Le 16 janvier 2020 à 15:46:30 Serval94 a écrit :
Le 16 janvier 2020 à 15:28:09 caligene729 a écrit :
Le 16 janvier 2020 à 12:46:45 Areztoscore a écrit :
Par contre il va falloir arrêter avec l’argument bidon « il n’y a pas de scénario lol c’est un point A à un point B comme Mad Max ».Justement Jean-Ficello, Mendes en raconte peut être bien plus que beaucoup de films du genre en 2h de route à travers le chaos (tout comme Mad Max), ce qui compte c’est ce qu’on voit, ce que ça nous évoque, pas ce qu’on nous dit. Le cinéma c’est d’abord l’image et le mouvement. Ici il y a des mouvements de caméra touchants la perfection. Et osef du « ouais j’ai vu des cuts c’est une escroquerie ». Les plans séquences sont là pour une raison, pas comme un Birdman qui fait juste office de « je me la pete », il sont là parce qu’ils veulent nous montrer les yeux de ce personnage et également ce qu’il oublie de voir.
1917 est un chef d’œuvre, à l’image de Mad Max j’ai été ému, pris aux tripes et sous tension pendant 2 heures et j’ose le dire, pour moi c’est CA le cinéma.Ça vous évoque vraiment rien sur la guerre vous ? La boue, le chaos, le feu, les ruines, la peur, l’empathie, la redemption, le rire, la solitude, la fatigue..? Doté d’une mise en scène et d’une photographie allant bien au delà de ce qu’on peut imaginer, ça me suffit personnellement pour ressentir ce que les personnages ressentent, mais peut être suis-je trop bête et naïf pour croire que le cinéma on raconte des choses à l’image ? Avez-vous besoin qu’on vous montre deux personnages en champ contre champ qui vous disent à l’oral qu’ils ont la chair de poule pour comprendre? Peut être sommes nous trop, excessivement habitués à ce schéma là, bateau, plombant, où on nous prend pour des cretins, nous les spectateurs.
Là on à pour une fois un cinéma héroïque, grand, suffisamment intelligent pour se dire que le spectateur comprendra ce qui est ici énuméré sans nous le dire directement et vous venez le descendre (purée quand j’en vois qui se servent de Mad Max en disant que c’est bidon pour dire que ce film est bidon)... Bien triste.
Et ceux qui disent que la musique est plombante... alors là non, Thomas Newman étant mon compositeur préféré je suis incollable sur son travail. Toujours dans le juste, ce mec à une comprehension de l’image que nul n’arrivera à égaler. A la différence d’un Zimmer qui vient plomber un Dunkerque en faisant des caisses. Newman reste sur la sobriété, même dans ses passages épiques où il se base sur la répétition plutôt qu’envoyer des grandes lignes mélodiques avec des supers brass brass comme Zimmer (et pleins d’autres). C’est pas sa musique de film que j’ai préféré, mais il est pas loin de la perfection lui aussi. Je vous invites à aller réécouter la musique du film si ce n’est pas déjà fait.
Il faut prendre le film dans ce qu’il évoque, à travers ce qu’il vous montre, en ce sens là, vous verrez que ce 1917 en raconte bien plus que vous le pensez.Calme toi le cinéphile refoulé. Autant Terrence Malik arrive toujours avec brio à nous raconter une histoire très intimiste sans dialogues vraiment marquant mais juste avec des images, qui se contemple et qui ont un lourd sens derrière (Surtout avec "A Tree of life"), autant là Mendes a voulu jouer la carte du plan séquence pour nous plonger dans la même viscéralité des personnages. Sauf qu'à part ça, dis moi ce que le film raconte de plus ?
Après bien, sûr, la photographie nous évoque une certaine réalité violente par rapport au contexte de l'histoire mais tu peux pas handicaper ton scénario sous prétexte que la caméra va le faire à ta place. Il y a besoin d'une vraie intrigue, avec des personnages qui ont un minimum de développement, qu'on puisse s'y attacher et des conflits, car la résolution de la quête au final s'était révélé assez facile pour ces super héros à en devenir. J'ai aimé le film mais je suis déçu. Je m'attendais à une fiction avec une histoire originale, pas une tentative de réprésentation au détail près de la 1ere guerre mondiale.
