Salut, je déterre le topic pour parler d'un problème qui devient récurrent depuis deux chapitres de mon roman, la concordance des temps
En ce moment, je suis en train de revoir un "flashback" que Ardui avait pointé en disant qu'il était assez difficile de s'y retrouver, entre l'imparfait, le passé simple et le plus que parfait
J'ai un passage, et je me demande s'il illustre bien le problème
La visite s’était arrêtée là et la deuxième fois que Luc y retourna, il arrivait à la fin de sa dernière année de primaire.
Si c'est le cas, je dois avouer que je suis bloqué pour remplacer le verbe au passé simple. J'ai remarqué aussi tout un passage (toujours dans un contexte de flashback) :
Je continue dans l'imparfait, tout va bien
Il avait déjà son sourire si caractéristique, celui qu’il portait à chaque fois qu’il désirait le tourmenter. Il était entouré de deux gros garçons qui paraissaient imposants avec leurs grimaces sérieuses, leurs bras tout le temps croisés, leurs sourcils toujours froncés. Luc ne comprenait pas trop pourquoi ils venaient le déranger. Avec le temps, il avait appris que certaines choses arrivaient sans qu’il y ait de raisons valables. Lucas commençait à lancer des blagues sur ses vêtements et son physique. « Crevette, squelette, spaghetti… ».
Paf, là, je passe au passé simple
Luc encaissa chaque insulte en évitant le regard des trois autres gamins et lorsqu’il en eut marre, il essaya de se soustraire à leur compagnie. L’un des gros lui avait donné un violent coup de ventre, le faisant tomber, et le cercle se referma sur lui.
Retour à l'imparfait
Luc avait tenté de se relever, mais un pied le recollait au sol aussitôt. Le soleil masqué derrière l’un d’eux, Luc ne pouvait que voir les trois silhouettes sombres de ses agresseurs, leurs regards posés sur lui, leur rire s’enregistrant dans ses oreilles pendant le reste de la journée. Il avait beaucoup pleuré après. Il n’avait plus de larmes lorsque les cours touchèrent à leur fin. Heureusement… Il n’avait pas envie de devoir affronter encore cet instant en l’expliquant à ses parents.
Dans la voiture, Luc avait tourné la tête pour s’assurer que le collège disparaîtrait dans l’horizon, et qu’il ne le reverrait plus jamais. Au fil du temps, il avait presque réussi à oublier l’incident.
Là, je pars en live, passé simple et imparfait sont mélangés.
Et lorsque la rentrée pointa le bout de son nez, Luc dut de nouveau faire face à ce souvenir douloureux. Revoir la silhouette centenaire du château le terrifiait. La clôture qui encerclait la façade de l’école lui apparaissait comme des grilles de prison. Toutefois, il ne s’était pas laissé emporter par la peur qui lui rongeait le ventre ou l’angoisse qui gonflait son cœur. Il avait bien appris à retenir ses émotions.
Mais il ne trouva ni les deux gros, ni Lucas. Libéré de ce qui était devenu un détail, il avait ainsi appris à apprécier l’établissement, sa vétusté. Il sentait que le lieu avait une histoire à raconter, il ressentait un besoin d’exploration. Bien sûr, il n’avait pas encore accès aux zones du lycée, ni au parc derrière. Il commençait bien s’entendre avec les autres élèves de sa classe. Et après les vacances de Noël, avant de commencer la première heure de cours, leur professeur principal leur présenta un nouvel élève. Lucas.
Donc pour résoudre ça, je suis un peu perdu, car ça reste finalement des actions directes, mais si je veux vraiment mettre le côté flashback, il faudrait que je reste dans l'imparfait. Je dois avouer que plus ça va, plus je suis confus concernant les temps
Pour la phrase d'exemple, j'ai l'impression que ce qui fait un léger accroc, c'est juste "la deuxième fois qu'il y retourna". La subordination de la proposition au passé simple, je pense. Quelque chose comme "lorsqu'il y retourna la/une deuxième fois", peut-être ?
Pour les paragraphes d'exemple, j'ai pas remarqué beaucoup de plus-que-parfait, ce qui semble effectivement s'imposer pour un flash-back aussi... flash, quoi, court.
Donc, il faudrait que je vire tout ce qui est passé simple du coup, pour vraiment rester sur l'imparfait/plus que parfait ?
Quand c'est antérieur au récit référent, je pense que oui. En tant que lecteur, je comprendrais mal qu'on lâche une temporalité pour y revenir deux paragraphes plus loin sans une certaine continuité, qui clarifie le raccord.
Ok, génial, merci pour ta réponse
Je vais remplacer ce passé simple par du plus que parfait, sauf pour la première phrase d'exemple, je vais peut-être la remanier
Quel différence feriez-vous entre similitude et similarité ?
