Ça me parrait tendu mais je crois voir ce que tu veux dire sur la video on voit que ma jambe arrière pousse un peu.
Avec ma jambe dont j'ai pas l'habitude devant, je monte trop vers le haut. Mais je m'éjecte mieux.
Le 05 décembre 2017 à 19:54:50 Naked-Fox a écrit :
Le 04 décembre 2017 à 13:15:43 Christique a écrit :
RaconteElle m'a casser la tête pour son concours de longueur. Elle est pas sur la planche,je lui dit de pousser plus sur les 4 premiére. Idem. Je la ravance de 2 pieds toujours pas sur la planche,elle ce retourne vers moi et me dit ouais ça marche pas,c'est de la merde tes conseilles,donc je lui ai dit démerde toi et je me suis barrais. Tout ça pour s'excuser après ><.
Le 05 décembre 2017 à 10:22:41 TheMadaraUchiwa a écrit :
Les gars, hier dans les blocs j'ai essayé de changer de pied d'appuis, et pour une fois je me suis senti explosif par contre je suis moins efficace sur les appuis qui suivent, je pense que je vais garder mon pied de d’habitude pour les compet' mais entraîner les deux pendant les séances.
Bizarrement je n'arrive pas a être explosif avec ma jambe qui est normalement la plus forte et c'est pourtant celle que j'utilise depuis plus de 2 ans en startJe sais pas si ça peux t'aider mais moi les droitiers je les fais démarrer pied gauche block avant. Et inversement.
Le 05 décembre 2017 à 19:07:21 binnesses a écrit :
Le 05 décembre 2017 à 10:22:41 TheMadaraUchiwa a écrit :
Les gars, hier dans les blocs j'ai essayé de changer de pied d'appuis, et pour une fois je me suis senti explosif par contre je suis moins efficace sur les appuis qui suivent, je pense que je vais garder mon pied de d’habitude pour les compet' mais entraîner les deux pendant les séances.
Bizarrement je n'arrive pas a être explosif avec ma jambe qui est normalement la plus forte et c'est pourtant celle que j'utilise depuis plus de 2 ans en startpeut-être parceque tra jambe forte pousse derrière et te fais un meilleur déséquilibre que d'habitude
selon mon coach il faudrait apprendre aux athlètes de pousser sur la jambe arrière plutot que avant
il veut des cobbayes dans le groupe pour faire l'expériencePousser sur une jambe quasi tendu ? oO
Je n'ai pas compris, tu lui as juste dit de pousser et de se rapprocher ou bien tu lui as également expliqué pourquoi tu lui conseillais ça ? Parce que si tu lui as juste dit de faire ça et qu'en effet ça n'a pas marché, elle s'est peut-être demandé pourquoi tu lui conseillais des choses qui ne fonctionnaient pas, surtout si elle n'a pas tes connaissances dans cette discipline. En tout cas oui je peux comprendre que ça t'aie agacé qu'elle te parle comme ça alors que tu voulais juste l'aider, c'est cool pour toi si elle s'est excusée. Du coup vous allez remettre ça pour qu'elle y arrive enfin ou pas ?
Quand tu dis que tu fais démarrer pied gauche block avant, tu parles juste de la position ou bien tu les fais carrément utiliser le pied gauche comme premier appui ? Car moi en fait j'avais comme position de départ le pied gauche devant et le pied droit derrière mais je démarrais quand même du pied droit.
Des souvenirs que j'ai, j'avais toujours le bloc gauche en avant et le bloc droit en arrière, ce qui changeait c'était leur écartement selon le fait de vouloir travailler ma puissance avec des blocs rapprochés ou au contraire être plus fluide avec des blocs plus éloignés, je trouve que je m'en sortais mieux avec les blocs quasiment sur le même plan. Après c'est peut-être juste une impression. Pour l'inclinaison j'inclinais toujours le plus verticalement possible le bloc arrière et à la moitié avec le bloc avant. Et pour la distance de l'ensemble par rapport à la ligne je crois que j'étais à un pied et demi.
Mais quand je reprendrai je testerai ça Mad, tu m'as donné envie de tester plein de combinaisons différentes.
Hum. Dans mon club personnellement les entraîneurs considèrent ça comme une évidence: On doit avant tout essayer de pousser avec la jambe arrière lors des entrainement de départ en start.
Je m'étais jamais posé la question je pensais que tout les clubs faisaient pareils.
Après c'est ce qu'on nous demande mais je l'ai jamais vraiment fait perso.