La résolution de la quête assez facile pour ces super-héros en devenir ? Mouais, il y en a quand même un qui crève au bout d'une heure (d'un simple coup de couteau dans le bide et en pleurant, pas très super-héroïque) et l'autre en chie quand même pas mal. On est loin de la promenade de santé, faut pas charrier.
Et c'est bien une fiction avec une histoire originale, qu'est-ce que tu racontes ?
Puis concernant Malick, pas de dialogues, je veux bien, mais il compense en monologues en voix-off, donc bon. Puis je vois pas trop le rapport entre les deux en fait, pourquoi tu parles de Malick ?
Merci.
Le 16 janvier 2020 à 15:25:20 Serval94 a écrit :
Une excellente surprise que ce 1917 !N’étant pas particulièrement friand du genre et ayant vu Nolan se casser récemment les dents sur un sujet similaire (le suivi en immersion de deux jeunes soldats anglais en France), je dois bien avouer que sur le papier, le film ne me vendait pas du rêve. Je craignais l’exercice de style un peu vain et désincarné, n’ayant finalement pas grand-chose d’intéressant à proposer outre sa performance technique (le fameux plan-séquence). Mais bon, Mendes oblige, je me devais de lui laisser sa chance, et franchement, je suis conquis. Loin de n’être que cette simple performance technique (précisons au passage que le film est en réalité composé de plusieurs longs plans fondus numériquement), le film est au contraire étonnement touchant. Et l’immersion totale.
Le film démarre tout en douceur, par une sieste dans un champ, où l’on rencontre nos deux protagonistes – qui ont, je dois le dire, un peu des têtes d’endives. Qu’importe. S’ensuit une traversée de leur campement puis leur mission leur est confiée : rejoindre au plus vite un campement allié afin de faire annuler une offensive contre les frisés. Les deux personnages prennent acte, quittent leur campement, et… ça y est, l’aventure commence. Et la magie opère. A partir de cet instant, qui voit les personnages traverser le no man’s land entre leurs tranchées et les tranchées ennemies, j’ai été pris jusqu’à la fin du film. Loin de n’être qu’une coquetterie, l’aspect plan-séquence fonctionne du feu de Dieu : le film est fluide et immersif. Enchaînant les longues séquences, présentant chacune un nouvel environnement (le no man’s land, les tranchées ennemies, la grotte, la ferme, la ville en ruines, etc.), le film est captivant de bout en bout.
Captivant… et magnifique visuellement. Le compère Roger Deakins est en forme. Je pense évidemment à la partie de nuit dans une ville en ruines et en flammes. Sublime… Certains plans sont à tomber par terre. Même chose pour le fidèle Thomas Newman, qui livre une partition vraiment top (cette petite nappe d’ambiance quand les personnages traversent le no man’s land). Bref, les astres sont tous alignés et ça fait plaisir. L’immersion est totale. Et l’émotion fonctionne… et je dois bien avouer que deux des dernières scènes du film ont failli me faire flancher (mais je me suis retenu, il y avait peut-être des boches dans la salle et on ne pleure pas devant les boches). Et ça, c’est bien joué. Bref, en ce qui me concerne, le film est vraiment efficace. Et une excellente surprise.
Je recommande donc !
A peu près le même avis, puis je trouve que Mendes choisi justement des acteurs à têtes d'endives pour en faire des soldats atypiques, c'est ce qui les rends encore plus héroïques, donc je dirais que c'est un choix judicieux de sa part.
Et pour ma part j'ai flanché deux fois pendant le film, perso il n'y avait quasiment personne dans ma salle donc je me suis laissé aller, je trouve la scène où il part en camion en laissant son ami particulièrement sublime. D'une émotion bouleversante. La musique fait le boulot.
