Ouais ton idée a l'air pas mal Stardust je rejoins ton avis
Si je résume : vous partirez donc sur les choix B, C, D et E ? Je vous laisse me confirmer
Je rame encore avec le chapitre 84 qui est très long et dur à écrire, mais le 82 est terminé depuis longtemps ! Je vous le publie lundi !
Ouais c'est ça
Je confirme pareil
C'est confirmé donc !
Pour le chapitre 82, je n'ai pas eu le temps de le relire, je préférerais le faire avant de le publier étant donné qu'il est assez long. J'espère pouvoir le faire et vous le poster dans la soirée de demain, aux alentours de 23h ! Désolé pour le retard !
Le 28 novembre 2022 à 23:02:33 :
C'est confirmé donc !Pour le chapitre 82, je n'ai pas eu le temps de le relire, je préférerais le faire avant de le publier étant donné qu'il est assez long. J'espère pouvoir le faire et vous le poster dans la soirée de demain, aux alentours de 23h ! Désolé pour le retard !
Eeeeeeeeeeet le trailer du film Super Mario Bros. en a décidé autrement (aucun soucis, tkt )
Le 30 novembre 2022 à 10:23:36 :
Le 28 novembre 2022 à 23:02:33 :
C'est confirmé donc !Pour le chapitre 82, je n'ai pas eu le temps de le relire, je préférerais le faire avant de le publier étant donné qu'il est assez long. J'espère pouvoir le faire et vous le poster dans la soirée de demain, aux alentours de 23h ! Désolé pour le retard !
Eeeeeeeeeeet le trailer du film Super Mario Bros. en a décidé autrement (aucun soucis, tkt )
Oups
On va dire que c'est ça, c'est la faute du trailer
En vrai ça fait 10 minutes que j'essaye de poster le chapitre mais depuis qqs jours le site rencontre de problèmes pour poster des messages (d'autres problèmes que les précédents). Donc je spam toutes les secondes, sans succès ...
Le chapitre est prêt, la mise en page également, donc il sera publié ... mais je ne sais pas quand désolé
EDIT : je crois que je n'ai plus qu'à attendre que JVC règle le souci ...
Salut Kurapika !
Je t'avais demandé fin octobre 2021 un résumé d'Utopia et t'avais promis de me mettre à jour sur Dystopia après que tu aies gentiment accéder à ma demande.
C'est à présent chose faite (1 an et 2 mois plus tard ) et j'aimerais te remercier pour tout le travail que tu as effectué. Comme pour la S1 et S2 de la fic, j'ai bien apprécié l'histoire que tu nous écris.
Mention spéciale pour l'ost d'Awakening dans le chapitre 80, c'est le seul fe auquel j'ai joué et malgré le fait qu'il soit décrié, c'est un de mes jeux préférés.
Le 16 décembre 2022 à 19:42:16 :
Salut Kurapika !Je t'avais demandé fin octobre 2021 un résumé d'Utopia et t'avais promis de me mettre à jour sur Dystopia après que tu aies gentiment accéder à ma demande.
C'est à présent chose faite (1 an et 2 mois plus tard ) et j'aimerais te remercier pour tout le travail que tu as effectué. Comme pour la S1 et S2 de la fic, j'ai bien apprécié l'histoire que tu nous écris.
Mention spéciale pour l'ost d'Awakening dans le chapitre 80, c'est le seul fe auquel j'ai joué et malgré le fait qu'il soit décrié, c'est un de mes jeux préférés.
Salut Kiyopon !
ça me fait plaisir de savoir que tu as apprécié la fic jusque là ! Content d'avoir un nouveau lecteur !
Je te rassure, j'adore Awakening ! Et je trouve que, justement, l'OST se prête bien pour des moments spécifiques, surtout quand c'est du drama !
Pour la fic, malheureusement, ça n'avance toujours pas, je vais essayer de reposter le chapitre tout de suite, sinon début janvier, je vous passer un Google docs, ce sera plus simple, on ne va pas retarder la fic, plus qu'elle ne l'est déjà
Encore désolé pour l'attente
Jvc ils abusent
Laissez-lui poster la sweet
Je te rassure, j'adore Awakening ! Et je trouve que, justement, l'OST se prête bien pour des moments spécifiques, surtout quand c'est du drama !
Je sais pas si c'est voulu ou si c'est tout simplement ironique, mais le nom de cette OST colle aussi bien au chapitre. Je m'explique : Peach ne cherche pas à se faire pardonner, ni à s'expliquer sur ses actes. Mais avec tous les crimes qu'elle a commis, elle ne peut pas parler au nom du bien-être et de la santé mentale de Samus, et encore moins au nom de Bayonetta. D'où l'idée que pour Samus, elle ne peut simplement pas parler d'elle, ni même évoquer son nom.
Le 22 décembre 2022 à 15:39:23 :
Jvc ils abusentLaissez-lui poster la sweet
Je te rassure, j'adore Awakening ! Et je trouve que, justement, l'OST se prête bien pour des moments spécifiques, surtout quand c'est du drama !
Je sais pas si c'est voulu ou si c'est tout simplement ironique, mais le nom de cette OST colle aussi bien au chapitre. Je m'explique : Peach ne cherche pas à se faire pardonner, ni à s'expliquer sur ses actes. Mais avec tous les crimes qu'elle a commis, elle ne peut pas parler au nom du bien-être et de la santé mentale de Samus, et encore moins au nom de Bayonetta. D'où l'idée que pour Samus, elle ne peut simplement pas parler d'elle, ni même évoquer son nom.
