batard d´une femme dumner et d´un grand seigneur, qu´il se moquait complètement de ce trésor familial qui lui revenait, et que la seule chose qu´il désirait, c´était d´exister, et que pour affirmer cette existence, il n´hésiterait pas à tirer un trait sur son passé et à détruire tout ceux sur son chemin.
Il avait signé, mais l´endroit avait déchiré au couteau.
Il semblait que ce jeune dumner était loin d´avoir toute sa santé mentale.
Je finis par me décider à quitter la maison, sans même vraiment comprendre pourquoi j´y étais entré, toutes ces choses appartenant visiblement à un passé révolu ne me concernant pas.
Dans l´entrée, je me demandais qui pouvait bien être ce dumner batard au initiales S.S, je fis demi tour en direction de la porte, mais je vis mon reflet dans un miroir.
Oh, bien sur, c´était moi, ca avait du m´échapper.
Ou bien était ce vraiment moi, ou un délire de mon esprit tortueux et déficient?
Après avoir quitté la maison et vérouillée la porte, je jetai la clef dans la rivière.
- Ah, vous devez etre le... Bien, il était temps, vous avez une heure de retard.
Je du dévisager le drôle de personnage, un adolescent impériel de mon age qui était venu me parler, avant de réaliser qu´il devait s´agir du commanditaire de mon contrat actuel.
Je m´excusai de mon retard et lui demandai de m´expliquer ce que j´avais à faire.
Il semblait que je le mettais très mal à l´aise, car il tremblait et se rongeait les ongles en me parlant. Ce rustre n´avait sûrement jamais vu de dumner.
- Bien euh... comment dire, vous devez vous... enfin... mes parents, vous savez, ce serait bien que, enfin... vous puissiez... qu´est ce que je raconte moi? Ecoutez, mes parents et moi avons discuté, nous nous sommes réconciliés, je ne vais pas avoir besoin de vos... services, je m´en excuse.
Je lui dis qu´il n´y avait aucun problème, et que ca avait été un plaisir pour moi de le rencontrer.
Il me rendit le salut, tourna les talons, et rentra chez lui, jusqu´a ce qu´il sente une main bloquer sa bouche et quelque de froid pénétrer dans sa nuque.
Adresser des prières à Sithis avait un prix, et il était souvent loin d´être gratuit, surtout après fait perdre son temps à un assassin sanguinaire et psychotique, qui avait particulièrement horreur de regarder le passé.
- Mon chéri, c´est toi? Ce soir nous allons aller tous ensemble à l´arene de la cité impériale, pour célébrer notre réconciliation... Reponds moi voyons, tu es dans le hall? Ah, te voil... Mais, qui êtes vous et que faites vous ici, posez ce...
J´eu comme une impression de deja vu, c´était la seconde fois que je vivais cela aujourd´hui.
vu ton pseudo tu doit etre un fan de bleach, je me trompre ?
Oh, tu sais, ange de la mort, c´est très commun, je pourrais tout aussi être fan de la culture gothique 0o Je ne connais même pas bleach, en fait.
ah... ouai c´est commun mais comme c´est asser connu Bleach...
ah, enfin des informations sur le personnage principal ou plutot de la désinformation, c´étaient ses souvenirs ou ceux de quelqu´un d´autre? a t´il imaginé ca? est ce que c´était ses parents adoptif, ou a il imaginé toute cette histoire? qui est ce vrai père si il existe?
en tous cas, une chose est sure, l´assassin est vraiment un dingue, cette histoire de souvenirs le confirme encore plus XD
j´aime aussi la facon dont tu fais intervenir certains personnages clef d´oblivion, comme l´écoutant ungolim, parlant a la mère de la nuit incognito lol
ta fic est juste ultime, continue ^^
Nova: Je te laisse interpréter ca comme tu veux dans l´attente de futurs détails qui auraient pu t´échapper, mais merci encore de ton support, et du pret de pseudo qui m´a bien aidé (meme si j´ai deja eu l´occasion de te remercier sur MSN)
vraiment excellent! de mieux en mieux!
l´assasin sans nom porte les initiales S.S., gspr que ce n´est pas une coincidence?! sinon, elle est très réflechi continu
Les 2 derniers contrats avant l´interlude étaient excellents avec une préférence pour le contrat de la fête (çà m´a rappelé la façon dont je m´étais débarassé des invités dans le jeu ).