Le 16 janvier 2020 à 15:57:07 Salah a écrit :
Le 16 janvier 2020 à 12:46:45 Areztoscore a écrit :
Ça vous évoque vraiment rien sur la guerre vous ? La boue, le chaos, le feu, les ruines, la peur, l’empathie, la redemption, le rire, la solitude, la fatigue..? Doté d’une mise en scène et d’une photographie allant bien au delà de ce qu’on peut imaginer, ça me suffit personnellement pour ressentir ce que les personnages ressentent,
Non.
J'ai juste eu l'impression de voir un manège, une attraction hollywoodienne qui peut faire effet un certain temps, mais qui au bout de deux heures agace plus qu'autre chose. Aucun enfer, aucune émotion, aucune guerre, ici.
Seulement un spectacle froid et désincarné.
" Aucun enfer, aucune émotion, aucune guerre, ici. "
Je ne sais vraiment pas ce qu'il te faut alors.
Le 16 janvier 2020 à 16:05:09 Areztoscore a écrit :
Le 16 janvier 2020 à 15:25:20 Serval94 a écrit :
Une excellente surprise que ce 1917 !N’étant pas particulièrement friand du genre et ayant vu Nolan se casser récemment les dents sur un sujet similaire (le suivi en immersion de deux jeunes soldats anglais en France), je dois bien avouer que sur le papier, le film ne me vendait pas du rêve. Je craignais l’exercice de style un peu vain et désincarné, n’ayant finalement pas grand-chose d’intéressant à proposer outre sa performance technique (le fameux plan-séquence). Mais bon, Mendes oblige, je me devais de lui laisser sa chance, et franchement, je suis conquis. Loin de n’être que cette simple performance technique (précisons au passage que le film est en réalité composé de plusieurs longs plans fondus numériquement), le film est au contraire étonnement touchant. Et l’immersion totale.
Le film démarre tout en douceur, par une sieste dans un champ, où l’on rencontre nos deux protagonistes – qui ont, je dois le dire, un peu des têtes d’endives. Qu’importe. S’ensuit une traversée de leur campement puis leur mission leur est confiée : rejoindre au plus vite un campement allié afin de faire annuler une offensive contre les frisés. Les deux personnages prennent acte, quittent leur campement, et… ça y est, l’aventure commence. Et la magie opère. A partir de cet instant, qui voit les personnages traverser le no man’s land entre leurs tranchées et les tranchées ennemies, j’ai été pris jusqu’à la fin du film. Loin de n’être qu’une coquetterie, l’aspect plan-séquence fonctionne du feu de Dieu : le film est fluide et immersif. Enchaînant les longues séquences, présentant chacune un nouvel environnement (le no man’s land, les tranchées ennemies, la grotte, la ferme, la ville en ruines, etc.), le film est captivant de bout en bout.
Captivant… et magnifique visuellement. Le compère Roger Deakins est en forme. Je pense évidemment à la partie de nuit dans une ville en ruines et en flammes. Sublime… Certains plans sont à tomber par terre. Même chose pour le fidèle Thomas Newman, qui livre une partition vraiment top (cette petite nappe d’ambiance quand les personnages traversent le no man’s land). Bref, les astres sont tous alignés et ça fait plaisir. L’immersion est totale. Et l’émotion fonctionne… et je dois bien avouer que deux des dernières scènes du film ont failli me faire flancher (mais je me suis retenu, il y avait peut-être des boches dans la salle et on ne pleure pas devant les boches). Et ça, c’est bien joué. Bref, en ce qui me concerne, le film est vraiment efficace. Et une excellente surprise.
Je recommande donc !
A peu près le même avis, puis je trouve que Mendes choisi justement des acteurs à têtes d'endives pour en faire des soldats atypiques, c'est ce qui les rends encore plus héroïques, donc je dirais que c'est un choix judicieux de sa part.
