Arrête un peu de te moquer du monde avec ta prétérition à deux balles.
Si je poste qu'il faut être le dernier des connards pour tenir les propos que tu tiens, personne ne feindra de ne pas comprendre que je t'injurie indirectement.
Aie le courage de tes opinions à d'arriver même à les rendre intelligibles.
c'est tout ce que tu as à dire du coup ? sur tout ce que je t'ai dit ?
en gros tu veux des excuses parce que je t'aurais faussement comparé à un complotiste ? mais tu n'iras pas t'excuser pour m'avoir faussement accusé d'une ddb ?
such logic, much wow
Je pense que le fait de tenter le meme par écrit dans une conversation standard mérite la mise en indésirable immédiate tellement ça fait pitié, mais je vais te répondre que la ddb c'est toi qui dis que tu l'as pas faite et j'ai aucune raison particulière d'accorder du crédit à ce que tu dis en l'occurrence, alors que le message où tu utilises improprement le mot par simple incapacité de débattre autrement est public et visible.
Et je veux pas de tes excuses, je m'en fous. Je tiens simplement à ce que ta manière risible de poster soit bien mise en évidence.
si t'apprenais à me connaître au lieu de te braquer sur moi, tu saurais que je fais pas de ddb et que je suis qqn d'ouvert au débat. tu perds énormément en t'enfonçant dans tes idées je pense, mais tu ne t'en rends pas compte car tu sembles persuadé que tes idées sont les seules à pouvoir être bonnes. ça m'étonne pas à vrai dire que j'arrive pas à te faire tirer un quelconque argument.
sinon, sache que, si la ddb a fonctionné, c'est sûrement parce qu'il y avait des insultes. je pense pas que la modération soit particulièrement pour ou contre blanquer, donc tu n'as aucune raison de ne pas vouloir, calmement, donner tes arguments.
ps : bouhou tu aimes pas que je mette des memes dans mes messages, c'est tellement subjectif et négligeable face au reste de mon message que je suis pas sûr d'être celui qui inspire le plus la pitié
Tu n'as pas compris en fait. Il est tout à fait possible que tu ne sois pas l'auteur de cette ddb, si tu me le dis pourquoi pas je suis prêt à te croire et je m'en fous parce que ça n'a aucune importance.
Le fait est que dans le cadre de ce discours tu ne peux pas le prouver parce que c'est par définition caché et que ça ne constitue donc pas un appui de moralité pour ton propos. C'est ce que je souligne. Un peu comme quand dans l'incapacité de soutenir tes diffamations tu passes à de la psychologie de comptoir. Tu penses mal parce que tu t'exprimes mal et réciproquement, c'est ce que j'essaie tranquillement de te montrer en t'invitant à une petite expérience de décentrement.
Pour ton second message, tente devant un public d'auditeurs de plus de 30 ans et tu devrais avoir ta réponse quant à ce qui fait le plus tiep.
ça change rien au fait que je t'avais déjà dit que j'étais pas l'auteur hier, et que tu as recommencé à m'en accuser aujd. pour qqn qui s'en fout, ça semble te marquer...
mouais. si je fais de la psycho de comptoir, toi aussi, parce que tu me juges sur pas grand chose (j'aimerais bien savoir sur quoi tu estimes que je suis un suceur de l'EN)... quant à mon expression, je la pense relativement compréhensible (au contraire de la tienne, qui utilise des expressions et des mots qui, certes, font partie de la langue française, mais sont pas souvent utilisés et contribuent à rendre ton discours assez brumeux pour la populace à laquelle j'appartiens), et je doute que mon fil de pensée soit apparent via qq messages sur le web. si on se parlait face à face pendant une heure, ouais pourquoi pas, mais là c'est ultra rapide. sauf si t'es un super héros psychologue
pour mon dernier message, justement il me semble qu'ici on est pour la plupart sous les 30 ans, donc c'est moyennement recevable. et l'âge est pas censé être une preuve qu'une façon de s'exprimer est meilleure qu'une autre... ça ressemble un peu à un argument d'autorité (surtout que les personnes de plus de trente ans sont pas les plus exposées aux memes, donc y'a ptet un biais dans ton raisonnement non?)
