Le 11 mai 2016 à 18:50:55 slan13004 a écrit :
"Sinon pourquoi c'est une saison que t'aimerais bien voir"
parce que la lutte schumacher alonso à l’intérieur de la scuderia ça me plait!

C'est vrai que c'était marrant à écrire cette petite guerre qui a en plus permis de déjà lancer en quelque sorte la saison 2007 avec le départ de Schumacher chez Audi.

Dommage pour les ovales, tu rates quelque chose, tu ne t'interreses pas à l'indycar?

Pour l'indy 500, je n'ai jamais compris pourquoi les pilotes modernes ne s'y étaient jamais penchés. Il y a eu certaines années où ils auraient pu le faire. Il me semble meme que schumi avait declaré qu'il trouvait la discipline trop dangereuse...enfin bref

Non je m'y intéresse pas vraiment

pour 2004, tu as bien fait, moi ca fait 20 ans que je suis la f1,le debut des années 2000 est deja loin, du coup les pilotes et écuries de l'epoque me rappelle des souvenirs, donc c'est cool.

Moi aussi ça m'a rappelé des souvenirs. C'était marrant d'écrire des épisodes avec les tout premiers pilotes que j'ai découvert à seulement 5 ans (j'ai que 17 ans, j'étais même pas né quand t'as commencer à suivre la F1 )

Une derniere question: qu'est devenu Kartikeyan?? il est sortie du coma?

Sorti du coma au bout de 3 mois, je comptais le faire revenir en fin de saison 2005, mais Bregon et Hamilton faisaient de bonnes perfs chez LRT et j'avais pas de raisons d'en enlever un des deux, ni même de le réintégrer en 2006

Saison 2006, Episode 58 (N°237), Quel week-end de merde !

Dimanche 10 Septembre 2006
Spa, Circuit de Spa-Francorchamps
http://www.statsf1.com/fr/circuit-spa-francorchamps.aspx

Mais qu'est-ce que je fout là sérieux ? Je me le demande depuis vendredi. Je suis entouré que d'une bande de con, sans cœur. Un bon gars qui a fait qu'une seule erreur dans sa vie, s'est fait assassiné et tout le monde s'en fout. Ça me dégoûte. Tout ce qui se passe est injuste et toute cette injustice est accru par une bande d'hypocrite qui ne pense qu'à la compétition et à l'argent. Même pas de place pour le cœur. Je ne comprend vraiment pas pourquoi. Je pensais vraiment que le monde qui m'entourait avait de vrais valeurs. Visiblement c'est pas le cas.

Ca va être dur de tenir encore une journée ici, dans ce rassemblement insipide. Heureusement que j'ai quelques appuis. David, qui a toujours été un coéquipier extraordinaire est là pour me soutenir. Il a connu Fabien et sa mort le touche aussi, contrairement à Christian qui fait partie des personnes qui m'ont beaucoup déçu ce week-end. Nico (Rosberg), Sebastian (Vettel) et Lewis (Hamilton) me soutiennent aussi depuis vendredi et porteront un brassard noir comme David et moi. Le reste des pilotes semble insensible.

J'en veux pas à tout le monde, mais les plus grands pilotes comme Michael, Fernando ou Kimi aurait dû montrer l'exemple et appuyer ma demande d'hommage envers Fabien ou tout du moins un petit geste pour honorer sa mémoire. Malheureusement il n'en est rien. Je suis plutôt déçu et en colère, mais c'est surtout envers les instances que j'en veux, car ils auraient dû prendre leur responsabilité. Ils n'ont même pas pris la peine de publier un communiqué.

Enfin bref, avec cette ambiance, le grand prix s'annonce difficile. Durant la matinée j'ai longtemps hésité à l'attitude que j'allais adopter sur la grille. Dois-je refuser tout interview pour rester concentré et éviter de dire des conneries en étant trop honnête ? Où dois-je répondre au maximum d'interview pour rendre hommage moi-même à Fabien ? Je choisi finalement la deuxième option. Chacun derrière son écran se fera son opinion, mais au moins chaque fan de F1 sait ce qui s'est passé.

Maintenant, place à la course. C'est le moment d'oublier tout ce qui s'est passé. Mais ce n'est pas le moment d'oublier ce qui m'a énervé. L'attitude de la majorité du paddock m'a foutu la rage et je dois me servir de ça pour rattraper ce début de week-end cauchemardesque. Le départ est pas mauvais, mais après quelques mètres, alors que j'étais à l'extérieur, je me retrouve à l'intérieur pour aborder le 1er virage.