Oui, les acteurs sont très biens. Mais c'est vrai qu'au début, je me suis quand même fait la réflexion que les mecs n'avaient pas franchement des têtes de vainqueurs. Mais ça contribue finalement à s'attacher à eux.
Et pour ma part j'ai flanché deux fois pendant le film, perso il n'y avait quasiment personne dans ma salle donc je me suis laissé aller, je trouve la scène où il part en camion en laissant son ami particulièrement sublime. D'une émotion bouleversante. La musique fait le boulot.
Moi ce sont la scène où le héros décide de sortir de la tranchée et de courir le long du rebord pour trouver Cumberbatch puis celle où il rencontre le frère de son ami. Je ne faisais pas le fier.
Le 16 janvier 2020 à 16:08:43 Areztoscore a écrit :
Le 16 janvier 2020 à 15:57:07 Salah a écrit :
Le 16 janvier 2020 à 12:46:45 Areztoscore a écrit :
Ça vous évoque vraiment rien sur la guerre vous ? La boue, le chaos, le feu, les ruines, la peur, l’empathie, la redemption, le rire, la solitude, la fatigue..? Doté d’une mise en scène et d’une photographie allant bien au delà de ce qu’on peut imaginer, ça me suffit personnellement pour ressentir ce que les personnages ressentent,
Non.
J'ai juste eu l'impression de voir un manège, une attraction hollywoodienne qui peut faire effet un certain temps, mais qui au bout de deux heures agace plus qu'autre chose. Aucun enfer, aucune émotion, aucune guerre, ici.
Seulement un spectacle froid et désincarné." Aucun enfer, aucune émotion, aucune guerre, ici. "
Je ne sais vraiment pas ce qu'il te faut alors.
Parce que pour le coup (et contrairement au film de Nolan sorti il y a trois ans), ici, on voit du sang, des hommes mutilés et des cadavres en décomposition. La scène du no man's land avec les carcasses dans les barbelés, les chevaux putréfiés ou alors la scène où le héros doit nager entre les cadavres boursouflés pour rejoindre la rive, si c'est pas l'enfer, ça, je ne sais pas ce que c'est.
Le 16 janvier 2020 à 16:12:41 Serval94 a écrit :
Le 16 janvier 2020 à 16:05:09 Areztoscore a écrit :
Le 16 janvier 2020 à 15:25:20 Serval94 a écrit :
Une excellente surprise que ce 1917 !N’étant pas particulièrement friand du genre et ayant vu Nolan se casser récemment les dents sur un sujet similaire (le suivi en immersion de deux jeunes soldats anglais en France), je dois bien avouer que sur le papier, le film ne me vendait pas du rêve. Je craignais l’exercice de style un peu vain et désincarné, n’ayant finalement pas grand-chose d’intéressant à proposer outre sa performance technique (le fameux plan-séquence). Mais bon, Mendes oblige, je me devais de lui laisser sa chance, et franchement, je suis conquis. Loin de n’être que cette simple performance technique (précisons au passage que le film est en réalité composé de plusieurs longs plans fondus numériquement), le film est au contraire étonnement touchant. Et l’immersion totale.
Le film démarre tout en douceur, par une sieste dans un champ, où l’on rencontre nos deux protagonistes – qui ont, je dois le dire, un peu des têtes d’endives. Qu’importe. S’ensuit une traversée de leur campement puis leur mission leur est confiée : rejoindre au plus vite un campement allié afin de faire annuler une offensive contre les frisés. Les deux personnages prennent acte, quittent leur campement, et… ça y est, l’aventure commence. Et la magie opère. A partir de cet instant, qui voit les personnages traverser le no man’s land entre leurs tranchées et les tranchées ennemies, j’ai été pris jusqu’à la fin du film. Loin de n’être qu’une coquetterie, l’aspect plan-séquence fonctionne du feu de Dieu : le film est fluide et immersif. Enchaînant les longues séquences, présentant chacune un nouvel environnement (le no man’s land, les tranchées ennemies, la grotte, la ferme, la ville en ruines, etc.), le film est captivant de bout en bout.
