Chapitre 44 : Les portes du Paradis
« Mais c’est quoi s’t’arbalète ?!!! S’écrie Kotka.
-C’est une de mes inventions. Répond Lorenzo. Vous voyez le levier là ? »
Il montre un tout petit mécanisme au milieu de l’arme.
« C’est une façon de passer en tir de près et en tir longue distance. Il y a deux ressort dans l’arbalète, qui sont côte à côte mais séparer en deux compartiment. Ce qui fait qu’elle est plus grosse qu’une arbalète normal.
-Je dois dire que ça dépote ton truc. Dis-je. Tu l’as inventé seul ?
-Je l’ai mis au point avec mon Maître. Ainsi que ceci. »
Il sort à couteau. Ou plutôt, trois couteaux coller les uns aux autres.
« J’appuie sur ce bouton là. Et.. SHLINNG ! Les trois lames se séparent. Pratique pour le transport et si on veut faire du dégât on les laisse attaché.
-Tu es un peu le Leonard de Vinci de ta génération si on veut. Lance Kotka, émerveillée.
-Quand même pas. Répond-il en rougissant. »
Soudain. J’ai comme l’impression d’être observé. Je me retourne et scrute la longue ruelle. Rien… Mais il ne faut pas regarder qu’en bas. Mon regard se dirige vers les toits des maisons et soudain je le vois. Un homme, ou une femme vêtue d’une longue cape blanche qui vient recouvrir sa tête, ne laissant entre voir que les yeux, accroupi sur la pointe d’une église. Bien que l’on soit à une cinquantaine de mètre l’un de l’autre, je peux sentir une agressivité hors du commun. La personne finit par comprendre qu’on la vue et saute en contrebas du toit.
« HEY REVIENS LA !! Crie-je. »
http://www.youtube.com/watch?v=iLaQT8efpS0&feature=related
Commence une course effrénée à travers les ruelles de Bassorah. Je prends de la hauteur à la première occasion possible en tournant dans une petite ruelle où plusieurs caisses empilées me permettent d’attraper une poutre transversale. Je fais une pirouette et me hisse dessus. Je prends appuie sur le mur et m’accroche au bord du toit. Une fois en haut, je vois la personne courir beaucoup plus loin. Je m’aperçois que, mine de rien, la ville n’est pas tout à fait petite. Néanmoins Je cours plus vite et je fini par rattraper l’écart qui nous séparaient. Je m’aperçois qu’il à un symbole, sur sa cape dans le dos, qui m’est familier. La personne retourne sa tête et vois que je la rattrape et accélère-le pas, prenant des appuis bien placés pour sauter de toit en toit, que je fais aussi. Une ruelle se dessine plus loin, laissant imaginer la suite de la course poursuite. De nombreuses poutres à diverses hauteurs rentrent dans notre champ de vision à mesure que l’on avance. Elle saute, prend appuie sur une poutre, se retourne, lance un, deux, trois couteaux dans ma direction, pour ainsi reprendre appuie sur une autre poutre, se retourne à nouveau et reprend sa course. Les trois couteaux m’obligent à ne pas prendre appuie sur la première poutre mais à plonger en dessous et m’en servir de balançoire pour ainsi continuer un étage en dessous de ma cible. C’est effectivement une personne entrainée. Je ne dois pas la prendre à la légère. Je m’aperçois soudain que j’ai dans la main le couteau de Lorenzo que l’on scrutait tout à l’heure. Je saute de poutre en poutre, prend appuie sur un mur et l’impulsion parfaite me fait remonter au même niveau qu’elle. Il y a en faite deux boutons sur le couteau. Le premier étant celui qu’a montré Lorenzo. L’autre, en appuyant dessus, écarte les lames pour en faire une sorte fourche sans la queue. Je me concentre en même temps que j’examine les points d’appuies. Je lance le couteau qui, très lourd, déchire partiellement la cape de la personne et lui entaille sévèrement le bras. Il se tient le bras. Mais, contre toute attente. Elle saute plus loin que la prochaine poutre, se retourne en pleine air en faisant un salto, s’agrippe à la fameuse poutre, et ce n’est qu’en prenant ses pieds dans le torse que je compris la manœuvre qu’il avait entreprit. Mon arrêt brutal me fait perdre l’équilibre et je tombe, un de mes bras se tords lorsque il percute une poutre dans ma chute, j’atterris brutalement par terre, le souffle coupé. La personne descend et me fait face, le couteau de Lorenzo dans la main. Prêt à porter le coup de grâce. Mais un carreau vient se loger en plein dans sa tête. Kotka et Lorenzo venait de me rattraper. La cible tombe par terre, inanimée.
