épisode de merde
Intersaison 2005-2006, Episode 2 (N°173), Repas de famille
Samedi 24 Décembre 2005
Strasbourg, Chez les parents de Nico
Qui dit intersaison, dit fin d'année et qui dit fin d'année, dit fêtes de fin d'année. Aujourd'hui, c'est le réveillon de noël. C'est le 1er noël depuis que je suis avec Océane et c'est donc la 1ère véritable rencontre entre elle et mes parents (Christine et Patrick) et entre ses parents (Françoise et Michel) et moi. A cette occasion, Emilien et J-B sont là. Cela se passe chez mes parents et donc plus ou moins chez moins puisque c'est la maison de mon enfance.
Après les présentations faites (pour les présentations à faire), on passe à table pour prendre l'apéro L'ambiance est bonne, on parle de tout et de rien, c'est un repas de famille classique. Au bout d'un moment, les discussion dérive sur certains sujet plus fâcheux tel que la politique et comme les avis divergent, ça part un peu en clash. Mais il suffit d'un changement de sujet pour que tout redevienne normal. Au bout d'un certains temps, on en arrive à parler de F1 et je me retrouve bombarder de questions venant des parents d'Océane ou de mes parents.
Mon père et Michel me posent pas mal de questions sur l'aspect compétition de la F1, tandis que ma mère et Françoise inquiètent pour moi, me questionne surtout sur la sécurité. Ca me donne l'impression que selon elle, à chaque virage je risque de mourir. Ok c'est risqué la F1, mais visiblement pour elles, c'est comme si la mort était quelque chose de fréquent. Dois-je leur rappelé que le dernier mort en F1 est Senna et que bon, même si ça a marqué tout le monde, ça fait 11 ans qu'il n'y a plus eu de mort. Et c'est sûrement le dernier, enfin je l'espère.
Alors que l'on passe au repas, cette discussion sur la F1 s'éternise sans pour autant qu'une seule question ne soit adresser à J-B ou Emilien qui font quand même partie de ce monde professionnel. Encore, je ne suis pas tant étonné qu'aucune question ne soit posé à J-B, parce que même si c'est mon ingénieur, il semble être un peu l'intrus dans ce "repas de famille". Mais c'est plus étonnant pour Emilien qui est quand même le neveu de Françoise et Michel et qui semble être invisible aujourd'hui. A croire qu'ils connaissent tout du métier d'Emilien.
Au bout d'un moment, j'en ai un peu marre de subir un interrogatoire et je décide de stopper cette discussion. Grosse erreur puisque très vite, les discussions dérivent sur notre future fille à Océane et moi. Rien de surprenant, mais les parents se mêlent un peu trop de ce qui leur regarde pas.
Christine : Alors Océane, ça se passe bien ta grossesse
Océane : Oui très bien
Françoise : Plus que 2 mois, va falloir qu'on lui trouve un prénom
Nico : *pense* Comment ça "on" ?
Christine : J'aime bien Isabelle ou Valérie
Nico *pense* Mais whaaaat ?
Françoise : Oh non c'est nul ça, une petite Patricia ça serait bien
Michel : Moi je préfère Sandrine
Patrick : Non Florence c'est mieux
Nico : MAIS C'EST QUOI CES NOMS DE VIEUX !!!
Christine : Comment ça vieux, mais tu vas te calmer Nico.
Françoise : Je ne te permet pas Nico, ce sont des beau prénoms à la mode
Nico : *pense* Mais bien sûr
Océane : Mais t'es sérieuse maman ? C'est pas à la mode, arrête de raconter n'importe quoi !
Michel : Océane, parle pas comme ça à ta mère
Patrick : Mais si c'est à la mode, c'est des supers prénom, surtout Florence
Christine : Non, non et non pas Florence, c'est nul
Patrick : Parce tu crois qu'Isabelle ou Valérie c'est mieux ?
Christine : Mille fois mieux !
Emilien et J-B :
Patrick : Tu racontes n'importe quoi, de toute façon je te dis que Florence c'est mieux.
Michel : Je ne suis pas d'accord
Patrick : Je t'ai pas parlé toi
Nico : STOP !!! Vous allez vous calmer.