Le 06 décembre 2017 à 20:30:11 [P_E_N_D_U] a écrit :
Hum. Dans mon club personnellement les entraîneurs considèrent ça comme une évidence: On doit avant tout essayer de pousser avec la jambe arrière lors des entrainement de départ en start.
Je m'étais jamais posé la question je pensais que tout les clubs faisaient pareils.
Après c'est ce qu'on nous demande mais je l'ai jamais vraiment fait perso.
Bah comme c'est assez chaud à faire selon lecartzmznt des blocks
Genre vous vous poussez des deux jambes en trépied ?
http://sport24.lefigaro.fr/athletisme/fil-info/plus-d-athletisme-au-stade-de-france-avant-les-jo-2024-887780
http://sport24.lefigaro.fr/athletisme/la-federation-prevoit-une-soixantaine-d-athletes-professionnels-pour-les-jo-2020-et-2024-887690
Naked sous dose qui explose direct
Tranquille, c'était rien
Elle a pigé
Le 06 décembre 2017 à 20:38:33 Kptainyeahlow a écrit :
Le 06 décembre 2017 à 20:30:11 [P_E_N_D_U] a écrit :
Hum. Dans mon club personnellement les entraîneurs considèrent ça comme une évidence: On doit avant tout essayer de pousser avec la jambe arrière lors des entrainement de départ en start.
Je m'étais jamais posé la question je pensais que tout les clubs faisaient pareils.
Après c'est ce qu'on nous demande mais je l'ai jamais vraiment fait perso.Bah comme c'est assez chaud à faire selon lecartzmznt des blocks
Genre vous vous poussez des deux jambes en trépied ?
c'est une très bonne remarque
c'est beaucoup plus relou à faire en trépied, je trouve que y'a un monde entre mes séances blocks et vitesse en trepied
j'essaye quand même !
par contre ce que je deteste c'est dans les cotes sur le béton en basket, là pas moyen je glisse trop ...
Le 06 décembre 2017 à 19:47:36 SpaceGalaxial a écrit :
Le 05 décembre 2017 à 19:54:50 Naked-Fox a écrit :
Le 04 décembre 2017 à 13:15:43 Christique a écrit :
RaconteElle m'a casser la tête pour son concours de longueur. Elle est pas sur la planche,je lui dit de pousser plus sur les 4 premiére. Idem. Je la ravance de 2 pieds toujours pas sur la planche,elle ce retourne vers moi et me dit ouais ça marche pas,c'est de la merde tes conseilles,donc je lui ai dit démerde toi et je me suis barrais. Tout ça pour s'excuser après ><.
Le 05 décembre 2017 à 10:22:41 TheMadaraUchiwa a écrit :
Les gars, hier dans les blocs j'ai essayé de changer de pied d'appuis, et pour une fois je me suis senti explosif par contre je suis moins efficace sur les appuis qui suivent, je pense que je vais garder mon pied de d’habitude pour les compet' mais entraîner les deux pendant les séances.
Bizarrement je n'arrive pas a être explosif avec ma jambe qui est normalement la plus forte et c'est pourtant celle que j'utilise depuis plus de 2 ans en startJe sais pas si ça peux t'aider mais moi les droitiers je les fais démarrer pied gauche block avant. Et inversement.
Le 05 décembre 2017 à 19:07:21 binnesses a écrit :
Le 05 décembre 2017 à 10:22:41 TheMadaraUchiwa a écrit :
Les gars, hier dans les blocs j'ai essayé de changer de pied d'appuis, et pour une fois je me suis senti explosif par contre je suis moins efficace sur les appuis qui suivent, je pense que je vais garder mon pied de d’habitude pour les compet' mais entraîner les deux pendant les séances.
Bizarrement je n'arrive pas a être explosif avec ma jambe qui est normalement la plus forte et c'est pourtant celle que j'utilise depuis plus de 2 ans en startpeut-être parceque tra jambe forte pousse derrière et te fais un meilleur déséquilibre que d'habitude
selon mon coach il faudrait apprendre aux athlètes de pousser sur la jambe arrière plutot que avant
il veut des cobbayes dans le groupe pour faire l'expériencePousser sur une jambe quasi tendu ? oO
Je n'ai pas compris, tu lui as juste dit de pousser et de se rapprocher ou bien tu lui as également expliqué pourquoi tu lui conseillais ça ? Parce que si tu lui as juste dit de faire ça et qu'en effet ça n'a pas marché, elle s'est peut-être demandé pourquoi tu lui conseillais des choses qui ne fonctionnaient pas, surtout si elle n'a pas tes connaissances dans cette discipline. En tout cas oui je peux comprendre que ça t'aie agacé qu'elle te parle comme ça alors que tu voulais juste l'aider, c'est cool pour toi si elle s'est excusée. Du coup vous allez remettre ça pour qu'elle y arrive enfin ou pas ?