(Coupez la musique)
http://www.youtube.com/watch?v=9qX_WOD4EaI
« Bordel, crie Kotka, mais c’est qui se type ?!!
-Il me semble, dis-je en me relevant tout en douleur, aidé par Lorenzo. Que c’est un Ninja. Maintenant qu’il est mort je peux le regarder de plus prêt mais, j’ai déjà vu ce symbole. »
Je montre le symbole dans la cape en retournant le corps. Une croix dans un cercle avec un shuriken dessiner a l’intersection des barres de la croix. Le symbole des templiers japonais.
Mais il me semble l’avoir déjà vu quelque part.
« Ce symbole, dit Kotka. C’est le même que celui qu’avait Namikaze.
-Qui ça ? Demande Lorenzo.
- Une ninja japonais qu’on a tuée il y a longtemps. Elle portait ce signe sur son dos.
-Oui… dis-je, songeur. »
Ce n’est pas là que je l’ai vu me dis-je. Ce symbole va me suivre pendant longtemps je pense.
Nous sortons du village par le sud et après deux heures de marches nous arrivons au bord du Golf Persique où nous embarquons pour l’Inde. Direction le Golf de Kutch dans la mer d’Oman dans l’état du Gujarat.
Une route parsemée d’embûche puisque nous avons risqué de chavirer plus d’une dizaine de fois mais nous avons eu un capitaine exceptionnelle qui connait bien son eau.
Puis deux mois après nous amarrons.
Nous prenons un convoi qui se rend dans le Bengale de l’ouest. La route fut très longue et nous avons été attaqués à de nombreuses reprises par des assaillants indiens qui voulaient voler le convoi qui regorgeait de victuaille et d’argent. Heureusement pour les personnes du convoi, ils ont embarqués des experts de l’assassinat. On les a si bien protégé qu’ils nous ont remboursé le voyage.
Trois mois de route en somme.
Nous reprenons un bateau dans la baie du Bengale. La route fut monotone, presque lassante je dirais. Pas le moindre accroc, ni la moindre petite altercation avec d’autre bateau. Nous avons donc beaucoup joué aux cartes, parler de ce qui nous attend. Lorenzo s’est découvert un don pour mélanger les cartes et les faires disparaître. Il s’est d’ailleurs entailler les bouts des doigts à force de trop les manipuler. Pour ainsi arriver trois mois plus tard dans le Golf de Martaban.
Direction Le Mont Doi Inthanon en province Chiang Mai.
Nous avons beaucoup marché. Le climat n’est vraiment pas le même et nous avons du mal à nous y habituer. Mais après plusieurs mois de marche. Nous y voilà enfin.
http://www.youtube.com/watch?v=OP60M5A_L_8
Le Mont Doi Inthanon. Une longue route se dessine à travers la montagne, une route aussi périlleuse que titanesque. Si on était en Grèce j’aurais dit qu’on grimperait vers l’Olympe. Mais au fil des heures qui passent, nous sentons la fatigue nous rattraper. Nous faisons escale pour la nuit dans un hameau en pleine montagne qui abrite les voyageurs comme nous qui montent au sommet admirer la vue. Nous dormons comme des marmottes et nous nous réveillons vers midi. Les aubergistes thaïlandais nous ont préparés de la nourriture typique de chez eux. Ce n’est pas bon, mais je comprends un peu leur dialecte et ils me disent que c’est excellent contre la fatigue, pour le gain d’énergie et que cela coupe la faim.
Nous reprenons la route une heure après.