Patrick : Mais j'y peux rien si toutes leurs propositions de prénoms sont pourri
Nico : De toute façon, c'est pas vous qui allez choisir le prénom.
Christine : Comment ça c'est pas nous ?
Françoise : C'est bien Nico de nous laisser le choisir
Nico :
Océane : Maman, c'est pas non plus papa ou toi qui choisira le prénom. C'est à Nico et moi de décider et vous avez pas votre mot à dire.
Nico : Vous avez gâché la soirée, on se casse. On revient peut-être demain matin.
Christine : Mais attendez, restez ici, de toute façon, je vois pas où vous pouvez aller.
Nico : Bah chez nous Je vous rappelle qu'on habite à quelques kilomètres. Emilien et J-B vous venez ?
Emilien et J-B : Ouai, on arrive
Après ce réveillon un peu pourri, on rentre chez nous et on finit tranquille la soirée à 4. Le lendemain matin, on est retourné chez mes parents pour les cadeaux et on n'a plus entendu parler de prénom
si vous avez des idées de prénom, ça serait bien de proposer, parce que j'ai vraiment aucune idée pour le moment
La dispute familial!! Perso ca va il est pas si mal que ca l'épisode!
Pour le prénom je sais pas du tout!
Nico Jr ?
La dispute omg
Le 19 août 2015 à 00:09:44 LoganWalker a écrit :
Nico Jr ?
non mais c'est une fille
Nicole ?
Intersaison 2005-2006, Episode 3 (N°174), Reprise en douceur
Mercredi 11 Janvier 2006
Milton Keynes
Après près d'un mois de vacances bien mérité, on approche tout doucement du début de la saison qui est dans deux mois. Dans moins d'un mois ont lieu les premiers essais hivernaux à Barcelone. La voiture n'est pas tout à fait terminer, mais l'échéance approche, puisque le 25 a lieu la présentation officiel de la RB2. En attendant cela, on est à Milton Keynes, là où tout se passe durant l'intersaison et entre les grand prix. Beaucoup de gars de l'équipe travaillent depuis quelques semaines, notamment le grand Adrian Newey qui est l'ingénieur en chef. Il a donc un rôle très important dans la conception de la voiture.
Pour David et moi c'est la reprise. On se retrouve plus de deux mois après le dernier grand prix. Avant de commencer à bosser, on parle vite fait de nos vacances et il me félicite pour ma deuxième place à la Coupe des Champions. Après quelques minutes de discussion, on retrouve les gars de l'équipe. A cette occasion, je rencontre pour la 1ère fois Adrian Newey. Jusque là je l'avais juste croisé vite fait quelques fois dans le paddock. Je suis très impressionné de rencontrer ce grand homme de la F1. On discute un peu, je lui fait part de mon admiration pour son travail. Il fait de même. Selon lui, je suis un futur grand et il est heureux de travailler avec moi. Entre David et Adrian, le contact n'est pas le même, puisque ce sont des retrouvailles, ils se connaissant par coeur puisqu'ils ont passé de nombreuses années ensemble chez Williams et McLaren.
Adrian nous parle un peu de la RB2. Il nous explique les innovations qu'il tente d'apporter à la monoplace. Je ne comprends pas tout n'étant pas du tout spécialiste des différents mécanismes des F1, mais je suis très attentif à ce que nous explique Adrian. Après cet entretien, on retrouve Christian pour évoquer l'aspect sportif de la saison à venir. Il affiche déjà ses ambitions mais avec une certaine retenue. Il espère au minimum qu'on se maintienne sur le podium constructeurs, mais il est convaincu qu'on peut tenter de lutter pour le titre. Que cela soit le titre pilote ou constructeurs. Avec David on s'accorde pour dire que c'est trop ambitieux et qu'il faudra attendre les premiers grand prix avant d'affirmer réellement qu'on peut jouer le titre.