Le problème c'est que des gens vraiment motivés par l'enseignement il y en a pas tant que ça et des profs il en faut beaucoup
D'ailleurs à ce sujet, avec la réforme des retraites il y aura potentiellement pas mal de départs anticipés / négociés entre 2020 et début 2025 car ce sera plus avantageux pour des profs en fin de carrière que de partir 3-5-7 ans après le début de la retraite à points. (enfin, avec les choses annoncées actuellement)
Vu que d'ici là il n'y aura pas eu de pic miraculeux de candidats élèves au capes et à l'agrégation, il risque d'y avoir de bonnes surprises dans 5-6 ans.
Tympole
Le 13 octobre 2019 à 19:31:07 -IceTea- a écrit :
Le 13 octobre 2019 à 19:02:41 lolorine26 a écrit :
Le 12 octobre 2019 à 20:29:28 -IceTea- a écrit :
Je vous lis dès que vous postez, et dans quasiment chaque message de prof novice depuis la rentrée il y a des difficultés sur l'autorité face aux élèves.Mais sérieusement, vous vous y attendiez non ? Le secondaire vous étiez en plein dedans il y a 10 ans, et vous avez depuis oublié que c'était la jungle ?
Quand on se pense sensible face aux questions d'autorité comme ça, je ne comprends pas pourquoi embrasser cette carrière...
J'ai besoin d'être éclairé
Tu peux être au courant de certaines choses mais ça n'empêche pas les mauvaises surprises... Dans mon bahut (et pourtant gamine j'étais en REP et compagnie), la direction n'est pas de notre côté. J'ai 30 élèves avec Segpa en inclusion quand mes collègues n'en ont que 20, on se fait régulièrement appeler le samedi à 20h par le CPE parcequ'on a pas répondu à ses mails, on ne nous dit rien sur le fonctionnement du collège (comment mettre des heures de colle, comment gérer les exclusions, où s'adresser au cas où il y a un incident) et compagnie.
Et en plus, t'arrives dans un établissement où tu es nouveau alors que les autres enseignants ont eu le temps de se forger une réputation, une autorité, etc...Donc oui c'est sûr que tu fonces pas dans le métier la tête baissée, tu es au courant de ce qui va t'arriver, mais quand tu es gamin tu n'as pas la même vision que quand tu es prof. Tu dois gérer 4000 trucs à la fois (dont le mémoire, préparer ses cours pour les élèves, les cours à la fac, les réunions tous les lundi soir pour les segpa) et te créer une "aura autoritaire" alors que tu ne connais pas vraiment le fonctionnement exact de l'établissement.
Car quand tu es à la fac, ils te bourrent de cours de didactique sans pour autant te donner de cas concret. Et ne parlons pas des stages en licence sur une petite partie de l'année (pour ceux qui en ont eu) qui te demandent juste de regarder et de faire un copier coller du cours, sans te soucier de la gestion qui a déjà été mise en place par ton tuteur de stage.J'ai par exemple un parent qui a voulu me suivre en voiture après le collège il y a 2 semaines juste après que j'ai mis un mot dans le carnet de sa fille (qui insultait tout le monde). Il s'est retrouvé bête quand il a vu que j'allais prendre l'autoroute
D'accord, peut être qu'en étant jeune on se dit que ce sera pas trop mal, mais qu'une fois sur le terrain on a des mauvaises surprises comme tu dis.
Mais du coup à la lumière de cette situation encore pire de ce qu'on imaginait, comment garder la motivation ? Et a-t-on toujours envie d'être prof au bout de l'année de stage, ou d'un ou deux ans de titularisation ?
Là je te raconte le versant assez négatif, mais derrière il y a plein de choses positives (et quoi qu'il arrive, chaque établissement est différent).
Là je parle en EPS mais ça serait valable dans d'autres matières : quand tu vois des élèves fiers de montrer qu'ils ont réussi à faire ce qui était demandé, des élèves déçus quand tu leurs annonce qu'on ne peut pas travailler sur tel chose pour le moment, certains qui te disent qu'ils ont adorés ton cours, où alors les voir évoluer tout simplement (d'une année à l'autre, tu peux avoir des liens avec certains) c'est clairement plus motivant que tout le reste.
En fait c'est un peu comme une relation avec quelqu'un : des fois ça colle pas trop avec ta classe donc vous mettez du temps à vous connaître, ils testent les limites, tu patauge, et des fois tu rencontre une classe avec une bonne dynamique et même si ils bavardent ou sont un peu agités, ils restent quand même super attachants.