Quand tu dis que tu fais démarrer pied gauche block avant, tu parles juste de la position ou bien tu les fais carrément utiliser le pied gauche comme premier appui ? Car moi en fait j'avais comme position de départ le pied gauche devant et le pied droit derrière mais je démarrais quand même du pied droit.
Des souvenirs que j'ai, j'avais toujours le bloc gauche en avant et le bloc droit en arrière, ce qui changeait c'était leur écartement selon le fait de vouloir travailler ma puissance avec des blocs rapprochés ou au contraire être plus fluide avec des blocs plus éloignés, je trouve que je m'en sortais mieux avec les blocs quasiment sur le même plan. Après c'est peut-être juste une impression. Pour l'inclinaison j'inclinais toujours le plus verticalement possible le bloc arrière et à la moitié avec le bloc avant. Et pour la distance de l'ensemble par rapport à la ligne je crois que j'étais à un pied et demi.
Mais quand je reprendrai je testerai ça Mad, tu m'as donné envie de tester plein de combinaisons différentes.
Je lui ai expliqué dans les deux cas.
Je continue à l’entraîner car elle fait partie du groupe combinée. Et je gère la longueur pour les combinées.
Je parle juste de la positions. Pour un droiter : Pied gauche block avant,donc pied droit premier appuis.
Mais enfaite tout le monde pousse des deux jambes sauf que si on venez à mettre des capteurs,on s'aperceverais que la jambe avant pousse beaucoup plus
Le 07 décembre 2017 à 21:30:48 JustinGatwin a écrit :
j'ai ptet reçu encore une dose hier, petite seane précompet quelques accélération vitesse lance, des spasmes dans l'ischio convalescent, alors que je suis à j+16, du coup je prends pas de risque normalement je fais pas de compet demain , je me fais un 800 la semaine pro à la place
C'est horrible pour sortir de ces pepins
sueurs à chaque fois qu'on fait de la vitesse
Force à vous, guerriers du track and field
Bon bah rip, je crains que les douleurs que j'avais il y a quelques semaines n'est un nom: la maladie d'Osgood.
Je pense passez des radios ou allez voir un spécialiste histoire d'être sur, mais d'après la page Wiki ça colle à 100% avec mes sensations et mes activités: le passage de haies favorisant l'apparition de cette maladie.
Ne perds pas espoir si vite
Je prierai pour toi.
http://sport24.lefigaro.fr/athletisme/fil-info/le-vice-champion-du-monde-de-triple-saut-pichardo-obtient-la-nationalite-portugaise-887969
Article J par lequipe:
En août, il a fait chuter Usain Bolt sous la bronca du stade Olympique de Londres lors des adieux de ce dernier à l'athlétisme. Douze ans après son double sacre sur 100 m et 200 m à Helsinki, Justin Gatlin est redevenu champion du monde de la distance reine à 35 ans. Entre les deux, une suspension de quatre ans, en 2006, pour un deuxième contrôle positif et un costume de «méchant» bien lourd à porter. Invité au gala de la Fédération internationale à Monaco, fin novembre, comme tous les médaillés d'or, il nous a accordé un long entretien, loin des oreilles des médias britanniques qui le traitent d'usurpateur. L'Américain y raconte sans haine cette expérience et son espoir d'entamer une troisième carrière apaisée, pour le fun et pour redevenir champion olympique en 2020, seize ans après Athènes...
Cet été, avant les Mondiaux de Londres, vous rêviez de finir votre carrière au sommet. Quoi de mieux qu'un titre mondial ?
C'est très vrai. Deux secondes après l'arrivée, je me suis d'ailleurs dit : «C'est fini, ça y est !» Et puis deux secondes plus tard, je me suis dit que non. Parce que j'ai le sentiment d'avoir encore des choses à réaliser : battre le record américain (les 9“69 de Tyson Gay en 2009) et finir comme j'ai commencé, par un titre olympique, à Tokyo.
Mais vous aurez 36 ans en février prochain, 39 à Tokyo !
