putain comme c'est long
Je lis et corrige un peu chaque jour.
Yugo, tu l'as voulue, tu l'as eue cette interview.
Content que le troll t'ait plu Mandou
Mouais.
Tu peux très bien rajouter des questions Choco, j'ai écrit ce qui m'intéressait personnellement
Pourquoi pas. En fait généralement en lisant l'interview sans les réponses je me dis toujours "j'ai hâte de voir les réponses", mais la je trouve ca carrément trop orienté sur son roman, c'est pas assez décalé, et donc même si ca lui fera sans doute plaisir, moi du coup j'avoue que ca m’intéresse un peu moins
Je veux bien être le prochain interviewé
Je prends!
Pas avant la semaine prochaine par contre...
D'accord Mandoudou merci
I.Papy Yugo, un personnage charismatique
1) Je n’ai pas vraiment d’idée pour cette partie, donc je vais te demander de te présenter rapidement, comme à l’école. Prénom, âge, classe, qu’est-ce que tu rêvais de faire petit ?
Je m'appelle Hugo, j'ai 25 ans et effectivement, j'ai la classe . Quand j'étais petit ? Je voulais emmerder le monde. Sinon, j'ai eu des rêves de gosse, je voulais devenir journaliste, parce que je lisais Tintin... mais quand j'ai compris qu'un journalise, c'était soit une pute, soit un chômeur, je me suis ravisé.
2) Quelles études as-tu faites ? Dans quel « domaine » travailles-tu aujourd’hui ?
J'ai fais des études dans la comm, dans la sociologie des médias et dans l'administration publique. Aujourd'hui je passe des concours de la fonction publique, je travaille de manière assez erratique dans un cabinet d'avocat ou je fais de la paperasse surtout, en mode secrétaire^^
3) Il y a environ un mois, tu nous as dit que tu avais été licencié, des raisons particulières ?
Parce que je faisais un taffe de tapin du système. Équipier polyvalent, tu connais ? En gros tu récures les chiottes et on te demande de sourire :rire : c'était pas une ambition, hein, c'était juste histoire de payer mon loyer en attendant de passer le concours qui m'intéresse. Dieu a choisi pour moi le R.S.A, ce que je ne peux lui contester. Sinon, bah écoute, je m'impliquais bien dans le job mais selon eux j'étais pas assez extraverti. Loin d'être renfermé sur moi-même, je ne suis pas un gros lourd comme certains de mes collègues. Visiblement, c'était leur philosophie, donc voilà, basta !
4) Sur le fofo tu es quelqu’un d’assez « plaisant » à lire, « drôle » j’oserais dire, comment te considères-tu IRL ?
IRL...
jusqu'à mes 18/20 ans j'étais un espèce d'énergumène, toujours à mettre le bordel en cours, à arriver les yeux rouge à midi, à coller des bites dans le dos de la prof d'espagnol... et puis peu à peu j'ai commencé à développer un mal-être en société. Peut être à cause de mes études qui me poussaient à voir le mal « sociologique » partout. J'ai horreur de l'effet de groupe. Je ne suis pas du tout un leader. Je suis encore moins un suiveur. Je n'ai pas de charisme, je suis timide en fait et je passe un peu inaperçu la plupart du temps. Je suis un peu un paria, en fait. L'herbe a aussi contribué à me rendre un peu parano et parfois un peu mystique auprès de certaines personnes que j'ai pu rencontrer. J'ai une personnalité compliquée à gérer, très anxieuse... mais j'aime bien dire des conneries et j'ai une capacité d'analyse qui m'évite en général le malaise social. Je ne peux pas dire que je suis un solitaire, j'ai besoin des gens, j'aime découvrir de nouvelles personnes, m'abreuver de leurs histoires...
5) Afin de se glisser vers le sujet de la deuxième partie, nous allons maintenant parler de ton rapport à l’écriture.
Quand as-tu commencé à écrire ? Pourquoi ?
Quand j'étais très jeune. Le truc le plus loin que je puisse me souvenir, je devais avoir six ans, je faisais des petites BD avec un mec baraqué qui retapait des portraits à coups de High Kick, probablement inspiré par les chefs d'oeuvre du cinéma que me montrait mon cousin. Ouais, avec le plus grand sérieux du monde, je peux dire que « Kickboxer » avec Jean-Claude Van Damme a été le catalyseur de ma vocation littéraire. (sic) . Sans rire, ouais, j'ai toujours écris. À huit ans mes récits s'appelaient « Amazonie » (l'histoire du président des USA qui se crash dans l'amazonie) , « Prise d'otage » un plagiat de Piège de Cristal, « Mafia Russe », qui comme son nom l'indique, traitait de la diaspora Moldave aux Seychelles... ça c'était la toute première partie de ma vie. Après au collège, j'ai donné vie, avec l''aide d'un pote, à mon premier personnage récurrent... Guillaume Merguez Je faisais des petits épisodes ou je faisais intervenir à chaque fois des personnages de la culture populaire, ou des profs... ce qui me vaudra d'ailleurs une exclusion définitive du collège ! Ça, c'est mes premières traces écrites, étant donné que les trucs dont je t'ai parlé avant ont disparu avec mon premier ordi . Donc, officiellement, pour le mec qui écrira mon wikipedia, voilà, mes premiers machins remonte à la 5ème.
