Je suis déçu que kizumonogatari soit un film, un truc à4 épisodes m'aurait convenu pour ça
(Même si ça fait un petit moment qu'ils ont plus rien dit sur ça maintenant que j'y pense )
Faudrait déjà qu'il y ait une date de sortie pour en être déçu .
C'est bien le dernier de l'univers Kizu non ?
Dans l'ordre chronologique, Kizu raconte les premiers évènements de la série Monogatari et est donc censé se placer avant Bakemonogatari (si il sort un jour ofc).
Kizu est le premier dans l'ordre chronologique, viennent ensuite Nekomonogatari:Kuro, Bakemonogatari, Nisemonogatari, Monogatari Series Second Season, Tsukimonogatari et enfin Hanamonogatari.
Je veux dire celui qui cloturera l'histoire*
Shaft n'a pas fait de déclaration à ce sujet, mais vu comment c'est parti, il est probable qu'il soit le dernier à sortir, mais il ne clôture en rien l'histoire vu qu'il est le premier dans l'ordre chronologique.
Je pense que pour apprécier l'ensemble de l'oeuvre, et surtout la finesse de réalisation générale, il faut une connaissance approfondie du Japon et de la technicité de la langue nippone.
En effet, j'ai pour ma part vécu 15 ans au Japon et mes connaissances me permettent de faire abstraction du superflu décelable par le premier quidam venu pour découvrir la profondeur de réalisation de cet anime. Il en découle ainsi une deuxième lecture bien plus précise et fouillée, qui révèle l'essence même de ce chef d'oeuvre.
Je suis même désolé que la multitude ne puisse comprendre Bakemonogatari à sa juste valeur, j'imagine que tout le monde n'a pas eu la chance de vivre comme moi au pays du soleil levant
N'hésite pas à éclairer les brebis égarées que nous sommes.
Ta connaissance, ô grand vétéran du Japon, saura être appréciée.
(A noter que j'ai apprécié Bakemonogatari et ses suites, mais j'trouve ton message vachement désagréable à lire quand même :x. J'aurais préféré te voir répondre à une critique qui a été fait sur l'anime sur ce topic, prouvant qu'il était incompris et mésestimé, et expliquer culturellement la différence, le jeu de mot, bref la valeur de ce qui avait été raté ... Mettre en avant ton expérience et ton vécu comme premier argument est ... étrange, limite déplacé même. Amélie Nothomb aussi a vécu 15 ans au Japon ... et entre nous, Stupeur et Tremblements est loin d'être une référence. (ouais c'était facile :x)).
Le 09 mars 2015 à 02:21:26 ]Byopic a écrit :
Je pense que pour apprécier l'ensemble de l'oeuvre, et surtout la finesse de réalisation générale, il faut une connaissance approfondie du Japon et de la technicité de la langue nippone.
En effet, j'ai pour ma part vécu 15 ans au Japon et mes connaissances me permettent de faire abstraction du superflu décelable par le premier quidam venu pour découvrir la profondeur de réalisation de cet anime. Il en découle ainsi une deuxième lecture bien plus précise et fouillée, qui révèle l'essence même de ce chef d'oeuvre.Je suis même désolé que la multitude ne puisse comprendre Bakemonogatari à sa juste valeur, j'imagine que tout le monde n'a pas eu la chance de vivre comme moi au pays du soleil levant
Je te rejoins complètement sur le fait que beaucoup n'apprécient pas cette série à sa juste valeur. Mais je ne suis pas forcément d'accord sur la nécessité de maîtriser le japonais pour pouvoir l'appréhender.
Je suppose que tu emploies "réalisation" au sens large, mais je pense que c'est un amalgame à éviter, je préfère dissocier écriture et réalisation, surtout pour un anime comme les Monogatari où la mise en scène joue beaucoup. Et au niveau de l'écriture, on peut même différencier la forme et la substance.
Concrètement, je pense que maîtriser le japonais n'aide en rien à saisir les procédés de mise en scène et sens cachés de Shinbô. Ou alors ce doit être spécifique à certaines séquences précises, auquel cas je ne dirais pas non à des exemples (hormis tout ce qui peut faire intervenir des kanjis comme les panneaux bien sûr). Perso ça ne m'a jamais dérangé pour apprécier la créativité et la richesse de la réalisation.