Pour moi similitude ce serait pour montrer plusieurs points communs entre deux choses (personnages ou objets, comme tu le souhaite ) tandis que similarité servirait à montrer une ressemblance générale entre ces deux choses sans pour autant avoir un point commun précis.
Ce n'est que mon ressenti, je peux être dans le faux total.
D'ailleurs j'en profite pour poser ma question, dans ma première phrase : "plusieurs points communs", communs prend bien un 's'?
Moi je te dirais plusieurs points en commun
Sinon je pose moi aussi ma question. Selon vous, un roman de fantasy doit comporter combien de personnages point de vue maximum ? Et est-il nécessaire de décrire chaque lieu dans un roman ?
D'accord merci des tes conseils éclairants
Pour l'instant, j'ai moi-même quatre personnages majeurs à sept, huit ou neuf chapitres pdv, un peu à la manière de GRRM (je me compare pas c'est juste pour donner un titre indicatif) qui à révélé qu'il y avait cinq storyline principales dans son bouquin (Tyrion, Dany, Jon, Arya, Bran); et une demi-douzaine de points de vue ponctuels mais souvent unique ou a la paire
et toute une chié de perso background bien entendu
Bonjour, j'ai une petite question d'orthographe à vous poser, en espérant ne pas m'être trompé de sujet, n'étant pas un habitué de ce forum.
À quel temps faut-il conjuguer le verbe dans la phrase suivante : "Cette année aura été celle où [reprendre] le sport" ? J'ai cherché sur Internet mais je n'ai pas trouvé de réponse. Intuitivement je conjuguerais le verbe au passé composé mais j'ai un doute.
Merci d'avance !
Je pense que le passé composé est correct, parce que le "aura été" implique que l'année est finie, donc ça se place de le passé. Fin je pense.
Bonne année d'ailleurs !
Ça doit être cela alors, merci !
Merci pour l'exemple, j'pense j'ai moyen d'adapter ça avec mon écriture
Je viens de découvrir le mot sporadique
Ah et autre question, vous avez des perso LGBT dans vos histoires ? Pas que ce soit une obligation, juste par simple curiosité
J'ai un trans oui.
Le 02 janvier 2017 à 17:27:24 BradPriwin a écrit :
Le 02 janvier 2017 à 17:18:25 ghiralink a écrit :
Merci pour l'exemple, j'pense j'ai moyen d'adapter ça avec mon écriture
Je viens de découvrir le mot sporadiqueAh et autre question, vous avez des perso LGBT dans vos histoires ? Pas que ce soit une obligation, juste par simple curiosité
Avec encore quelques spoils, j'ai respectivement :
Pour Les royaumes de Déra (saga principale), parmi les personnages principaux il y a une maîtresse de guilde qui s'entiche d'une de ses membres après avoir vécu un traumatisme (viol), celle-ci étant une bretteuse lesbienne. Sinon, en personnages plus secondaires, il y a aussi un jeune scribe et un herboriste gay et une autre guerrière lesbienne.
Pour La traversée de Temrick (roman que j'écris en ce moment), il y a deux clans de guerriers unisexes (respectivement masculins et féminins) qui ont des relations charnelles (consentantes ou non) avec les deux sexes. Et l'un des personnages principaux, l'archère et soldate Ralaia Alrishiel, avoue eu des expériences parmi ses collègues des deux sexes (donc elle est bisexuelle).
Un total de six personnages sur ce que j'écris donc
Par contre, dans ton univers, comment les personnages LGBT sont-ils considérés ? Pour ma part, l'homosexualité n'est pas illégale mais est loin d'être encouragée pour autant.
Pareil va y avoir des spoil (légers et pas franchement importants)
En gros avant l'arrivée de l'Empire, le culte religieux présent interdisait l'homosexualité (et la science en général), ainsi les différents rois en activité condamnaient ces "pratiques déviantes" (GROS GUILLEMETS). Avec le règne de l'Empereur, cette proscription s'est peu à peu levée, puisque les ducs remplaçants étaient plus "laxistes", et même si le culte religieux (laissé en place par l'Empire pour s'attirer l'amour des populations) ne l'accepte pas, ce serait un peu comme le catholicisme aujourd'hui. Y a des actes anti-gay mais elle demeure légale
De plus, le fils de l'Empereur est un gay extrêmement "actif" si on veut, ainsi que le fils de la duchesse du Sud, ce qui aide à la légitimité de la cause; même s'il est évident que les gay se font bâchés et bâchés encore dans les faits. (L'Empire a bien-sûr sa propre religion, mais les autoctones peuvent rester sous l'influence du pope s'ils le désirent)
J'ai moi-même une chié de persos gays (mais aucun trans car je préfère pas m'aventurer dans ce domaine que je ne connais pas) dont 1 parmi les 4 principaux
J'ai plusieurs questions. J'ai 15 ans, et j'aimerais écrire un livre ; mais je n'ai aucun vécu, aucune expérience : ma vie est vide. Sur quels sujets pourraient-je écrire un livre ? Quel genre de roman devrais-je privilégier ? J'aimerais faire un roman réaliste, mais ça me paraît compliqué... ( j'ai déjà beaucoup d'idées pour ce roman cependant, mais c'est la mise en forme qui est complexe )
Aussi, j'aime bien étaler un peu de philosophie/psychologie à la Balzac dans de longs paragraphes, pas non plus plusieurs pages, juste maximum une bien remplie à intervalle réguliers entre deux grosses actions des protagonistes. Est-ce inintéressant, lourd pour un lecteur aujourd'hui, ou est-ce possible ? Est-ce inapproprié si je n'ai que 15 ans de faire ça ? Faut-il privilégier avant tout l'action et résumer ça en quelques lignes au risque de perdre la complexité du mécanisme de pensée des personnages ? Ou tout simplement le supprimer pour se concentrer uniquement sur le déroulement de l'histoire ?