100ème essai : sans succès
Autant avant je savais ce qui bloquait (même si j'ai mis du temps à capter que c'était les espaces .. ), autant là j'ai vraiment aucune indication, je sais pas du tout ce qui coince ...
Oui t'as tout à fait raison, c'est d'ailleurs pour cela que je me suis arrêté sur cette musique. "Don't speak her name!" peut avoir plusieurs lectures différentes selon le contexte : Bayonetta, Samus elle-même ou encore Lissa ! !
Oui, je suis d'accord, les ost d'Awakening, et en particulier celle que t'as choisie, sont vraiment sublimes, ça rajoute vraiment un plus au chapitre
Pour répondre à Stardust, j'ai interprété le titre comme si c'était Samus qui s'adressait à Peach en parlant à Bayonetta mais c'est vrai qu'il peut y avoir plusieurs interprétations différentes.
Concernant la suite de la fic, dommage que ça ne puisse pas s'envoyer, fais au mieux, on attendra le temps qu'il faudra.
... Est-ce que le problème de jvc a été réglé, depuis ?
Chapitre 82 :
[ https://www.youtube.com/watch?v=miPXqAWEZUU ]
Comme figée dans le temps, une splendide ville marquée par un certain fléau subsistait au milieu de nulle part. Les temples et les églises, principales habitations des citoyens de cette partie du monde, étaient pour la plupart réduits à l’état de ruines. Des pierres, des gravats et du verre brisé ; partout. Les quelques milliers de victimes décimées par l’attaque d’un seul homme et qui avaient jonché pendant plus d’une semaine les pavés de cette citadelle, autrefois reconnaissable par l’architecture anodine de ses bâtiments blancs, avaient finalement été mises sous terre ou envolées dans le vent, selon les traditions. Toutefois, leurs âmes ne trouveraient le repos que lorsque justice leur aurait été rendue.
Fort heureusement, il y avait des survivants, comme ce jeune homme bientôt dans l’âge adulte, au regard pétillant et plein d’espoir. Ses cheveux bruns étaient en bataille, ou plutôt volontairement ébouriffés. Cela lui donnait un air vif et fougueux. Pourtant, à le voir agenouillé en prière au milieu d’une grande salle, ce jeune homme semblait au contraire très calme. Face à lui se trouvait une grande fresque murale qui avait miraculeusement survécu au chaos. On y voyait une louve blanche au centre d’une multitude de couleurs inimaginables mais le dessin était si abstrait que la louve pouvait se transformer en une femme élancée aux cheveux d’or selon la perception de chacun.
- Amaterasu, Déesse de la Vie et de toute chose dans cet univers, je m’adresse à toi aujourd’hui pour te demander de l’aide. Le peuple de l’Air s’apprête à partir en guerre contre le mal en personne ; une guerre dont l’humanité a peu de chances d’en ressortir vivant et victorieux. Dans ta grande bonté, pourrais-tu … Pourrais-tu nous prêter ta force pour sauver notre monde ? Ou bien nous faire un signe ? Ou même … Ou même combattre à nos côtés pour repousser l’ennemi et triompher à nos côtés ?
- Je vous aiderai.
- Hm ?
Le jeune homme se retourna, interloqué. Il avait cru entendre un murmure dans le vent mais après avoir constaté qu’il n’y avait personne derrière lui, il préféra penser qu’il s’agissait de la fatigue et de son imagination. Mais la seconde d’après, on l’interpella réellement.
- Sora, que fais-tu ici ?
De nouveau, Sora se retourna pour apercevoir une silhouette familière se diriger vers lui. C’était un homme de grande taille, mince mais assez athlétique. De longs cheveux argentés lui tombaient derrière la nuque, bientôt ils atteindraient le bas de son dos. Ses yeux couleur bleu ciel contrastaient avec la blancheur de sa peau.
En l’observant arriver vers lui, Sora esquissa un sourire irradiant de lumière.
- Alors c’était toi, tu me faisais une blague, Sephiroth !
- Que dis-tu ?
- Non, rien, laisse tomber ! Je vois que tu as revêtu la toge noire des Maîtres de l’Air. La classe ! Plaisanta Sora soudainement plus jovial.
- Sora, ne parle pas ainsi dans le temple de la Déesse Amytherasu, le réprimanda un peu sévèrement Sephiroth.
- Es-tu surpris de voir ton meilleur ami ici ? Poursuivit le jeune enthousiaste, toujours aussi souriant.
- Avec tout ce qui se passe dans notre monde dernièrement, plus rien ne me surprend … Quoique … Si, je suis surpris. Priais-tu avant que je n’arrive ? T’ai-je interrompu dans ta prière ?
- Ne t’en fais pas, je venais de terminer. Et oui, j’ai prié la Déesse. J’ai prié pour qu’elle nous apporte notre aide pour … Pour ça justement.
Ne dissimulant même pas sa moquerie, Sora toisa son ami du regard et désigna sa longue toge noire qu’il trouvait ridicule. Sephiroth aurait dû ne pas apprécier cette remarque ; il était très à cheval avec les traditions de son peuple. Mais vraisemblablement, il ne pouvait pas ressentir la moindre émotion négative au contact de son ami.
- Il t’aura fallu dix-sept ans pour qu’enfin tu offres une prière sincère à la Déesse Amytherasu. Notre maître sera fier de toi quand il l’apprendra. Et je le suis également, déclara-Sephiroth d’une éloquence qui lui était propre. Ceci étant dit, j’attendrai dix-sept années supplémentaires pour que tu portes l’habit traditionnel.