Etant très serré, être à l'intérieur pour ce virage n'est pas la meilleure manière de l'aborder. De plus, j'ai du mal à me repérer et je freine un peu trop tard. Pour tenter de rattraper ce freinage tardif, je freine très fort. Mais mes roues se bloquent et je ne peux pas tourner. Je ne contrôle plus rien. Je comprend très vite que la course a de fortes chances de se terminer. Et malheureusement, c'est David que je percute. Et comme si cette accrochage était pas déjà assez pénible, je comprend vite qu'il y a une troisième victime. Et c'est Nico...

Mais qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça ? C'est vraiment un week-end de merde, cauchemardesque d'un bout à l'autre. Abandonner dès le premier virage, c'est toujours extrêmement rageant. Encore plus après des événements pareil. Et quand tu emmènes avec toi, deux des rares bonnes personnes qui t'entoure, c'est un véritable cauchemar. C'est pas possible, je rêve depuis deux jours, je vais bien me réveiller. Je veux me réveiller. Mais je le suis déjà.

Je sors de ma monoplace complètement dépité et abattu. J'ai tellement de sentiments différent qui montent en moi que je suis totalement perdu. A peine sorti, je m'assois contre le mur de pneu à côté du quel ma monoplace s'est arrêté, sans avoir conscience que je ne suis pas en sécurité. Un commissaire de piste me fait vite réagir. Je rejoins David et Nico. Je m'excuse et leur dit que je m'en veut terriblement. Puis je craque et sous la pression de mes émotions, je me met à pleurer.

Depuis deux jours, j'ai tout fait pour retenir toutes les émotions entrants en moi. Mais cet accrochage, c'est vraiment l'événement de trop. Heureusement, David et Nico qui ne m'en veulent pas, me réconforte et trouve les mots pour que je reprenne mes esprits. On fini donc par rentrer au stand pour suivre (peut-être) le reste de la course. De retour au garage, Christian se dirige vers moi. Et il n'a visiblement pas compris ce que je lui ai dis vendredi.

Christian : NICO ! T'ES COMPLETEMENT INCONSCI....

David : Ferme là Christian ! Ya plus important que cette putain de course de merde. T'as toujours pas compris que c'est dur pour Nico, et toi comme beaucoup de personnes, vous empirez la situation avec vos comportements à la con. Si cette accrochage a eu lieu, c'est de votre faute, pas celle de Nico.

Christian : Tu vas me parler autrement David et arrête de dire n'importe quoi !

David : Je ne dis pas n'importe quoi, c'est juste que vous arrivez pas à vous mettre à la place de Nico.

Antoine : Il a raison Christian, tu n'arrives pas à comprendre que l'humain dépasse souvent le professionnel.

Christian : Ah tiens, Antoine qui parle de manière sérieuse, que c'est incroyable.

Antoine : C'est pas le moment de rigoler.

Christian : Qu'est-ce que t'en sais ? Je croyais que personne ne pouvais se mettre à la place de Nico.

Antoine :

David : Putain, mais t'es vraiment trop con aujourd'hui ?

Christian : C'est quoi le problème maintenant ?

David : Si il y en a bien un qui peut comprendre Nico ici, c'est Antoine. Son premier amour qui est aussi la mère de sa fille a été assassiné. Bon vu que tu fais n'importe quoi aujourd'hui, je crois qu'on va partir avec Nico.

Après cette discussion musclée avec Christian, on décide avec David de ne pas suivre la fin de la course et de partir dès que possible. On ne suis donc pas la victoire d'Alonso qui prend la tête du championnat pour la première fois de la saison. Partir du circuit est une sorte de soulagement pour moi, même si je suis pas prêt d'oublier ce week-end de merde. J'espère que tous se passera mieux en Italie et que la semaine que je vais passer chez moi pourra me permettre d'aider au maximum la police.