Après ces entretiens, on revient dans le monde du pilotage. Pas de pilotage réel, mais aujourd'hui on reprend avec le simulateur. Et cela sera ainsi pour les prochains jours. Cela fait plaisir de reprendre le volant, même si cela reste virtuel. Et bien que moins bonne, ça fait aussi plaisir de retrouver les sensations qu'on a dans un cockpit. Durant ces séances au simulateur, on fait un peu comme aux essais hivernaux, on fait beaucoup de tours pour travailler différents points, tel que les simu de course ou les runs de qualif. Et je parle de bien de runs de qualif et non de tour, puisque la règlementation a changé pour cette saison. En effet, désormais la qualif sera divisé en 3 parties durant lesquels on pourra faire autant de tours que l'on veut. Durant la 1ère partie de 20 minutes, les 6 plus lents seront éliminés. Durant la suivante de 15 minutes, les 6 plus lents seront de nouveaux éliminés et dans la dernière partie de 10 minutes, les 10 meilleurs se disputeront la pole.
Dans l'équipe, ce système divise. En perfectionniste, Adrian regrette qu'une erreur de pilotage ne compromette pas une bonne qualif comme ce l'était avant. Christian préfère lui ce système qui est plus avantageuse pour les top teams. Car il est plus dur de battre une Ferrari, une McLaren ou une Red Bull sur plusieurs tours plutôt que sur un. Si on avait été une équipe de fin de classement, il aurait sûrement préfère l'ancien système.
Enfin bref, peu importe. Dans ces séances au simulateur, on fait donc des runs de qualif et des simu de course entière ce qui n'est pas possible aux essais libres, voire même aux essai hivernaux ou enchaîné une soixantaine de tours est pas facile avec les problèmes fréquent que l'on rencontre. On s'entraine sur un peu tous les circuits, mais une grosse partie des séances se concentrent sur les circuit de Barcelone, Silverstone et Jerez qui accueillent les essais hivernaux.
Cette journée de reprise c'est donc très bien passé et je suis pressé de retrouver les circuits.
vu que je n'ai aucune idée de prénom et vous non plus, j'ai fais un sondage avec les 20 prénoms les plus donnés en 2006 (excepté Océane )
http://www.pixule.com/272462970589_quelle-prenom-pour-fille-nico-busy.html
je vous ai laissé 2 choix possibles au cas où vous hésitez entre 2 prénoms
je vous cache pas que dans la liste je n'aime pas certains prénoms et j'espère qu'ils n'auront pas de vote, mais si un de ceux là est choisi et que la fille de Nico a un prénom de merde, ça sera pas de ma faute
ps : les prénoms sont mélangés, ils ne sont pas dans l'ordre des plus donnés au moins donné et par ailleurs à chaque fois qu'on rouvre le sondage, ils ne sont jamais dans le même ordre
Intersaison 2005-2006, Episode 4 (N°175), C'est la rentrée
Vendredi 3 Février 2006
Circuit de Catalunya
http://www.statsf1.com/fr/circuit-barcelone.aspx
3 mois après le dernier grand-prix de la saison 2005 au Japon, c'est aujourd'hui la reprise officielle en Espagne à Barcelone sur le circuit de Catalunya pour la 1ère des 4 journée d'essais hivernaux. Cette année, le format des essais hivernaux a bien changé. Les années précédentes, les essai hivernaux étaient en général beaucoup plus long. Il y avait 3 ou 4 session qui duraient 3 ou 4 jours et une seule monoplace de chaque écurie roulait chaque jour. Cette année, il n'y aura que 4 journées d'essai, une tout les vendredis du mois de Février et chaque écurie pourra faire rouler ses deux monoplaces.
Même si le temps consacré à ces essais hivernaux est court, ces essais sont primordiaux pour les écuries. On va déjà pouvoir se faire une idée quant à la qualité de notre monoplaces et de celles des autres écuries. On pourra donc déjà établir une petite hiérarchie, même s'ils ne jamais bon de tirer de réelles conclusion après les essais hivernaux. Chaque écurie devrait rencontrer sa panoplie de problèmes sur les monoplaces. C'est pourquoi, plus encore que les performances, ce que les écuries recherchent durant ces essais, c'est une certaine fiabilité.
En ce matin de début février, j'arrive donc dans les stands tout sourire. Les essais hivernaux, ce n'est pas ce qu'il y a de plus palpitant, mais cela fait 3 mois qu'on a plus piloté une F1. Parce que les simulateurs ont beau être de plus en plus réaliste, rien ne remplace la sensation que l'on a lorsque l'on conduit réellement une monoplace.
