Le 23 juin 2018 à 12:28:36 FedFan a écrit :
Mal géré mon temps : 27 minutes.
Ma partie scientifique était pas top, en préparation j'ai perdu énormément de temps dans les bouquins et à construire mon plan donc j'ai pas pu faire ma partie pédagogique comme je le voulais... Donc mon épreuve dans sa totalité était nul à mes yeux et l'entretien j'etais perdu après mon oral et j'ai vraiment pas été inspiré...
Donc gros carton en perspective pour moi
27 minutes c'est largement passable. C'est en dessous de 25 que la note est éliminatoire. Et l'ASP FedFan?
Mais autre chose, on est d'accord que l'entretien c'est que du plus qui sert à réhausser la note finale? Car tout le monde me dit ça ; que l'entretien, à moins de dire des grosses conneries, c'est surtout pour valoriser la note de base de son exposé.
Le 23 juin 2018 à 12:56:56 docteur-love- a écrit :
Le 23 juin 2018 à 12:28:36 FedFan a écrit :
Mal géré mon temps : 27 minutes.
Ma partie scientifique était pas top, en préparation j'ai perdu énormément de temps dans les bouquins et à construire mon plan donc j'ai pas pu faire ma partie pédagogique comme je le voulais... Donc mon épreuve dans sa totalité était nul à mes yeux et l'entretien j'etais perdu après mon oral et j'ai vraiment pas été inspiré...
Donc gros carton en perspective pour moi27 minutes c'est largement passable. C'est en dessous de 25 que la note est éliminatoire. Et l'ASP FedFan?
Mais autre chose, on est d'accord que l'entretien c'est que du plus qui sert à réhausser la note finale? Car tout le monde me dit ça ; que l'entretien, à moins de dire des grosses conneries, c'est surtout pour valoriser la note de base de son exposé.
C'est du moins ce qu'ils disent dans le rapport....
Le 23 juin 2018 à 14:45:15 [Vermouth] a écrit :
Le 23 juin 2018 à 12:56:56 docteur-love- a écrit :
Le 23 juin 2018 à 12:28:36 FedFan a écrit :
Mal géré mon temps : 27 minutes.
Ma partie scientifique était pas top, en préparation j'ai perdu énormément de temps dans les bouquins et à construire mon plan donc j'ai pas pu faire ma partie pédagogique comme je le voulais... Donc mon épreuve dans sa totalité était nul à mes yeux et l'entretien j'etais perdu après mon oral et j'ai vraiment pas été inspiré...
Donc gros carton en perspective pour moi27 minutes c'est largement passable. C'est en dessous de 25 que la note est éliminatoire. Et l'ASP FedFan?
Mais autre chose, on est d'accord que l'entretien c'est que du plus qui sert à réhausser la note finale? Car tout le monde me dit ça ; que l'entretien, à moins de dire des grosses conneries, c'est surtout pour valoriser la note de base de son exposé.
C'est du moins ce qu'ils disent dans le rapport....
Vermouth j'espère que t'as raison putain, et qu'ils appliquent ce qui est dit dans le rapport... J'y connais rien aux espaces viticoles moi
Je prie pour que le jury soit compréhensif, si je prends encore un 3, ce putain de concours va encore me passer sous le nez
Ouais bah moi 3 ça sera sûrement la note que j'aurais aux deux épreuves alors que malgré les deux sujets pourries qu'ils m'ont donné, j'ai réussi à produire quelque chose.
Mais j'aurais entre 1 et 3 parce que :
-C'étaient des sujets pièges, beaucoup plus dur que ceux que d'autres ont eu.
-En MSP Géo je n'ai pas fait de carte (même si j'ai montré en entretien que j'avais pensé à en faire une)
-Je n'ai jamais tenu plus de 24 ou 25 minutes.
Là encore, autre inégalité entre les candidats : MSP Histoire c'est pas du tout le même travail que la MSP Géo.
En MSP Histoire on a juste à faire un exposé de 20 minutes plus une transposition didactique de 10 minutes.
En Géo, il faut essayer de rajouter un croquis. Sauf que le croquis te prend facilement 30 minutes de préparation. Donc il faudrait, pour être équitable, rajouter 30 minutes de préparation à ceux qui tirent la MSP Géo. Mais bon, le jour où ils réaliseront qu'en MSP géo, le boulot est énorme, c'est pas pour demain...