6) La littérature est-elle aussi présente que l’écriture dans ta vie ? Des auteurs à conseiller ?
Et pas qu'un peu, mon con ! Va tout de suite me lire Iceberg Slim ! Toute la trilogie ! Cours aussi acheter Sade, l'oeuvre intégrale. Thomas Harris a fait un boulot formidable dans son livre Hannibal. Sinon, Houellebecq, bien entendu, Maupassant, K. Dick... il y a trop d'auteurs culte, j'en découvre tout les jours. J'ai une soif de lecture inépuisable.
II. Fourreurs nés, une étoile est née
1) 8 juin 2015, « Fourreurs nés », ton roman, est publiée chez l’édition Tabou.
Une édition que je ne connaissais pas, publiant des œuvres pouvant en gêner plus d’un. L’as-tu choisie par défaut ?
Conseillée par Mike Kasp, un ancien d'ici qui avait fait quelques recherches lors de sa quête d'édition. Je l'ai envoyé sans conviction et voilà qu'ils m'ont rappelé quelques mois plus tard.
2) « Deux losers désabusés mais liés par une franche amitié décident de prendre leur vie en main. L un ambitionnera de devenir star du porno, l’autre d’en écrire les scénarios. Hélas...On se croirait dans un film co-réalisé par Quentin Tarantino et Oliver Stone, le moins qu’on puisse dire, c’est que ce roman est rythmé et que ça balance ! » Petit résumé de ton livre fourni par ton éditeur, quelque chose de plus personnel à nous fournir ? ( Et mon dieu cette image de couverture, ce n’est pas toi qui l’a choisie il me semble, si ? )
Dans Fourreurs Nés, il y a une histoire d'amour et une histoire d'amitié. Il raconte la difficulté des hommes et des femmes à s'aimer, à se livrer et à ne faire qu'un, dans la société actuelle. Il est aussi drôle que triste, aussi dégueulasse qu'excitant. J'aime les grands écarts, dans la littérature. Et puis accessoirement, c'est un peu une bible pour tous les loosers qui galèrent. Mine de rien, ça explique pas mal de mécanisme du couple moderne.
3) Tu as fait pas mal de pubs pour ton livre, que ce soit sur JVC ou certains blogs plus ou moins connus.
As-tu eu beaucoup de retours positifs ?J’ai moi-même passé « Fourreurs nés » à mon meilleur pote, il a kiffé les deux chapitres, et puis.. Ce gros fragile (c’est à cause de sa copine ça, il était pas comme ça avant ! ) Je disais donc, ce gros fragile s’est arrêté au chapitre 7, trop « sado-mazo » pour lui.Tu comprends cette réaction ? Tu as écrit ce bouquin pour choquer les gens de toute façon ? (en quelque sorte )
Tous les bloggeurs qui ont lu le bouquin l'ont kiffé. Après, au goutte à goutte, je trouve des commentaire sur le net, ça va dans tous les sens... ton pote reprendra sa lecture lorsqu'il se fera larguer En général, j'écris pour me défouler, pas pour « choquer » directement. Après, ce que je préfère, c'est mettre les gens à nus, fusiller leurs principes, chier sur leurs idées reçues... c'est ça qui me fait bander, en vrai, dans l'écriture. Les scènes de cul, tout ça... ça m'intéresse que si y a un côté grotesque, et c'est en cela que Fourreurs Nés est un livre très commercial, certaines scènes « hot » sont un peu too-much.
4) En parlant de « critique négative », dans mes recherches, j’ai trouvé une critique de ton livre sur le site, fort réputé pour ses grandes réflexions et critiques, j’ai nommé « Mademoizelle » ! Une charmante forumeuse, revendiquait un trop plein de liberté sexuelle de la femme dans ton livre. Cécile (l’héroïne de ton roman) assumerait trop sa soif de foutre, qu’en penses-tu ?
Je suis assez libertaire et progressiste. La liberation sexuelle de la femme, j'y trouve mon compte. Si tu veux, ce roman, c'est aussi tout le cheminement d'un homme qui se pense intouchable par pur machisme et qui tombe de haut, au final. Après la magie de la littérature c'est aussi la diversité des interpétation, et tout le monde n'est pas auteur, tout le monde ne sait donc pas « lire » un livre, et surement pas le lire de la manière exacte dont l'auteur l'a pensé. Il y a des gens qui prennent tout au pied de la lettre, c'est à dire ceux qui considère la littérature comme un simple divertissement, puis il y a ceux qui savent différencier auteur et narrateur...