J'ai par exemple aujourd'hui avec les 6èmes eu un problème d'installation : on a du se trouver un coin de stade au milieux des autres classes, bricoler un cours sans matériel. Ca les as motivés de fou, on a fait 30 minutes de gainages et compagnie puis on a fini en épervier + balle au prisonner. Ca peut avoir l'air "récréation" mais au final ils ont couru comme des fous et c'est tout ce qu'on voulait !
Ou par exemple cette petite le jeudi matin qui insulte tout le monde, cherche la bagarre : son père a quitté sa famille sans un mot avant les grandes vacances, elle a 2 frères et sa mère n'arrive plus à gérer. Donc elle a inscrit sa fille à l'AS sauvetage aquatique pour être un peu tranquille, et la fille est complètement différente pendant ces 2 heures, elle s'est passionnée des sports aquatiques !
Finalement tout est en nuance de gris, mais il faut se focaliser sur le positif sans pour autant mettre totalement de côté le négatif
(comme dans tous les métiers au final)
Le 14 octobre 2019 à 19:09:16 lolorine26 a écrit :
Le 13 octobre 2019 à 19:31:07 -IceTea- a écrit :
Le 13 octobre 2019 à 19:02:41 lolorine26 a écrit :
Le 12 octobre 2019 à 20:29:28 -IceTea- a écrit :
Je vous lis dès que vous postez, et dans quasiment chaque message de prof novice depuis la rentrée il y a des difficultés sur l'autorité face aux élèves.Mais sérieusement, vous vous y attendiez non ? Le secondaire vous étiez en plein dedans il y a 10 ans, et vous avez depuis oublié que c'était la jungle ?
Quand on se pense sensible face aux questions d'autorité comme ça, je ne comprends pas pourquoi embrasser cette carrière...
J'ai besoin d'être éclairé
Tu peux être au courant de certaines choses mais ça n'empêche pas les mauvaises surprises... Dans mon bahut (et pourtant gamine j'étais en REP et compagnie), la direction n'est pas de notre côté. J'ai 30 élèves avec Segpa en inclusion quand mes collègues n'en ont que 20, on se fait régulièrement appeler le samedi à 20h par le CPE parcequ'on a pas répondu à ses mails, on ne nous dit rien sur le fonctionnement du collège (comment mettre des heures de colle, comment gérer les exclusions, où s'adresser au cas où il y a un incident) et compagnie.
Et en plus, t'arrives dans un établissement où tu es nouveau alors que les autres enseignants ont eu le temps de se forger une réputation, une autorité, etc...Donc oui c'est sûr que tu fonces pas dans le métier la tête baissée, tu es au courant de ce qui va t'arriver, mais quand tu es gamin tu n'as pas la même vision que quand tu es prof. Tu dois gérer 4000 trucs à la fois (dont le mémoire, préparer ses cours pour les élèves, les cours à la fac, les réunions tous les lundi soir pour les segpa) et te créer une "aura autoritaire" alors que tu ne connais pas vraiment le fonctionnement exact de l'établissement.
Car quand tu es à la fac, ils te bourrent de cours de didactique sans pour autant te donner de cas concret. Et ne parlons pas des stages en licence sur une petite partie de l'année (pour ceux qui en ont eu) qui te demandent juste de regarder et de faire un copier coller du cours, sans te soucier de la gestion qui a déjà été mise en place par ton tuteur de stage.J'ai par exemple un parent qui a voulu me suivre en voiture après le collège il y a 2 semaines juste après que j'ai mis un mot dans le carnet de sa fille (qui insultait tout le monde). Il s'est retrouvé bête quand il a vu que j'allais prendre l'autoroute
D'accord, peut être qu'en étant jeune on se dit que ce sera pas trop mal, mais qu'une fois sur le terrain on a des mauvaises surprises comme tu dis.
Mais du coup à la lumière de cette situation encore pire de ce qu'on imaginait, comment garder la motivation ? Et a-t-on toujours envie d'être prof au bout de l'année de stage, ou d'un ou deux ans de titularisation ?
Là je te raconte le versant assez négatif, mais derrière il y a plein de choses positives (et quoi qu'il arrive, chaque établissement est différent).