- La patience a toujours été ta principale qualité !
Sora finit par rire et cela suffit à faire décocher un sourire chez Sephiroth. Il semblait que les deux amis partageaient un lien très fort ; un lien fraternel. Après un moment de flottement, ils observèrent de nouveau la fresque murale face à eux.
- Comme je te le disais, j’ai prié pour qu’Amaterasu … Pardon, que la Déesse Amytherasu nous vienne en aide, poursuivit-Sora sur un ton plus sérieux. Si tu es là, dans cette tenue, c’est que nous devons y aller, pas vrai ?
- Oui. Kazuya se dirigerait vers les plaines verdoyantes des élus de la Terre. En partant dès maintenant, nous pourrons rejoindre les guerriers du Feu et l’arrêter avant qu’il ne sème davantage le chaos. Notre maître est déjà en route.
- Bien. Je suis prêt, allons-y.
D’un geste qui ne se voulait pas forcément théâtral, Sora plaça la main derrière son dos et dégaina une petite épée qui ressemblait fortement à une clef avec un manche jaune. C’était son arme de prédilection. Sephiroth en fit tout autant et sortit un katana, aussi long qu’il n’était grand. Les deux frères de cœur scellèrent cet instant de vie par la symbolique du léger choc de leurs lames. La seconde d’après, ils étaient déjà en marche, ne sachant même pas s’ils allaient revenir en ce lieu.
- Sephiroth, l’interpella Sora en quittant le temple. Tu as toujours été le plus pieux d’entre nous … Alors dis-moi, si je te dis ce que j’ai demandé à la Déesse Amytherasu, est-ce que ça va s’annuler ?
- Pas si tu crois en elle, répondit son ami, rayonnant grâce à sa foi inébranlable.
- Eh bien … Je lui ai demandé si elle pouvait combattre avec nous pour sauver le monde.
- Tu vois, là, venant de toi, je ne suis pas surpris d’une telle arrogance.
- Sephiroth ! S’écria-Sora, embarrassé.
- Quand bien même … Tu n’as pas à douter de notre Déesse. Elle t’écoutera et elle nous aidera. Grâce à elle, nous gagnerons face à Kazuya.
//////////////////////////////////////////////////////////////////
- Kazuya n’est plus qu’à deux jours de marche. Si nous poursuivons à ce rythme, nous le rattraperons avant qu’il n’atteigne les élus de la Terre. Il a déjà saccagé sa patrie, notre patrie. C’est un aller simple. Guerriers du Feu, avec moi !
Au sommet d’une petite colline se trouvait un homme imposant d’une cinquantaine d’années avec une longue chevelure rousse, comme enflammée. Il était vêtu d’un habit militaire. Sur son destrier, il brandit sa lance vers le ciel dans un puissant cri du cœur. En contrebas, deux à trois cent guerriers l’imitèrent, mus par la même volonté de vengeance et de justice. Cette armée paraissait redoutable et pourtant, il n’y avait ici que des survivants. La grande majorité des guerriers du Feu avait été décimée par un seul homme. Hommes, femmes, enfants. Tous et toutes gravirent la colline, un énième obstacle jusqu’à leur cible. Le général sur son cheval guidait son peuple à la guerre.
Alors que la plupart des guerriers portait déjà une arme, une adolescente se distinguait des autres. Grande, élancée, elle avait un regard émeraude et un carré blond des plus orignaux. Elle était déjà blessée par les derniers affrontements, son corps était recouvert de cicatrices. Mais alors qu’elle marchait, l’adolescente ne tenait ni arme, ni bouclier, mais les mains de deux petits enfants qu’elle dépassait tout autant en taille qu’en âge : son sœur à sa gauche et son frère à sa droite.
- Min Min, on peut faire une pause ? J’en ai marre de marcher, se lamenta la fille, visiblement épuisée.
- Min Min, je veux rentrer à la maison avec papa et maman … Ajouta le garçon tout aussi fatigué.
- Nous reconstruirons une maison.
La dénommée Min Min avait prononcé cette phrase comme un serment qu’elle s’était faite à elle-même. L’aînée de la famille avait le devoir de rester forte car sinon, qui d’autre le ferait ? Leurs parents avaient péri de la main de Kazuya. Le sorcier en quête de pouvoir avait détruit toutes les colonies des guerriers du Feu dont il était originaire.
Derrière ce masque de marbre, bien que toujours accompagné d’un petit sourire, Min Min était triste et endeuillée, aussi bien de la perte de ses parents que de tous les innocents qui avaient succombé à la guerre. Toutefois, elle était davantage portée par un sentiment de paix que de vengeance.
- Min Min, l’interpella son petit frère en tirant son bras. On va gagner grâce à toi, hein ?
- Notre grande sœur c’est la meilleure, lui rappela la petite fille. Elle nous protégera !
La concernée ne souhaita pas répondre et se contenta de serrer doucement les mains frêles des derniers membres de sa famille. Min Min était une élémentaliste du Feu et elle était douée, mais ni plus ni moins que ses camarades. Elle n’avait pas de pouvoir particulier hormis sa Maîtrise. Elle était une simple combattante, perdue dans cette guerre. Alors, bien évidemment, pour protéger le monde, Min Min était prête à sacrifier sa propre vie.
- Regarde, c’est Min Min devant … Murmura une voix pénible derrière elle. Elle a emmené son frère et sa sœur sur un champ de bataille … Pauvres enfants …
- Elle ne pouvait pas les abandonner …
- Oui mais tout de même, elle les conduit tout droit en enfer … Oh ?