Mes quatre ans de suspension (2006-2010) ont épargné mon corps, mes jambes. J'ai beau commencer à avoir des cheveux gris, j'ai l'impression d'avoir encore 27-28 ans. Le seul problème, ce n'est pas la perte de vitesse mais les bobos qui se multiplient et dont on met plus de temps à se remettre. Je vais diminuer le nombre de mes courses pour m'épargner. Seule une blessure majeure pourrait me pousser à prendre ma retraite avant. Je prendrai chaque année comme si c'était la dernière, pour donner le meilleur sans penser à la suite ou me chercher d'excuses.
Voyez-vous la retraite de Bolt comme la possibilité d'un nouveau départ ?
Je le crois et je l'espère. Des athlètes vont se réveiller et se dire : «Maintenant, j'ai une opportunité de montrer qui je suis !» Chose qu'ils ne pouvaient pas faire en sa présence. Dans l'histoire, il y a eu d'incroyables sprinteurs : Jesse Owens, Carl Lewis, Michael Johnson... Quand ils se sont arrêtés, le sport a continué. Simplement, ils avaient placé la barre à un autre niveau. Avec Usain, c'est pareil, les jeunes ont vu ce qu'il fallait faire et il a changé leur mentalité.
«Dès que j'ai passé la ligne, il était hors de question que je manque de respect à Usain, je devais lui rendre hommage»
À titre personnel, vous en voilà débarrassé...
(Il marque un silence.) J'ai adoré notre rivalité. Les médias en ont fait quelque chose de «bigger than life» (plus grand que nature). Mais ce sont des moments qu'on veut vivre : être le rival principal d'un gars qui a tant fait ! Je me souviens de la première fois que j'ai vu Usain à la télé battre son premier record du monde, à New York (à l'été 2008). J'étais à Atlanta (suspendu) au milieu d'un groupe d'athlètes et il y avait une forme d'incrédulité : «Ouah» ! Ils étaient sous le choc, on pouvait presque lire de la peur sur leur visage. Moi, à l'opposé, ça m'a inspiré. Je me suis dit : «J'aimerais courir contre ce mec, me lancer ce défi.» Et si je perds, je saurai m'améliorer. De mon retour en 2010 à aujourd'hui, je n'ai cessé de le faire. En 2015, quand j'ai perdu contre Usain aux Mondiaux de Pékin (pour un centième), j'étais physiquement très fort, j'aurais dû gagner, mais mon cœur n'y était pas. En 2017, j'étais moins fort physiquement mais j'étais prêt émotionnellement.
Comment avez-vous fait pour courir sous les huées ?
J'ai fait un travail sur moi, j'ai remonté le temps pour me souvenir de mes jeunes années universitaires et même lycéennes, quand j'avais faim. À l'époque, je voulais être plus fort, plus rapide, plus pro à chaque course. Je me concentrais sur moi. Je ne me disais pas que je voulais y aller pour battre Usain, mais pour faire ma course. En me retrouvant à Londres couloir 8, à l'extérieur, loin d'Usain et de Christian Coleman, j'étais donc à l'aise.
La façon dont vous vous êtes prosterné devant Bolt à l'arrivée, un genou à terre, était-ce, comment dire...
(Il sourit.) Planifié ?
Peut-être pas «planifié», mais quelle part de communication y avait-il dans ce geste ?
C'était sincère, totalement sincère ! Ce qu'Usain a réalisé m'a aidé à être un meilleur athlète et un homme plus sage au fil des ans. Mes défaites contre lui étaient aussi des leçons. C'était donc pour lui rendre hommage. C'était son moment, à lui, sa dernière course, son dernier 100 m, ses derniers Mondiaux. Ma responsabilité était de lui donner la meilleure opposition possible et faire de mon mieux pour le battre. Mais, dès que j'ai passé la ligne, il était hors de question que je lui manque de respect, je devais lui rendre hommage.
Il y a quand même une forme d'allégeance étrange...
Vous savez, presque n'importe qui dans ma situation, battant Usain Bolt, serait tenté de devenir fou et de partir en courant autour de la piste en hurlant «Ouah» ! Mais, au cœur de la compétition, il se crée autre chose entre athlètes : du respect. Au départ, on se gonfle de confiance, on se dit qu'on peut LE battre. Mais, à la fin, on sait par quoi on est tous passés. Il n'y a plus que nous. Nos coaches, nos proches, les fans sont dans les tribunes et nous, seuls sur la piste, côte à côte, juste des hommes, ça crée des liens.