Résultats GP de Belgique (15/19)

1. Fernando Alonso, Ferrari
2. Kimi Raikkonen, McLaren
3. Michael Schumacher, Ferrari
4. Nick Heidfeld, Williams
5. Juan Pablo Montoya, McLaren
6. Takuma Sato, Renault
7. Jenson Button, Honda
8. Mark Webber, Renault
9. Sebastian Vettel, Toro Rosso
10. Lewis Hamilton, Toro Rosso
11. Heikki Kovalainen, Toyota
12. Robert Kubica, BMW
13. Christian Klien, Toyota
14. Ralf Schumacher, Jordan
15. Vitantonio Liuzzi, LRT
16. Jarno Trulli, LRT
ABN. Rubens Barrichello, Honda (Suspension)
ABN. Timo Glock, Jordan (Hydraulique)
ABN. Felipe Massa, BMW (Boîte de vitesse)
ABN. David Coulthard, Red Bull (Accrochage)
ABN. Nico Rosberg, Williams (Accrochage)
ABN. Nico Busy, Red Bull (Accrochage)

Classement pilotes (15/19)

1. Fernando Alonso : 103 points
2. Michael Schumacher : 102 points
3. Kimi Raikkonen : 73 points
4. Nico Busy : 54 points
5. Juan Pablo Montoya : 50 points
6. David Coulthard : 42 points
7. Jenson Button : 32 points
8. Nico Rosberg : 27 points
9. Rubens Barrichello : 27 points
10. Nick Heidfeld : 23 points
11. Mark Webber : 13 points
12. Takuma Sato : 9 points
13. Lewis Hamilton : 7 points
14. Sebastian Vettel : 5 points
15. Ralf Schumacher : 4 points
16. Robert Kubica : 4 points
17. Felipe Massa : 3 points
18. Heikki Kovalainen : 3 points
19. Christian Klien : 2 points
20. Timo Glock : 1 point

Classement constructeurs

1. Ferrari : 205 points
2. McLaren : 123 points
3. Red Bull : 96 points
4. Honda : 60 points
5. Williams : 50 points
6. Renault : 22 points
7. Toro Rosso : 12 points
8. BMW : 7 points
9. Jordan : 5 points
10. Toyota : 5 points

Ca y est, j'ai enfin fini de rattraper mon retard
Dommage pour les événements récents, ça pourrit un peu ta dynamique post-Magny Cours

PS : Ferrari est champion des constructeurs dès maintenant, même si c'était écrit depuis un bail.

Effectivement, j'avais même pas remarqué qu'ils étaient officiellement champion

Voici le 1er épisode de la série d'épisode hors-F1. Dans cet épisode et peut-être dans les suivants vont apparaître plusieurs noms (prénom + nom de famille). J'ai pris des noms de famille courant, alors désolé si un des personnages a exactement le même nom que vous ou que quelqu'un que vous connaissez

Saison 2006, Episode 59 (N°238), Vous m'accusez ?

Lundi 11 Septembre 2006
Haguenau, Commissariat d'Haguenau

Après un week-end très difficile, ce qui m'attend n'est pas plus facile. Je suis convoqué ce matin au commissariat d'Haguenau pour être interrogé concernant le meurtre de Fabien. Ça va être une épreuve difficile, mais c'est un passage obligé. Et si jamais je peux aider la police a trouver le meurtrier de Fabien, cela serait une bonne chose. Arrêter son meurtrier ne le fera pas revenir, mais au moins il sera venger. J'arrive donc à 10h au commissariat et je suis reçu par le commandant Wagner.

Commandant Wagner : Bonjour monsieur Busy.

Nico : Bonjour

Commandant Wagner : Je vous prie de vous installez. Vous savez sans aucun doute, pourquoi vous êtes là aujourd'hui.

Nico : Oui malheureusement.

Commandant Wagner : Dans le cadre de l'affaire Meyer (nom de famille de Fabien), je suis contraint de vous interroger puisque vous faites parti de l'entourage plus ou moins proche de la victime. Et je suis aussi dans le regret de vous dire, que vous faites parti des suspects potentiels.

Nico : Pardon ?

Commandant Wagner : Je ne dis pas là que vous êtes coupable. Mais vous faites partie des plusieurs suspect logique dans l'affaire.

Nico : Logique ? Je ne vois rien de logique là dedans.

Commandant Wagner : Malheureusement pour vous si. Vous étiez à Haguenau le jour du meurtre, vous ne pouvez pas le nier ?

Nico : Et alors ? On était des milliers à Haguenau comme chaque jour.

Commandant Wagner : Oui bien sûr, mais Fabien était présent au "Loeb Car Show", dont vous étiez un des participants. Il était dans la tribune VIP car vous l'avez invité, vous l'avez forcément côtoyer dans la journée.

Nico : Oui je l'ai côtoyé et encore une fois, ça ne veut rien dire.