5) En parlant d’elle, tu m’as avoué (sur le topic « Paratexte » crée par notre cher modo – il cartonne ce topic d’ailleurs ! - ) que Cécile était inspiré de ta petite amie ? Est-ce vrai ? Des passages de ton livre sont-ils inspirés de tes fougueux ébats ?
C'est inspiré du début de notre relation qui fut assez orageuse, comme je l'ai dis sur l'autre topic, dans une version fantasmée, détournée et extrapolée. Y a quelques trucs qui sont inspirés de mes « fougueux ébats » oui, mais encore une fois, c'est comme ça que je fonctionne, le réel n'est qu'une base. Ensuite, je travaille, je performe. Donc inspirées de mon vécu, la plupart des scènes le sont, mais il n'y a rien d'exhaustif, dans ce que j'écris.
6) Tu nous laisses imaginer que l’intrigue de ton roman se déroule à Lille. Est-ce que tu t’es inspiré d’autres éléments de ton quotidien ? On veut des précisions !
Je trouve que Lille est une ville qui se prête bien à la fiction. Genre tu vas dire Montpellier ou Montélimart, dans un roman, ça va tout de suite faire à l'arrache. Lille ça passe bien, peut-être parce que j'en suis fort impregné. Après, j'ai aussi un soucis de rendre les histoires universelles, donc dans Fourreurs Nés, hormis quelques infos, Lille n'est pas explicitement cité. Le boulot de rédacteur porno, je l'ai fais. Le resto du vendredi soir avec mon pote avant notre soirée, c'était un gros classique. Si tu veux, ce roman, c'est un peu le récit de ma vie étudiante, en quelque sorte.
7) Je pense en avoir assez demande à propos de ton roman, passons à sa ‘suite’, actuellement en cours de publication sur Wattpad : Fister l’avenir. Je me suis déjà renseigne dessus, mais peux-tu nous proposer un petit résumé ? Voir un extrait si le cœur t’en dit.
Alors. Bon déjà, j'ai Ragequit wattpad. J'ai zoné dessus une semaine et ça m'a suffit ; c'est mort, c'est pas pour nous. Pas pour moi, en tout cas. Toutes ces beurettes à stylo, là, ça me dégoûte. « Chronique : J'ai été enlever par un thug » Non, clairement, j'ai rien a faire là-dessus. Le concept est bon mais il a été vampirisé par des kikoo-banlieusardes un peu trop tenu en laisse par leur darons conservateurs. C'est plus un refuge qu'un repère de talents. Sinon, pour ta gouverne, c'est tout récent, je viens de renommer le roman. Ça s'appelle à présent « Ne reviens pas (s'il te plaît) ». Le bouquin étant assez hard – ce sera le dernier dans ce genre – j'ai préféré donné une connotation plus contemporaine et littéraire au titre. Un extrait, allons-y, au hasard, début du chapitre 10 :
« Louane bosse au Highlander. C'est un petit bar sympa spécialisé dans les bières du terroir. On est vendredi soir, c'est les heures de sortie de boulot et de début de week-end, donc grosse affluence. Elle bosse comme une chienne depuis sept heures ce matin. En plus de servir, elle nettoie. Elle lustre comme une reine, on peut limite se voir dans les tabourets en forme de tulipe tellement c'est net.
Elle est derrière le comptoir, le nez dans un verre à bière qu'elle récure juste au-dessus d'un évier mousseux. Elle se concentre pour ne pas mélanger les trois commandes qu'elle doit honorer. Elle pose le verre à l'envers, attrape trois pintes sèches et les remplit à la pression. Une odeur attire son attention. Une odeur piquante, une odeur d'humidité qui lui est très familière. Elle lève les yeux et le voit devant lui, accoudé au comptoir, avec sa face de satire et ses éternels sourcils relevés d'un air étonné. Sa mimique favorite, celle avec laquelle il a su la séduire deux ans plus tôt. Ils sont restés deux ans ensemble. Elle vivait chez lui. Elle est partie. Elle n'en pouvait plus de sa paranoïa et de ses vices chroniques. Autrement dit, sa haine et sa coke.
Là, d'ailleurs, elle voit bien qu'il est défoncé. Ses yeux sont tout plissés, sa peau est verdâtre et humide comme celle d'un batracien. Mais sa présence la surprend, elle ne sait pas comment réagir. Elle prépare la seconde pinte sans rien dire et comme il la fixe, elle doit dire quelque chose... mais quoi ? Quel ton employer face à un être si instable et si imprévisible ? Il s'amuserait d'une remarque désagréable et s'indignerait d'une gentillesse de surface. Difficile à jauger... c'est aussi ce qui faisait son charme. Elle pose la deuxième sur le plateau, serre la troisième et balance :
-Qu'est-ce que tu fiches ici ?
-Ben ! C'est happy hour, nan ? J'ai pas le droit d'en profiter ?
-Tu fais ce que tu veux.