L´interlude permet d´en apprendre un peu plus des relations entre les membres de la conférie.
Enfin le dernier est aussi excellent. On se pose beaucoup de questions après l´avoir lu.
Continue comme ca et vivement la suite.
Bonjour a tous !
Oulalala mais pourquoi il fait pas un livre Ange-de_la-mort???
Sinon juste un petit
Et aussi la précision que cettte fic est la meilleure de tout le forum ... Continue de nous faire réver Ange-de_la-mort, merci et
Merci a tous de vos messages
La nuit qui avait suivi mon dernier travail, particulièrement anectotique et sans intêret, était très tranquille et agréable.
Le sanctuaire était au complet et tous ses membres étaient dans les quartiers, en train de passer une soirée tranquille dans l´attente du prochain contrat, tous avec une bouteille de vin des frères Surilie à la main, celui ci étant tout à fait remarquable pour se détendre.
Mjarj-Dar et Ocheeva discutaient dans leur coin d´une éventuelle réparation des murs du sanctuaire, tandis que Gro-Bolmog et Teineeva se racontaient des moments forts du livre comique racontant les aventures d´Adamus Philida.
Antonetta, Taleandril et moi même jouions avec notre nouvelle acquisition, un jeu de fléchèttes avec une cible. L´elfe nous dominait passablement à ce jeu, toutes ses flèches touchant le centre, tout en buvant de temps en temps une gorgée de vin.
Il me serait impossible de dire ce qui se trouvait dans ce vin, probablement des matières de synthèse, et bien qu´il soit loin d´atteindre le niveau du vin de Tamika, il était moins cher et donnait rapidement une sensation de détente.
L´ensemble donnait à nos quartiers une apparence de grand calme, et d´une vraie fraternité.
D´après moi, il s´agissait plutot d´une sorte de calme avant la tempête.
- J´ai encore touché le centre de la cible, ce qui fait... Oui, alors, cinquante points pour vous, soixante deux points pour soeur Antonetta, et trois cents vingt huit pour moi, désirez vous continuer a jouer? Ou je pourrais vous laisser un handicap, peut etre?
- Vous avez de la chance que je ne sois pas en forme, ma soeur chérie, sinon j´aurais été plus combative!
Cela fit sourire la Bosmer, qui prit six flechettes dans une main, et les jeta les une après les autres, elles atteingèrent toute le centre et la sixième se planta dans une autre flèches, manquant de place.
- D´accord, ma très chère soeur, je déclare forfait.
Je demandai à Taleandril si elle ne pouvait pas m´apprendre quelques choses concernant la précision concernant le lancer de couteaux et le tir de flèches.
- Eh bien, tout est une question de prédisposition, voyez vous? En tant qu´elfe des bois, mes yeux voivent plus loin, et...
- Vous savez, mon frère chéri, moi aussi, je pourrais vous apprendre... quelques petits trucs, si vous m´en laissiez l´occasion.
Taleandril prit un air exaspéré avec humour, tandis que je regardai Antonetta en hocha la tête négativement.
C´est à ce moment que Vincente Valerai fit itéruption dans la pièce, il jeta un oeil surprit à l´ambiance conviviale et détendue qui y régnait, et surtout aux bouteilles de vins vides au sol.
- Hum, je vois que vous faites une petite fête, n´est ce pas? Non, soeur Antonetta, je ne viens pas m´amuser avec vous, je viens réfléchir aux équipes qui seraient les plus adaptées à ce travail... Vous mêmes et votre frère noir, ou Ocheeva et Teineeva, peut etre? Ou Taleandril et Gro-Bolmog, voire Mjarj dar, qui travaille toujours seul?