En revanche, c'est clairement quelque chose qui peut importer concernant l'écriture, tout particulièrement l'aspect "formel" de l'écriture. C'est à dire la qualité littéraire du propos en elle-même, les jeux de mots, et surtout les sous-entendus qui ne peuvent pas forcément être traduits et qui apportent de la profondeur.
Mais ce n'est pas lié à la réalisation, c'est l'écriture. Et plus précisément son aspect formel. Ce que je veux dire, c'est que lorsque l'on prend Nisemonogatari par exemple, il n'y a pas besoin de comprendre le japonais pour appréhender le fond du propos : l'imposteur est Koyomi, qui perd le contrôle dans chacune de ses relations avec les autres filles, que ce soit Hitagi qui le séquestre, Nadeko qui le drague, Mayoi face à laquelle il se rend dans leur jeu, Kanbaru chez qui il fait son ménage, sa sœur face à laquelle il commence à déraper etc... Avec ensuite tous les développements sous-jacents qui interviennent à partir de là.
Toujours dans Nisemono, il y a un passage où en gros, Kaïki considère qu'un faux parfait vaut plus qu'un original, car il présente les mêmes caractéristiques, mais, que de par sa volonté d'être vrai, le faux parfait devient alors pour lui plus vrai que l'original et le surpasse, car l'original ne se contente que d'être, alors que le faux parfait a la volonté d'être vrai, en plus de présenter les mêmes attributs. C'est fin et intelligent comme idée, ça évoque même l'inné / l'acquis etc... Mais connaître le japonais n'aide pas davantage à toucher le fond de ces réflexions "cachées" par Nisio Isin derrière le divertissement.
C'est sans aucun doute un plus au regard de l'écriture, et quelque chose de très important pour le LN. Mais ce n'est pas la seule clé pour pouvoir apprécier les subtilités des Monogatari, a fortiori l'anime où la dimension visuelle rentre en ligne de compte. Je dirais que ça compterait peut-être plus pour un Sayonara Zetsubō Sensei qui est déjà plus nippo-centré dans l'esprit. Et encore, la réalisation reste indépendante, et ça s'appuie moins sur la langue japonaise elle-même.
Orphanus : Sachant que tu ne traines pas sur le blabla, je peux comprendre ton incompréhension. Byopic est simplement en train de caricaturer Kaokai, qui est victime d'un acharnement continuel depuis un certain temps depuis qu'il a révélé qu'il avait vécu au Japon et qu'il y retourne souvent.
Haha, merci, je ne savais pas. Pour un anime comme Monogatari c'était crédible, beaucoup qui lisent le japonais et qui ont lu les LN, disent que la traduction fait perdre de sa force et de sa richesse au texte.
"But there is no rule that an imitation cannot defeat the original." Emiya Shirou
Bon sang, je viens de finir l'épisode 8. Je crois que les scènes de violence sont parmi les plus brutales que j'ai vues à ce jour.
Et encore c'est censuré avec les couleurs flashy là
J'ai fini Bakemonogatari il y a quelques heures.
Je vois avouer que la force de ce show, c'est de prendre l'aspect Slice of Life de la série, qui est communément assimilé à la notion angliciste de "filler", et d'en faire des plans artistiques qui sont plus révélateurs des sentiments des personnages que les dialogues eux-mêmes. J'oserais presque dire que les dialogues pourraient être inexistants (ou du moins réduits) que cela ne serait pas incompréhensible pour autant. Il suffit de prendre la première discussion post-exorcisme avec Senjougahara.
Les marques de supériorité et de volonté de dominer sont décrites par les actes de la jeune fille. Non seulement, c'est elle qui mène la conversation (de force), mais c'est Araragi qui pousse la construction tournoyante, Senjougahara se trouve en hauteur. Sur les rails, Senjougahara est devant sans peiner, tandis que l'homme est derrière, forcé de suivre du mieux qu'il peut.