Après deux jours de route, mine de rien, sans nous arrêtez ou vite fait pour nous reposez nous le voyons enfin.
(couper et mettez celle là)
http://www.youtube.com/watch?v=oVljywxAjH0
Nous avons atteint un sommet de la montagne et nous pouvons voir dans un creux, les portes gigantesques du temple. A mesure que l’on s’approche, nous nous engouffrons dans une forêt tropicale destinée à faire repartir les voyageurs ne voulaient pas mourir car la forêt est dense et piégeuse. Lorenzo a failli se faire manger par un serpent gros comme un arbre. Mais nous y arrivons enfin. Les portes, de marbres, reflètent les lumières ambiantes, donnant un aspect hors du commun à l’endroit. Les portes s’ouvrent d’elles mêmes et nous font préparer aux pires. Mais plus de peur que de mal car c’est un groupe de moine, cinq au total, qui nous font face et nous invitent à entrer.
(coupez http://www.youtube.com/watch?v=gjHxr_jGdUc&feature=results_video&playnext=1&list=PL381DA551AC7F10FE )
« Bienvenue, dit un moine dans un japonais correcte. Pénétrer dans notre sanctuaire noble étrangers, j’espère vous me comprenez.
-Je parle Japonais, Dis-je en japonais.
-Parfait, répond un autre moine qui a l’air de parler couramment le japonais. Je suppose que vous êtes ici pour les épreuves qui soumettent les élus à les passer.
-Euuh, … Des érpeuves ? Je réponds, abasourdi.
-Si vous êtes des élus, alors vous devrez passer par trois épreuves qui peuvent vous coûter la vie, mais cela ne devra pas vous posez de problèmes si, vous êtes des élus.
-Et si on n’est pas des élus ? Je réplique
-Ca, vous le saurez après les avoir passé.
- Vous êtes d’un humour, je dois dire, déconcertant.
-L’humour n’y est pour rien, reprend le premier moine. C’est l’évidence qui parle. Les trois épreuves que vous passerez seront : La sagesse, la force, l’esprit et le courage.
-Je ne veux pas paraître méchant mais, dis-je en me frottant la nuque… ça fait quatre épreuves.
-J’en ai dit quatre ? S’interroge le premier moine en regardant les autres qui acquiescèrent e fermant les yeux. Ah bon, quatre épreuves alors.
-Qu’est ce qu’il dit, Dit Kotka en italien.
-Euh… Ils disent qu’on va passer deux trois test, rien de méchant, rien qui pourrait causer notre perte dans d’atroce souffrances à la limite de la folie. Non non rien de tout ça.
-Menteur !!! Répond-elle, en frappant plusieurs fois dans mon épaule. J’t’en fout’rai des « a l’agonie » moi !!
-Si vous voulez bien nous suivre. Dit un troisième moine en nous ouvrant la voie avec un geste du bras.
-Je le sens mal, lance Lorenzo en scrutant soudainement le plafond à l’intérieur du temple»
Ce qui nous fait regarder aussi. De nombreux corps y étaient suspendus. Sûrement pour dissuader les « pseudo-élus » de s’aventurer à l’intérieur du temple. Il faut que nous passons toutes les épreuves.
L'humour du moine
Excellent,
J'aime bien tes musiques
up
A quand la suite?
Ce soir si t'es sage
Chapitre 45 : La force de l’esprit
Les 5 moines se séparent. L’un d’eux reste dans la salle où nous nous présentons dignement. Nous nous retrouvons dans une salle gigantesque. Les murs sont peins d’un orange éclatant. Des trous dans ces derniers, oriente les rayons du soleil sur le plafond d’un bleu ciel envoûtant. Si je ne savais pas qu’on est dans un temple, j’aurais cru qu’on serait à l’extérieur. Le plafond reflètent les rayons du soleil qui donne à la salle un côté chaleureux et bienveillant. Au milieu de la salle, seize leviers. Le moine, une fois qu’on s’est rendu compte qu’il avait pris place devant la grande porte qui doit sûrement donner sur la deuxième salle, nous explique l’épreuve :
http://www.youtube.com/watch?v=KvZHAT7xHO4
« Voici la première épreuves mes chers élus, l’épreuve de l’esprit. Dit-il d’un air enthousiaste, comme si personne depuis des lustres ne leur avaient rendu visite. Au milieu vous avez donc seize leviers. Quatre ouvrent cette porte, quatre ne font rien, quatre envoient des flèches depuis les murs, et les quatre derniers ouvrent l’immense trappe qui se situe juste sous vos pieds. En faite la salle est une trappe, sauf là où je suis. A savoir que vous êtes obligés d’abaisser les leviers qui ouvrent cette porte du premiers au dernier de l’énigme que je vais citer. Si vous vous trompez dans l’ordre, vous tomberez.