Là je parle en EPS mais ça serait valable dans d'autres matières : quand tu vois des élèves fiers de montrer qu'ils ont réussi à faire ce qui était demandé, des élèves déçus quand tu leurs annonce qu'on ne peut pas travailler sur tel chose pour le moment, certains qui te disent qu'ils ont adorés ton cours, où alors les voir évoluer tout simplement (d'une année à l'autre, tu peux avoir des liens avec certains) c'est clairement plus motivant que tout le reste.En fait c'est un peu comme une relation avec quelqu'un : des fois ça colle pas trop avec ta classe donc vous mettez du temps à vous connaître, ils testent les limites, tu patauge, et des fois tu rencontre une classe avec une bonne dynamique et même si ils bavardent ou sont un peu agités, ils restent quand même super attachants.
J'ai par exemple aujourd'hui avec les 6èmes eu un problème d'installation : on a du se trouver un coin de stade au milieux des autres classes, bricoler un cours sans matériel. Ca les as motivés de fou, on a fait 30 minutes de gainages et compagnie puis on a fini en épervier + balle au prisonner. Ca peut avoir l'air "récréation" mais au final ils ont couru comme des fous et c'est tout ce qu'on voulait !
Ou par exemple cette petite le jeudi matin qui insulte tout le monde, cherche la bagarre : son père a quitté sa famille sans un mot avant les grandes vacances, elle a 2 frères et sa mère n'arrive plus à gérer. Donc elle a inscrit sa fille à l'AS sauvetage aquatique pour être un peu tranquille, et la fille est complètement différente pendant ces 2 heures, elle s'est passionnée des sports aquatiques !Finalement tout est en nuance de gris, mais il faut se focaliser sur le positif sans pour autant mettre totalement de côté le négatif
(comme dans tous les métiers au final)
Nuances de gris d'accord, mais dans la couleur que tu obtiens il y a quand même une énorme part d'aléatoire je trouve, c'est difficile à rajouter du blanc puisque pas grand chose dépend de toi ( par rapport à un métier où on est en contact avec bien moins de gens ).
Le 14 octobre 2019 à 19:30:06 -IceTea- a écrit :
Le 14 octobre 2019 à 19:09:16 lolorine26 a écrit :
Le 13 octobre 2019 à 19:31:07 -IceTea- a écrit :
Le 13 octobre 2019 à 19:02:41 lolorine26 a écrit :
Le 12 octobre 2019 à 20:29:28 -IceTea- a écrit :
Je vous lis dès que vous postez, et dans quasiment chaque message de prof novice depuis la rentrée il y a des difficultés sur l'autorité face aux élèves.Mais sérieusement, vous vous y attendiez non ? Le secondaire vous étiez en plein dedans il y a 10 ans, et vous avez depuis oublié que c'était la jungle ?
Quand on se pense sensible face aux questions d'autorité comme ça, je ne comprends pas pourquoi embrasser cette carrière...
J'ai besoin d'être éclairé
Tu peux être au courant de certaines choses mais ça n'empêche pas les mauvaises surprises... Dans mon bahut (et pourtant gamine j'étais en REP et compagnie), la direction n'est pas de notre côté. J'ai 30 élèves avec Segpa en inclusion quand mes collègues n'en ont que 20, on se fait régulièrement appeler le samedi à 20h par le CPE parcequ'on a pas répondu à ses mails, on ne nous dit rien sur le fonctionnement du collège (comment mettre des heures de colle, comment gérer les exclusions, où s'adresser au cas où il y a un incident) et compagnie.
Et en plus, t'arrives dans un établissement où tu es nouveau alors que les autres enseignants ont eu le temps de se forger une réputation, une autorité, etc...Donc oui c'est sûr que tu fonces pas dans le métier la tête baissée, tu es au courant de ce qui va t'arriver, mais quand tu es gamin tu n'as pas la même vision que quand tu es prof. Tu dois gérer 4000 trucs à la fois (dont le mémoire, préparer ses cours pour les élèves, les cours à la fac, les réunions tous les lundi soir pour les segpa) et te créer une "aura autoritaire" alors que tu ne connais pas vraiment le fonctionnement exact de l'établissement.