Captivant… et magnifique visuellement. Le compère Roger Deakins est en forme. Je pense évidemment à la partie de nuit dans une ville en ruines et en flammes. Sublime… Certains plans sont à tomber par terre. Même chose pour le fidèle Thomas Newman, qui livre une partition vraiment top (cette petite nappe d’ambiance quand les personnages traversent le no man’s land). Bref, les astres sont tous alignés et ça fait plaisir. L’immersion est totale. Et l’émotion fonctionne… et je dois bien avouer que deux des dernières scènes du film ont failli me faire flancher (mais je me suis retenu, il y avait peut-être des boches dans la salle et on ne pleure pas devant les boches). Et ça, c’est bien joué. Bref, en ce qui me concerne, le film est vraiment efficace. Et une excellente surprise.
Je recommande donc !
A peu près le même avis, puis je trouve que Mendes choisi justement des acteurs à têtes d'endives pour en faire des soldats atypiques, c'est ce qui les rends encore plus héroïques, donc je dirais que c'est un choix judicieux de sa part.
Oui, les acteurs sont très biens. Mais c'est vrai qu'au début, je me suis quand même fait la réflexion que les mecs n'avaient pas franchement des têtes de vainqueurs. Mais ça contribue finalement à s'attacher à eux.
Et pour ma part j'ai flanché deux fois pendant le film, perso il n'y avait quasiment personne dans ma salle donc je me suis laissé aller, je trouve la scène où il part en camion en laissant son ami particulièrement sublime. D'une émotion bouleversante. La musique fait le boulot.
Moi ce sont la scène où le héros décide de sortir de la tranchée et de courir le long du rebord pour trouver Cumberbatch puis celle où il rencontre le frère de son ami. Je ne faisais pas le fier.
L'acteur principal est assez phénoménal je trouve. La fin m'a fait flancher également haha !
[16:15:46] <Serval94>
Le 16 janvier 2020 à 16:08:43 Areztoscore a écrit :
Le 16 janvier 2020 à 15:57:07 Salah a écrit :
Le 16 janvier 2020 à 12:46:45 Areztoscore a écrit :
Ça vous évoque vraiment rien sur la guerre vous ? La boue, le chaos, le feu, les ruines, la peur, l’empathie, la redemption, le rire, la solitude, la fatigue..? Doté d’une mise en scène et d’une photographie allant bien au delà de ce qu’on peut imaginer, ça me suffit personnellement pour ressentir ce que les personnages ressentent,
Non.
J'ai juste eu l'impression de voir un manège, une attraction hollywoodienne qui peut faire effet un certain temps, mais qui au bout de deux heures agace plus qu'autre chose. Aucun enfer, aucune émotion, aucune guerre, ici.
Seulement un spectacle froid et désincarné." Aucun enfer, aucune émotion, aucune guerre, ici. "
Je ne sais vraiment pas ce qu'il te faut alors.Parce que pour le coup (et contrairement au film de Nolan sorti il y a trois ans), ici, on voit du sang, des hommes mutilés et des cadavres en décomposition. La scène du no man's land avec les carcasses dans les barbelés, les chevaux putréfiés ou alors la scène où le héros doit nager entre les cadavres boursouflés pour rejoindre la rive, si c'est pas l'enfer, ça, je ne sais pas ce que c'est.
Il marque un point Dunkerque était trop dans l'auto censure.
La rien que le début quand ils sortent de leur tranchés tu sens qu'ils rentrent en enfer, j'avais toujours peur qu'un sniper allemand soit caché tout au bout a les attendre au tournant
Ah ben je n'étais que très rarement serein pendant le film, moi. Toutes les scènes trop calmes, j'étais sur le qui-vive.