-Et quel est-elle, cette énigme ? S’impatiente Kotka. Ce qu’ils sont longuet ces moines.
-Hiro Shiti est un orphelin qui est née en pleine guerre. Il parcouru pendant quarante saisons les contrés de la Chine à partir de ses trois ans. Avant sa mort, il croise un groupe de rebelle, qui lui met cinq coups d’épée sur sa jambe gauche. Le cinquième coup fut si bien porté, que les deux furent coupés.
-C’est quoi ce tatouin ?!! Lance Lorenzo, les yeux écarquillés.
-C’est une énigme, je lui réponds. Examinons là bien.
-Je ne comprends rien !! Hurle Kotka
-CHUT !! M’écrie-je. J’analyse. »
Lorenzo et Kotka se taisent et attendent mon verdict. Mes yeux font le tour de chaque coin, je suis dans un autre monde. Mon sixième sens va me servir me dis-je. Mais en vain.
-Non, non, non, dit le moine. Vous n’êtes pas le premier à essayer d’avoir une vision, mais cela ne servira à rien. Vous devez être son fils, cela ne fait aucun doute.
-Vous connaissez mon père ?
-Nombreuses personne sont venu en essayant en vain de passer les épreuves. Seuls votre père les as réussi mais quel dommage.
-Comment ça ?
-La lame l’a rejeté. Il a été atteint par le maléfice du diable.
-Oui je suis au courant, je réplique, un peu cinglant. Mais il est mort autrement. »
Je commence un peu à comprendre cette énigme. Je me remémore sans cesse l’énigme. Il faut éliminez les éléments rajoutés. Sur une fleur, il y a la fleur principale et l’ornement. Il y a l’information et les rajouts.
Pendant presque trente minutes je réfléchis. Kotka et Lorenzo ne me quittent pas des yeux, attendant la solution. Mais au fil du temps, je vois qu’il commence eux aussi à comprendre l’énigme et se mettent eux aussi à réfléchir. Le moine n’a pas bougé de sa place. Il reste debout et immobile. Je ne pourrais jamais faire ça. Rester dans une même position pendant longtemps sans bouger.
« Je l’ai, m’écrie-je.
-Tu as quoi ? Demande Kotka, en sursautant.
-La solution. Dit Lorenzo, surexcité.
-Alors…, le premier est à son âge de 3 ans. C’est celui-ci. »
J’actionne le troisième levier en partant de la gauche, comme dans une frise chronologique.
Claclaclaclaclac !
Aucun bruit ne suit. Nous sommes tous aux aguets. Attendant le pire. Mais rien.
« Bien, dis-je, rassuré. Une bonne chose de faite. Il marche pendant quarante saisons, mais il n’y a que seize leviers. Il y a quatre saisons par année, ce qui fait dix ans. Donc j’actionne le dixième levier après celui le premier. »
Claclaclaclaclac !
Toujours rien. La chance est avec nous. Non je dirais plutôt que mon esprit n’a pas failli. Pas de flèches ? Pas de trou béant ? Super.
« Nous voilà encore rassuré mon amour, dis Kotka, de plus en plus anxieuse. Ensuite ?
-Il rencontre un groupe de rebelle qui lui met cinq coups d’épée dans sa jambe gauche. Donc je reviens de cinq leviers sur la gauche. Et j’actionne… »
Claclaclaclaclac !