Car quand tu es à la fac, ils te bourrent de cours de didactique sans pour autant te donner de cas concret. Et ne parlons pas des stages en licence sur une petite partie de l'année (pour ceux qui en ont eu) qui te demandent juste de regarder et de faire un copier coller du cours, sans te soucier de la gestion qui a déjà été mise en place par ton tuteur de stage.J'ai par exemple un parent qui a voulu me suivre en voiture après le collège il y a 2 semaines juste après que j'ai mis un mot dans le carnet de sa fille (qui insultait tout le monde). Il s'est retrouvé bête quand il a vu que j'allais prendre l'autoroute
D'accord, peut être qu'en étant jeune on se dit que ce sera pas trop mal, mais qu'une fois sur le terrain on a des mauvaises surprises comme tu dis.
Mais du coup à la lumière de cette situation encore pire de ce qu'on imaginait, comment garder la motivation ? Et a-t-on toujours envie d'être prof au bout de l'année de stage, ou d'un ou deux ans de titularisation ?
Là je te raconte le versant assez négatif, mais derrière il y a plein de choses positives (et quoi qu'il arrive, chaque établissement est différent).
Là je parle en EPS mais ça serait valable dans d'autres matières : quand tu vois des élèves fiers de montrer qu'ils ont réussi à faire ce qui était demandé, des élèves déçus quand tu leurs annonce qu'on ne peut pas travailler sur tel chose pour le moment, certains qui te disent qu'ils ont adorés ton cours, où alors les voir évoluer tout simplement (d'une année à l'autre, tu peux avoir des liens avec certains) c'est clairement plus motivant que tout le reste.En fait c'est un peu comme une relation avec quelqu'un : des fois ça colle pas trop avec ta classe donc vous mettez du temps à vous connaître, ils testent les limites, tu patauge, et des fois tu rencontre une classe avec une bonne dynamique et même si ils bavardent ou sont un peu agités, ils restent quand même super attachants.
J'ai par exemple aujourd'hui avec les 6èmes eu un problème d'installation : on a du se trouver un coin de stade au milieux des autres classes, bricoler un cours sans matériel. Ca les as motivés de fou, on a fait 30 minutes de gainages et compagnie puis on a fini en épervier + balle au prisonner. Ca peut avoir l'air "récréation" mais au final ils ont couru comme des fous et c'est tout ce qu'on voulait !
Ou par exemple cette petite le jeudi matin qui insulte tout le monde, cherche la bagarre : son père a quitté sa famille sans un mot avant les grandes vacances, elle a 2 frères et sa mère n'arrive plus à gérer. Donc elle a inscrit sa fille à l'AS sauvetage aquatique pour être un peu tranquille, et la fille est complètement différente pendant ces 2 heures, elle s'est passionnée des sports aquatiques !Finalement tout est en nuance de gris, mais il faut se focaliser sur le positif sans pour autant mettre totalement de côté le négatif
(comme dans tous les métiers au final)Nuances de gris d'accord, mais dans la couleur que tu obtiens il y a quand même une énorme part d'aléatoire je trouve, c'est difficile à rajouter du blanc puisque pas grand chose dépend de toi ( par rapport à un métier où on est en contact avec bien moins de gens ).
C'est exactement ça, c'est aléatoire. Ca dépend comment tu décide de le voir, l'interprétation joue beaucoup. J'ai été dans 3 établissements différents et à chaque fois c'était 3 ambiances différentes (collège de secteur ville/campagne défavorisé, collège de campagne "riche", collège de ville violent)
C'est un cumul de petits problèmes, mais pour certains ça sera vraiment mal pris voir même mis au centre de leurs pensées au détriment des choses positives.
La quantité de blanc que tu rajoute c'est toi qui la décide, en amplifiant les choses positives.
La clairement depuis le début de l'année j'en ai eu des merdes et des cours foirés, et pourtant c'est aux cours qui se sont le mieux passés que je repense à chaque fois quand je fais le point
Le 14 octobre 2019 à 13:24:50 Xsansrienbranle a écrit :
ça me fait toujours rire, les seules critiques sont faites sur l'utilisation du langage, Ok Jean Lettre, tu veux venir tâter dans le domaine scientifique? En étant clément je te laisserai utiliser ta calculatrice pour dériver et intégrer si tu sais encore ce que c'est.
Par moments j'ai vraiment du mal avec ce genre de personne, ta maîtrise de la langue ne te donne pas raison sur tous les points.
Il se défend juste de ce dont on l'attaque.
tfq comme étude meca ?