Je peux envoyer un extrait de ce que j'ai déjà écris en MP à quelqu'un aussi s'il veut, afin de peut-être répondre à mes questions plus simplement
Merci
Pourquoi un Mp ? Poste donc, le forum est fait pour ça...
Et si tu n'as pas l'idée pour ton gros roman, pourquoi ne pas aiguiser ta plume sur de petits textes ?
Est-ce inapproprié si je n'ai que 15 ans de faire ça ?
C'est surtout risqué
Tu vas grandir et beaucoup de tes idées vont changer/évoluer/être réfutées, et à un moment donné tu regarderas en arrière et tu te diras que sur certains points tu étais assez immature ou tu disais des choses trop évidentes, pas assez raffinées pour être intéressantes. ça tout le monde y passe, même en étant très mature à 15 ans. Tant que tu gardes en tête que ce que t'écris c'est pas le projet d'une vie ça t'engage en rien de faire du très philosophique à 15 ans. Mais si tu veux que ce soit quelque chose qui te reflète vraiment et qui reste pertinent à tes yeux avec le temps qui passe, tu devrais attendre un peu. Non pas que tu cesses de grandir à 20 ou 30 ans, mais là au moins les idées sont un peu plus stables et durables. à 15 ans de toute façon que tu écrives de l'action ou quelque chose de beaucoup plus prétentieux, il y a de bonnes chances pour que tu regardes ça avec le sourire plus tard, il faut juste te dire que pour l'instant c'est surtout de l'entraînement
Le 02 janvier 2017 à 17:14:56 BradPriwin a écrit :
Quelques spoils sur le fait que tels personnages se mettent en couple, mais rien de bien graveLeur sourire complice anima leurs futurs mouvements. En se penchant, ils entamèrent leur copulation. Les mains de Ludia volèrent jusqu’au pourpoint de son conjoint. La mage le déboutonnait avec une lenteur passionnée. Pendant ce temps, Pilan dénoua la cordelette qui ceignait la taille de sa partenaire. Torse nu, il s’inclina davantage pour mieux recevoir le baiser tant attendu. Ils s’embrassèrent avec ardeur et s’effleurèrent mutuellement leurs joues blêmes. Puis, Pilan recula afin que Ludia lui ôtât son pantalon. Il fit de même avec sa robe, modérant ses frémissements. La jeune femme se jeta alors vers l’arrière, le matelas moelleux amortissant son impétuosité. Le maître la rejoignit prestement, galvanisé par le corps frêle et pourtant gracieux qui s’offrait à lui. Ludia palpa langoureusement ses abdominaux. Sa poitrine généreuse se présentait fièrement à son conjugué. Pilan ne la tâta que peu de temps. Ensuite, il procéda à d’autres touchers affectueux sur sa peau douce. Leurs lèvres se rencontrèrent de nouveau, plus fougueusement. Adoptant une position idéale, Pilan se cabra de toute sa stature. Habituellement réservée, Ludia jouit sporadiquement avant leur échange de position. Quand ils se retournèrent, ils rejetèrent un peu la couverture pour mieux profiter du lit. Ils firent l’amour dans un juste milieu entre la sobriété et la pétulance. Ainsi, ils extériorisèrent leur affection réciproque, leur inaltérable dévotion. Pendant que les Graefiens fêtaient la nouvelle année, ils célébraient encore leur union.
En se penchant, ils entamèrent leur copulation.
écrit jamais d'érotique
Les mains de Ludia volèrent jusqu’au pourpoint de son conjoint. La mage le déboutonnait avec une lenteur passionnée.
Ah ok les mains de la meuf "volent" sur les fringues du gars, ce qui induit une vélocité dans son entreprise, puis d'un coup elle passe en slow motion ?
Ludia palpa langoureusement ses abdominaux
Elle lui lèche le bide ? Tu as des fantasmes bizarres
Sinon c'est pas très glamour en général
langoureusement =/= langue
source: https://youtu.be/RqGeTfvDRGY?t=23