Le côté mystérieux est utilisé également en tant que force introspective et en dit long sur les personnages. La violence excessive et exacerbée de Kanbaru possédée reflétant sa haine, mais également le conflit interne entre son subconscient sexuel sauvage refoulé et son côté extérieur très respectueux. Le surnaturel en soi n'est pas important dans le sens où celui-ci, qui est généralement utilisé comme perte de repère, source d'émerveillement, excuse pour briser les lois de la réalité, est ici compris et accepté par avance. Les personnages ne sont jamais vraiment surpris par le côté incohérent, merveilleux, voire outrageusement brutal et sanglant de ce qui peut arriver à l'écran. Ici, le surnaturel sert d'explication à ce qui défie la raison : l'esprit humain. "Histoire(s) de monstre(s)" mais les aberrations sont les humains avant tout, les esprits n'étant véritablement que la personnification des névroses. Ne pouvoir expliquer les sentiments humains que par l'inhumain, voilà qui en dit long.
"Bakemonogatari, un anime qui utilise des procédés extraordinaires pour parler de manière ordinaire, pour parler "humain"."
J'ai commencé la série Monogatori. Elle très bien sur touts ses aspects. Le seul truc dommage est que la moitié de la série soit sur Wakanime.
Je viens de finir Nisemonogatari et Nekomonogatari.
Je vais être franc : en dehors de l'humour, Nisemonogatari était vraiment VRAIMENT à chier. Je pèse mes mots. Ce n'était rien d'autre que du pur fan service, il n'y avait aucun fondement, les soeurs étaient présentées de manière particulièrement inefficace (genre Tsukihi Phoenix n'a vraiment compté que pour 2 épisodes), la violence était non-nécessaire (Araragi n'a pas de raison de se laisser massacrer, ce n'est pas une amie qu'il avait en face de lui) et ne constituait pas une métaphore de souffrance ou de désir interne de la part de l'opposant. Et je ne parlerai pas de la scène du bain dont le setting n'était pas DU TOUT nécessaire, même pour parler d'événements antérieurs.
Je veux bien gober l'analyse d'Orphanus, mais c'était vraiment forcé et désagréable à regarder. Et les passages Hachikuji n'avaient pas non plus d'intérêt sur le plan de la réflexion d'Araragi puisqu'il n'y avait pas vraiment de situation.
Les aberrations étaient dangereuses dans Bakemonogatari et reflétaient bien les personnages, voire ils ETAIENT les personnages. Karen Bee et Tsukihi Phoenix, ça sentait vraiment le truc tricoté à la va-vite histoire de présenter les soeurs d'une manière semblable.
Il n'y avait quasiment aucune continuation en dehors du personnage de Kaiji, qui lui-même s'est trouvé relégué à l'arrière-plan après un échange Senjougahara+Araragi / Kaiji des plus... vides de sens.
Bref, si jamais quelqu'un me disait qu'il déteste la saga Monogatari en me prenant cette saison pour illustrer son fait, je ne pourrais pas le contredire.
C'était vraiment mauvais, et ce surtout en comparaison avec Nekomonogatari qui m'a happé directement en l'espace de 4 épisodes. J'ai de nouveau ressenti l'esprit "Bakemono". Je pense que cela vient en particulier de la présence d'Oshino mais aussi de la mise en scène qui reprenait la noirceur de l'original avec des plans bien cadrés à la SHAFT, et la profondeur thématique était là également. J'ai passé un meilleur moment devant les 4 épisodes de Neko que devant les 11 "trucs" qui composent Nisemono. De ce point de vue, la saison 2 vient de se mentir à elle-même : l'imposteur n'est ici pas plus réel que le vrai.
Tiens, si tu sais lire l'anglais et si un contrepoint sur Nise t'intéresse: http://www.reddit.com/r/anime/comments/18p3lt/nisemonogatari_and_the_nature_of_fanservice/
Surtout quand je vois que t'as été réceptif aux choix cinématographiques dans Bake.
J'avais déjà lu cela prior à mon visionnage de Nisemono et j'ai très bien ressenti la plupart des points cités (le fan service est bien intégré à la saison, ça c'est certain) mais le seul problème, c'est que même bien utilisé, quand il y a surcharge, il y a bel et bien surcharge. C'est subjectif, je sais, mais c'est comme ça que je l'ai ressenti.
Le scène du bain était certes utilisée à des fins de banalisation de la nudité de Shinobu (car c'est tel qu'elle le voit) mais il reste quand même que le lieu de la scène n'a aucun intérêt à être choisi de manière aussi spécifique. S'il s'agit là d'une tentative de subversion du fan service en général (ce qui est fort possible), c'est tout de même fort en dehors du propos.