Elle prend le plateau plein de bières et s'en va servir la bande d'anglais bruyants qui ont fait de la terrasse leur fief pour la soirée. Harold a envie de les savater sévèrement. Ça n'a pas l'air de déranger les autres clients. C'est vendredi, la semaine est terminée, on lit des sourires sur des visages complices, on lit de l'amour, on lit de l'espoir... des sentiments auxquels Harold a définitivement tourné le dos. Il broie du noir. Il a salement mal au crâne. »
8) L’écriture de « Ne Reviens Pas » est-elle déjà achevée ? Comptes-tu le publier ? ( dans une maison d’édition )
Bien sûr, elle est achevée depuis Juin dernier. Tabou l'a refusé, le jugeant trop trash. Je l'ai écris en trois semaines, c'est un remake d'un vieux truc que j'avais gratté y a pas mal de temps, réadapté au contexte de Fourreurs Nés. Honnêtement, je sais pas trop quoi faire de ce truc. Du coup, j'en sais rien, ça se fera en autoédition et sous le manteau, je pense, ou peut-être qu'un éditeur s'y intéressera, faudra voir...
III. Mais d’où de te vient cette inspiration ?
1) « Hugo DRILLSKI a 24 ans. Son imaginaire a été marqué par l imagerie des années 90, la déchéance d une génération néo-libérale qui paie ses excès ainsi que la misère humaine et affective. » Plutôt d’accord ?
Carrément d'accord. À part que j'ai un an de plus, maintenant:hap :
2) J’ai lu que tu aimais particulièrement des artistes comme « Bukowski » et « Iceberg Slim », je ne les connais pas du tout ( honte à moi ? ) peux-tu nous les présenter ?
Oui, c'est un peu un crime de ne pas les connaître et j'espère que tu seras châtiés comme il se doit, d'ailleurs, si personne ne se propose, je veux bien me dévouer. Bah, Bukowski, je suis pas si fan, en fait. J'ai aimé quelques nouvelles de lui, notamment une avec un type qui tombe amoureux d'une tarée qui se coupe les veines, dont j'ai oublié le nom... sinon j'ai jamais fini un de ses romans, même pas Women. Il est assez fascinant parce qu'il proposait quelque chose de nouveau à l'époque mais tout compte fait, c'est un peu comme la Beat Generation... un effet de mode qui a perdu toute sa subversion. Genre tu lis Sade, ou Slim aujourd'hui, ça te remue encore. Tu lis Burroughs ou Ginsberg, tu te dis juste qu'ils prenaient trop de came et que si papa et maman n'avaient pas eu autant de fric, ils seraient allés à l'usine comme tout le monde au lieu d'écrire des conneries. Slim, c'est un ancien gangster auteur d'une trilogie formidable, je dis bien formidable ! Un summum du roman noir urbain. Il arrive à rendre la misère poétique. La traduction française du Point est clairement excellente. Le premier roman, Pimp, narre les aventures, l'ascencion et la chute d'un maquereau de Chicago, entre les années 30 et 50. Le second, Mama Black Widow, raconte le tragique destin d'un travesti. Le dernier, Trick Baby, s'intéresse au destin d'un arnaqueur, un roi de la combine. C'est d'une puissance à mon avis inégalée à ce jour. Personnages déjantés, critique sociale, narration fluide et inspirée... Franchement, tout y est.
3) Pascal Bukkake est-il l’un de tes modèles ? Est-il un élément fondamental de notre patrimoine nordique ?
Oui, je t'ai dis aussi que le personnage de Carlos Nova, dans mon roman, était en partie inspiré par ce dégénéré. Nan, sérieux, il me subjugue ce type. Moi je suis très branché psychologie et j'aimerai bien connaître les détails de sa psychée. Comment peut-on en arriver là sincèrement ? D'ailleurs j'ai un pote qui habite dans le quartier ou il tournait ses premiers films pour son site et qui le connaissait vaguement. Apparement, il aurait un cancer, ou un sale truc et que ça aurait rendu ses yeux tout jaune... la raison pour laquelle il porterait des lunettes. Il organise des combats de chien, aussi... bref, c'est le mal incarné:rire :
4) Je sais que tu aimes aussi le rapper Vald, un mec qui ne se prend pas la tête, certains profitent pleinement de ses sons, d’autres cherchent plutôt loin et crie au génie. Te reconnais-tu dans ce qu’il fait ?
https://www.youtube.com/watch?v=x-VYdBKwSLc
https://www.youtube.com/watch?v=eGLcT1GaYrU
C'est un excellent artiste. Je pense que je m'entendrais super bien avec, j'espère pouvoir le rencontrer un jour. Non seulement je me reconnais dans ce qu'il fait, et en plus, d'après les interviews que j'ai regardé, on a fondamentalement le même système de pensée. En plus, vu sa personnalité, je suis sûr qu'on se taperait des bonnes barres. Après, je n'aime pas tous ses sons ; j'aime surtout ses trolls, en fait : bonjour, selfie, poisson... et j'ai adoré écaille, aussi, dans le délire reptilien à mort.
5) D’autres inspirations que je n’aurais pas cité?