« … celui là. Dis-je en examinant à nouveau les murs et le sol. C’est parfait. »
Lorenzo s’approche du levier à droite de celui que je viens d’actionner.
« Si bien que les deux furent coupées. Dit-il en actionnant le levier.
Claclaclaclaclac !
La porte s’ouvre. Nous nous ruons dans l’encadrement. Le moine n’a pas sillé un seul moment. Ils ne nous regardent même pas passer devant lui.
« Euuuh… Dis-je. Nous avons réussi.
-ZZZzzzZZZzz.
-Je rêve !! S’écrie Kotka. On frôle la mort et lui… il… dort..
-Ababagarh. Dit le moine. Ahhh !! Vous avez réussi !! Bravo.
-Vous dormiez ? Demande Lorenzo. Les yeux ouverts ?
-Pratique pour ne pas écouter son maître, dit le moine en souriant. Veuillez me suivre. Direction l’épreuve de la force. »
Nous suivons le moine jusqu’à la prochaine salle. Aussi grande que la première mais aux teintes différents. Si la première salle était chaleureuse, celle-ci est clairement son opposé. Tout est noir. Une légère fumée traverse la salle de mur en mur. Sur la gauche il y à une petite mare. Sur la droite une toute petite forêt. Devant la porte, se dresse le deuxième moine qui, je pense, sera l’adversaire en question, puisqu’il est déjà torse nu, une longue lance dans son dos.
« Voici Lee Rûu. Dit le Premier moine. Votre adversaire. Les règles sont simples. Le premier qui meurs à perdu. C’est du un contre un. »
Je m’avance. Je serais le premier, et le seul adversaire contre lui. Il en va de ma réputation, de la protection que je dois à mon amour et à Lorenzo. Je sors mon sabre. Le sabre Muramasa scintille dans mes mains. Lee est étonné, mais pas impressionné. Il s’avance lentement jusqu’au centre de la salle, ce que je fais aussi. Il dit en japonais :
« Que… Meilleur… Gagne. »
Il est si sérieux. Cet homme est beaucoup plus fort que moi. Je le ressens jusque dans mes tripes. Je me mets en garde.
http://www.youtube.com/watch?v=jP6L9m2JJ70
Lee, fait un tsuki. Un mouvement qui consiste à vouloir transpercer la gorge. Il commence fort l’animal me dis-je. Je pare et lui assène deux coups d’épée qu’il évite sans trop de mal et me donne trois coups de pieds très rapide. Je suis projeté par terre. Il saute en l’air, la lance menaçante. Je roule sur la côté, me relève, me baisse pour esquiver l’autre bout de lance qu’il a fait tourner, son pied s’attendait à ce que j’esquive et, par une pirouette, vient finir dans mon visage. Une nouvelle fois projeter. J’atterris contre un arbre. Je me rue dans la petite forêt. Mais une très mauvaise idée que j’ai là. Mon adversaire grimpe aussi facilement aux arbres qu’un singe. Il lance sa lance sur moi. C’est le moment me dis-je. J’abats mon sabre sur sa lance. Elle rompt sous le coup. Lee en a profité pour redescendre rapidement et me foncer dessus. Il est dans un périmètre très rapproché de ma défense. Les deux plats de sa main viennent frapper mon torse. Une nouvelle fois projeter. Cette fois hors de la forêt. Je crache du sang. Il est terriblement fort. Mais je ne peux pas abandonner. Je décide de poser toutes mes armes un peu plus loin.
J’enlève ma cape, ma veste, tout ce qui me gène et m’alourdis. Me voilà torse nu comme lui. Il est temps de sortir mon Jijutsu. Je reprends ma respiration. Ex-pire. Res-pire. Ex-pire. Il me fait à nouveau face. Mes deux mains le menace. Il prend aussi position et fait une très longue expiration. Il me fonce dessus. Finalement il n’est pas aussi rapide. Je pare tout ses coups. Je recule au fur et à mesure qu’il enchaîne, n’attendant que le moment où il baissera sa garde. Encore et un peu. Là.
