Le scientos qui se la pète parce que pour une fois il peut croiser sa déviance avec une discussion sur des livres
La vérité c'est que dans les modernes ya que quelques ahuris comme Guénon ou encore Nietzsche qui s'est un peu paumé sur la question de la science exceptionnellement qui sont pas admiratifs devant les prodiges de la physique
Et puis la SF c'est un sous-genre qui a autant de potentiel que le roman policier à mon goût, mais y'a que des écrivains de merde malheureusement ou presque.
Je trouve que le policier a su sortir quelques bonnes prod', rares mais présentes, qui suffisent à enterrer la SF.
Duel K Dick vs Chesterton
Je t'en prie WW, je t'en prie. Pas de vulgarité.
Fondation je connais déjà, j'ai eu quinze ans
L'idée que le développement humain est mathématisable - donc prévisible - me plaisait énormément, j'aimerais bien voir les pionniers de l'idée.
Je note donc Guerre et Paix
Le 08 août 2016 à 23:52:18 Stoe a écrit :
Je t'en prie WW, je t'en prie. Pas de vulgarité.
Quels sont ses hauts fait ?
En vrai t'as cité Chesty mais j'trouve que la vraie fermeture du game dans le policier c'est la reprise de sa formule justement qu'en ont fait Borges et Casares dans Six problèmes pour don isidro parodi. Ca + Sherlock Holmes, c'est la champions league.
Soit poli en citant Conan Doyle, je parle pas de Frank Herbert non plus.
En vrai c'est lisible ça?
En vrai c'est lisible ça?
De quoi donc ?
Du coup pour le blabla on utilise ce topic-ci ?
Ballek.
Conan Doyle Scherlock
C'est souvent réellement astucieux, tout en sachant ne pas sombrer dans les explications trop pétées. C'est rare que la solution se révèle trop alambiquée pour être crédible.
Puis même si le méta-littéraire est relativement absent, y a quand même régulièrement un principe narratologique intéressant, les nouvelles assument complétement leur caractère artificiel avec un Watson qui connaît la solution, pose fréquemment en introduction le problème comme déjà résolu et annonce de lui-même qu'il va procéder à un récit orienté des problèmes.
Autrement c'est bien écrit, sans fulgurance mais bien écrit. Classique dans le bon sens du terme.
Pour le cas de Sherlock.
Ses romans d'aventures avec le personnage du professeur Challenger sont vraiment sympa. D'ailleurs The Lost World de Conan Doyle ça dose Jurassic Park de Crichton
Au fait, quelqu'un a déjà lu André Breton ? Son style est imbitable, je suis peut-être arriéré mais la moitié de ce qu'il raconte je dois le lire 3-4 fois pour le comprendre.
J'aime beaucoup Arcane 17 je dois dire. Mais c'est normal de pas avoir une compréhension immédiate d'une poésie, au sens large, aussi novatrice et aussi personnelle dans son recours aux images.
Après je suis loin d'être amateur ni du gars, ni de ses positionnements, ni du surréalisme tel qu'il l'entendait globalement.
J'ai lu Le Bal de Sceaux de Balzac cette nuit, c'était encore une fois une très bonne pièce de la CH bien qu'elle soit pas forcément, du fait de sa taille réduite, parmi les plus mentionnées.
Ça fait partie de ces nombreux récits balzaciens tournant autour de la petite centaine de pages dont la qualification pose problème, puisqu'ils cumulent à une certaine brièveté une économie narrative empruntée au genre romanesque.
On parlait d'une certaine forme de légèreté balzacienne l'autre jour, pour le coup ça ne fonctionne pas. C'est une histoire de mal-mariage qui réemploie les codes habituels de la comédie - notamment le quiproquo qui a une importance forte dans la structure -, à ceci près que la fin en est particulièrement cruelle pour une héroïne toujours à deux doigts d'atteindre le plus grand bonheur mais qui échouera du fait des réflexes dangereux de son éducation ratée.
C'est pas forcément le texte le plus original du monde pour qui a déjà tapé dans "les scènes de la vie privée" mais c'est très bien exécuté. Un avis similaire en somme à celui déjà posté sur La Maison du chat-qui-pelote, avec laquelle Le Bal partage sa classification dans la CH et pas mal de caractéristiques communes.
Lis-la WW, ça te prendra pas longtemps et tu pourras crier au déterminisme qui parcourt l’œuvre de Balzac
Balzac il avait pressenti Freud et Marx, c'est pas un génie pour rien
Blague à part, tu penses quoi du Cousin Pons? Ça m'avait un peu fatigué à la longue cet amoncellement de pathos qui victimise les deux amis n'en plus finir. Assez malaisant, level 10 Villejuif.
Mais avant ton truc faut que je lise la Duchesse de Langeais, j'en ai besoin pour voir le Rivette.
J'ai pas lu encore mais je suis sûr que tu calomnies.
Je trouve pas ça dérangeant en général chez Balzac dans le sens où les personnages, hors principaux, qui subissent sont fréquemment rejetés dans des postures de martyrs. Y a toujours une certaine allégresse qui en ressort par contrecoup. La longue agonie et la mort de la femme de Hulot dans La Cousine c'est absolument pas quelque chose de triste en soi. C'est une sainte.
En conséquence de quoi je trouve pas ça plombant comme chez Zola où t'as que de la viande et ses différentes profanations.
"Ceci est digne de gens sans Dieu" comme dirait Barbey
Après je sais pas sous quelle modalité c'est écrit dans Pons en particulier mais je réagissais au caractère général * que t'envisageais dans ton message.