En entendant des voix jacter dans son dos, Min Min s’arrêta net, quitte à bousculer l’ensemble de la formation. Elle se retourna lentement pour apercevoir la personne qui parlait. C’était une autre guerrière du Feu, du même âge qu’elle, quoique bien plus grande et sans aucun doute bien plus forte. Min Min ne s’était pas fait beaucoup d’amis lors de sa formation, elle qui était assez solitaire et un peu introvertie, deux caractéristiques qui n’étaient pas forcément propres aux élémentalistes de Feu.
Min Min planta son regard d’émeraude dans celui de sa consœur tout en ne lâchant pas la main des enfants.
- Alors que le monde est sur le point de sombrer dans le chaos, vous trouvez le temps et l’énergie pour proférer des remarques aussi futiles qu’infondées. Préoccupez-vous plutôt de vous-même et tâchez de ne pas mourir car croyez bien que Kazuya ne montrera aucune clémence. Ma famille et moi, nous avons l’intention de survivre à cette guerre car nous saurons rester concentrés sur la bataille qui nous attend. Alors je vous en conjure, au nom de la Déesse Amaterasu, faîtes en de même.
Min Min s’était déjà retournée, elle n’avait aucune envie de voir la réaction de sa camarade mais elle aurait été certainement fière de savoir qu’elle venait de l’embarrasser devant ses amis. Son frère et sœur étaient impressionnés par ses talents d’oratrice : Min Min était aussi douée avec ses poings qu’avec ses mots.
Pour l’heure, il y avait plus urgent et la guerrière de Feu l’avait très bien dit elle-même : il fallait rester concentrer. Dans deux heures seulement débuterait un combat d’anthologie qui serait le point de départ d’une multitude de destins liés.
//////////////////////////////////////////////////////////////////
- La séance est levée. Nous rendrons notre décision finale dans une heure.
Des chaises grincèrent sur un vieux bois trempé et dix créatures humanoïdes se levèrent afin de quitter les lieux. Le plus vieux d’entre eux était à la traîne. Il ressemblait à un calamar. Il essaya de garder le rythme de marche mais sa canne qu’il frappa contre le sol semblait le ralentir plus qu’autre chose. Un homme presque aussi petit que lui traversa un long couloir devant lui pour sortir du bâtiment.
- Fils ! L’interpella-t-il en braillant. Fils, attends-moi bon sang !
Vraisemblablement, son fils, bien que pas si loin de lui, ne souhaitait pas avoir une conversation avec son paternel. Ils finirent tous les deux par sortir à l’extérieur. Le soleil était à son zénith. L’océan d’un bleu turquoise était à perte de vue et les vagues vinrent s’échouer sur les fondations en bois. Ici, dans la tribu de l’Eau, les habitants vivaient dans des maisons sur pilotis, au plus près de leur élément. Si les quatre nations vivaient déjà aux antipodes, eux étaient encore plus isolés.
Alors qu’ils traversaient un pont de lattes, le vieillard porta sa voix.
- Par la Déesse Amaterasu, ça suffit, arrête-toi !
Le fils daigna enfin s’arrêter et se retourna aussitôt. Il était le portrait craché de son père : un corps hybride entre un humain et un calamar. Leur seule différence, hormis leur couleur de cheveux, était leur posture : le vieil homme était tout recroquevillé sur lui-même, se cramponnant à sa canne. Malgré cette différence de taille, le rapport de force paraissait inversé.
- Enfin ! Tu es sourd ou quoi ?! Grogna-t-il.
- Père …
- Ah non ! S’emporta-t-il à nouveau. Pour ce qui va suivre, tu m’appelleras Amiral Macalamar !
- Dans ce cas, adresse-toi à moi avec le même respect.
- Haut Président du Conseil ? Laisse-moi rire !
- Comme tu voudras … Amiral Macalamar, tu n’es pas autorisé à me parler de la séance tant que nous n’avons pas voté, lui répondit son fils, un peu plus courageux.
- Parlons-en du vote ! Tu vas vraiment voter en faveur de la guerre ? Et ta femme et ma petite-fille ? Tu as pensé à elles ?
- C’est justement pour elles que je voterai pour un départ à la guerre.
Cette fois, le fils s’était véritablement affirmé face à son père, porté par la volonté de protéger sa famille. Cet élan de courage et d’affront : le vieil homme l’avait ressenti, à tel point qu’il en perdit sa répartie légendaire. Grincheux, il se contenta de frapper de nouveau sa canne contre le sol.
- Cette guerre ne nous concerne pas, marmonna-t-il dans sa barbe. Il est hors de question que nous mettions en péril notre tribu.
- Elle ne nous concerne pas, concéda son fils de plus en plus assuré dans sa voix. Pas encore. Nous savons que Kazuya a détruit les colonies des guerriers du Feu et les temples du peuple de l’Air. Sa prochaine étape sera les plaines verdoyantes des élus de la Terre.
- Ce n’est pas sa prochaine étape mais sa destination, ce sorcier n’a aucune raison de venir nous attaquer ! N’as-tu donc pas écouté les informations récoltées par nos espions ?!
- Je sais très bien que Kazuya souhaite s’approprier la Maîtrise de la Terre, la Panacée. Nous ignorons encore ses motivations mais nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ce qu’il a fait et sur les atrocités qu’il s’apprête à commettre, qu’importe qu’il s’en prenne à notre tribu ou non. Des innocents sont morts et vont mourir si nous ne faisons rien.