De toute façon le déroulement du concours n'est pas ce qui est le plus logique pour analyser de futurs profs. J'ai entendu dire qu'il y avait une volonté de modifier complètement le concours, avec des épreuves d'admissibilité à la fin de la licence, et ensuite des épreuves d'admission soit à la fin du M1, soit à la fin du M2, après de grandes périodes de stages, grâce auxquelles il serait possible d'être au plus près de la réalité du métier. Une notation donc qui serait selon moi plus concrète et plus en rapport avec la réalité du métier.
Là c'est plus un concours pour dire qu'il y a un concours, peu de pertinence et des sujets qui sont extrêmement variables aux oraux.
Le 23 juin 2018 à 15:54:38 JeuxVideoCom a écrit :
De toute façon le déroulement du concours n'est pas ce qui est le plus logique pour analyser de futurs profs. J'ai entendu dire qu'il y avait une volonté de modifier complètement le concours, avec des épreuves d'admissibilité à la fin de la licence, et ensuite des épreuves d'admission soit à la fin du M1, soit à la fin du M2, après de grandes périodes de stages, grâce auxquelles il serait possible d'être au plus près de la réalité du métier. Une notation donc qui serait selon moi plus concrète et plus en rapport avec la réalité du métier.Là c'est plus un concours pour dire qu'il y a un concours, peu de pertinence et des sujets qui sont extrêmement variables aux oraux.
Là ils n'évaluent rien si ce n'est la capacité d'un candidat à avoir de la chance.
Le 23 juin 2018 à 16:04:56 Darkwolff622 a écrit :
Le 23 juin 2018 à 15:54:38 JeuxVideoCom a écrit :
De toute façon le déroulement du concours n'est pas ce qui est le plus logique pour analyser de futurs profs. J'ai entendu dire qu'il y avait une volonté de modifier complètement le concours, avec des épreuves d'admissibilité à la fin de la licence, et ensuite des épreuves d'admission soit à la fin du M1, soit à la fin du M2, après de grandes périodes de stages, grâce auxquelles il serait possible d'être au plus près de la réalité du métier. Une notation donc qui serait selon moi plus concrète et plus en rapport avec la réalité du métier.Là c'est plus un concours pour dire qu'il y a un concours, peu de pertinence et des sujets qui sont extrêmement variables aux oraux.
Là ils n'évaluent rien si ce n'est la capacité d'un candidat à avoir de la chance.
Je suis entièrement d'accord avec vous !
Mais le coup de la fin de licence etc... Ce n'est pas que pour les postes où ils manquent d'enseignant (et donc surtout le 1er degrés) ? Il me semblait avoir compris ça
Sur l'ASP je suis tombé sur l'enjeu énergétique en classe de seconde, les deux doubles pages de manuel etaient assez complètes et pratiques à critiquer/utlisier mais bien évidemment je ne connaissais pas les deux auteurs des textes D et E. Sur l'épistémologie j'avais quelques pistes et j'ai fait le choix d'adapter en EMC au niveau cinquième pour les sensibiliser et les faire s'engager quand ils sont plus jeunes notamment avec la notion de développement durable à l'échelle mondiale. L'entretien ils ont insisté sur l'épistémologie (que je maîtrisais pas enormement) et ils m'ont pose énormément de questions techniques sur la mise en place de mon projet d'EMC qui devez vous appeler pour faire ça !? Quelles autorisation pour faire ça ? Etc. Au final je sors avec une vrai impression de ratage avec que la vieille une fille était passé sur habiter une métropole en classe de sixième et c'était vraiment un sujet facile et leurs questions étaient dans la continuité donc un peu dégouté mais bon.
Le recrutement des Profs n'a aucune sens en l'état ça c'est clair.
FedFan, on m'a dit que les auteurs des textes, c'est pas grave si tu ne les connais pas... Sauf s'il s'agit des plus connus genre : Fernand Braudel, Michel Lussault, Levy,...
Non c'était pas un d'entre eux ça j'en suis sûr mais sur l'épistémologie ils m'ont pose beaucoup de question où je n'avais aucune idée de la réponse c'est tellement frustrant quand tu sais le travail fourni sur l'année...
Le 24 juin 2018 à 16:18:09 FedFan a écrit :
Non c'était pas un d'entre eux ça j'en suis sûr mais sur l'épistémologie ils m'ont pose beaucoup de question où je n'avais aucune idée de la réponse c'est tellement frustrant quand tu sais le travail fourni sur l'année...