Il faut aussi évoquer le cinéma de Larry Clark (Kids, Ken Park) et celui de Gaspard Noé (Irreversible, Enter The Void, Love)
IV. Un engagement littéraire certain
1) Assez tôt, tu fondes et dirige avec un de tes potes la revue « Cohues »http://www.cohues.fr/a-propos-cohues/
Es-tu fier de cette revue ? Depuis combien de temps exactement t’en occupes-tu ? Est-ce que les revues ont un cycle régulier ? Ou sortent-elles « à l’impro »
Cohues, je l'ai monté avec Mike Kasp y a longtemps, en 2011, je pense. J'ai été le fondateur et le rédacteur en chef pendant les 6 premiers numéros. Puis y a un autre mec qui s'est greffé à nous deux et je pouvais pas trop le saquer, une vraie raclure, j'ai donc dû jeter l'éponge. Oui j'ai été fier de cette revue, de rencontrer des auteurs qui me ressemblaient, de créer des liens et aussi de m'intégrer à toutes cette faune de littérature underground qui a connu un nouvel essor avec l'avénement des réseaux sociaux. Aujourd'hui, la revue semble morte, puisque la maison d'éditon qui l'avait prise en charge a mis la clef sous la porte. C'était devenu un trou à poètes maudits, de toute façon, ça ne valait plus grand chose. On sortait un numéro par mois.
2) Je vois que quelques nouvelles et poésies sont postées, des auteurs en particulier à nous conseiller ?
Dans Cohues ?
Bah, les six premiers numéros, évidemment
3) « Le cafard hérétique », une revue d’expression littéraire, « aucune limite » selon la page Facebook.
http://www.lecafardheretique.fr/#!accueil/cczw Un peu dans le même style que Cohues, le cafard hérétique est une revue regroupant plusieurs auteurs. Quelques mots pour résumer cette joyeuse bande ?
Une bande de déjantés, entre 20 et 50 ans. On trouve de tout dans cette revue ; des mecs édités et reconnus dans leur microcosme (Clinquart, Zarca...) aux débutants bourrés de talents (Isaiah Ory, Kev Berrigan). On s'est tous rencontré à Paris, en avril dernier, pour la sortie du Cafard 4, c'était vraiment cool.
4) Quel genre de revues (textes) peut-on lire sur ce site ?
Principalement des textes dans la veine de Bukowski, très porté sur la boisson et le récit de vie un peu nombriliste... on n'aime ou on aime pas.
5) Des auteurs du site à nous conseiller ?
Kev Berriganovitch est un québécois très talentueux. Isahia Ory alais Isapute Geôlier, aussi, dont j'ai édité une nouvelle sur ma page FB contenu explicite : http://www.mediafire.com/view/d8idb7dvgi7b1fo/CalvairedunemerdeIsaiahOry.pdf
6) D’autres revues que j’aurai manqué ?
J'ai participé à la revue Squeeze, une revue Montpellieraine soutenue par le conseil régional du Languedoc-Roussillon : http://revuesqueeze.com/a/actualites/revue-squeeze-n11/ J'y ai livré une nouvelle intitulée « Le Bureau des Plaintes ». Sinon j'ai aussi participé à La Revue Qui Te Parle, une revue interactive sur youtube assez chelou, mais plutôt marrante. Le texte devrait te faire marrer : https://www.youtube.com/watch?v=ZZcJdZBs_dQ . On trouve quelques uns de mes textes sur le blog Sale Temps Pour les Ours, notamment ma nouvelle Tintin et le complot Judéo-Reptilien : http://sale-temps-pour-lees-ours.com/tag/hugo-drillski/
7) Etait-ce une évidence de participer à des revues de ce type ?
Carrément. C'est le seul moyen d'être diffusé, de se faire un petit nom et de créer son réseau d'auteurs.
V. Messieurs, à vos crayons !
Dans les dernières ITW, mes collègues ont beaucoup parlé de la crise des migrants, je n’en parlerai pas ici, on en a déjà assez parlé.Je vais plutôt te parler d’un évènement qui a secoué la France et le monde entier : Je parle bien sûr du 7 janvier 2015, l’attentat de Charlie Hebdo.
1) J’ai vu que tu étais pas mal dans le délire « complot, reptilien » etc.. Pareil pour cet attentat ?