Pour cette 1ère journée d'essai, l'objectif pour David et moi est de faire un maximum de tours pour tester la fiabilité de la monoplace. On va donc faire de longs runs comme en course et la performance ne sera pas vraiment recherché. Je pense qu'il en sera de même pour presque tout le monde. L'écurie nous fixe juste comme objectif d'être dans le top 10 de la séance. Quelques minutes après que le feu soit passer au vert, je sors sur la piste. Je retrouve très vite de bonnes sensations sur ce tracé que j'apprécie beaucoup et qui restera à jamais dans mon cœur puisque c'est ici que j'ai signais mon 1er podium qui m'avait parfaitement lancé dans ma magnifique saison que j'ai effectué l'an dernier.
Dès le matin je roule beaucoup, j'enchaîne les tours à un bon rythme et surtout avec une bonne régularité. Je ne sais pas encore ce que donnera cette monoplace au niveau des performances pures, mais pour le moment je la trouve très bien et je prends du plaisir avec. Je sens quelques petites différences avec la monoplace de l'an dernier, mais elles ne rendent cette monoplace ni mieux ni mois bonne que celle de l'an dernier.
La matinée se passe très bien pour moi, mais elle est perturbée par 2 drapeaux rouges. Le 1er suite à une sortie de piste de Glock qui s'est loupé au virage 9 et le deuxième suite à un problème sur la monoplace de Button qui a été contraint de s'immobiliser sur le bord de la piste.
L'après-midi s'est encore une fois bien déroulé pour moi, même si un de mes runs a été écourté à cause d'un petit problème sur le moteur. L'écurie a préféré alors me faire rentré pour éviter une casse moteur. Pour David tout s'est bien passé aussi, il a pu, comme moi, effectuer de nombreux tours. Durant l'après-midi, aucun drapeau rouge n'a été agité. Pour autant, un certain nombre de petits problèmes ont perturbés la séance de plusieurs pilotes.
Je finis cette 1ère journée d'essai à la 6ème place juste devant David et j'ai effectué 110 tours. Sans énorme surprise, Alonso termine en tête de la séance devant Schumacher, mais leur avance est minime sur les autres. Par ailleurs, les écarts sont globalement assez serré. Les LRT semblent elles en retrait. Rosberg est le pilote ayant effectué le plus de tours avec 124 tours au compteur. Ralf Schumacher n'en a effectué que 52.
Classement de la journée d'essai
1. Fernando Alonso, Ferrari, 1.15.561, 92 tours
2. Michael Schumacher, Ferrari, 1.15.634, 85 tours
3. Juan Pablo Montoya, McLaren, 1.15.769, 102 tours
4. Jenson Button, Honda, 1.15.948, 69 tours
5. Kimi Raikkonen, McLaren, 1.16.023, 108 tours
6. Nico Busy, Red Bull, 1.16.089, 110 tours
7. David Coulthard, Red Bull, 1.16.215, 98 tours
8. Nick Heidfeld, Williams, 1.16.487, 104 tours
9. Rubens Barrichello, Honda, 1.16.492, 96 tours
10. Nico Rosberg, Williams, 1.16.563, 124 tours
11. Mark Webber, Renault, 1.16.726, 59 tours
12. Sebastian Vettel, Toro Rosso, 1.16.930, 115 tours
13. Benoit Bregon, Toyota, 1.16.975, 100 tours
14. Takuma Sato, Renault, 1.17.006, 96 tours
15. Lewis Hamilton, Toro Rosso, 1.17.066, 92 tours
16. Felipe Massa, BMW, 1.17.122, 68 tours
17. Ralf Schumacher, Jordan, 1.17.458, 52 tours
18. Chritian Klien, Toyota, 1.17.542, 84 tours
19. Robert Kubica, BMW, 1.17.589, 74 tours
20. Timo Glock, Jordan, 1.17.670, 68 tours
21. Jarno Trulli, LRT, 1.18.056, 78 tours
22. Vitantonio Liuzzi, LRT, 1.18.365, 87 tours
Intersaison 2005-2006, Episode 5 (N°176), Même pour des essais, ce circuit ne passe pas
Vendredi 10 Février 2006
Circuit de Silverstone
http://www.statsf1.com/fr/circuit-silverstone.aspx
1 semaine après la journée d'essai à Catalunya, nous voilà à Silverstone pour la deuxième journée des essais hivernaux. Pour la plupart des écuries, cette journée d'essai est assez pratique, puisque le circuit de Silverstone est situé près de leurs bases. C'est par ailleurs notre cas. Cela permet donc de faire le déplacement beaucoup plus facilement et de bosser dans les locaux durant plusieurs jours. C'est donc tout bénef.