Je viens place mon poing droit dans son plexus. Un long arc de cercle à fait prendre en puissance mon poing. Il crache de la salive. J’enchaine un coup de genoux dans sa tête puis mes deux mains viennent lui la prendre en sandwich, s’abattant dans un terrible fracas.. Il est abasourdi, complètement sonné. J’enchaine avec deux coups de pied gauche. Un dans les côtes et l’autre dans son genou. Il est à terre. Je sors ma botte secrète. Je place mes deux doigts sur la nuque au niveau de la pointe de la colonne vertébrale et je frappe ma main avec mon autre main. Lee est paralysé. Il n’y a que moi qui peux le sauver.
« Accepte ta défaite, dis-je. Laisse-moi passer.
-Tu dois le tuer !! Dit le premier moine. Lee Rûu n’a jamais perdu jusqu’à maintenant. Il les as tous tués un par un !!
- Ah bon ? Demande Kotka. Pourtant je croyais que Takezo Mizuchi était arrivé à la dernière salle.
-Eh bien c’est que…
-Ne gaspillé pas votre salive. Nous ne tuons que les personnes mauvaises. Ce Lee. N’est pas quelqu’un de mauvais. Nous ne le tuerons pas. Du moins, Taka ne le tuera pas. C’est ce qu’il veut dire par « accepte ta défaite ».
-J’ai… perdu .. dit Lee.
(coupez la musique si elle n’est pas terminée)
Vivement la suite !
J'aime le style ( par contre fais attention aux quelques fautes d'orthographes ;) )
J'ai prévue de mettre un ninja dans ma fic, tu pourrais me passer un lien avec les mouvement genre le tsuki? Au pire tant pis
J'adore ta deuxième musique
Sauf que le mouvement que je désigne est du Kendo et fait parti aussi d'un autre genre de Kendo avec une lance.
Ta le Tsuki qui désigne de vouloir transpercer la gorge.
Le Men, qui désigne de couper la tête et si c'est bien porter, ça peux descendre jusqu'au jambe.
Le Kote qui désigne les poignets
Le Do pour le ventre et le flanc.
Des coupes de Kendoka. Les Ninja utilisent rarement le sabre avec les deux mains. C'est un style a part.
Tu as aussi un style de Kendo à deux mains, avec un Sabre long et un Wakizashi sabre court
M'okay, merci, maleureusement le mien se bat à main nue
Mais merci quand même, c'est de la culture, tu pratique?
Pratiquait.
Je vous annonce que la fin de l'histoire s'annonce d'ici quelque chapitre. Il ne me manque d'un chapitre à écrire et le chapitre juste avant a finir.
Déjà?
Bah, les meilleurs choses ont une fin
Déjà? Mon format word fait quand même, pour l'instant, 90 pages. je pense que c'est pas mal pour un amateur comme moi
Le temps passe vite
Oui, mais t'inquiète, j'ai tout prévu pour faire une suite a l'histoire. héhé mais je ne sais pas si je le fait sur ce topic ou sur un nouveau
Je pense qu'il vaut mieux refaire un topic, mais que tu reprennes tout depuis le début, et tu met un truc genre "cf 1ère partie"
+ tu as reçu un mp
Ouais j'pense que je vais faire comme ça.
La suite ! Bientôt la fin.
Chapitre 46 : Sagesse, Courage.
Lee parle à son confrère.
« Il dit, Dit le premier moine, que votre arme est impressionnante car nul autre arme n’a pu la détruire. Faite attention à son pouvoir, il pourrait bien vous nuire.
-On verra bien, je réponds solennellement. »
http://www.youtube.com/watch?v=xRdAejRzLTE
Nous franchissons la deuxième porte. Lorenzo et Kotka pouffe de rire derrière moi.
« Qu’avez-vous donc ? Je demande.
- C’est juste, répond Kotka en reprenant son souffle. Tu fais le fier en disant « On verra bien » puis tu en faite tu t’es fait défoncer du début jusqu’à la fin. Tu as juste bien placé tes trois premiers et derniers coups.