D'une manière générale je suis passionné par l'occulte et les grands secrets de l'humanité. Croire en ces théories, c'est aussi une façon de rêver et ça me donne du grain à moudre, pour mes créations littéraires. Tu trouveras vraiment ma vision du complotisme dans ma nouvelle « tintin et le complot judéo-reptilien ». Comme je préfère m'expliquer en fiction qu'en blabla de comptoir, je dirai ici, pour faire simple, que pour moi, rien n'est noir ou blanc. L'ambiguité, c'est la base de tout. Oui, j'affirme qu' il y a dans cette histoire de Charlie Hebdo, comme dans toutes les histoires, des zones d'ombres qui laissent à penser que tout n'est pas aussi spontané et inattendu que l'on veut nous faire croire et ça ne doit pas faire de moi un complotiste. Il y a une sorte de charte de plomb sur ce mot qui est assez angoissant. Aujourd'hui, on passe pour un taré en affirmant que les Etats-Unis d'Amerique sont une création des Franc-Maçon. Ça n'a rien d'un complot, ce n'est pas un gros mot et ce n'est même pas dissimulé par l'histoire, c'est la stricte vérité. Non, clairement, en plus d'être un puit sans fond d'inspiration, c'est aussi, il faut le dire, une fabuleuse mythologie que l'imagination des hommes ont créé, comme un échappatoire à l'opacité des décideurs de ce monde. Il y a quelque chose de poétique, dans tout ça. Ce que j'aime pas trop en revanche, c'est les mecs incultes qui trouvent dans les théories du complot une explication simple et primaire à des faits qui les dépassent.
2) Comment as-tu ressentis cet acte en tant « qu’artiste » ?
ça m'a beaucoup inspiré. Le roman que je viens de terminer, « une chance pour la france », un roman noir dans la tradition Iceberg Slimienne, traite beaucoup de spiritualité et notamment de l'Islam en France. Je me rappelle, je lisais Soumission de Houellebecq dans mon fauteuil, quand c'est arrivé. Choqué au début, j'ai vite été blasé par les #JeSuisCharlie. Je te l'ai dit plus haut, les mouvements de foule m'écoeurent. J'avais aussi commencé une nouvelle intitulée « La Cavale des Frères Pois Chiche », un truc comico-glauque qui présente le duo des tueurs comme un version islamiste d'Avrel et de Jo Dalton. Et puis comment ne pas évoquer ma nouvelle « L''assassinat de Michel Houellebecq », disponible ici : http://sale-temps-pour-les-ours.com/2015/04/06/lassassinat-de-michel-houellebecq/
3) Pour toi, y a-t-il une limite à la liberté d’expression ? Si oui, laquelle ?
Non, il ne doit y avoir aucune limite. Les nazis doivent avoir le droit de défiler. Les trans-identitaires aussi, je m'en fous. Les gens qui prennent part aux débats de société en s'y livrant corps et âmes sont pour moi des sous-êtres. Personne ne te demande ton avis, alors t'occupe pas. Va voter blanc, histoire de te dégourdir les jambes, un point c'est tout. En fait, quand je traverse une passe assez difficile professionnellement, j'ai l'impression que je commence à nourrir des idéaux un peu anarchiste lol, j'ai envie de tout faire péter. « Une Chance Pour la France » traduit bien cette sensation, je tire à boulet-rouge sur toute la société. Pour moi, n'importe qui a le droit de dire n'importe quoi, je suis pour la loi du talion, contre les lobbys, l'incrémentalisme et la bienpensance. Évidemment, tout ce que je dis ici risque de changer d'ici quelques années, lorsque j'aurais une situation, une famille à nourrir... mais tant que je peux utiliser mon indépendance d'esprit, je le fais.
4) Cabu, Tignus, ce sont des gens qui t’ont accompagné le long de ton enfance non ? Que pensais-tu d’eux ?
Ce que je pensais d'eux ?
Des gros beaufs. Ils ne m'ont jamais fais rire et je les ai toujours trouvé vulgaire... t'imagine, moi trouver quelqu'un vulgaire ?:rire : c'est l'hopital qui se fout de la charité, pas vrai ?:rire : Hé, j'ai pas 75 ans non plus ! C'était déjà rincé quand j'étais jeune. Dans les années 80, l'époque Hara Kiri, ça par contre ça devait valoir le coup. Mais Charlie sous et post Philippe Val, c'est un véritable torche-cul.
5) Penses-tu que les derniers numéros de Charlie vont trop loin ?
Pas du tout. On voit des têtes décapitées toute la journée et on s'offusque pour un dessin ? J'ai même pas vu les dernières couvs, mais au fond, j'ai quand même un peu de sympathie pour eux maintenant, cabu et tignou et les autres ne méritaient pas ça, certes ils étaient beaufs, mais c'était aussi des artistes et cela, il ne faut pas l'oublier.
VI. J’ai mal à ma jeunesse
Petite partie qui me vient à l’esprit, tu penses quoi de la jeunesse actuelle ?
On est déjà trop atteint ou on peut encore nous sauver ?
Je ne suis pas un grand réac dans l'âme. Franchement, les discours de « c'était mieux avant » me fatigue de plus en plus. Quoi, la jeunesse actuelle ? Les mecs qui sortent ces pralines ne savent pas se regarder dans une glace, selon moi. Ouais, toi aussi t'avais des traits ingrats, des délires minables et tu puais la transpi dès 11 du mat. Et alors ? Faut bien que jeunesse se fasse. Ou alors t'étais déjà un vieux con à 14 ans, dans ce cas -là, reste dans ta jalousie. La jeunesse, elle fait ce qu'elle peut, elle compose avec cette triste société et elle paie les pots cassées... ça a toujours été comme ça et ça ne changera pas parce que toi tu es devenus adulte.
