Dommage que l´on ne puisse pas poster de liens vers nos blogs, se serait plus pratique. Enfin bon, voilà ma contribution à ce sujet dans lequel on trouve de très jolies choses. Je repasserai ( quand j´aurais le temps ). Bonne journée à tous.
Les lilas en fleur
Sur les murs d´ocre chaud
Que le soleil effleure
Tombent en de longs rideaux,
Comme un vieux théâtre
Qui s´incline le soir
Sur les statues de plâtre,
Les vapeurs d´encensoir.
Le sel de mes sanglots
A tari mon regard
De grands lys d´eau,
Sur les lourds nénuphars,
Les cerisiers qui pleurent
Comme des flocons d´or,
Des papillons qui meurent
Et se déflorent.
J´ai oublié les lilas,
Mauves tels un soupir,
Je me suis allongée là,
Pâle pour mourir,
Ecorchée de solitude
Sur la douce mousse
Que mon sang prude
De douleur éclabousse.
Sur ma tombe vierge
A passé le vent,
Soufflant les blancs cierges
Quand au levant
Le clocher s´est éteint,
Sur mon coeur corbillard
Que l´agonie a peint
De bleu brouillard.
Je veux rêver de tes baisers
Sur mes yeux morts,
Sur mon âme embrasée ;
Je veux sur ton coprs
Retrouver les couleurs,
Et demain
Revoir les lilas qui pleurent
Au creux de tes mains.
Histoire d´une disparition
Chaque révolution du soleil,
N´est qu´un autre jour de pluie
Qui lentement dilue dans l´oubli
Nos souvenirs de la veille
Comment avons-pu la défaire?
Cette oeuvre qui nous as tant pris
A qui nous avions tant offert
Cette oeuvre belle comme la nuit
Commençons par le commencement
Nous avions tissé un fil gris sans nuances
Qui nous semblait si résistant
Puis nous avions tricoté avec patience
Pleurs et Souvenirs
Rires et Projets d´Avenir
Peu à peu cela avait pris forme
Une oeuvre détachée de toutes normes
Mais qui s´est usée jusqu´à la trame
Vaguement encore soutenue par nos âmes
"Tout nous a été ravi"
Voici ce que je me dis
A l´instant où je dépose ces fleurs
Symbolisant ma vive douleur
Depuis je me sens si impuissant
Quand imprudemment je me rappelle
Nos promesses lancés à l´Eternel
Qui se sont envolées dans le vent...
Désolé d´en parler ici, mais je lance une problématique sur la poésie et son futur sur le forum livre, ça peut intéresser les poètes du forum :
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-34-7694892-1-0-1-0-0.htm
J´ai beaucoup aimé celui de Makse ainsi que celui de maitre_quendi. J´ai du boulot si je veux un jour arriver à faire quelque chose de ce niveau.
Ne les oublions pas...
H2O c´est la vie mille fois compressée
Vagabonde dans nos veines
Qui de nos jours s´est consumée
En nous contemplant avec peine
02 c´est la sève presque rare
Qui coule dans le vieux chêne de nos vies
L´invisible, le pur,rusé blanc ou noir
Dont la source a cause de nous s´est tarie...
Mon poème:
Ô odeurs des pluies de mon enfance
Tant de temps passé à jouer
Sache que tu seras toujours là
Toi, oui, toi, mon fantôme
Ô ombre du temps qui passe
Tant d´ heures écoulées
Comme une pluie d´ automne
Longue comme un entonnoir
très joli et triste aussi. J´aime beaucoup.
Une petite tendance surréaliste dans celui-ci...
Coup d’oeil
Un coup d’œil,
Un coup de vent,
Sitôt vue et sitôt oubliée.
Deux coups d’œil,
Une légère brise,
La mémoire lui revient.
Trois coups d’œil,
Une bouffée de chaleur,
Une mémoire qui joue.
Quatre coups d’œil,
Quatre yeux qui s’emmêlent,
Des souvenirs mélangés.
Cinq coups d’œil,
L’un à côté de l’autre,
Les mots passent
Six coups d’œil,
Une gêne disparue,
D’un à l’autre.
Sept coups d’œil,
Où les mots s’en mêlent,
Où ils n’ont plus de sens.
Le café mangea l’oiseau.
pour me permettre une critique je trouve les poesies de ce forum torp libres, pas assez structurées.
voici un de mes ecrits (je me suis tout de meme trompé au niveau de la pronociation de certains "e"):
Souvent, lorsque les derniers rayons du soleil,
teintent le ciel d´une splendide robe vermeille,
s´empare de moi une sombre melancolie,
qui m´emporte dans un monde de reverie.
Je repense alors a tout ce que j´ai perdu,
tous ces moments de joie qui ne reviendront plus.
le bonheur a disparut avec l´ignorance,
et la vie semble ne plus avoir aucun sens.