Et bordel, le passage dans la ville en flammes où il voit une silhouette de soldat avancer vers lui puis baisser son fusil… je me dis "Ah tiens, un allié ici, cool" et là, le mec capte subitement que le héros n'est pas un allemand et commence à lui tirer dessus
[16:49:48] <Serval94>
Ah ben je n'étais que très rarement serein pendant le film, moi. Toutes les scènes trop calmes, j'étais sur le qui-vive.Et bordel, le passage dans la ville en flammes où il voit une silhouette de soldat avancer vers lui puis baisser son fusil… je me dis "Ah tiens, un allié ici, cool" et là, le mec capte subitement que le héros n'est pas un allemand et commence à lui tirer dessus
Pareil, au dit me suis dit ça doit être le frère de l'autre, puis d'un coup je le voit foncé vers lui, toute la séance qui suis est énorme en termes de mise en scène est tension, ma scène favorite je pense.
Ouais, je trouve aussi que la partie dans cette ville est l'une des meilleures du film (et certainement la plus belle visuellement).
Vous parlez bien de cette scène ou le héros défonce la porte d'une maison pour s'y cacher sans que l'allemand qui le suit à quelques mètres ne remarque quoi que ce soit ? J'ai trouvé ça ridicule perso
Le 16 janvier 2020 à 17:09:20 Weetboo a écrit :
Vous parlez bien de cette scène ou le héros défonce la porte d'une maison pour s'y cacher sans que l'allemand qui le suit à quelques mètres ne remarque quoi que ce soit ? J'ai trouvé ça ridicule perso
C'est le passage juste avant mais oui.
Je sais pas si le message sur la comparaison à Madmax m'est adressé mais, je dis justement que je n'ai aucun soucis avec un scénario "simple".
Sauf que pour que cela marche il faut une ambiance totalement maitrisé.
La ou tu pleure en voyant le héro se retenir de pleurer dans le camion, moi je me demande juste pourquoi ils ont foutu une musique à ce moment la, un moment qui aurait pu être touchant au possible, mais qui devient extrêmement artificiel.
Les musiques trop pathos ne sont pas quelque chose que j'apprécis en temps normal, mais je trouve qu'avec ce procédés ultra intimiste et réaliste, c'est encore pire.
Mais la scène qui à achevé mes derniers espoirs, c'est la fameuse séquence de nuit qui ressemble plus à une attraction qu'un champs de bataille.
Et je veux bien avoir de l'onirique dans un film de guerre, mais la c'est juste pas possible avec le reste du film.
A la sortie de la séance j'ai même entendu des gens qui se demandaient si la seconde partie était en fait un rêve
[17:09:20] <Weetboo>
Vous parlez bien de cette scène ou le héros défonce la porte d'une maison pour s'y cacher sans que l'allemand qui le suit à quelques mètres ne remarque quoi que ce soit ? J'ai trouvé ça ridicule perso
C'est ce que je dit dans mon message du haut les allemands que rencontre le heros sont tous aussi con les un que les autres
Le 16 janvier 2020 à 17:28:28 no-more_2 a écrit :
A la sortie de la séance j'ai même entendu des gens qui se demandaient si la seconde partie était en fait un rêve
Non mais des gens qui sortent des conneries comme ça, tu peux en trouver à la sortie de n'importe quel film, hein. Faut pas déconner, rien dans le film ne va dans le sens d'une deuxième partie fantasmée, c'est du délire. Le gars qui a sorti ça est juste complètement à côté de la plaque.
Et je trouve pas que la séquence de nuit ressemble à une attraction. Mais cette remarque me fait justement penser à ce que disait Pitof sur Fury Road, à savoir que c'était un spectacle du Cirque du soleil.
Dans les deux cas, je ne suis pas d'accord, évidemment.
Et du coup la toupie elle continue de tourner ?
Non, la grand-mère d'Interstellar l'arrête juste avant de mourir.
Le 16 janvier 2020 à 17:34:58 Serval94 a écrit :
Le 16 janvier 2020 à 17:28:28 no-more_2 a écrit :
A la sortie de la séance j'ai même entendu des gens qui se demandaient si la seconde partie était en fait un rêve
Non mais des gens qui sortent des conneries comme ça, tu peux en trouver à la sortie de n'importe quel film, hein. Faut pas déconner, rien dans le film ne va dans le sens d'une deuxième partie fantasmée, c'est du délire. Le gars qui a sorti ça est juste complètement à côté de la plaque.