Mais si la team accueille cette journée d'essai à Silverstone avec enthousiasme pour les raisons données précédemment, je suis pour ma part dans un sentiment bien contraire. Souvent dans les sports collectifs, chaque équipe à sa bête noire, c'est à dire une équipe contre qui elle n'aime pas jouer surtout dans les grandes occasions. C'est un peu le cas de la France qui est la bête noire du Brésil en football. Et bien, en F1, il arrive que certains pilotes est aussi leur bête noire. Et donc ma bête noire, c'est bien ce circuit de Silverstone.
Pourquoi est-ce ma bête noire ? J'aimerais bien le savoir. Je n'ai pas de réelle explication concernant mes performances sur ce circuit. Je n'y arrive pas et je ne sais pas pourquoi. J'ai beau m'entraîner sur le simulateur, regarder la télémétrie, analyser mes tours en vidéos, je n'arrive toujours pas à comprendre ce qui ne fonctionne pas pour moi ce circuit. D'ailleurs mon dernier résultat sur ce circuit n'est qu'un trompe l'oeil, puisque j'ai terminé 5ème l'an dernier, mais Alonso, Schumacher et Raikkonen avaient abandonné.
J'arrive donc avec un double sentiment pour cette journée d'essai. D'un côté je suis confiant après la bonne 1ère journée d'essai à Barcelone, mais d'un autre côté, je suis plutôt inquiet. J'ai peur de faire encore une fois de mauvaises performance. Il faudrait vraiment que je parvienne à m'améliorer sur circuit. Si dans quelques années ou même cette année, je lutte pour le titre, je ne peux pas me permettre d'avoir un week-end sans, juste parce que le circuit ne me réussi pas.
Aujourd'hui encore et comme pour les deux prochaines journées d'essais, David et moi devons faire beaucoup de tours. Aujourd'hui, on va encore faire de long runs comme en course. Mais en fin de journée, on ferra aussi quelques runs plus court pour commencer progressivement à un plus se concentrer sur les runs de qualifs.
Comme je le craignais, j'ai du mal dès les premiers tours sur ce circuit. Je ne suis pas très à l'aise et je prend pas vraiment de plaisir. C'est vraiment tout l'inverse de Catalunya. J'enchaîne les tours et ça ressemble presque à une corvée. Mais je reste concentré pour faire le boulot comme il le faut. Sans trop de surprises, je fais de moins bons temps que David. A force d'enchaîner les tours, je parviens à mieux aborder certains virages et donc à améliorer mon temps, mais cela reste laborieux. Je finis 10ème d'une séance une nouvelle fois remportée par Alonso devant Schumacher. David est 8ème. Finalement s'il faut retenir quelque chose de positif de cette journée, c'est bien la fiabilité. Comme la semaine dernière, on fait parti des pilotes ayant le plus tourné. J'ai fait 114 tours, soit 5 de moins qu'Hamilton, mais surtout 52 de plus que Glock. Les Jordan semblent bien en galère en ce début de saison, ce qui me fait un peu de la peine. A la fin de la journée, je passe vite fait voir Eddie (Jordan) pour parler un peu et je vois bien qu'il est un peu dépité pour le moment.