Commandant Wagner : Oui, mais ce n'est pas tout.

Nico : Qu'y a-t-il encore ?

Commandant Wagner : Où étiez vous à 18h ?

Nico : Ca y est vous m'interrogez déjà comme un criminel ?

Commandant Wagner : Pas du tout, je vous met devant les faits qui font de vous un suspect. Répondez à ma question.

Nico : J'étais avec Fabien. Voilà, vous avez ce que vous vouliez entendre ?

Commandant Wagner : Oui.

Nico : Mais puis-je savoir comment vous êtes au courant. Car bien que ma présence avec lui quelques minutes avant le meurtre n'ait rien à voir avec celui-ci, j'aimerais bien savoir comment vous saviez cela.

Commandant Wagner : Un témoin nous a donné cette information.

Nico : Quel est cette personne ?

Commandant Wagner : Je ne peux pas vous le dire.

Nico : Vous vous foutez de ma gueule ? Vous m'interrogez déjà comme un criminel, je collabore directement avec vous, parce que je n'ai rien à me reprocher et vous ne voulez pas me donner le nom d'une personne. Vous croyez que je vais allez lui défoncer la gueule à la sortie du commissariat ?

Commandant Wagner : Cela pourrait être une possibilité ?

Nico : Non, mais je rêve. Je n'ai rien fait, donc rien à me reprocher, je veux juste avoir toutes les véritables infos.

Commandant Wagner : Je suis désolé, mais non.

Nico : Je n'aime pas faire ça, mais vous ne me laissez pas le choix. Vous savez bien qui je suis ?

Commandant Wagner : Oui, mais pas de traitement de faveur.

Nico : Je n'en demande pas, mais j'ai des appuis médiatiques forts et je pourrai facilement détourner la réalité de mon interrogatoire en votre défaveur. Ça ne serait pas classe, mais pas plus que ce que vous me faites. Alors donnez moi le nom de cette personne.

Commandant Wagner : Il s'agit de Julien Leroy.

Nico : Comme par hasard.

Commandant Wagner : Comme par hasard, c'est à dire ?

Nico : Je connais cette homme. Fabien le connaissais aussi. Et autant dire que nous ne l'appréciions pas trop avec Fabien.

Commandant Wagner : Et alors, il n'a pas menti.

Nico : Non, mais je suppose qu'il est allé spontanément et rapidement vous voir pour vous divulguer cette info.

Commandant Wagner : C'est exact.

Nico : Et ça ne vous étonne pas.

Commandant Wagner : Pas plus que ça.

Nico : Malgré le fait que je viens de vous dire que nous sommes plus ou moins ennemies ?

Commandant Wagner : Vous pensez qu'il est venu très rapidement pour orienter nos recherches sur vous.

Nico : C'est une possibilité, admettez le.

Commandant Wagner : C'est vrai, vous avez raison sur ce point.

Nico : Vous voyez, comme quoi divulguez le nom d'un témoin peut servir.

Commandant Wagner : Revenons en donc à Julien Leroy. Depuis quand vous le connaissez ?

Nico : Depuis le collège.

Commandant Wagner : Et pourquoi vos relations sont tendus ?

Nico : A cause, d'une histoire à la con de jalousie. J'étais dans la même classe que Julien et Fabien durant tout le collège. Julien était sûrement le plus gars le plus attirant de la classe pour les filles. Il avait du succès avec les filles au début du collège. Pour rivaliser avec lui, Fabien et moi, on s'est servi de nos talents pour impressionner les filles. J'étais déjà à l'époque un des meilleures pilotes du monde dans ma catégorie d'âge et Fabien me suivait partout et était l'homme à tout à faire sur les courses où j'allais. Les filles sont donc aller naturellement vers nous. Ça a rendu Julien fou de rage. Plus aucune fille ne lui parlait. Il a alors lancé la rumeur que Fabien et moi, nous étions gay et qui nous étions en couple, juste pour que les filles arrêtent de nous tourner autour. Ce genre de rumeur, personne n'y croirait à l'âge adulte et Julien passerai pour un abruti. Mais sa rumeur a eu l'effet recherché. S'en est suivi plusieurs clash et bagarre entre nous. Julien a fini par se faire virer après une énième bagarre où il m'a pété le bras, m'empêchant ainsi de devenir champion de france de karting. Des deux côtes, des rancoeurs sont toujours là.