- Ne me regardez pas comme ca, ma soeur, oui, Gro-Bolmog est mon équipier, mais ce serait une longue histoire.
Gro Bolmog m´avait effectivement raconté une histoire concernant lui, Taleandril et ses sous vêtements, mais s´était vraiment une longue histoire. Assez stupide pour réveiller un mort, cela dit.
Un bruit de fond assez gênant aurait du empecher le vampire de réfléchir, mais il sembla avoir prit sa décision.
- Bien, j´ai fais mon choix, ce sera vous et frère Gro-Bolmog.
La bosmer, qui jetai des fléchettes seule pour s´entraina, montra du doigt l´orque, qui était en train de boire cul-sec une huitième bouteille de vin.
- Oui, en effet, j´aurais besoin de personnes pouvant se mettre au travail immédiatement, et... bon, eh bien va pour mon second choix, soeur Antonetta, vous et votre équipier devraient faire l´affaire.
Ma soeur noire prit une pomme et se mit la manger, pendant que Vincente donnait les grandes lignes de notre mission.
- Alors... Oui, oui, un contrat d´assassinat et d´infiltration, cela ne devrait pas poser de problèmes majeurs.
Antonetta croqua dans sa pomme, et parla la bouche à moitié pleine.
- Qui devons nous tuer?
Vincente jeta un oeil au parchemin envoya par la main noire, puis nous regarda avec un large sourire vampirique.
- Oh, trois fois rien, vous devrez infiltrer la guilde des voleurs...
- Si ce n´est que ca, ca n´en vaut pas vraiment la peine.
- ... Et tuer le renard gris.
Le brouhaha qui régnait dans la pièce s´arreta subitement, Gro Bolomg se mit à cracher tout le vin qu´il avait dans la bouche, tandis qu´Antonetta fut prise d´une crise de toux incontrôlable et que Taleandril rata sa cible et envoya sans flèche dans le mur, le tout à cause de la surprise.
Je tapottai dans le dos de ma soeur pour qu´elle ne meure pas à cause d´une bétise pareille.
- Allons, noble frère Vincente, vous voulez envoyer ces deux vermines? Ces deux gamins sont encore dans les jupes de leur mères, et vous voudriez leur demander de tuer le...
- ... Renard gris, cet homme est une légende urbaine, mon frère, et aussi loin que mon savoir aille, je sais que nous n´avons aucune preuve de son...
- ... Existence a été loin d´être prouvée, au même titre que nous, c´est une mission sans grand espoir.
Vincente regarda les trois personnages qui s´étaient tous excités brutalement, et qui retournèrent s´asseoir, un peu gênés.
J´étais moi même un peu surpris, et ma soeur se serait surement manifestée si elle n´avait pas frôlé l´étouffement.
Je demandai à Vincente COMMENT ce système de contrats fonctionnait.
- C´est assez compliqué, en fait, pour faire bref, lorsque la mère de la nuit recoit une prière à Sithis, elle la transmet à l´écoutant Ungolim, qui la fait examiner à des annonceurs, qui localisent la personne ayant émis un souhait macabre, s´assurent qu´elle soit prête à payer le prix nécéssaire, une fois que cela est fait, la main noire signe un parchemin résumant la situation, me le transmettent, et je vous le remet, c´est ainsi que se passent les choses. La plupart du temps, nous n´avons aucun contact direct avec nos... clients.
Je demandai quel était le prix à payer, et quels étaient la limite des souhaits réalisables.