Gatlin se prosterne aux pieds de Bolt après le 100 m de Londres. «Usain m'a dit :
Gatlin se prosterne aux pieds de Bolt après le 100 m de Londres. «Usain m'a dit : "C'est toi qui méritait de gagner cette course."»
On a beaucoup demandé à Bolt si le statut de sauveur de son sport n'était pas trop lourd à porter. Et celui de méchant ?
C'était très lourd. Je dirais plus lourd pour moi que pour lui. Mais pas de beaucoup. Car Usain voulait juste s'éclater. Il ne voulait pas être un héros, juste le meilleur possible. En ce sens, on est pareils. Vous pouvez reprendre toutes mes interviews et vous verrez que je n'ai jamais dit du mal de mes adversaires, des instances dirigeantes ou des agences antidopage. J'ai juste baissé la tête et bossé. Je comprends que les médias aient voulu faire du sensationnel sur notre opposition, mais c'était très dur d'être perçu comme le méchant.
Vous n'avez jamais envisagé de vous rebeller contre cette image ?
J'ai essayé ! Mais j'ai compris que je risquais d'y laisser mon énergie et ma concentration en vain. Et puis il y avait deux autres raisons. La première est que mes proches m'ont dit de ne pas y prêter attention, d'être juste moi-même, de me protéger et qu'un jour la vérité s'imposerait. La seconde est qu'Usain ne m'a jamais décrit comme le vilain. Il n'a jamais parlé de moi en mal.
Il a même pris votre défense à Londres...
Juste après la course, Usain m'a dit : «Tu ne mérites pas ça. Tu es un mec bien. Si je ne devais pas gagner cette course, c'est toi qui méritais de la gagner.» Je crois que beaucoup de gens ont alors réalisé que les choses allaient trop loin.
Mais comment fait-on abstraction de huées pareilles ?
Je mentirais si je disais que ça ne fait pas mal. Jeune, j'étais la nouvelle sensation du sprint. Dix ans après, je suis le vilain puis je suis hué. C'est vexant. D'autant que j'étais curieux de comprendre pourquoi cela arrivait maintenant. Cela n'avait pas été le cas à mon retour, de 2010 à 2015. Là, je pense qu'il y a eu la conjonction de plusieurs choses : la dernière course d'Usain et le fait que cela se passe à Londres, sa deuxième maison...
«Quand j'ai débarqué, contre des gars comme Maurice Greene, être sprinteur signifiait presque être animal»
Votre génération, celle d'avant Bolt, avait une autre attitude sur la piste...
Oh oui ! Quand j'ai débarqué, contre des gars comme Maurice Greene, être sprinteur signifiait presque être animal : il vous fallait être agressif, ne montrer aucune faiblesse. Aujourd'hui, c'est comme si tous les gars bossaient dans le même bureau : «Salut comment ça va, ça baigne toi ?» Ce qui est acceptable dans un sens. Mais, à l'époque, on trimbalait tout le temps notre mauvais œil.
Bolt nous a raconté que, la première fois qu'il a couru contre vous, en 2011, vous avez craché dans son couloir avant le départ...
(Il rit.) Je ne me souviens pas de cette histoire ! Je pense que c'est mieux aujourd'hui, plus facile, plus relax. Mais il faut faire en sorte que le confort ne devienne pas de la complaisance. Ne pas oublier pourquoi on est là : battre les autres. J'essaie de garder un peu de l'ancienne époque, car j'ai peur de devenir complaisant.
Pensez-vous que la nouvelle façon de se comporter imposée par Bolt a pénalisé ses adversaires ?
Absolument ! Cela a toujours fait partie de sa stratégie. Pour dominer le jeu. Il mesure 1,96 m, donc, il le dominait déjà physiquement. Et plaisanter, rire, lui permettait de rester relax, ce dont il avait besoin pour aller vite et rendre tous les autres relax, ce qui ne leur était pas favorable. J'ai moi-même évolué. À Londres, on était beaucoup plus détendus, on plaisantait même dans la chambre d'appel entre nous. J'ai néanmoins vu que c'était différent parmi les jeunes, car ils veulent leur part du butin. Un gars comme Coleman est resté dans son monde, un orage qui couve.
Quelle est la part du 100 m qui se joue avant le coup de feu du starter ?