Et je trouve pas que la séquence de nuit ressemble à une attraction. Mais cette remarque me fait justement penser à ce que disait Pitof sur Fury Road, à savoir que c'était un spectacle du Cirque du soleil.
Dans les deux cas, je ne suis pas d'accord, évidemment.
Mais moi aussi je l'ai pensé pendant un petit moment
Le type se prend une balle dans la tête, puis se réveille dans ce qui semble être un parc d'attraction, avec des allemands qui font tout pour ne pas la tuer
Et DDB pour comparaison haineuse avec Pitof
Le 16 janvier 2020 à 18:00:22 no-more_2 a écrit :
Le 16 janvier 2020 à 17:34:58 Serval94 a écrit :
Le 16 janvier 2020 à 17:28:28 no-more_2 a écrit :
A la sortie de la séance j'ai même entendu des gens qui se demandaient si la seconde partie était en fait un rêve
Non mais des gens qui sortent des conneries comme ça, tu peux en trouver à la sortie de n'importe quel film, hein. Faut pas déconner, rien dans le film ne va dans le sens d'une deuxième partie fantasmée, c'est du délire. Le gars qui a sorti ça est juste complètement à côté de la plaque.
Et je trouve pas que la séquence de nuit ressemble à une attraction. Mais cette remarque me fait justement penser à ce que disait Pitof sur Fury Road, à savoir que c'était un spectacle du Cirque du soleil.
Dans les deux cas, je ne suis pas d'accord, évidemment.
Mais moi aussi je l'ai pensé pendant un petit moment
Le type se prend une balle dans la tête, puis se réveille dans ce qui semble être un parc d'attraction, avec des allemands qui font tout pour ne pas la tuer
Ah, il se prend la balle dans la tête, t'es sûr ? Question sérieuse, je ne me rappelle plus où il se la prend (la scène et rapide). Pour moi, c'était plus la chute et le coup sur le crâne qui le mettaient KO.
Et DDB pour comparaison haineuse avec Pitof
Je booste !
Le 16 janvier 2020 à 18:06:52 Serval94 a écrit :
Le 16 janvier 2020 à 18:00:22 no-more_2 a écrit :
Le 16 janvier 2020 à 17:34:58 Serval94 a écrit :
Le 16 janvier 2020 à 17:28:28 no-more_2 a écrit :
A la sortie de la séance j'ai même entendu des gens qui se demandaient si la seconde partie était en fait un rêve
Non mais des gens qui sortent des conneries comme ça, tu peux en trouver à la sortie de n'importe quel film, hein. Faut pas déconner, rien dans le film ne va dans le sens d'une deuxième partie fantasmée, c'est du délire. Le gars qui a sorti ça est juste complètement à côté de la plaque.
Et je trouve pas que la séquence de nuit ressemble à une attraction. Mais cette remarque me fait justement penser à ce que disait Pitof sur Fury Road, à savoir que c'était un spectacle du Cirque du soleil.
Dans les deux cas, je ne suis pas d'accord, évidemment.
Mais moi aussi je l'ai pensé pendant un petit moment
Le type se prend une balle dans la tête, puis se réveille dans ce qui semble être un parc d'attraction, avec des allemands qui font tout pour ne pas la tuer
Ah, il se prend la balle dans la tête, t'es sûr ? Question sérieuse, je ne me rappelle plus où il se la prend (la scène et rapide). Pour moi, c'était plus la chute et le coup sur le crâne qui le mettaient KO.
J'en suis pas sur du tout, mais il vient de se prendre un tir (ou presque en tout cas !) ce qui m'a fait une drôle d'impression avec le passage onirique qui suit.
En plus c'est le seul cut du film, après bien 20 secondes de noir
Mais effectivement après on voit que le sang derrière sa tête et surement du au choc contre le sol.