C'est l'une de mes pires craintes pour l'ASP : avoir bosser un max d'auteurs / courants et qu'on m'interroge sur les trucs que j'ai pas eu le temps de voir / que j'ai pas approfondis
Bonjour,
J'ai vraiment besoin d'aide, je suis paumé.
En fait, je mettais beaucoup d'espoir dans le master meef auquel j'avais candidaté pour l'année prochaine. Hélas, mon dossier étant assez merdique, (aucun stage dans l'enseignement, relevés de notes limites) je n'ai pas été pris (je suis sur liste complémentaire et il y a peu d'espoir). Et, étant très intelligent (lol) je n'ai pas eu la présence d'esprit de prendre un plan B (un autre master dans le domaine de la recherche par exemple, mais en même temps, je ne voulais pas du tout faire cela...).
Du coup, je suis allé voir pas plus tard que ce matin une conseillère d'orientation qui m'a suggéré de tenter la formation par le CNED afin de tenter le concours externe. On a regardé ensemble le site "devenirenseignant.gouv.fr" et, pour le concours externe, il est dit que pour pouvoir passer le CAPES en externe, il faut "être inscrit en première année d’études (M1) en vue de l'obtention d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu comme équivalent". Mais qu'est-ce que cela veut dire ? La conseillère m'a certifié qu'il suffit d'être inscrit en master mais qu'il n'y a pas besoin d'y participer ou de le valider, car une fois le CAPES obtenu, on peut passer directement en 2ème année de master meef pour faire les stages, etc...
Qu'en pensez-vous ?
Le 24 juin 2018 à 22:07:07 Katafalk68 a écrit :
Bonjour,J'ai vraiment besoin d'aide, je suis paumé.
En fait, je mettais beaucoup d'espoir dans le master meef auquel j'avais candidaté pour l'année prochaine. Hélas, mon dossier étant assez merdique, (aucun stage dans l'enseignement, relevés de notes limites) je n'ai pas été pris (je suis sur liste complémentaire et il y a peu d'espoir). Et, étant très intelligent (lol) je n'ai pas eu la présence d'esprit de prendre un plan B (un autre master dans le domaine de la recherche par exemple, mais en même temps, je ne voulais pas du tout faire cela...).
Du coup, je suis allé voir pas plus tard que ce matin une conseillère d'orientation qui m'a suggéré de tenter la formation par le CNED afin de tenter le concours externe. On a regardé ensemble le site "devenirenseignant.gouv.fr" et, pour le concours externe, il est dit que pour pouvoir passer le CAPES en externe, il faut "être inscrit en première année d’études (M1) en vue de l'obtention d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu comme équivalent". Mais qu'est-ce que cela veut dire ? La conseillère m'a certifié qu'il suffit d'être inscrit en master mais qu'il n'y a pas besoin d'y participer ou de le valider, car une fois le CAPES obtenu, on peut passer directement en 2ème année de master meef pour faire les stages, etc...
Qu'en pensez-vous ?
Salut,
Tu aurais dû tenter plusieurs académies, dommage.
Par contre pour le CAPES tu dois obligatoirement valider une M1 afin de pouvoir poursuivre en M2 pour l'année de stage. Donc elle ne t'a pas dit toute la vérité, essayes quand même de voir avec d'autres universités/académies qui pourraient accepter plus facilement ta candidature.
Tu viens de quelle filière ? Tu étais en histoire ou géographie avant ?
Y a quelque chose au manifestement vous n'avez pas compris. Bien entendu que la chance joue énormément. Bien entendu qu'il n'y a aucune égalité entre les candidats.
Mais vous pensez qu'avoir des questions faciles est une bonne chose, alors qu'une question tordue serait une volonté du jury de vous couler car ce sont des salauds. C'est le contraire. Quand vous demandez à un candidat de définir "territoire" et quand vous demandez à un autre la différence entre histoire connectée et histoire mondiale, c'est que vous pensez qu'un candidat a plus de ressources que l'autre et peut répondre. Plus les questions sont difficiles, plus c'est bon signe : ça veut dire que le jury essaie de tester vos limites. Au contraire, quand vous avez des questions bas du front, c'est tout simplement car le jury a compris que vos capacités sont limitées.