- Le prix du sang, mon ami, pour tuer une personne, nous ne demandons rien, uniquement le sang de la victime satisfait le père de la nuit, mais pour des executions de taille, comme celle ci, le paiement a du être plus important, la personne ayant effectué la prière a offert ses grands parents et ses parents. Pour ce qui est de la limite de ce que la confrérie et la main noire peut faire... je vous répondrais simplement qu´il n´y en a pas, mais connaissez vous le principe de l´échange équivalent? Eh bien si quelqu´un nous demandait d´exterminer la population d´une ville, Ce serait faisable, mais le prix à payer serait énorme, je ne vois d´ailleurs rien qui pourrait motiver notre envie d´effectuer un massacre aussi dangereux pour notre identité et notre survie... Mais nous nous égarons, acceptez vous d´enqueter, d´infiltrer, de chercher, de traquer de tuer celui qui a atteint le stade de légende, le renard gris, et de livrer son masque au commanditaire de ce contrat?
Antonetta qui venait de recupérer ma regarda d´un air inquiet, j´en fis de même, mais rapidement, nous nous mîmes à sourire, alors que je donnai ma réponse.
Contrat 16: Infiltrer la guilde des voleurs
- Mes amis, je ne peux que vous souhaiter bonne chance. Je vous invite à rejoindre la guilde des voleurs d´une manière ou d´une autre, de gagner leur confiance, de rencontrer ce maudit renard, de vous occuper de lui, et de liver son masque au commanditaire de ce contrat, le conte d´Anvil lui même. Allez voir Ocheeva dans la bibliothèque du sous sol, que Sithis guide vos lames.
Nous nous dirigâmes vers la bibliothèque, dans laquelle je ne m´étais encore jamais rendue.
- Dites, mon frère adoré, accepter un tel travail ne serait pas un peu surestimer nos capacités?
Je lui répondis par une question en lui demandant si elle avait peur de mourir, ce qui l´amusa.
- Arretez de faire de l´humour, mon frère chéri! Non, ca risque d´être long de gagner leur confiance, et tout ca, vous savez...
- Oh, vous voila, cher frère et soeur, entrez et asseyez vous, je vous prie.
Nous entrâmes dans la bibliothèque et prîmes place sur des chaises. Il y avait des rayons remplis de livres partout qui montaient jusqu´au plafond, s´était particulièrement impressionant.
Ocheeva s´assit en face de moi.
- Tout d´abord, je vous féliciterais bien d´avoir accepté ce travail, mais ce serait une perte de temps, alors commencons par la base. Le renard gris, est infiniment plus qu´un simple voleur masqué, c´est un mythe, une vraie légende, malgré ma mémoire particulièrement dévelopée, comme vous avez du le constater, je n´ai retenu aucune information notable à son sujet dans toute cette bibliothèque, contenant les archives de toutes les villes, les revues de presses de plusieurs décénies, excepté qu´il existerait depuis au moins trois cents ans, qu´il pourrait passer aux travers des portes, et que, anecdote amsusante, il aurait fait disparaitre en un instant une maison entière.
Trois cents ans... Qui pouvait bien être ce renard gris... un immortel?
- On raconte qu´il aurait volé son casque a nocturne elle même sans qu´elle ne remarque rien, il présiderait dans l´ombre la guilde des voleurs et les mendients depuis ces trois siècles. Si vous voulez trouver quelque chose, je vous suggère d´enqueter sur la guilde des voleurs pour commencer. Bon courage... Oh, et si vous réussissez ce travail, il est très probablement que vous soyez tous les deux promus au rang de sanguins, sur ce...
Ocheeva nous laissa seul dans la bibliothèque, elle était, aussi étonnant que ca puisse parraitre, aussi perdue que nous.
Ma soeur favorite retroussa ses manches et enleva ses gants avant de se lever.
- Bon, eh bien mon frère adoré, commencons à éplucher cette paperasse, si nous voulons trouver quelque chose.
Je me levai à mon tour et commencai à feuilleter un des livres parmis les milliers qui se trouvaient dans la bibliothèque.
(Suite)
Malgré notre envie d´aller de l´avant, après trois heures de lecture, nous perdâmes un peu en enthousiasme, et perdions du temps à lire des anecdotes dans des livres.