- Des innocents qui ne sont pas des élémentalistes de l’Eau, grommela le vieillard qui campait sur ses positions. Tu étais bien trop jeune quand la guerre contre les Octolings a éclaté …
- Arrête avec cette histoire, c’est du passé ! Pourquoi resterions-nous aux confins du monde à mener une vie tranquille alors que nous pourrions prêter main forte à celles et ceux dans le besoin ? Plutôt qu’être divisés, nous pourrions être … réunis.
- Quel utopiste tu fais …
- Papa !
La conversation des deux hommes fut brutalement stoppée par l’arrivée soudaine d’une petite fille calamar qui courait à vive allure. Ses deux couettes couleur carotte rebondissaient à chacune de ses foulées et le gigantesque sourire qu’elle affichait lui donnait un air espiègle. Derrière elle se trouvait sa mère, qui n’avait plus la volonté de poursuivre sa fille. Cette dernière termina sa course en se jetant dans les bras de son père.
- Inkling ! Je te croyais à l’institut !
- La journée est déjà finie papa, t’es à l’ouest ou quoi ?
- Elle tenait absolument à voir son père avant de rentrer, lui expliqua sa femme en souriant. La séance est terminée ?
- Non, répondit sèchement l’Amiral Macalamar. Mais elle le sera dans quelques instants.
L’attitude du vieil homme lança un froid non bienvenue. Son fils et sa femme semblaient exaspérés, mais pas autant que la jeune Inkling qui, sans vergogne, lui tira la langue et lui envoya un jet d’eau en pleine face !
- Papy, t’es toujours aussi ronchon ! Plaisanta-t-elle dans un rire.
- Petite effrontée ! Vociféra le calamar.
- Il suffit. Amiral, allons voter.
Le vieillard continua de grommeler comme à son habitude, s’essuyant l’eau qu’il avait sur le visage. Il rejoignit son fils, boitant avec sa canne, mais lorsqu’il se retourna pour observer sa belle-famille, le vaillant Amiral Macalamar se surprit à sourire et à penser que lui était certainement bien trop vieux pour connaître un monde meilleur, mais qu’il serait malvenu de se part de ne pas se battre pour la nouvelle génération.
Perdu dans ses pensées, le voilà qui était déjà arrivé devant la salle. Son fils avait la main sur la poignée. L’Amiral Macalamar frappa sa canne au sol comme pour attirer l’attention. Puis, embarrassé, il détourna le regard.
- Mon fils, l’interpella-t-il en grinçant des dents. C’est d’accord. Pour elle, pour ma petite-fille … Tu auras mon soutien.
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[ https://www.youtube.com/watch?v=pGZcGFXVzXk ]
- Le sorcier Kazuya foulera nos plaines verdoyantes d’un instant à l’autre. Mes frères et mes sœurs, il s’agit là du plus grand combat de l’humanité toute entière. Tenez-vous prêts.
Au cœur même d’une vaste prairie aux confins du monde, une grande dame d’un certain âge s’était exprimée face à une assemblée composée d’hommes et de femmes, tous et toutes partageant un même savoir, celui de savoir maîtriser l’élément de la Terre. La guerre pouvait être à leur porte, ces élémentalistes ne semblaient pas vraiment concernés. Rassemblés en micro-groupes, certains cueillaient des fleurs, d’autres éloignaient les animaux du terrain. Il y en avait même qui fabriquaient des outils tels des pioches ou encore des faux.
Celle qui s’était exprimée en tant que leader avait des cheveux grisonnants, coiffés en chignon, maintenu par un tas de branches et de feuilles. Elle portait des vêtements amples aux couleurs de la terre. Ni imposante par la taille, ni redoutable par la force, la cheffe inspirait néanmoins un profond respect.
Alors qu’elle se tenait parfaitement droite en dépit de son âge avancé, une jeune femme s’avança vers elle. Elle avait de longs cheveux roux en queue de cheval et de petits yeux verts. La cheffe et la jeune femme débutèrent leur interaction par un salut d’un toucher de front symbolique, cela signifiait qu’elles étaient égales.
- Des nouvelles des factions voisines, Alex ?
- Oui, Matriarche. A l’aube de la guerre, voici ce que nous savons. Les guerriers du Feu sont en marche, à la poursuite de Kazuya. Quant au peuple de l’Air, ils devraient nous prêteraient main forte si l’on en croit leur dernière missive.
- Qu’en est-il de la tribu de l’Eau ? S’enquit la matriarche dans un souffle.
- Ils n’ont jamais répondu à notre appel à l’aide …
- Bien. Nous aurons la Déesse Amaterasu à nos côtés.
La matriarche semblait peinée d’apprendre qu’elle ne recevrait pas toute l’aide qu’elle aurait escompté. Si les élémentalistes de la Terre savaient se défendre, ils étaient relativement faibles comparés aux autres factions. La plupart des élus de la Terre mettaient leurs pouvoirs au service de l’agriculture et de l’environnement ; le combat n’était pas une priorité pour eux.
- Nous pouvons encore éviter un énième bain de sang, murmura la matriarche en baissant la tête.
- A ce propos … Steve aimerait s’entretenir avec vous.