Commandant Wagner : Ok merci pour cette information qui pourrait servir plus tard.

Nico : Pourquoi servirait-elle ? Je suis innocent et si vous faites votre travail correctement, je ne serais plus très longtemps dans la liste des suspect.

* On frappe à la porte *

Commandant Wagner : Entrez !

Lieutenant Bernard : Commandant, puis-je vous parlez deux minutes ?

Commandant Wagner : Oui bien sûr. Excusez-moi monsieur Busy, je reviens dans 2 minutes.

[...]

Commandant Wagner : Monsieur Nico Busy, vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre de Fabien Meyer.

Wagner qui met Nico en PLS

ça commence a partir en couille
Sinon Verstappen remplace Busy et gagne le prochain gp

Le 17 mai 2016 à 22:02:30 Ouistiti-25 a écrit :
ça commence a partir en couille
Sinon Verstappen remplace Busy et gagne le prochain gp

Verstappen plus jeune vainqueur à 8 ans, 11 mois et 25 jours

Le 18 mai 2016 à 12:52:19 Mouf67 a écrit :

Verstappen plus jeune vainqueur à 8 ans, 11 mois et 25 jours

hahahahaha tu m'as tué :rire

D'ailleurs, j'ai même pas réfléchi à qui aller remplacer Busy durant son absence Du coup petit sondage
http://www.pixule.com/296069608773_qui-doit-remplacer-nico-busy.html

Pour ceux qui se souviennent plus, qui est Antoine Kipling, regardez le 1er message du topic

Saison 2006, Episode 59 (N°238), Le début de la fin

Lundi 11 Septembre 2006
Haguenau, Commissariat d'Haguenau

Commandant Wagner : Monsieur Nico Busy, vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre de Fabien Meyer.

Nico : QUOI ???

Commandant Wagner : L'arme du crime vient d'être retrouvé et plusieurs cheveux vous appartenant ont été retrouvé dessus. On va passer en salle d'interrogatoire et si vous n'avouez pas, on va y rester un sacré bout de temps.

Nico : Mais c'est pas possible. Je perds un ami, et je me retrouve accusez de son meurtre. C'est le monde à l'envers.

Commandant Wagner : Je n'en suis pas si sûr.

En salle d'interrogatoire

Commandant Wagner : Bon, pour le bien de tout le monde, il serait bien d'avouer tout de suite le crime. C'est sûr que vous allez prendre cher, mais moins que si vous nier en bloc.

Nico : Je n'avouerais rien du tout.

Commandant Wagner : Vous avez tort.

Nico : J'ai tort ? Mais comment voulez-vous que j'avoue un meurtre que je n'ai pas commis ?

Commandant Wagner : Oh si je pense que vous l'avez commis.

Nico : Et pourquoi aurais-je tuer Fabien ?

Commandant Wagner : Ce n'est pas à vous de poser des questions. Vu que vous ne voulez pas avouer, on va commencer par le début. Où étiez vous le dimanche 3 septembre à 18h30 ?

Nico : J'étais dans ma voiture en train de rentrer chez moi.

Commandant Wagner : Et vous avez une preuve de cela ?

Nico : Une preuve. Vous croyez que j'ai une caméra embarqué dans ma voiture comme lors des courses de F1 ?

Commandant Wagner : Cessez d'être ironique avec moi. Vous vous êtes peut-être fait flashé. Cela ne serait pas étonnant. Et cela prouverai votre bonne foi.

Nico : Je n'aime pas non plus ce ton ironique. Et malheureusement pour moi, je respecte le code de la route.

Commandant Wagner : Quelle dommage pour un pilote.

Nico : Avez-vous déjà tué une personne lors d'une intervention ?

Commandant Wagner : Oui, mais on ne parle pas de moi ici.

Nico : Et vous avez déjà tué une personne en tant que civil ?

Commandant Wagner : Bien sûr que non.

Nico : Quelle dommage pour un flic.

Commandant Wagner : Je n'apprécie de nouveau pas ce trait d'ironie.

Nico : Comme je n'ai pas apprécié le votre avant. Vous jouez au con avec moi, mais je peux le faire aussi.

Commandant Wagner : Vu votre situation, je vous déconseille de le faire, vous pourriez le regretter.

Nico : Je crois plutôt que c'est vous qui pourriez le regretter. Une fois que l'affaire aura été médiatisé, que j'aurais passé des semaines en prison et qu'on découvrira que je suis innocent, alors que vous avez mené une enquête à charge contre moi, on en reparlera.