- Oh, seigneur, ce livre... la vraie biographie de Barenzia, volume deux, il est, eux... nous le lirons ensemble seuls dans nos quartiers quand nous aurons terminé le travail, d´accord?
Sans vraiment comprendre ce qu´elle racontait, j´acceptai, cela dit, la lecture de cet ouvrage semblait l´exciter particulièrement.
J´avais pu lire un article d´une vieille version du courrier du cheval noir, datant d´au moins un siècle, aussi étonnant que ca puisse parraitre. Il y avait un avis de recherche pour le jeune Vincente Valerai, qui avait disparu lors d´une expédition.
- Mon frère, je crois que nous arrivons quelque part!
Nous avions retrouvé une dizaine de témoignages comme quoi les adolescents auraient quitté leur foyers après avoir discuté avec des mendiants, surtout dans la cité impériale et à Anvil.
C´était peu, mais c´était tout ce que nous avions après une dizaine d´heures de recherche.
J´expliquai à Antonetta ce que nous allions faire, j´allai aller à la cité impériale, et elle a Anvil, la bas, nous mènerions notre enquete auprès des mendiants, comme ca, si l´un de nous échouait, l´autre aurait accès à la guilde.
- Ca me va, mon très cher frère, je suggère que nous allions nous changer pour mettre des tenues de... voleurs, en attendant, je vous dis à bientot, et évitez de vous faire tuer, d´accord? Euh... enfin, voila.
J´allai enfiler une tenue de cuir, avant de me mettre en route, quittant le sanctuaire en direction de la cité impériale.
J´arrivai en début d´après midi, ne sachant pas trop par ou commencer, je me rendis dans la compagnie de mon journal favori.
- Cher monsieur, bonj... vous aurais je deja vu quelque part?
Je lui dis qu´il devait probablement faire erreur, et que je serais ravi qu´il puisse me donner des informations sur la guilde du renard gris.
- Oh, s´il vous plait, monsieur, vous croyez aux contes de fées? Ce renard gris est au meme titre que cette confrérie noire, elle n´existe pas, c´est un mythe, mais si vous désirez le journal du jour, le voici, passez une bonne journée.
Il me remis un exemplaire du journal, je lui rendis son salut et quittai la petite imprimerie.
Je le feuilletai tout en avancant dans les rues du jardin elfique.
Il ne contenait rien de vraiment interessant, excepté un article étrange concernant la ville de Kwatch, qui, selon l´empereur Uriel Septim, subissait d´étranges phénomènes. Cet empereur était vieux, fou et sénile d´après moi, cela expliquerait bien des choses.
Je jetai le journal dans une corbeille, et vis un avis de recherche concernant le renard gris, dont la prime était d´un montant si élevé que ca en devenait indécent.
Un mendiant misérable et loqueteux s´approcha de moi quand il vit que je regardai l´affiche.
- Une pièce, s´il vous plait, mon seigneur, pour nourir mes huit enfants!
A voir sa tête, le simple fait qu´il n´aie qu´un seul enfant m´aurait surpris, mais, dans l´obligation de me faire à mon rôle de bandit au grand coeur, je lui donnai une pièce.
- Merci, noble seigneur merci! Oh... vous interessez vous au renard gris? Pour vingt pièces d´or, je dirais tout ce que je sais.
J´eu plusieurs reflexes mentaux naturels, tels que "sors ta dague et coupe la gorge", ou "fais le parler par la torture", ou lui dire que je m´interessais au renard gris pour le mettre en pièces, mais je réussi à dompter mes réflexe naturels pour lui remettre l´or, qu´il glissa dans sa poche.
- Merci... Rendez vous à minuit précises dans les jardins des quais, prêt des maisons, suivez le flambeau... OH, oui, oui, il y a une bonne auberge par la, merci pour l´or, monseigneur!