Le 14 octobre 2019 à 21:02:58 Nathyll a écrit :
Le 14 octobre 2019 à 13:24:50 Xsansrienbranle a écrit :
ça me fait toujours rire, les seules critiques sont faites sur l'utilisation du langage, Ok Jean Lettre, tu veux venir tâter dans le domaine scientifique? En étant clément je te laisserai utiliser ta calculatrice pour dériver et intégrer si tu sais encore ce que c'est.
Par moments j'ai vraiment du mal avec ce genre de personne, ta maîtrise de la langue ne te donne pas raison sur tous les points.Il se défend juste de ce dont on l'attaque.
Bof, la majorité de son discours vise à insulter/rabaisser sans apporter d'arguments. C'est pas en utilisant de belles tournures et des mots dont on fait peu souvent usage que tu obtiens de la crédibilité. C'est loin d'être suffisant pour avoir raison, qu'il développe son argumentaire, ses capacités littéraires lui permettent ça je pense...
Et mon argument sur les intégrales et dérivées est aussi pertinent que son argument "Tu sais pas écrire", c'est une attaque sur la forme et pas le fond, donc c'est juste débile.
Non, c'est un argument qui pue sérieusement la merde, tout simplement parce que le travail de prof de français a aucun foutu rapport avec le fait de définir le terme de complotisme, même si ça devient doucement une exigence institutionnelle de faire une éducation au repérage des intox. Ergo, c'est pas sur une spécialité de mon travail que je l'interpelle quand je lui demande d'arrêter de me diffamer mais simplement sur une situation d'interlocution basique entre deux personnes, qui se trouvent être prof mais de manière incidente par rapport à ce qui nous occupe.
D'où la bêtise fondamentale de ce rapprochement. Je lui reproche pas de pas savoir différencier à l'oeil le style de versification de Corneille et celui de Racine ou quelque chose de ce type qui là relèverait bien de la compétence professionnelle spécifique, comme le sont les intégrales en face.
Maintenant on chauffe les synapses et on comprend que comparaison n'est pas raison.
Ce que je vois c'est que jamais tu lui donnes un argument autre qu'une attaque sur la forme. Après si t'es aigris et que tu comptes te tirer une balle c'est ton problème mais pas la peine de passer tes nerfs sur un forum
Hors sujet. Relis et comprends.
Le 14 octobre 2019 à 23:36:44 ssjboo7 a écrit :
tfq comme étude meca ?
j'ai fini mes études. j'ai fait une prépa, l'ens de cachan (en physique) et je suis prof actuellement
Les gars, je me retrouve face à un problème
J'étais absent aujourd'hui (malade), et j'avais prévu 2 DS pour mes 2 classes. Donc j'ai donné les sujets à un collègue, qui a bien accepté de les surveiller, et je récupère les copies ce soir.
Pour mon DS de 5ème, celle qui a surveillé m'a dit que c'était catastrophique, y en a qui se sont mis à pleurer tellement le sujet était dur, trop long, et que c'était inadmissible blabla
Sachant que c'est une classe avec un vraiment bon niveau (on est presque à 15 de moyenne générale en maths là...) j'ai effectivement fait un sujet plus compliqué. Le problème c'est que j'arrive pas du tout à juger la longueur, et même si l'impression que c'était un peu trop long, je peux pas en être certain.
Ma question c'est : quelle démarche adopter ?
J'ai trois solutions à ma disposition pour le moment, à vous de me dire si vous en avez d'autres...
1) Laisser comme c'est, mais ça me paraît un peu chaud parce qu'en toute honnêteté y avait sûrement un exercice de trop
2) Noter sur 23 par exemple, et prendre cette note et la mettre directement sur 20, ce qui me permet de valoriser ce que l'élève a fait, et de moins pénaliser ce qu'il n'a pas eu le temps de faire (j'aime bien cette option)
3) Leur redonner les copies telles quelles, et leur laisser disons 20 minutes à la rentrée pour pouvoir terminer le contrôle. Cette option semble pas mal, mais ça va les obliger à se replonger dans un contrôle un lundi de rentrée de vacances à 8h, je n'ai pas moyen de les prévenir vu que j'étais absent aujourd'hui, et accessoirement ça me pénalise car je voulais corriger toutes les copies pendant les vacances
Qu'en pense l'élite ?
J'ai envoyé un message à ma tutrice avec mon éval pour lui demander son avis et des conseils sur la démarche à adopter, mais elle ne me répond pas.