Commandant Wagner : Ils disent tous ça.

Nico : Sauf que j'ai bien moins le profil d'un tueur que les coupables des autres affaires.

Commandant Wagner : Ca y est, monsieur Busy, le prodige de la F1, se croit supérieur au reste de la population.

Nico : Non, mais j'ai une vie de rêve, pourquoi j'irais tuer un homme qui en plus est mon ami.

Commandant Wagner : Que vous avez la mémoire courte.

Nico : Magny-Cours 2005, c'est ça ?

Commandant Wagner : Bien sûr.

Nico : Si je viens de vous dire, que c'était un ami, c'est pas pour rien. On était réconcilié depuis le mois dernier et sans que je le demande d'ailleurs, cette information a été médiatisé.

Commandant Wagner : Tout ça n'est que mensonge.

Nico : Je vous interdit de dire cela.

Commandant Wagner : Je ne dis que la vérité.

Nico : Et moi donc ?

Commandant Wagner : Il ne peut pas y avoir deux vérités.

Nico : Je suis d'accord. Philosophiquement, on dit que chacun a sa vérité, sa façon de penser, mais qu'il n'existe qu'une seule vérité, celle qui correspond à la réalité. Et c'est moi qui détient cette vérité.

Commandant Wagner : Bon, on va arrêter cette série de sous-entendu.

Nico : Vous vous avouez déjà vaincu. Peu de résistance, je suis déçu.

Commandant Wagner : Vous allez arrêtez de ma parler sur ce ton, je vous rappelle que c'est vous le coupable.

Nico : Suspect ! 20 ans de police et vous ne connaissez toujours pas la différence entre coupable et suspect, c'est honteux.

Commandant Wagner : Et vous, vous le savez mieux que moi, puisque vous êtes monsieur Busy.

Nico : J'ai bien l'impression. Le coupable, c'est celui qui a commis le délit, le suspect, c'est une des personnes ayant possiblement commis l'acte, mais dont on a pas la certitude. En me désignant comme coupable, c'est bien la preuve que vous enquêtez déjà à charge et ça c'est un faute professionnelle grave.

Commandant Wagner : Non, si je vous désigne comme coupable, c'est que c'est une évidence. Ces cheveux retrouvé sur l'arme montre bien que vous l'avez tué.

Nico : Non ça ne prouve rien, bien au contraire. Déjà comment des cheveux se retrouverait sur une arme ? On tire avec les mains à ce que je sache.

Commandant Wagner : Il suffirait de mal s'y prendre. Vous passez une main de vos cheveux, un geste tout à fait anodin, quelques cheveux se retrouve sur votre main, puis vous l'assassinez.

Nico : Admettons. Mais dans ce cas là, je les enlève tout simplement de l'arme.

Commandant Wagner : Après avoir tiré, vous devez vite vous en allez, vous n'aviez pas pensé à cette posibilité stupide et vos quelques cheveux sont resté sur l'arme.

Nico : Encore une fois, admettons. Mais dans ce cas là, que fout l'arme chez Fabien, c'est l'erreur la plus stupide qu'il pourrait arriver.

Commandant Wagner : Après avoir tiré, vous avez totalement paniqué, vous avez vite chercher un endroit ou cacher l'arme et vous vous êtes en allé avant que quelqu'un vous remarque.

Nico : C'est totalement absurde. Vous avez conscience que votre histoire ne tient pas debout.

Commandant Wagner : C'est souvent le cas dans les affaires de meurtre.

Nico : Et vous n'avez pas tout simplement pensé à un coup monté pour me faire accuser ?

Commandant Wagner : C'est ça votre axe de défense.

Nico : Bien sûr, puisque sauf erreur de test ADN, c'est la seule option possible. Parce que franchement, comme expliquez-vous qu'une arme avec des cheveux reste sur le lieu du crime ? Et comment vous expliquez que l'arme ai été retrouvé 3 jours après ? Soit vos hommes font mal leur boulot, soit l'arme a été placé entre temps.

Commandant Wagner : Oui ça peut paraître stupide, mais vos cheveux sont là et c'est une preuve accablante.

Nico : Bon, vu que ne croyez pas à cette possibilité, expliquez moi pourquoi j'aurais tuer Fabien ?