Alex se retourna et fit signe à une personne se trouvant parmi les nombreux groupes présents dans la vallée. Un homme s’en extirpa et s’avança jusqu’à elles. D’homme il n’en avait que le nom car son apparence physique était marquée par une étrange maladie. En réalité, Steve avait une forme cubique. Sa tête, ses bras, ses jambes … Tous les membres de son corps étaient cubiques. Son handicap semblait avoir également affecté le langage. Steve ne savait pas parler et ne communiquait que par le biais de parchemins. Il en sortit justement un de sa sacoche et soigna son écriture. Lorsqu’il le montra, la matriarche fronça les sourcils.
- « Sacrifice » … Chuchota-t-elle dans un mécontentement. Je ne suis personne pour te dire quoi faire, nous avons toujours été égaux. Je ne peux que te conseiller de ne pas faire ça et de t’en remettre à la Déesse Amaterasu.
- Matriarche, l’interpella soudainement Alex qui coupa court à la conversation.
Déjà que les élémentalistes de la Terre étaient bien silencieux, voilà que les plaines verdoyantes se plongèrent aussitôt dans un silence des plus pesants. A l’horizon se dessinait une silhouette menaçante. Un homme se tenait debout, au beau milieu de toute cette verdure. Il était grand, particulièrement musclé et ne portait qu’un simple pantalon de combat. Ses cheveux noirs dressés en pique et son visage fermé lui donnaient une quarantaine d’années.
- Kazuya, prononça la matriarche qui s’avança fièrement vers lui.
Tandis qu’Alex s’empressa de rassembler les élementalistes, Steve, lui, préféra lever les yeux vers le ciel sans nuages. Puis, après un long moment, il rangea son parchemin dans sa poche et rejoignit les siens, en prenant soin de se mettre à l’arrière.
La matriarche arriva face à Kazuya ; quelques mètres les séparaient. Le sorcier qui avait aisément décroché le titre de la personne la plus dangereuse de ce monde, paraissait étonnamment calme. Et même si sa carrure et son attitude portaient à croire qu’il était malveillant, quelque chose en lui semblait contrastait avec les actions qu’il avait fait jusqu’à présent. Pourtant, il n’expliquerait pas ses intentions.
- Tu dois être le sorcier Kazuya, le salua poliment la matriarche. Tes méfaits me sont parvenus. Depuis les colonies des guerriers du Feu où tu as vu le jour, jusqu’aux temples du peuple de l’Air, tu as tout saccagé. Tu ne sèmes que la terreur et la mort sur ton passage. Je sais ce que tu désires et tu ne l’obtiendras pas.
- Tu détiens certainement la Maîtrise de la Terre. Si tel est le cas, transmets la moi ou les tiens mourront de ma main, la menaça-Kazuya dont les poings s’étaient enflammés.
- Même si je le voulais, je ne pourrais pas. Jamais un élémentaliste n’a réussi à …
- Détrompez-vous, la coupa-t-il brusquement. Il y a une première fois à tout.
Sans s’y attendre, la matriarche se vit propulser en l’air et lévita au-dessus du sol. Sans faire le moindre mouvement, Kazuya, bras croisés, parvint à la placer sous son emprise. Grâce à ses pouvoirs télépathiques, il renforça son étreinte psychique autour de son cou, de sorte à l’étrangler. Au loin, les élémentalistes de la Terre se précipitèrent au secours de leur cheffe mais celle-ci, malgré la douleur, leur fit signe de se stopper. Cela n’empêcha pas Kazuya de continuer d’exercer son pouvoir.
- La Panacée, transmets-moi son savoir, exigea le sorcier en serrant davantage.
- Un élémentaliste … Un élémentaliste du Feu qui … qui possède la Maîtrise de l’Esprit …C’est … C’est impossible … Dit-elle le souffle coupé.
- La Panacée.
- Quel … Quel est ton … ton but ?
- Mon but ? Répéta-Kazuya, interloqué. Mon but est d’arrêter cette mascarade entre les nations qui perdure depuis trop longtemps déjà et de mettre fin à la confiance absurde que les élémentalistes attribuent à la Déesse Amaterasu. Nous vivons aux quatre coins du monde, isolés, gardant précieusement nos pouvoirs pour nous. Où étaient les guerriers du Feu lors des affrontements sanglants entre la tribu de l’Eau et les Octolings ? Où était la tribu de l’Eau lorsque le peuple de l’Air subissait les assauts de monstres sauvages ? Où était le peuple de l’Air lorsque vos ressources et vos vivres venaient à manquer ? Et enfin, où étiez-vous, vous, élus de la Terre lorsque la maladie a ravagé les habitants des colonies du Feu ? Alors que je n’étais qu’un enfant, j’ai regardé ma mère s’éteindre jour après jour, pensant naïvement qu’un élu de la Terre viendrait la sauver elle ; elle comme tous les autres. Je n’ai pas initié cette quête vengeresse en son nom, mais en tous ceux qui ont succombé à l’égoïsme perfide des élémentalistes et tout particulièrement les Maîtres qui ne répondent qu’à la volonté de leur Déesse. En m’octroyant la Panacée, après être parvenu à maîtriser l’Esprit grâce à mon père, je ne cherche qu’à unifier les éléments en anéantissant leurs Maîtres. Puisque vous et vos ancêtres avaient été incapables de venir en aide à tous ceux qui en avaient besoin, je m’attribuerai le rôle de décisionnaire et serai le Dieu fédérateur d’un monde nouveau qui ne sera plus régi par une Déesse aux idéaux désuets.
La matriarche avait écouté le monologue du sorcier ; que pouvait-elle faire d’autre ? Si certains termes semblaient faire sens à sa grande surprise, elle ne perdait surtout pas de vue la contre-attaque. Du coin des lèvres, la matriarche esquissa un petit sourire qui n’était ni narquois, ni provocateur.