Me reviennent alors des souvenirs oubliés,
de longues lamentations sorties du passé,
me rappelant toutes mes douleurs inventées,
me rappelant toutes les larmes ayant coulées.
pourtant, jamais je ne me suis senti si triste,
que le jour ou j´ai fait face a la verité.
il me semble qu´a disparut a jamais le mythe,
d´une vie ou je n´aurai rien a regretter.
ce qui me gene dans les textes trop libres c´est qu´on en trouve de partout sur les blogs, et si certains doivent surement se reveler interessants, nombreux sont ceux qui sont juste la pour le decor, pour dire "je fais de la poesie".
Voilà, donc du binaire, du 4/4/4/4 dans les vers, du 4/4/4/4 dans les 4 stropohes.
Celui-ci était plus dur : du ternaire et en syncope, pour que ça colle au sujet:
New Orleans
Il était un pays, Amérique,
Blanc coton, et de peau tout d´ébène,
Et de coeur acajou. Noire Afrique
Arrachée, par delà l´eau sereine,
Des bâteaux, des chaînes et des chants,
Souviens-toi, exilée. L´arrivée
Loin à l´Ouest, la Nouvelle Orléans,
La fleur blanche et les voix en levée
Du blues noir dans les champs ; les grands saules
Eplorés, le bayou s´écoulant
Sous les pleurs, et les fouets, et les geôles,
Les rires malgré tout. Puis le vent
A soufflé, ouragan, sur le Sud
Du jazz noir ; les maisons de bois clair
Ont été emportées. Solitude,
Les coeus noirs ont saigné, sur la terre
Libérée et le blanc du coton
Délaissé, oubliés. Mais les voix
Tues un temps, aux ruines d´abandon
Revenues, aujourd´hui font la joie,
Dans les rues et les prés. Là toujours
Blues sonne, le soleil saxophone
Couvre d´or, la nuit blanche et le jour,
Peaux brunes, chapeaux clairs. Quand résonnent
Contre-basse et piano, luit le cuivre ;
Et les mains, battantes, sous les saules,
S´envolent, pour chanter et survivre,
New Orleans, puis mourir sur ton sol.
D´accord avec toi perceval. De toute façon ne faire que de la poésie libre c´est restrictif. J´avoue que la poésie très formelle est un exercice plus difficile mais plus instructif. personnellement je fais les deux, ça dépend de mon humeur.
-> Perceval: Je suppose que ta critique était adressée à mon égard, vu que mon texte n´a aucune structure et que tu as écrit juste après.
Tu sais, y a des gens qui considèrent que la poésie c´est qu´une histoire de rime, d´autres de rime, de construction et d´autres trucs... Pour ma part je crois que la poésie, c´est une histoire de musique. Pour moi il faut que les mots coulent, c´est pour ca que j´évite souvent un verbiage prétentieux, sauf s´il sert vraiment au texte.
Enfin je dis pas, une poésie réglée, c´est marrant aussi à travailler, mais y a pas que ca...
Bah à vrai dire normalement, c´est bien si ca allie rime, métrique, donc rythme, et musicalité, sens etc....
La poésie c´est la complexité de tout ces usages.
Même si on peut plus jouer sur la musicalité ou pas.
Mais je suis d´accord avec fitz, la poésie, en tant que poésie, doit comprendre une musicalité, sinon on loupe une partie de l´essence dela poésie qui vient du chnat, c´est un exercice oral et écrit que la poésie.
Vive Verlaine soit dit en passant.
Par contre je déconseille de faire de la poésie libre, franchement, c´est bien plus dur, et souvent c´est se laisser aller à la facilité, et faire des textes bateaux.
En fait, c´est à force, de travailler les restrictions, qu´on arrive à faire avec celle ci, paradoxalement dela poésie libre.
Plus on travaille celà, plus cela devient naturel, et n´est plus du tout une contrainte.
Je pense qu´il faut absolument connaître toutes les régles de la poésie, et par défaut, les utiliser toutes, et dans certains cas, ou certains poèmes, assez rares, choisir délibérément pour certaines raison, et pas juste parce que ca va de soi, de ne pas les utiliser.
Et par conter ausis faire très attention à la prononciation des E, marqués ou pas.
On s´en rends pas compte quand on est novice, que ce soit dans l´écriture ou la lecture de poèmes, mais quand on s´y mets, on entre dans une autre dimension plus grande.