Commandant Wagner : A cause de ce qu'il vous a fait à Magny-Cours. Bien que je n'aime pas la Formule 1 et que je ne vous aime pas, je trouve son acte absolument dégueulasse, car vous auriez pu avoir un accident grave, voire fatal et ce n'aurait pas été mérité.

Nico : Quelle gentillesse, vous allez me faire pleurer. Mais comme je vous l'ai dit tout à l'heure, je m'étais réconcilié avec lui.

Commandant Wagner : Et comme je vous l'ai dit tout à l'heure, ce sont des conneries. Vous l'avez défendu à son procès, vous vous êtes réconcilié, comme ça tout soupçons sur vous semble impossible. Et là vous vous êtes vengez.

Nico : C'est vraiment n'importe quoi, ça n'a aucun sens.

Commandant Wagner : Comme votre axe de défense. Mais vous allez avoir le temps pour l'améliorer, vu le temps que vous allez passer en prison.

• Quelques heures plus tard *

Commandant Wagner : L'interrogatoire est terminé. Vous allez être placé en détention provisoire.

Nico : Vous faites une grosse erreur.

Il est 17h et je sors enfin du commissariat, mais pas comme je l'aurais imaginé. Je suis menotté et entouré de trois brigadier. A la sortie du commissariat, j’aperçois Océane qui, inquiète de ne pas me voir revenir était venu à Haguenau.

Océane : NICO !

Commandant Wagner : N'approchez pas.

Nico : Laissez-moi lui parler, si vous ne voulez pas avoir de problème.

Commandant Wagner : Vous me faites bien marrer. Bon ok allez y.

Nico : On verra qui rira dans quelques semaines.

Océane : Mais c'est pas possible, qu'est-ce qui se passe ?

Nico : Ils ont retrouvé des cheveux à moi sur l'arme qui a été utilisé pour tué Fabien. Le commandant Wagner est déjà convaincu que je suis le coupable. Mais ne t'inquiète, je vais prendre le meilleur avocat possible et avec lui, on va rétablir la vérité. Et c'est le commandant qui va prendre cher. Ce n'est qu'une question de jours ou de semaines. Occupe toi de Lucie comme tu le fais habituellement et ne t'inquiète pas. Je t'aime !

Donc comme vous l'aurez compris, la série d'épisode hors-F1 est un affaire criminelle Ce "genre d'écriture" est totalement nouveau pour moi et l'intrigue sera bien évidement beaucoup moins poussé et précise que ce qu'on peut voir dans les séries, alors soyez indulgent

Putain, tu me fait trop attendre pour la suite sale enculé

Saison 2006, Episode 60 (N°239), Un allié non négligeable

Lundi 11 Septembre 2006
Strasbourg, Maison d'Arrêt de Strasbourg

Tout s'enchaîne très vite aujourd'hui. Alors que ce matin, je pensais passer quelques minutes au commissariat d'Haguenau afin d'aider la police, me voilà embarqué sans trop comprendre, dans ce qui s'apparente à un cauchemar qui ne fait sûrement que commencer. Après avoir été interrogé pendant plusieurs heures, on vient de m'emmener à la Maison d'Arrêt de Strasbourg. Sans rien avoir vu venir, me voilà donc injustement en prison. Et je n'ai pas de traitement de faveur, je serai dans une cellule avec une autre personne. Espérons que ça se passe bien.

Gardien de prison : Voici votre cellule monsieur Busy.

??? : Nico Busy !!!

Nico : Bonjour, vous me connaissez ?

??? : Bien sûr que je vous connais. Je suis un fan de Formule 1 et je suis aussi complètement fan de vous. Vous êtes un pilote exceptionnel, mais que faites vous ici ?

Nico : Je suis accusé de meurtre.

??? : Mais c'est impossible, il se sont forcément trompé.

Nico : Oui malheureusement. Je n'ai rien fait, mais j'ai une preuve accablante contre moi. Sinon comment tu t'appelles ?

??? : Sébastien. Mais que s'est-il passé et vous êtes accusé du meurtre de qui ?

Nico : Tu sais tu peux me tutoyer. Je suis accusé du meurtre de Fabien Meyer, mon ancien ingénieur.

Sébastien : Il est mort ? Je n'étais même pas au courant. Et on te soupçonne parce que tu aurais pu te venger de lui ?

Nico : Non même pas, on s'était réconcilié le mois dernier. Le problème, c'est qu'on m'a aperçu avec lui quelques minutes avant le meurtre, du coup je me suis retrouvé dans la liste des suspect. Puis aujourd'hui ils ont retrouvé quelques cheveux m'appartenant sur l'arme qui a tué Fabien.