Voyant qu´un garde s´approchait, le mendiant avait changé de sujet et était parti le pied léger.
Je fis remarquer au garde impérial que ce mendiant m´avait ennuyé, et m´avait volé ma bourse contenant vingt pièces d´or. Je n´ai jamais été vraiment doué pour assumer pleinement un rôle, bon courage aux huits enfants pour aller voir leur papa en prison, si ils existent.
Le soir même, à minuit moins vingt, en arrivant aux jardins du quai, j´eu la surprise désagréable de voir sept autres individus en train d´attendre.
Un argonien vint m´adresser la parole.
- Oh, vous venez aussi pour rencontrer Armand Christophe? Je m´apelle Amusai, et vous?
Il semblait particulièrement naïf, alors je lui dis que cela faisait partie du test, qu´il devait se rendre imédiatement à Leyawiin et me ramener une gemme d´âme.
- Bien monsieur Armand, tout de suite monsieur Armand, dans le plus grand secret monsieur Armand!
Celui ci ferait sans nuls doutes une belle carrière dans la guilde, mais les six autres individus semblaient moins naïfs, il fallait que je fasse ca à l´ancienne. Je remarquai la maison abandonnée non loin.
Je les saluai cordialement, et leur proposai d´aller prendre quelque chose à boire dans ma maison juste à côté avant minuit.
- Ce sera pas de refus, mon ami, après tout, la nuit s´annonce longue!
Le petit groupe se mit à me suivre en direction de la maison abandonnée, que je fis craquer aussi naturellement que possibe, avant de leur dire poliment d´entrer en premier.
- C´est très... sombre, chez vous, pourriez vous allumer une torche?
- Regardez ca, quelqu´un est tombé dans les pommes! Il m´est tombé dessus!
- Petite nature!
- C´est drôle, moi aussi, quelqu´un m´est tombé dessus.
- Il... y´a quelqu´un?
Je refermai la porte, et revint vers le point de rendez vous, ou un rougeguarde en armure de cuir m´attendait une torche à la main.
- Oh, vous êtes la, ou sont les autres?
Je lui dis qu´il avaient changé d´avis.
- Je suis embeté, mon ami, en principe je devrais faire un test de selection entre vous et eux, mais la... Ecoutez, ramenez moi un objet volé, si il est bon, on en rediscutera, d´accord?
J´acceptai, je savais deja exactement ce que j´allais faire.
Je revint deux heures plus tard, avec une bouteille remplie de liquide rose.
- Bien, voyez voir ce que vous avez l... SEIGNEUR! De la sêve d´hist! Seule la compagnie de boinoir a accès à cette substance, vous avez... volé la compagnie de boinoir?
J´avais demandé poliment une bouteille à Taleandril, mais il n´avait pas besoin de la savoir.
- Silencieux, hein? Vous ne voulez pas me donner vos sources? J´aime ca, c´est le signe que vous serez un grand voleur... Le rang de voleur à la tire ne convient pas, peut etre que pickpocket? Oh, non... par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous nomme monte en l´air de la guilde des voleurs, bienvenue parmis nous, euh... pourrais je savoir votre nom?
Je lui dis que ca n´avait pas d´importance, que j´étais juste un voleur.
- Bon, eh bien pourquoi pas, voleur, ici, voila comment se passent les choses, vous voulez de votre coté, et vendez vos marchandises à des receleurs, lorsque nous aurons eu assez d´echos de votre bon travail, nous pourrions vous confier des traveaux spéciaux, c´est compris?
Je lui demandai de m´en dire plus sur le renard gris, qui était mon idole.
- Ah, mais, voleur, voleur... il est notre idole à tous, mais il refuse de ce montrer pour si peu, gagnez son estime, et vous aurez peut etre le privilège de travailler pour lui.
Ce qu´avait dit Armand m´avait un peu ennuyé, je me demandai si ce renard gris existait, après tout, ou si ce n´allait pas être Armand portant ce fameux masque.