Je dois avouer que plus jeune, je lisais déjà beaucoup de poésie, mais sans prononcer comme il fallait, et j´appréciais certes, mais maintenantn, je me rends compte que je suis passé à coté de toute la beauté musicale notamment de poèmes comme ceux de nerval verlaine, larmartine etc...
bon j´avoue humblement que la structure et la rigueur ça a jamais été ça le truc (bon j´appelle ça truc parce que le seul point commun entre ça et de la poésie ce sont les rimes ^^) le plus structuré que j´ai jamais fait est un sonnet lol personnelement je dirais que faire un poème dans les régles de l´art serait pour moi une prise de tête pas possible puisque je ne sais absolument pas de quoi mon poème va parler avant de le finir, l´histoire se construit au fur et à mesure comme un puzzle bref c´est un vrai bordel rien que dans ma tête alors si je dois penser aux césures jmen sors plus ^^. Ceci dit je pense que Zech a parfaitement raison! cque j´écrit s´apparente plus à un texte de slam ou de rap ^^
PAr contre, il faut absolument valoriser autnat qu´on le peut le slam, car pour moi c´est vraiment un retour peut être pas la poésie, mais à la littérature, c´est à dire à l´maour des mots, il y a peut être moins de rigueur. Mais il y a cet amour du mot, du jeu de mot, de la parole avant tout, la rime aussi.
Contrairement au rap, qui tient pour moi beaucoup plus de la volonté d´expression, quitte à frimer avec les mots parfois, que de l´amour du mot.
Et tout quan don écrit un texte de chanson, on écrit pas de la même manière qu´on écrit un poème, pourtant quand j´écris un texte de chanson, je le fais en rime, et avec une métrique précise, pourtant ca n´a rien à voir, il fau tgarder la simplicité, dans la chanson, tout en cherchant la profondeur, mais il n´y a pas ce retour à chaque phrase, simplement couplet refrain.
Mais malgré tout c´est un grand art que celui des parolier, dont le but est de toucher plus rapidement, peut être plus sincèrement, mais aussi peut être avec moins de justesse qu´un poème. Bref quand on voit du brel, du brassens, ou même du linda lemay, ou du bénabar, il y a quand même quelque chose de vraiment artistique, parfois.
Et le slam, c´est pour moi entre chanson et poésie.
et franchement, je suis en admiration devant les grand auteurs slam.
-> Zech: Suivre les règles de poésie? Mais quelles règles? Celles des romantiques? Des classiques? Des symbolistes? Des surréalistes? Tout dépend de ce qu´on veut faire... Y a pas un seul manifeste de la poésie, et en écrivant d´une telle manière, tu vas à l´encontre de règles d´un autre style.
Mais c´est vrai qu´essayer de faire un texte structuré, ça aide, notamment pour le problème des "e".
Je parle pas de modèle, qui là sont très différents, mais mise à part les surréalistes, mais qui justement ont proclamé la fin de l´importance de la poésie pour le publique, pour les autres les règles sont les mêmes, une certaine équivalence du nombre de mètre, bien sur même lamartine la contredit, mais c´est pas parce qu´elle est contredite, qu´elle est niée au contraire, ils les avaient parfaitement assimilé, bon la règle du e en est une, apocope syncope, celles de synéreses et diéreses, le fait de mettre un découpage, relativement cohérent dans le vers.
BOn avant le classique pour un alexandrain était Six/Six, puis huit/Quatre et quater/ huit, mais chez verlaine parfois des neufs/ trois, peu importe il y a découpage du vers car c´est un exercice oral, et il y a presque aucune cohérence orale, de fond et de forme, à un découpage par exemple un/onze.
Maintenant toutes les règles ne me viennent plus à l´esprit, mais ce sont des règles qui sont dans l´esprit de chaque poète.
Evite par exemple, deux voyelles qui se suivent sans faire un son à elle deux.
Genre VraiEment. Il a à l´esprit. Pour le dernier le hiatus est justement à éviter.
Mais justement après contredire la règle n´est pas la nier je le repète.
Bon maintenant j´ai pas toutes les règles à lesprit, là, mais je parle des règles basiques.
Par exemple les rimes aussi suivant le modèle d´espace maximum de l´embrasser, car sinon la rime n´a plus tellement de sens, car les sons sont trop éloigné, pour faire l´effet d´harmonie.
Mais sinon quand on prends la forme spécifique d´un sonnet, et bien alors là, si on la prends, on la respecte, c´est à dire, la pointe, ´qu´elle soit assassine comme le préconisent certains, ou non comme le souhaitaient verlaine, y a la volte aussi. Les rimes qui sont les mêmes à la premier et deuxième strophe etc...
LA mise en forme si on fait un sonnet elizabethain etc....
je m´adressais a personne en particulier fitz, et j´avoue n´avoir pas pris la peine de lire ton texte. Disons que la plus grande partie des poemes que l´on trouve en vers libre m´ont un peu degouté.
ensuite, qui dit musique dit rythme^^ donc pour moi la structure reste importante. etant musicien avant tout, sa me gene de lire des poemes sans logique.