Je me suis tapé 30 min de question en ASP sur les compétences des communes et des intercommunalités, des communautés d'agglomération et compagnie. En MSP, j'ai choppé "la littérature égyptienne, 1876-1980",les autres candidats se marraient en voyant mon sujet. Au final, j'ai eu 11 en ASP et 14 en MSP, et je l'ai eu alors que d'autres avec des sujets faciles se sont craqués. J'étais tellement convaincu d'avoir raté les oraux (je pensais avoir 3 en MSP...) que j'ai même pas regardé les résultats le lendemain. D'ailleurs FedFan, on a passé à peu près le même oral de MSP : j'ai pas tenu le temps (environ 25 min) et ma partie pedago s'est résumée à 3 min et "je prends ce doc, ils le lisent et je pose des questions pour voir s'ils l'ont compris". Pas franchement top, mais au final c'est passé.
Le CAPES évalue aussi vos nerfs. Vous allez vous retrouver d'ici 3 mois devant des classes de 25-35 gamins pas franchement passionnés par vos cours et le travail. Va falloir les gérer, gérer vos déceptions, vos remises en cause, vos doutes... C'est pas un métier facile, loin de là. Donc si vous n'avez pas la combativité devant un jury de 3 personnes, c'est peut-être pas la peine d'envisager de tenir devant des gamins survoltés pleins d'hormones.
Enfin, je vous conseille toujours d'aller voir votre jury avant votre passage. Personnellement, ça m'a énormément rassuré sur leur attitude (plutôt sympathiques même devant des candidats catastrophiques), la manière dont cela se déroulait, etc. Ça brise aussi l'incertitude qui existe, puisqu'un oral blanc ne ressemble jamais à un oral du CAPES (nbre de profs, ambiance, etc). L'entretien sert à relève... ou baisser la note. Vous pouvez faire un exposé scientifique brillant car vous avez bossé sur ce sujet pendant l'année, et puis au final être totalement incompétent. Le but de l'entretien est de corriger l'inégalité de difficulté des sujets, pour voir si la partie scientifique était due à de la chance, de la malchance ou du talent.
Enfin, le concours est clairement complètement pété, c'est un fait. L'année de stage sert à vérifier votre pédagogie, puisque c'est impossible à voir dans un concours (surtout lorsqu'on a jamais enseigné, la pédagogie est un apprentissage qui vient avec l'expérience).
Voilà, ne désespérez pas, certains d'entre vous l'auront le 5 juillet...
Donc tu es en train de me dire que si j'ai eu des question hyper compliquées (surtout en ASP), c'est parce que le Jury a senti que j'étais bon ?
Le 24 juin 2018 à 23:40:32 JeuxVideoCom a écrit :
Le 24 juin 2018 à 22:07:07 Katafalk68 a écrit :
Bonjour,J'ai vraiment besoin d'aide, je suis paumé.
En fait, je mettais beaucoup d'espoir dans le master meef auquel j'avais candidaté pour l'année prochaine. Hélas, mon dossier étant assez merdique, (aucun stage dans l'enseignement, relevés de notes limites) je n'ai pas été pris (je suis sur liste complémentaire et il y a peu d'espoir). Et, étant très intelligent (lol) je n'ai pas eu la présence d'esprit de prendre un plan B (un autre master dans le domaine de la recherche par exemple, mais en même temps, je ne voulais pas du tout faire cela...).
Du coup, je suis allé voir pas plus tard que ce matin une conseillère d'orientation qui m'a suggéré de tenter la formation par le CNED afin de tenter le concours externe. On a regardé ensemble le site "devenirenseignant.gouv.fr" et, pour le concours externe, il est dit que pour pouvoir passer le CAPES en externe, il faut "être inscrit en première année d’études (M1) en vue de l'obtention d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu comme équivalent". Mais qu'est-ce que cela veut dire ? La conseillère m'a certifié qu'il suffit d'être inscrit en master mais qu'il n'y a pas besoin d'y participer ou de le valider, car une fois le CAPES obtenu, on peut passer directement en 2ème année de master meef pour faire les stages, etc...
Qu'en pensez-vous ?Salut,
Tu aurais dû tenter plusieurs académies, dommage.
Par contre pour le CAPES tu dois obligatoirement valider une M1 afin de pouvoir poursuivre en M2 pour l'année de stage. Donc elle ne t'a pas dit toute la vérité, essayes quand même de voir avec d'autres universités/académies qui pourraient accepter plus facilement ta candidature.Tu viens de quelle filière ? Tu étais en histoire ou géographie avant ?