Classement de la journée d'essai
1. Fernando Alonso, Ferrari, 1.20.356, 103 tours
2. Michael Schumacher, Ferrari, 1.20.388, 98 tours
3. Kimi Raikkonen, McLaren, 1.20.602, 86 tours
4. Juan Pablo Montoya, McLaren, 1.20.684, 73 tours
5. Rubens Barrichello, Honda, 1.20.857, 116 tours
6. Nico Rosberg, Williams, 1.20.985, 92 tours
7. Jenson Button, Honda, 1.21.054, 86 tours
8. David Coulthard, Red Bull, 1.21.203, 118 tours
9. Mark Webber, Renault, 1.21.405, 103 tours
10. Nico Busy, Red Bull, 1.21.414, 114 tours
11. Nick Heidfeld, Williams, 1.21.587, 86 tours
12. Felipe Massa, BMW, 1.21.805, 75 tours
13. Takuma Sato, Renault, 1.21.867, 89 tours
14. Robert Kubica, BMW, 1.21.943, 82 tours
15. Lewis Hamilton, Toro Rosso, 1.22.000, 119 tours
16. Benoit Bregon, Toyota, 1.22.107, 103 tours
17. Sebastian Vettel, Toro Rosso, 1.22.159, 94 tours
18. Chritian Klien, Toyota, 1.22.458, 107 tours
19. Timo Glock, Jordan, 1.22.677, 62 tours
20. Ralf Schumacher, Jordan, 1.22.831, 71 tours
21. Jarno Trulli, LRT, 1.23.015, 78 tours
22. Vitantonio Liuzzi, LRT, 1.23.447, 87 tours
Les essais de pre saison sont imaginés ?
C'est réel ou fictionnel, cette hantise de Silverstone en tant que pilote (genre sur les jeux de F1 où il y a l'ancien tracé, tu galères réellement ou pas ?) ?
Sinon, c'est bien écrit, espacé, jaime beaucoup
sarjij tout est imaginé dans ma story, je ne joue pas sur un des F1
nolan plutôt réel, j'ai souvent beaucoup de mal à Silverstone, même si sur la version actuelle du circuit, je suis meilleur que sur l'ancienne
Deux très bon épisodes!! Vivement la suite!
Intersaison 2005-2006, Episode 6 (N°177), C'est l'heure de se monter
Vendredi 17 Février 2006
Circuit de Catalunya
http://www.statsf1.com/fr/circuit-silverstone.aspx
Nous voilà de retour à Barcelone, 2 semaines après la 1ère journée d'essai. Cette fois on débarque en Catalogne de manière encore plus sérieuse. On le sent, le 1er moment de vérité approche. Dans 3 semaines, on ne pourra plus faire marche arrière, personne ne pourra se cacher. On saura vraiment où on en est par rapport aux autres. De notre côté, on avance vers cette date butoir avec pas mal de certitudes et de confiance. On le sait, on sera présent au rendez-vous. On ne sera pas là pour rigoler. Peu importe les autres, on sera bien présent en Australie pour jouer la victoire. Cela sera difficile, mais rien est impossible.
Parce que ce qu'il faut savoir, c'est qu'on s'est tout de même un peu caché lors des deux premières sorties. On a bien travaillé, on s'est rassuré, on s'est testé. Mais on n'a pas tout donné. Personne n'a prêté attention à nos performances qui semblaient banales et logique au vu de notre saison dernière. Mais on le sait, on n'est plus très loin des Ferrari et des McLaren. On est sûrement encore un peu derrière, mais moins que ce que les suiveurs pensent à l'heure actuelle.
Mais dans quelques heures, ça ne devrait plus être le cas. A moins que les autres écuries ai aussi caché leur jeu, on va remonter dans le classement et montrer qu'on est bien là. Alonso et Schumacher semblent avoir une voie royale pour le titre et on compte bien leur compliquer la tâche. Et plus encore, si tout se passe bien.
C'est donc dans un état d'esprit rageur qu'on débarque en Espagne cette semaine. Mais une bonne rage. La rage positive qui donne envie de se transcender pour tout défoncer. Bien évidement, on sait qu'on ne va pas tout défoncer en terme de performances, mais on a un mental d'acier. Si on ne croit pas en nos chances face aux Ferrari ou aux McLaren, on ne pourra jamais les battre.
Et pour les battre, il faut commencer par les faire douter. Même si ce ne sont que des essais, c'est déjà le moment de leur monter qu'on est là. Au vu des premiers essais, ces deux écuries semblent légèrement au dessus des autres. Même s'ils nous surveillent sûrement, on ne représente pas réellement un danger pour eux. Si on se montre aujourd'hui et qu'on vient s'immiscer à leur côté, cela leur ferra un adversaire supplémentaire, ce qui complique la tâche.