- Pour toutes les vies que tu as détruites, ce choix ne te revient pas …
- A qui revient-il dans ce cas ? L’interrogea-Kazuya, un brin agacé.
- Aux vivants.
Comprenant les paroles de l’élémentaliste, Kazuya finit par lâcher son emprise et la matriarche tomba lourdement au sol. Le sorcier quant à lui se tourna lentement pour observer l’étendue des plaines verdoyantes. A l’horizon, une masse de gens fit son apparition. Les chevaux, les étendards flamboyants et les cris à l’unisson ne laissèrent pas la place au doute : il s’agissait des guerriers du Feu que Kazuya connaissait bien. Ils l’avaient enfin rattrapé et vinrent se placer à une bonne distance de lui.
Au même moment, plus silencieux mais tout aussi remarquable, le ciel se recouvrit d’une étrange nuée venant obscurcir temporairement le soleil. Kazuya leva la tête et aperçut, parmi les innombrables oiseaux, un groupe de personnes voler dans le ciel. Le peuple de l’Air avait profité de leur pouvoir pour faire le trajet dans les cieux. Ils atterrirent en douceur dans les plaines verdoyantes, formant un troisième bloc.
Enfin, les oiseaux se mirent eux aussi à descendre en piqué. Kazuya ne mit pas longtemps à réaliser qu’il s’agissait ni plus ni moins de la tribu de l’Eau et leurs Maîtres, utilisant le pouvoir des Arcanes qui leur permettait de se transformer en n’importe quelle créature. Dans un spectacle saisissant, les élémentalistes de l’Eau reprirent forme originelle et étaient prêts à combattre.
Dans un élan de solidarité que personne n’aurait pu prédire, le monde entier s’était réuni pour combattre un ennemi commun. Kazuya était littéralement acculé, faisant face à des centaines et des milliers de puissants élémentalistes. Il était seul mais il était aussi redoutable. Sa volonté de construire un monde meilleur, bien qu’aveuglé par un profond chagrin, le rendait plus fort encore.
Kazuya enflamma de nouveau ses poings et grâce à sa Maîtrise de l’Esprit, le sorcier lévita au-dessus du sol. Il tournoya sur lui-même pour observer une dernière fois le peuple de l’Air, les guerriers du Feu, la tribu de l’Eau et les élus de la Terre.
- Il est temps d’en finir.
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- Me voilà enfin face du cristal de l’Arche.
Au cœur même de l’île devenue céleste se trouvait la chambre gardant précieusement le cristal qui alimentait l’Arche de son énergie et lui permettait ainsi de tutoyer les nuages. Une créature humanoïde avait été conviée dans cette pièce uniquement éclairée par la lueur du cristal. N’ayant ni pieds, ni pattes, et ne touchant même pas le sol, l’invitée était très grande et imposante. Elle avait une longue robe noire et jaune, quoiqu’il se fût possible qu’il s’agisse de son corps. Quatre petites ailes dans ses épaules lui offraient le don de voler. Enfin, ses deux yeux couleur rubis étaient identiques à la pierre précieuse qui trônait sur le devant de son crâne. Il aurait pu s’agir d’une élémentaliste de l’Eau sous forme d’abeille grâce au pouvoir des Arcanes. En réalité, la créature était un Pokémon, une espèce inconnue sur l’Arche mais résidente de l’île voisine, appelée Utopia. Apireine en était sa fondatrice. Pour certains, Apireine était majestueuse ; pour d’autres elle était terrifiante.
- Il me le faut, déclara-t-elle presque comme un ordre.
- Vous me confirmez n’avoir aucun remord sur notre accord ?
Une silhouette se tapissait dans l’ombre, à l’affût de n’importe quel geste de son invitée. Apireine, blessée dans son orgueil par cette question désobligeante, recula du cristal et dévisagea son interlocuteur.
- J’étais déjà de ce monde lorsque vous poussiez votre premier cri et je le serai encore après votre trépas. Nous les Pokémons, de par notre espèce, avons vécu bien plus de guerres que vous ne pouvez l’imaginer. J’ai bâti un pont entre humains et Pokémons, un pont qui s’est fragilisé car notre cristal n’est pas éternel contrairement au vôtre. Alors je refuse de voir tout ce que j’ai construit s’effondrer ainsi.
- L’idée d’abandonner votre île ne vous a jamais traversé l’esprit ?
- Bien évidemment, répondit-Apireine avec une sincérité touchante. Ce serait tellement plus facile. Mon peuple n’aurait qu’à s’installer sur votre île … Mais comme nous en avons déjà discuté, Utopia est bien plus ancienne et bien plus grande que l’Arche. Je ne peux qu’imaginer le désarroi que vous et les co-fondateurs avez ressenti lorsque vous accepté de renoncer à la survie de votre île pour sauver la mienne. Cet altruisme que vous avez fait preuve à notre égard ne tombera jamais dans l’oubli. Bien au contraire, ce jour marque le début d’une amitié éternelle entre nos deux peuples qui n’en formeront plus qu’un, une fois votre migration terminée. Je suis convaincue que les élémentalistes se plairont dans leur nouvelle vie, nous avons beaucoup à apprendre de vous. Nous formerons une toute nouvelle civilisation cosmopolite aux identités et aux regards différents, un havre de paix où la guerre n’existerait que dans les livres d’Histoire. C’est aussi pour cela que j’ai bâtie Utopia.