Merci pour ta réponse.
Ok, donc pour l'instant, je suis dans la mouise...
J'ai une licence d'histoire, et c'est tout.
Le 25 juin 2018 à 11:56:44 Negisama a écrit :
Y a quelque chose au manifestement vous n'avez pas compris. Bien entendu que la chance joue énormément. Bien entendu qu'il n'y a aucune égalité entre les candidats.Mais vous pensez qu'avoir des questions faciles est une bonne chose, alors qu'une question tordue serait une volonté du jury de vous couler car ce sont des salauds. C'est le contraire. Quand vous demandez à un candidat de définir "territoire" et quand vous demandez à un autre la différence entre histoire connectée et histoire mondiale, c'est que vous pensez qu'un candidat a plus de ressources que l'autre et peut répondre. Plus les questions sont difficiles, plus c'est bon signe : ça veut dire que le jury essaie de tester vos limites. Au contraire, quand vous avez des questions bas du front, c'est tout simplement car le jury a compris que vos capacités sont limitées.
Je me suis tapé 30 min de question en ASP sur les compétences des communes et des intercommunalités, des communautés d'agglomération et compagnie. En MSP, j'ai choppé "la littérature égyptienne, 1876-1980",les autres candidats se marraient en voyant mon sujet. Au final, j'ai eu 11 en ASP et 14 en MSP, et je l'ai eu alors que d'autres avec des sujets faciles se sont craqués. J'étais tellement convaincu d'avoir raté les oraux (je pensais avoir 3 en MSP...) que j'ai même pas regardé les résultats le lendemain. D'ailleurs FedFan, on a passé à peu près le même oral de MSP : j'ai pas tenu le temps (environ 25 min) et ma partie pedago s'est résumée à 3 min et "je prends ce doc, ils le lisent et je pose des questions pour voir s'ils l'ont compris". Pas franchement top, mais au final c'est passé.
Le CAPES évalue aussi vos nerfs. Vous allez vous retrouver d'ici 3 mois devant des classes de 25-35 gamins pas franchement passionnés par vos cours et le travail. Va falloir les gérer, gérer vos déceptions, vos remises en cause, vos doutes... C'est pas un métier facile, loin de là. Donc si vous n'avez pas la combativité devant un jury de 3 personnes, c'est peut-être pas la peine d'envisager de tenir devant des gamins survoltés pleins d'hormones.
Enfin, je vous conseille toujours d'aller voir votre jury avant votre passage. Personnellement, ça m'a énormément rassuré sur leur attitude (plutôt sympathiques même devant des candidats catastrophiques), la manière dont cela se déroulait, etc. Ça brise aussi l'incertitude qui existe, puisqu'un oral blanc ne ressemble jamais à un oral du CAPES (nbre de profs, ambiance, etc). L'entretien sert à relève... ou baisser la note. Vous pouvez faire un exposé scientifique brillant car vous avez bossé sur ce sujet pendant l'année, et puis au final être totalement incompétent. Le but de l'entretien est de corriger l'inégalité de difficulté des sujets, pour voir si la partie scientifique était due à de la chance, de la malchance ou du talent.
Enfin, le concours est clairement complètement pété, c'est un fait. L'année de stage sert à vérifier votre pédagogie, puisque c'est impossible à voir dans un concours (surtout lorsqu'on a jamais enseigné, la pédagogie est un apprentissage qui vient avec l'expérience).
Voilà, ne désespérez pas, certains d'entre vous l'auront le 5 juillet...
Alors oui en général les questions difficiles sont bon signe, mais pas toujours, l'an dernier j'en ai été la preuve, j'ai eu des questions dures sur les fleuves, et pourtant j'ai eu 5. Je pense que seul un entretien brillant peut rattraper une prestation destinée à être éliminée d'office.
Negisama, je pense que pour avoir 14 en MSP avec des handicaps majeurs (partie pédago de 3 minutes et oral de 25 minutes) Tu as juste fait un exposé et un entretien brillant, on va pas se mentir.
On peut débattre tant qu'on veut de la nature du concours, il faut passer par là pour devenir enseignant. Maintenant, on dirait que la majorité des forumeurs du topic sont dégoûtés de leur prestation, et c'est ce qui se passe à grande échelle à Châlons : J'ai jamais vu un seul candidat avec la banane en sortant de son épreuve, et pourtant y aura des admis.