Sébastien : Effectivement, c'est une preuve accablante, mais je suis sûr que tu es innocent. Et il a été tué quand ?

Nico : Le dimanche 3 septembre.

Sébastien : Et c'est qu'aujourd'hui, qu'ils ont retrouvé l'arme avec tes cheveux dessus. Ça pue le coup monté.

Nico : C'est ce que j'ai dis pendant mon interrogatoire. Fabien a été retrouvé mort vendredi et c'est seulement 3 jours après qu'ils trouvent l'arme. Soit ils font mal leur travail, soit c'est un coup monté. En tout cas quoiqu'il arrive, je n'y suis pour rien.

Sébastien : C'est tellement injuste. Ils vont totalement ruiné ta saison, déjà qu'elle était pas facile après la mort de Benoit Bregon.

Nico : Franchement à l'heure actuelle, je ne pense pas à la F1, mais c'est sûr que tout aura été fait pour perturber ma saison entre la mort de Benoit, la polémique des pneus à Imola et maintenant ça, je ne suis pas épargner. Mais t'inquiètes pas, la vérité sera rétabli et je reviendrais plus fort.

Sébastien : J'espère de tout cœur que t'as raison. En tout cas, je vais tout faire pour t'aider. Malheureusement pour nous, les journées en prison sont très longues. On a vraiment le temps pour penser à de nombreuses choses. Et ce temps, il va falloir l'utiliser pour refaire tout le film de ce qui s'est passé. Si la police est pas capable de trouver le coupable, on va le faire nous avec les moyens qu'on dispose. Enfin, si ça ne te déranges pas.

Nico : Absolument pas et d'ailleurs ça me touche que tu veuilles tout faire pour m'aider. On a pas les éléments dont dispose la police, mais vu qu'on a le temps, on va effectivement pouvoir refaire tout le film et essayer de comprendre qui peut être l'assassin. Et puis, je vais pouvoir m'appuyer sur un excellent avocat. Par contre, on commencera tous ça demain, je suis un peu fatigué.

Sébastien : Oui bien sûr, je comprend.

Nico : Et sinon, toi pourquoi tu es là ?

Sébastien : C'est à cause de mon travail. Je suis ouvrier et mon employeur était quelqu'un de malhonnête. Il nous faisait bosser dans des conditions beaucoup trop dangereuses. Il y a d'ailleurs eu plusieurs accident. Mais il n'y a pas eu de conséquences dramatique, donc il n'a pas été inquiété. Il nous faisait faire de nombreuses heures supplémentaires non payés et nos payes justement mettait parfois du temps à arriver. Un jour j'ai fait une petite erreur professionnel, il m'est tombé dessus et a été très dur avec moi. J'ai craqué et je l'ai frappé. Il le méritait, mais je n'ai pas su m'arrêter, et il a fini dans le coma. C'était il y a un an et demie. Depuis, il est sorti du coma, mais est toujours un peu handicapé à cause de moi. Il n'a plus 100% de ses capacités. Et suite à cela, quelques mois plus tard, j'ai pris deux ans de prison. J'en ai déjà purgé un an et avec les remises de peines, je devrais être libéré dans 6 mois.

Nico : La vie est vraiment injuste parfois. T'as l'air vraiment d'être un type bien au contraire de ton employeur. Mais avec vos collègues, vous n'avez jamais pensé à vous révolter ?

Sébastien : Si, mais c'est difficile vu qu'on peut tout perdre. Par contre suite à ce qui s'est passé, j'ai eu le soutien de nombreux collègues et on prépare une plainte contre lui après ma sortie de prison. Mais ça semble perdu d'avance, puisque lors de mon procès, la police et la justice a semblait s'en foutre de tout ce qu'il nous a fait subir.

Nico : Pourtant il mérite d'être puni. S'il le faut, je pourrais peut-être t'aider.

Sébastien : Oui mais comment ?

Nico : En témoignant en votre faveur et en parlant à mon avocat qui pourrait aussi grandement vous aider.

Sébastien : Ça serait vraiment gentil.

Nico : Ça sera juste normal, après l'aide que tu vas sûrement m'apporté. Cette journée a vraiment été horrible pour moi, mais je viens quand même de rencontrer quelqu'un de bien.

Sébastien : Merci Nico

Nico le bagnard