Quelles différences majeures pointerais-tu entre « ma génération » et la tienne ? Voir une génération un peu plus vieille.
Moi je trouve que les générations s'améliorent. Certes, l'adolescence est de plus en plus dure et de plus en plus problématique. Exposée à des tas de truc, elle grandit trop vite. C'est pas la faute des mômes, ni même des parents, qui n'y peuvent pas grand chose. Tu fais des gosses, aujourd'hui, en 2015, really ? Bah t'assume Mais ça fait des gens plus mature et avec plus de recul, lors du passage à l'âge adulte... la différence majeure, c'est le fossé qui se creusent. Les jeunes qui résisteront aux sirènes développeront une acuité d'esprit et une faculté d'analyse et de connaissance du monde de plus en plus précise. Ceux qui tomberont seront plus idiots, plus incapables et plus déchet que jamais. Donc voilà, la différence principale entre ta génération et la mienne, c'est qu'avant, « de mon temps », il y avait une certaine uniformité dans les destins de chacun. Aujourd'hui, on est dans l'extrême.
Hyper-connectivité, ultra médiatisation, on se détruit à coup d’hashtag et de pouces rouges.
Les jeunes sont-ils logiquement influencés par des émissions / programmes télés / séries de plus en plus abrutissante ?
J'ai fais un mémoire là-dessus, à la fac, car c'est une question qui me passionne.... faudrait que je le retrouve. Avant, l'éducation d'un jeune se dispensait à la maison et à l'école. L'hyper-connectivité, ça ajoute clairement une pièce dans le puzzle de la pédagogie. Sous la forme d'un tutorat, la découvert des richesses d'Internet peut être très intéressant. Le problème, c'est l'intrusion de certaines images ou valeurs dans la sphère privée du gosse. Quand c'est expliqué, quand c'est théorisé, c'est que du bonheur.
VII. Ecriture, une famille en expansion
On revient aux questions habituelles liées au forum.
1) Que penses de notre cher modo ? Que penses-tu de son investiture ?
Un démago, une raclure. No comment. ( ponchour ). Non je l'aime bien. Son investiture je l'ai vu comme la suite logique du forum ;
2) Pas mal de nouveaux ces derniers mois, j’en fais partie. Anciens et nouveaux font-ils bon ménage ?
Il se passe ce que j'ai toujours voulu qu'il se passe. Une vraie communauté, plein de textes, un système de concours qui permet de brasser du monde... un merveilleux dynamisme, propice à l'émulation littéraire et artistique qui m'est si chère.
3) Des auteurs du forum que tu aimes particulièrement ? D’autres que tu exècres ?
Fatuite, j'ai pas tout aimé, mais là, son dernier travail, clairement, m'en bouche un coin. Le travail de Mandou est intéressant... et mickeyjeu/Lisaline, je l'adore, je la vénère, elle me manque trop. Que j'exècre... j'ai aucune affinité avec Ostramus. Pour moi il est de ceux qui ont contribué à classer le forum ecriture, vers 2010, dans la case « élitiste. » Prétentieux, imbu de lui-même et psychorigide, il est aussi profondèment mythomane et manipulateur, au point de tenter de s'approprier des travaux qui ne sont pas les siens pour gonfler son CV ! Je n'en dirais pas d'avantage, c'est assez pathétique comme ça... après, ce ne sont que des histoires de forum. Ses textes, au demeurant, ne sont pas mauvais et il récolte un beau succès qui est mérité. Ce ne sont pas ses écrits qui m'énervent, c'est l'homme. Sinon, ce que j'exècre vraiment, c'est les mecs qui pensent écrire des chef d'oeuvres. Je ne suis pas fan de l'héroic-fantasy, mais je m'y mets peu à peu, faut bien s'ouvrir l'esprit.
4) D’où vient ton pseudo « Papy Yugo » ?
Euh, j'en sais rien, c'était au moment de l'Exode, je crois, le Zechgate, si tu préfères... j'étais déjà un ancien à l'époque donc voilà, c'était un délire à ce propos. Psyclo (oui je fais les questions moi-même) , par contre, c'est un pseudo inspiré d'une race extraterrestre crée par L. Ron Hubbard, les Psychlos. L. Ron est le fondateur d'église de scientologie, dont je suis un membre actif depuis quatre ans.
5) Comment as-tu vécu l’IRL qui s’est déroulé à Lille ? Que du positif ? Raconte-nous un peu ton point de vue. Tes impressions sur les différents membres.
Je l'ai bien vécue, oui. Que du positif, oui, on s'est régalé, c'était un beau moment de communion entre des gens qui se connaissent depuis près de six ans, pour certains ^^ un peu déçu de ne pas trouver des auteurs impliqués à fond dans leurs projets littéraires -sinon mandou- mais c'est toujours agréable de passer un moment avec des gens qui partagent de près ou de loin nos passions. Et puis je vais pas faire du cas par cas, ce serait puéril, mais bon parfois la différence d'âge se ressent plus ou moins :hap :
6) Ça t’a fait plaisir de me voir ?