Essentielle, je dirais 80% du résultat. Avez-vous déjà observé le comportement d'un chien quand un autre entre dans la pièce. Il soupèse : ami ou rival ? Un sprinteur, c'est pareil ! (Il mime le jeu des regards.) Même s'ils font ceux qui ne regardent pas, sur le terrain d'échauffement, tous les sprinteurs sans exception jettent un œil sur le départ des autres : «Ouah, il est fort lui !» Puis, dans la chambre d'appel, vous êtes épaule contre épaule et vous avez de brefs échanges : «Tu cours où après ? Ah ouais, j'irai peut-être aussi...» Alors que vous savez déjà que vous irez. C'est un jeu de destruction. Pareil sur la piste avant le départ, vous jouez mentalement avec les autres. Et dans les starting-blocks, quand le silence se fait, vient le moment de l'introspection : «Es-tu prêt ou doutes-tu ?» Ça dure deux secondes seulement, mais vous pouvez y perdre toute votre concentration.
En 2004, à Athènes, Gatlin remporte l'or et bat Maurice Greene. Deux ans plus tard, il est suspendu pour dopage. Photo Richard Martin
En 2004, à Athènes, Gatlin remporte l'or et bat Maurice Greene. Deux ans plus tard, il est suspendu pour dopage. Photo Richard Martin
De toutes vos vies de sprinteur, laquelle avez-vous préférée ?
Oh, grande question ! Ma première carrière a été très excitante, comme un rêve qui se réalisait. Tout est allé très vite : gagner six titres NCAA (universitaires), passer pro (2003), un titre olympique l'année d'après puis un doublé aux Mondiaux l'année suivante. Je n'ai pas eu le temps de me poser de questions. Ma deuxième carrière m'a forcé à découvrir quel homme j'étais. D'abord, hors des pistes, ensuite, en comprenant que, si je voulais vraiment revenir, j'allais devoir travailler dur. Pour ma troisième, je voudrais plus de fun. J'ai utilisé Usain pour me motiver, mais j'aurai désormais la rivalité des jeunes, Trayvon Bromell, Andre De Grasse, Christian Coleman, pour me pousser.
Vous n'avez pas peur de la saison de trop ?
Il y a toujours un risque mais je crois que je saurai m'arrêter. Quand j'additionnerai les 4e-5e places, je me dirai : «T'es fini, place aux jeunes.» Ou bien le jour où, à l'entraînement, je dirai simplement stop devant le travail à accomplir. Je ne continuerai jamais en me plaignant.
Vous ne continuez pas pour des raisons financières, pour profiter des bonus liés à votre titre ?
Non. Depuis le jour où j'ai signé mon premier contrat, j'ai mis de l'argent de côté. Même pendant mes quatre ans de suspension, j'ai pu vivre de cet argent. Ma mère travaillait dans une caisse privée de retraites et elle était sensibilisée à ça. Aujourd'hui, je n'ai pas d'emprunts sur les bras, je suis propriétaire de tous mes biens. Donc je cours pour le plaisir.
Certains parlent de la retraite comme d'une petite mort...
Bien sûr que j'ai la trouille de la retraite. J'ai passé presque toute ma vie dans ce sport qui a fini par me définir en tant que personne. Alors réaliser que tout cela va mourir, que cette fin approche, ça fait peur.
Vos jeunes rivaux pourraient presque être vos fils...
Presque, oui. J'ai réalisé que, lors de mon titre olympique (en 2004), Coleman entrait à peine à l'école (il avait 8 ans). J'ai forcément beaucoup à leur transmettre, mais je ne dois jamais oublier qu'ils sont d'abord des adversaires. J'échange beaucoup avec eux sur les réseaux sociaux. On a fait la même fac avec Christian (université du Tennessee), et je sais très bien ce qu'il ressent au départ d'un 100 m contre des athlètes plus établis. Cette faim qu'il a, je l'ai eue. Mais je l'ai retrouvée et je veux la garder.
Très bonne interview
Merci frère
Je vais prendre ma dose J
Très belle ITW
@JustinGaterie : tu penses que tous ces protocoles font gagner combien de temps pour la récupération d'une blessure ? genre disons tu te fais un petit décollement aponévrotque ... y'a eu des études ?
franchement au final je me dis que y'a que le temps qui est vraiment impactant ... et des combines pour faire des séances
Le 10 décembre 2017 à 17:06:29 JustinGatwin a écrit :
compliqué à synthétise rapidement, fin du mois pdt les vacs, je ferai un dossier IJ pour vous
On attend la vidéo du J...
C'est repoussé en mode coming soon...
Il a de lhumour binesses
Jai vu sur le blog d'un kine que les termes elongation etc cetait depasse et imprecis mais jai pas tout capte faut que je vous reteouve ca