-Il ne m’en a fallu que trois pour le mettre K.O et pouvoir le paralys… MERDE !!! J’ai oublié de le dé paralyser !! »
J’accours vers mon adversaire, je lève sa tête et je tape sur son front au dessus de l’œil gauche. Il reprend son souffle et se lève. Il s’incline devant moi et pars. Je rejoins Lorenzo, Kotka, et le Moine. Un long couloir s’impose de lui-même. Le couloir est parsemé d’inscription sur les murs et le plafond rouge sang. Sûrement des incantations ou des proverbes. Nous regagnons enfin, dans la troisième salle, une ambiance chaleureuse. Dans cette salle, il n’y a rien du tout. Mais vraiment rien. Une salle blanche de partout.
(couper la musique et mettez celle là http://www.youtube.com/watch?v=DxzXPe0BwAw )
Un troisième moine s’avance vers nous, c’est le moine qui nous a accueillies à l’entrée du temple.
« Voici la troisième épreuves, dit il. L’épreuve de la Sagesse.
-Je ne vois rien qui ressemble à une épreuve ici, lance Kotka.
-C’est que vous n’êtes pas suffisamment sage.
-Je ne suis sage qu’avec mon chéri !! Réplique-t-elle.
- Pas tout le temps, je marmonne.
Elle me lance un regard noir.
- Bien, reprend-il en toussotant. L’épreuve de la sagesse consiste à trouver comment ouvrir la salle. Bonne chance. »
Il en a des bonnes celui là me dis-je. Trouver un interrupteur. Cela serait trop facile me dis-je. Ma vision de l’aigle ne m’aide toujours pas. Je ne vois rien dans cette salle qui ressemblerait à un levier où à un bouton. Kotka et Lorenzo commence leurs fouilles sur les murs et le sol.
Soudain Lorenzo dit :
« Cela veux dire quoi ? Ce mot là ? Celui qui est écrit sur le sol dans le coin.
-Il veut dire Harmonie.
-Regarde dans les autres coins, dit Kotka.
Mais aucun autre mot n’est dans un des coins. Harmonie ? Avec soi ? C’est ça ? Qu’entendent-ils par là ? Est-ce que si j’arrive à communiquer avec le fameux dieu qui se présente à chaque fois j’arriverai enfin à être « sage ». Je prends mon sabre en main. Si je me souviens bien les deux seuls fois où j’ai pu communiquer avec lui, je me suis fait projeter par un portail magique et que cela m’a assommé. Je suis aussi rentré en communication lorsque j’ai failli mourir aux temples. Il faut que je sois en inconscience.
« Kotka !! Je crie.
-Oui ?
- Frappe-moi !!
-QUOI ?!!!
-De toute tes forces !!
-Mais qu…
-Fais ce que je te dis.
BAF !!
Elle m’envoie valser plus loin mais j’ai plus mal qu’autre chose.
-T’as rien dans les tripes ou quoi ? Je lui lance.
Elle s’énerve. S’approche de moi et me fou un uppercut. OUCH !! Quel droi….
-Je ne comprends pas pourquoi il voulait que je le frappe. Dit-elle en me regardant tomber par terre, inanimé.
…(faite pause et lancer celle là)
http://www.youtube.com/watch?v=Edv9DP-ZCn8 (attendez que la musique se lance bien)
«Héhé, je comprends mieux maintenant. Dis-je»
Je me retrouve dans la même salle mais, complètement différentes. Avant elle était blanche, totalement, maintenant elle est bleu, vire au rouge en passant par le vert, le jaune, le violet et j’en passe. Je me vois par terre, un filet de sang s’échappe de ma bouche. La vache, elle y est allée fort. Kotka, Lorenzo, le premier moine marche au ralenti sauf, le vieux moine. Il me regarde. Je ne rêve pas ! Il me regarde moi. Il peut me voir ? Décidément ils sont bizarres ces thaïlandais.
Un long dédale de poutre, de plateforme volante, de mur qu’on peut grimper à la main, des cordes et j’en passe, s’est matérialisé.