Si je te fends le crâne en deux, Tweeny, quel œil va se fermer le premier ?
7) Un dernier mot à dire pour nos adorables forumeurs ?
Pendant longtemps je n'ai pas cherché à créer du lien sur ce forum. Aujourd'hui, j'arrive à une période de ma vie ou ça me fait du bien de vous lire, de vous voir vous bouger pour pondre des textes. Juste, merci
Une question à rajouter peut-être ? ( Il n’y en a pas assez je trouve )
Quand on dit bonjour, doit-on regarder dans les yeux ?
Bref, je pense avoir fait le tour et avoir rassasié ma curiosité. C’était Between, apprenti journaliste, à vous les studios.
Oups, j’oubliais, je suis sûr que t’as pas dit bonjour au début ! Tu sais ce qui va t’arriver ?
Je vais te niquer ta mère, c'est ça ? Ou non, c'est l'inverse ?
Bien la fixette sur Ostramus ? On dirait que t'as fait bad là dessus ...
Intéressant. Des passages avec lesquels je suis d'accord, d'autre beaucoup moins. Bref, sympa à lire. Et ya même la petite attaque en règle contre Ostra
Adoncques, voilà que Martin me souffle dans l'oreillette qu’il y a un nouvel entretien d’un forumeur, qui plus est qui a toujours exprimé de l’aversion à mon égard. Messieurs, vous avez commencé par éveiller ma curiosité, mais là vous captez mon attention. Fort de mon ego jovien, je me dis que l’individu n’a pas pu s’empêcher de faire la publicité pour ma céleste personne, et lance donc une recherche par mot sur la page, inscrivant mon célèbre pseudonyme.
Ô joie, ô allégresse intercosmique, un paragraphe entier à ma gloire, où plutôt devrais-je dire à la gloire de ma malhonnêteté, de mon imposture et de mon inconséquence. J’avoue que pareille accusation, venant de celui qui a excellé dans l’usage de multiples pseudonymes, présente une ironie des plus délectables.
Nonobstant les nombreuses qualités que tu m’attribues, je confesse aisément avoir été troublé par la modestie de ton vocabulaire à mon encontre. Aussi, me permets-je d’adjoindre à ton propos quelques délicieuses suggestions car je suis tyrannique, suffisant, vaniteux, obséquieux, hautain, mesquin, fourbe, antisémite, isocèle, sociopathe, socialiste, pervers, concupiscent… Je cesse ici céans cette suite de sorte à ne pas user davantage mon thesaurus.
Quant à l’absence d’affinité, cela me précipite dans un abîme de perplexité au regard de tes demandes répétées et pressantes de ta part des années auparavant pour entamer une riante amitié sur MSN. J’ai d’ailleurs souvenir que ton animosité date de ce refus poli, expliquant tes accusations d’élitisme depuis que je ne t’ai pas investi dans mon cercle prestigieux (lequel compte désormais un modérateur). Si j’avais su à l’époque que tu en concevrais une telle affliction, nul doute que j’aurais fait preuve d’extrême mansuétude dans ma ô combien grande et millénaire bonté en daignant descendre de mon pinacle pour accorder un soupçon d’intérêt pour l’être frustré que tu es.
Gageons que mon amphigourique intervention, soit apaise ce traumatisme, soit contente ton ire en donnant raison à tes borborygmes que tu as l’outrecuidance de considérer comme l’émanation d’une intelligence.
Un immense merci au journaliste et à l'interviewé! J'ai passé une superbe demi-heure. J'ai tout lu à voix haute, m'imaginant Yugo dans son rocking-chair en train de me conter sa vie, c'était juste divin!
J'ai éclaté de rire à plusieurs reprises, quelques passages choisis:
Ouais, avec le plus grand sérieux du monde, je peux dire que « Kickboxer » avec Jean-Claude Van Damme a été le catalyseur de ma vocation littéraire.
pour le mec qui écrira mon wikipedia
Prétentieux, imbu de lui-même et psychorigide, il est aussi profondèment mythomane et manipulateur
Si je te fends le crâne en deux, Tweeny, quel œil va se fermer le premier ?
Je trouve que tu t'es réellement livré dans cette interview, tu t'es mis à nu pour nous, j'adore
Retour vite fait sur moi, je suis étonné de voir mon travail intéressant et d'être un auteur impliqué à fond dans ses projets littéraires Merci beaucoup ça me touche
Un gros câlin de Mandoudou!
OMFG le post d'Ostra
C'est que j'ai une réputation à soigner.
Il n'y avait pas un topic dédié aux joutes verbales / pugilats littéraires, dans le temps ? C'est le moment ou jamais de le ressortir des tréfonds du forum.
OMG, évidemment, je ne suis pas dans l'église de Scientologie . J'avais prévu soit un smiley à côté pour symboliser mon ironie, soit de le dire à la toute fin de l'ITW et finalement, en hésitant, je n'ai fais aucun des deux