- Vous trouverez receleurs, collègues et tout ce dont vous aurez besoin dans notre siège, dans les sous sols de la maison abandonnée de Skingrad, je vous laisse vous y rendre pour prendre contact avec vos futurs équipiers, et vendre vos éventuelles marchandises, soyez le bienvenu.
Je le remerciai chaudement, et commencai à partir, quand il se souvint de quelque chose.
- Cela dit, ne croyez pas que c´est un travail sans danger, la confrérie noire est particulièrement dangereuse, un de nos meilleurs agents, un bosmer, est décédé lors d´une mission récente, agissez avec prudence, et prévenez moi si quelqu´un de bizarre veut rejoindre la guilde.
Je lui dis que ces monstres de la confrérie pouvaient etre partout, meme très prêt de soi, avant d´aller vers Skingrad sans oublier de dévaliser discrètement ce qui avait l´air d´être la maison d´Armand Christophe.
je pénétrai dans le sous sol de la maison vide de Skingrad, bien cachée.
- Ah, voila la nouvelle recrue, le voleur sans nom, c´est cela? HA HA HA! Je serais votre receleur préféré, montrez moi ce que vous... Oh, que de merveilles, que de merveilles, j´ai deja vu ca quelque part, sans nuls doutes, mais quels trésors... Je vous fais cinq cents septims le lot, ca vous va? Fantastique, bienvenue parmis nous, je vous laisse faire ami-ami avec mon camarades!
Le gros nordique effiminé qui me servait de receleur me laissa explorer le sous sol, il était petit, mais correctement aménagé avec des fauteuills confortables et moelleux, des flambeaux colorés. Mes futurs compagnons me saluèrent et vinrent me serrer la main. J´avais heureusement pensé à retirer ma bague avant ce contrat.
Après avoir bavardé un peu, j´allai m´asseoir à côté d´une très jolie demoiselle blonde, portant une armure de cuir assez... ouverte, et qui m´avait fait un clin d´oeil.
- Je suis heureuse de vou... de te voir ici, mon fr... l´ami, ca faisait longtemps.
J´expliquai aux autres voleurs qu´elle était une amie de longue date, et ils me demandèrent en riant de les présenter à elle.
La nuit était tombée à nouveau, le receleur nous expliqua à Anto... a la fille nommée Charlotte et a moi meme que nous volions uniquement de nuit, et que nous avions la journée libre.
- Bien, et vu que vous avez l´air de bien vous connaître, je vous autorise à aller voler ensemble, et souvenez vous, seulement aux riches, passez une bonne nuit.
Charlotte et moi quitâmes la maison ensemble, en direction de la boutique de fournitures alchimiques.
Elle me raconta qu´elle avait ramené une bouteille de sang humain ayant appartenu à un vampire au "testeur" d´Anvil, et que cela l´avait promue pickpocket directement. Après que je lui aie racontée que j´étais monte en l´air, elle cessa de fanfaronner.
Alors que nous étions dans le magasin "toutes choses alchimiques", Antonetta souleva un point interessant.
- Et maintenant, mon frère?
Je lui dis que ca allait être probablement long et ennuyeux, mais qu´il fallait que nous devenions vraiment des voleurs le temps que ca prendrait, jusqu´a ce que le renard gris nous appelle, et à ce moment la...
Nous entrâmes dans la boutique, la commercante nous vit, et je dus la faire taire d´une manchette qui a fit simplement tomber dans les pommes.
Antonetta prit un air accablé de fatigue. Je ne prendrais absolument aucun plaisir à effectuer ce contrat jusqu´au meurtre de la légende.
Ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Mais que de suspens et de rebondissements!!
Tuer le RENARD GRIS !! !
Continue ta merveilleuse histoire avant que ma patience soit portée a son point culminant, ait pitié d´un pauvre lecteur absorbé
Cette fic est énorme tu devrais écrire un bouquin !! !!!
Sur ce bon courage pour la suite