Je prends appuie sur la plateforme de départ pour grimper un mur sur plusieurs mètres. Des encoches dans les murs me permettent de monter. Lorsque je ne peux plus monter, Je peux prendre une corde qui me fait balancer jusqu’à une poutre volante, et plusieurs qui suivent jusqu’à une autre corde qui me fait tourne à gauche. Je n’ai pas pris assez d’élan !! Je m’accroche de justesse à une barre accroché au mur. Je fais une pirouette et me voilà juste au dessus. Je lève les yeux. Le plafond s’agrandis. Il monte, monte et monte encore. Je ne comprends plus rien.
Après une longue ascension je me retrouve à plus d’une centaine de mètre au dessus du sol. Je regarde ce dernier et comprend. Sur le sol est dessinée une croix. Je vais devoir sauter jusqu’en bas… JUSQU’EN BAS ?!! Dans ce corps, est ce que je vais avoir mal ? Tant pis, je ne suis pas là pour abandonner. Je saute dans le vide. La chute est longue et je sens vibrer mes tympans à cause du vent qui sifflent à mes oreilles. Le sol s’approche dangereusement, je ne tombe plus, je me fais aspirer.
(Couper et remettez l’autre)
« AAAAAAAAAAARGH !!! J’hurle en me réveillant.
-Ah bah enfin ! Lance Kotka.
BRRRRRRRRRRRRR !!!
Couper e
La porte s’ouvre.
-Que… ? Dit Lorenzo, abasourdi.
-Faut être fou pour faire ça ! Dis-je en regardant le moine qui sourit.
- Normalement, vous auriez dû rentrer en harmonie autrement mon cher. Je suis stupéfait que vous ayez choisi la manière forte, au détriment de votre mâchoire.
Il pointe mon visage. Je saigne, et soudain la douleur refait surface. J’ai tellement mal que j’en pleure.
-T’aurais pu frapper moins fort !! Sale brute
-BRUTE ?? !!!T’aurais pas été en « Harmonie sinon !!! »
Nous passons la troisième porte.
La salle du courage est grise. Vert par endroit, avec une légère fumée. Le quatrième moine, le plus jeune, s’avance et dit.
« Bienvenue à la salle du courage. L’épreuve que vous allez passer et une façon d’exprimer votre chance et votre esprit. Vous pouvez voir derrière moi, trente verres. Vous êtes obligé d’en boire un pour passer la porte.
-Le hic c’est quoi ? Demande Kotka.
-Seul un des verres n’est pas empoisonné.
-Génial… Dit Lorenzo, désabusé.
-C’est quoi comme poison ? Je demande. Un genre tu meurs vite ? Ou le contraire ?
-Plutôt le contraire. Répond-il avec un sourire.
-Cela m’aurait étonné, dis-je.
-Vous avez le Saint Graal. Sans lui vous ne pourriez pas passer ce test»
Trente verres. Un seul potable. Aucun indice. Il y en a plein. De chaque couleur différente. Certains plus transparents que d’autre. Rien ne peut me faire pencher sur un verre ou sur un autre. Il y en a qui ressemble à de l’eau mais à mon avis ce n’est pas ce qu’il laisse paraître.
Au bout de dix minutes d’observation je décide d’en prendre un aux hasards. Le vert clair.
« Attend !! Crie Kotka. Et si ce n’était pas le bon ?
Les larmes aux yeux, elle me regarde. Elle ne veut pas que je prenne le risque de mourir. Je la comprends. Moi non plus je ne veux pas mourir. Mais mon instinct me dit que cela cache quelque chose. Je regarde le verre. Je regarde le moine. Le verre. Le moine. Le verre. Le moine, je bois.
J’attends.
…
…
..Rien
« En faite, aucun des verres n’est empoisonnés c’est ça ? Je demande.
- Ils le sont tous en faite, mais le Saint Graal annule les effets du poison, c’est pour cela que je vous ai dit que sans le Graal, vous ne pourriez passez le te …SLASH. »
Une flèche lui transperce la tête. Je me retourne et vois arriver deux personnes que, finalement, j’attendais.
Mère et Kyo.
Pour les verres, je savais qu'il y avait une couille de ce genre