Pour progresser dans le classement, on va faire que des petits runs avec peu d'essence et une certaine agressivité. On ne sera pas à 100% comme on peut l'être en qualif, mais on va commencer à s'approcher des performances qu'on réalisera au cours de ces séances de qualif tout au long de la saison. On fera moins de tours aujourd'hui qu'aux deux premières journées d'essai, mais cette journée sera donc aussi importante voir plus.
Même si les deux dernières fois, on a fait quelques petits runs, c'est vraiment la 1ère fois qu'on se met pratiquement en condition de qualification. Je retrouve rapidement mes repères sur le circuit, ce qui me permet rapidement de faire de gros chrono et de me positionner pendant la 1ère demi-heure en tête du classement. Mais assez rapidement, je suis dépassé par Schumacher, Alonso et Raikkonen qui semble aussi être sur des runs de qualifs. Je suis donc derrière, mais je ne suis pas décroché. Au fur et à mesure de la journée, on améliore régulièrement nos chronos et cela reste serré entre nous quatre. Pas plus de 3 dixièmes d'écarts. Je passe la majeure partie de la journée à la 4ème, mais à quelques minutes du terme de la journée d'essai, je prend la 3ème place. Cette fois, c'est Schumacher qui termine en tête devant Alonso. Et je suis donc juste derrière. David est lui 5ème. J'ai fait que 63 tours aujourd'hui, mais ces 63 tours ont été très important. Les Jordan ont enfin rencontré une journée sans problèmes et pour combler leur retard ont beaucoup tourner. Glock affiche au compteur, un nombre assez impressionnant de 154 tours. Vettel lui n'en a bouclé que 49.
Classement de la journée d'essai
1. Michael Schumacher, Ferrari, 1.14.968, 78 tours
2. Fernando Alonso, Ferrari, 1.15.021, 72 tours
3. Nico Busy, Red Bull, 1.15.105, 63 tours
4. Kimi Raikkonen, McLaren, 1.15.128, 82 tours
5. David Coulthard, Red Bull, 1.15.223, 71 tours
6. Jenson Button, Honda, 1.15.364, 95 tours
7. Juan Pablo Montoya, McLaren, 1.15.389, 67 tours
8. Rubens Barrichello, Honda, 1.15.524, 89 tours
9. Nick Heidfeld, Williams, 1.15.657, 85 tours
10. Nico Rosberg, Williams, 1.15.742, 85 tours
11. Lewis Hamilton, Toro Rosso, 1.16.087, 78 tours
12. Takuma Sato, Renault, 1.16.232, 86 tours
13. Christian Klien, Toyota, 1.16.287, 80 tours
14. Benoit Bregon, Toyota, 1.16.358, 77 tours
15. Sebastian Vettel, Toro Rosso, 1.16.384, 49 tours
16. Mark Webber, Renault, 1.16.428, 107 tours
17. Timo Glock, Jordan, 1.16.867, 154 tours
18. Robert Kubica, BMW, 1.16.978, 92 tours
19. Ralf Schumacher, Jordan, 1.17.021, 143 tours
20. Felipe Massa, BMW, 1.17.069, 57 tours
21. Jarno Trulli, LRT, 1.17.587, 108 tours
22. Vitantonio Liuzzi, LRT, 1.17.725, 122 tours
Allez Busy!!
Très bonne séance! Vivement la suite
Gg les chronos
n'oubliez pas de voter pour choisir le nom de la fille de Nico, si vous ne l'avez pas fait
http://www.pixule.com/272462970589_quelle-prenom-pour-fille-nico-busy.html
Sinon j'ai une petite question. Est-ce qu'en 2006, il y avait des pneus tendres et des pneus durs ou est-ce que tous les pneus étaient les mêmes ? Je viens de me poser la question, parce que même si je suivais la F1 en 2006, je n'avais que 7 ans et je ne faisais pas attention à ce genre de choses
J'ai eu des frissons en lisant l'épisode
Et pour les pneus, tu me mets le doute là