L'attente devient pénible, plus que 10 jours
Oui bah je serais peut-être la preuve moi aussi qu'avec des questions difficiles on peut quand même râter le CAPES...
Le 25 juin 2018 à 21:10:49 docteur-love- a écrit :
Le 25 juin 2018 à 11:56:44 Negisama a écrit :
Y a quelque chose au manifestement vous n'avez pas compris. Bien entendu que la chance joue énormément. Bien entendu qu'il n'y a aucune égalité entre les candidats.Mais vous pensez qu'avoir des questions faciles est une bonne chose, alors qu'une question tordue serait une volonté du jury de vous couler car ce sont des salauds. C'est le contraire. Quand vous demandez à un candidat de définir "territoire" et quand vous demandez à un autre la différence entre histoire connectée et histoire mondiale, c'est que vous pensez qu'un candidat a plus de ressources que l'autre et peut répondre. Plus les questions sont difficiles, plus c'est bon signe : ça veut dire que le jury essaie de tester vos limites. Au contraire, quand vous avez des questions bas du front, c'est tout simplement car le jury a compris que vos capacités sont limitées.
Je me suis tapé 30 min de question en ASP sur les compétences des communes et des intercommunalités, des communautés d'agglomération et compagnie. En MSP, j'ai choppé "la littérature égyptienne, 1876-1980",les autres candidats se marraient en voyant mon sujet. Au final, j'ai eu 11 en ASP et 14 en MSP, et je l'ai eu alors que d'autres avec des sujets faciles se sont craqués. J'étais tellement convaincu d'avoir raté les oraux (je pensais avoir 3 en MSP...) que j'ai même pas regardé les résultats le lendemain. D'ailleurs FedFan, on a passé à peu près le même oral de MSP : j'ai pas tenu le temps (environ 25 min) et ma partie pedago s'est résumée à 3 min et "je prends ce doc, ils le lisent et je pose des questions pour voir s'ils l'ont compris". Pas franchement top, mais au final c'est passé.
Le CAPES évalue aussi vos nerfs. Vous allez vous retrouver d'ici 3 mois devant des classes de 25-35 gamins pas franchement passionnés par vos cours et le travail. Va falloir les gérer, gérer vos déceptions, vos remises en cause, vos doutes... C'est pas un métier facile, loin de là. Donc si vous n'avez pas la combativité devant un jury de 3 personnes, c'est peut-être pas la peine d'envisager de tenir devant des gamins survoltés pleins d'hormones.
Enfin, je vous conseille toujours d'aller voir votre jury avant votre passage. Personnellement, ça m'a énormément rassuré sur leur attitude (plutôt sympathiques même devant des candidats catastrophiques), la manière dont cela se déroulait, etc. Ça brise aussi l'incertitude qui existe, puisqu'un oral blanc ne ressemble jamais à un oral du CAPES (nbre de profs, ambiance, etc). L'entretien sert à relève... ou baisser la note. Vous pouvez faire un exposé scientifique brillant car vous avez bossé sur ce sujet pendant l'année, et puis au final être totalement incompétent. Le but de l'entretien est de corriger l'inégalité de difficulté des sujets, pour voir si la partie scientifique était due à de la chance, de la malchance ou du talent.
Enfin, le concours est clairement complètement pété, c'est un fait. L'année de stage sert à vérifier votre pédagogie, puisque c'est impossible à voir dans un concours (surtout lorsqu'on a jamais enseigné, la pédagogie est un apprentissage qui vient avec l'expérience).
Voilà, ne désespérez pas, certains d'entre vous l'auront le 5 juillet...
Maintenant, on dirait que la majorité des forumeurs du topic sont dégoûtés de leur prestation, et c'est ce qui se passe à grande échelle à Châlons : J'ai jamais vu un seul candidat avec la banane en sortant de son épreuve, et pourtant y aura des admis.
Voilà le plus important (bon, j'ai un pote qui est sorti content du CAPES, mais il il a eu 18 en MSP et le jury lui avait dit que c'était vachement bien ce qu'il avait fait )
D'ailleurs, une pote est passée il y a quelques jours, en MSP elle est tombée sur "la construction des États, 1920-1945" en contempo.