Les souris de bureautiques sont très recherchées en ce moment. c’est comme si la démocratisation du télétravail avait fait réaliser à beaucoup l’importance d’avoir un bon setup quand on travaille. Et oui, la qualité n’est pas uniquement réservée aux joueurs, et on est en droit de demander d’être un peu chouchoutés quand on veut être productif.

C’est tout l’intérêt de cette souris Logitech MX Master 3S, qui excelle dans presque tous les points. Le gros changement se trouve au niveau du clic, annoncé 90% plus silencieux. Voyons ce que ça donne.

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Design et prise en main : du pareil au même que la version précédente

Nous avons beau chercher, on ne trouve aucune différence avec la MX Master 3. Cela n’est pas vraiment un problème, car on aime beaucoup son look un peu futuriste. La qualité de fabrication est toujours au rendez-vous. Tous les boutons tiennent bien en place, et la surface où repose la paume possède un toucher gomme très agréable. La forme de la souris est faite pour épouser entièrement la forme de la main. Ce n’est pas la main qui s’adapte à la souris, mais bien l’inverse. Et c’est un vrai bonheur, surtout si l’on recherche la précision dans les mouvements. Sur des heures de travail par jour, cette forme apporte un confort non négligeable. Nous n’avons ressenti aucune gêne ou effort passif des doigts au fil des jours.

La souris est sans fil et s’allume avec un interrupteur situé sur le dessous. Elle se connecte soit en Bluetooth, soit avec un petit dongle USB que l’on connecte à l’ordinateur. Attention, aucun emplacement n’est dédié pour ranger l’embour. Il faudra donc l’entreposer avec soin si vous souhaitez l’emmener en vadrouille.

Ce qui fait toute la différence avec la majorité des souris qui existent, c’est la surface pour reposer le pouce. On a l’impression de mettre un gant et d’y être très à l’aise pour mouvoir le curseur de manière précise. Alors bien sûr, il faut absolument être droitier pour profiter de ce modèle. Désolé les gauchers, on vous aime, mais Logitech ne se préoccupe pas de vous sur cette MX Master 3S. Coup dur également pour les personnes aux petites mains, le format bombé de la souris et son poids conséquent (143 grammes) ne va pas vous sourire. Comme vous pouvez le voir, une membre de la rédaction n’atteint même pas la moitié du clic, ce qui rend l’utilisation plus que contraignante.

De petites menottes vs mains grand format

Boutons et fonctionnalités : l’embarras du choix, mais tout n’est pas parfait

La souris possède huit boutons au total :

• Clic gauche et droit
• Molette
• Bouton central
• Molette verticale
• 2 boutons latéraux
• 1 bouton sur la partie plate du support de pouce

Outre les deux boutons de clic principaux, tous sont modifiables à souhait avec plein de choix disponibles. Mais voyons ça un peu plus tard et parlons donc de ces clics, qui sont dorénavant extrêmement silencieux. On ne s’attendait pas à autant de silence, et c’est clairement LE nouvel ajout phare. Si vous travaillez avec des collègues en open space, si vous bougez souvent en train ou en avion, ou que vous détestez simplement le bruit d’un clic intempestif, c’est le rêve. En plus, impossible pour votre boss de savoir que vous jouez à un jeu au lieu de travailler. Très pratique.

À part ça, la molette possède deux modes : cranté ou libre, et dans les deux cas, elle passe en roue libre quand on met une grosse impulsion pour faire défiler une page à toute vitesse. C’est très satisfaisant et utile, et la roue libre fonctionne aussi quand on scrolle vers le haut, même si le défilement est loin d’être aussi rapide.

C’est surtout la molette supplémentaire qui donne l’aspect premium et case la MX Master 3S au sommet de la bureautique. Vous pouvez naviguer à l’horizontal sur un tableau Excel par exemple, ce qui fait gagner un temps fou. Pour ce qui est des deux boutons latéraux, leur forme et le retour sont très bons et on les sent bien sous les doigts. Le seul souci est l’emplacement du deuxième, un poil trop reculé et il faut rétracter son pouce pour l’atteindre.

Enfin, le clic placé sur la surface où repose le pouce est assez étrange, et requiert pas mal de force pour l’activer à l’aide du côté du pouce. Le geste n’est pas très naturel, mais il permet une multitudes de possibilités, car on peut presser et déplacer la souris dans plusieurs directions pour effectuer différentes actions, comme ouvrir le menu Démarrer ou afficher le bureau.

Application et personnalisation : juste parfait

Pour profiter pleinement de la souris, il est impératif de télécharger le logiciel Logi Options+, et en plus d’être très ergonomique, il est truffé de fonctionnalités. On peut bien sûr modifier la vitesse de défilement du curseur jusqu’à 8000 DPI (c’est énorme) et des deux molettes, ainsi que modifier les inputs des tous les boutons sauf les deux clics. On peut créer des réglages différents pour chaque application, et ça c’est beau.

La fonction Easy-Switch, comme son nom l’indique, permet de passer d’un appareil à l’autre instantanément. Un bouton sous la souris change de l’appareil “1” au “2” et au “3”. Le switch est instantané. L’option marche aussi sur iPad. Mais c’est surtout le Logi Flow qui régale, si vous avez plusieurs ordinateurs, pour faire passer le curseur de l’un à l’autre mais aussi transférer des fichiers juste les faisant glisser sur l’autre écran. Cette option fonctionne sur Mac et PC uniquement.

Autonomie : un mois grand minimum

C’est toujours compliqué d’évaluer avec précision l’endurance d’un appareil avec une autonomie aussi longue. En fonction de l’utilisation, elle peut varier énormément. Pour ma part, je l’ai chargé à 100% et elle a duré exactement un mois, le tout en oubliant presque tous les jours de l’éteindre à la fin de la journée, la souris restant donc allumée constamment. Si vous pensez à faire basculer l’interrupteur chaque soir, la MX Master 3S devrait vous tenir facilement deux fois plus longtemps. Une petite LED à côté de la molette alternative devient rouge quand la batterie devient critique.

Petit détail mais qui a son importance, à 15% et à 5% de batterie restante, la souris s’est mise à saccader, la rendant quasiment inutilisable. Pensant qu’il n’y avait plus de batterie, il fallut l’éteindre et la rallumer pour qu’elle remarche. Cela m’est arrivé plusieurs fois et c’est assez frustrant, mais loin d’être un gros souci. La souris se charge via un port USB-C, placé pour que l’on puisse l’utiliser branchée.

Conclusion

Toujours le top de la bureautique, mais attention au portefeuille

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