De nouveau captivée par la beauté singulière du cristal ou plutôt par son aspect salvateur, Apireine ne put déceler le sourire narquois qui s’était dessiné sur le visage de son interlocuteur ; un sourire incontrôlé qui résultait d’un mensonge parfaitement ficelé. Non, les fondateurs n’étaient pas tombés d’accord, au contraire, ils avaient peut-être un peu lâchement tourné le dos à leurs voisins. Il n’était nullement question de migration.
Cette même silhouette s’extirpa alors la pénombre dans un lent mouvement ; un livre refermé était tenu dans ses mains. Mais au même moment, la double porte en bois massif de la chambre s’ouvrit alors même qu’elle avait été soigneusement fermée. Un homme y pénétra. Ses pieds cubiques provoquèrent un écho des plus étranges dans la salle du cristal.
Sans aucune émotion dans son regard dénué de vie, Steve brandit devant lui un parchemin qu’il avait préalablement écrit. Tandis qu’Apireine resta en retrait, sur la défensive, le traître parmi les fondateurs s’avança vers Steve et fixa le parchemin éclairé par le cristal. On pouvait y lire distinctement : « Je suis venu t’arrêter, Sephiroth ».
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Voilà !
[MESSAGE AVANT LE BUG]
Merci pour votre patience (et oui j'ai encore zappé lundi dernier mais le trailer de Mario n'y est pour rien ... )
Bien que le chapitre 82 ait été terminé depuis quelques temps déjà, je souhaitais vraiment avancer sur les prochains chapitres pour me laisser une marge. Si c'est le cas pour le 84, c'est pas vraiment ça pour le 83, donc je vais m'y mettre !
J'espère que ce chapitre qui explora encore plus les origines de l'Arche vous a plu ! Je devais vraiment développer un minimum les fondateurs de l'Arche. Il me semble vous en avoir déjà parlé, mais ce chapitre aurait pu être une mini-fic, comme un prequel à Utopia d'une dizaine de chapitres. Plutôt que de faire ça, j'ai préféré condenser les origines dans un gros chapitre (qui se termine par le 84). Cela peut être décevant, mais vous ne saurez donc jamais comment Kazuya a été vaincu. Je vous laisse imaginer ce qu'il s'est passé durant cette grande bataille, vous pouvez facilement deviner !
D'ailleurs, du peu qu'on les a vus, je serais curieux de connaître votre fondateur préféré !
J'espère également que vous avez apprécié les musiques d'Ori (j'ai passé toute ma matinée au taf à chercher celles qui correspondaient le mieux à la situation ... )
Je vais essayer d'attaquer le chapitre 83 dès cette semaine mais il promet d'être assez long. De manière générale, parmi la vingtaine de chapitres restants, beaucoup seront longs. Celui-ci représente 10 pages Word !
Encore merci d'avoir lu !
[MESSAGE APRES LE BUG]
Enfin !
Il semblerait que JVC ait enfin réglé le bug, quoique ce n'est pas tout à fait vrai. J'ai quand même du appuyer de nombreuses fois que le bouton "Poster" avant de pouvoir publier le chapitre. Mais le site est sur la bonne voie ! Je suis vraiment content de pouvoir enfin reprendre la fic. Ce bug m'avait fait perdre ma motivation mais savoir que je peux de nouveau publier normalement, ça me rebooste !
Le 84 est terminé (il ne reste que quelques petits ajouts à faire) et le 83 est aussi bientôt fini. J'ai hâte que vous lisiez le 83, il s'agit d'un de mes chapitres préférés, tandis que je ne suis pas pleinement satisfait du 84, mais ça arrive !
Bref, la fic reprend, youpi !!
(et encore merci d'avoir lu et de continuer à lire malgré les péripéties ! )
Enfin !
https://www.youtube.com/watch?v=iAAgrp7-Cy0
IL EST LA
Ok, je m'attendais pas du tout à voir le prequel dès maintenant
Cette masterclass de chapitre et de fic
Donc on saura pas ce qui se passe sur Utopia en ce moment et pourquoi Falco est un bâtard avant le chapitre ... 87, si c'est correct? (entre Utopia, Hyrule et Sarasaland)
Parce qu'en fait, ce chapitre, c'est ce que le groupe d'Harmonie, Robin et co. sont en train de revisiter, en ce moment. C'est ça?
Et enfin, en fait, le livre de Jeanne, c'est le livre de Sephiroth
J'ai quand même du appuyer de nombreuses fois que le bouton "Poster"
Kura sur le bouton "Poster" : https://youtu.be/W944vHnaQPw?t=17
J'ai hâte que vous lisiez le 83
Tu parles, j'ai la hype
Non, j'ai l'impression de mélanger deux choses, là ...
Franchement, pour revivre les prémices d'événements catastrophiques d'il y a 6 millénaires, t'as bien choisi les musiques, une fois de plus
Bref, hâte de la reprise de la fic (et tkt, prends ton temps, Kura )
Super chapitre, c'est cool d'avoir intégré Sora, Kazuya et Alex !
D'ailleurs, du peu qu'on les a vus, je serais curieux de connaître votre fondateur préféré !
Je dirais le duo Sephiroth / Sora.
J'espère également que vous avez apprécié les musiques d'Ori (j'ai passé toute ma matinée au taf à chercher celles qui correspondaient le mieux à la situation ... )
Très belles musiques en effet !
Je dirais le duo Sephiroth / Sora.
Sephiroth, non. Pas avec Sora.
Et pour répondre à la question, je serais partagé entre Macalamar et Min Min.