Saison 3, Episode 18 : 0 pour le numéro 0

Sophie et moi avons mis du temps à retrouver une vie normale, ça a pris presque une semaine pour que notre relation reprenne son cours là où elle s’était arrêté à Valence. Nous partons ensemble avec ma Subaru et puis via l’Eurostar pour Silverstone. J’aime à revenir ici, le berceau de la F1. La première fois que je suis venu ici, ce n’était pas pour la Formule 1. J’étais venu avec mon père pour voir le premier jour du Rac Rally en 1999. C’était l’année où la Peugeot 206 débutait, vous savez celle en blanc avec le lion dessiné en bleu. Une magnifique voiture. Bruno Thiry, dont j’étais fan, y roulait en Skoda Octavia après s’être fait injustement dégagé de chez Subaru en cours de saison. Si je me souviens bien, il avait fait un bon rallye.

Jeudi en arrivant, j’ai le privilège de rencontrer Damon Hill. Maintenant qu’il est président du British Racing Drivers’ Club qui possède le circuit, il est logique de le rencontrer ici, mais cette entrevue était prévue entre nous. Il souhaitait me rencontrer pour faire plus ample connaissance avec son successeur du numéro 0. C’est vraiment un honneur pour moi, sachant que j’ai toujours été fan de lui. Ce qui a de bien avec Damon, c’est qu’il vous met tout de suite à l’aise. Sous ses airs très british lors de sa carrière se cache un sacré déconneur, et son look actuel fait plus penser à un membre de Deep Purple qu’à un retraité de 52 ans.

J’ai beaucoup apprécié de le rencontrer, on a discuté deux bonnes heures, on a fait le tour du circuit avec ma Subaru, il m’a fait visiter le nouveau paddock construit l’année passée dont il est très fier. Je dois avouer qu’en un Grand Prix, je n’avais pas eu le temps de tout parcourir. Ce qui m’a marqué dans notre entretien, c’est qu’il me compare un peu à lui. C'est-à-dire que je suis Damon Hill face à Michael Schumacher mais version 2012 et il espère, sincèrement, que je remporte un titre de champion du monde…du moment que j’en laisse aussi à Jenson et Lewis.

Vu que j’étais là avec lui, j’en ai profité pour lui demander si ma copine ne pouvait l’interviewer pour TF1, il a trouvé Sophie très à son goût. Nous ne sommes pas devenus des amis en une demi-journée, mais néanmoins, nous avons appris à nous apprécier et, à l’avenir, nous aurons plaisir à nous recroiser. Être devenu pilote de F1, me permet de réaliser mes rêves de rencontrer mes idoles de jeunesse, c’est un pur plaisir.

Mon sourire retrouvé ne le sera que pour quelques instants… Arrive maintenant le moment d’arriver dans le garage RedBull, l’ambiance y est maussade. Quelle contradiction avec notre première place aux classements pilote et constructeurs. Vettel et moi ne nous disons même pas bonjour et même si aucun membre de l’équipe n’a eu de paroles ou de gestes déplacés pour Sébastian ou moi, la tension est palpable et bon nombre d’entre eux, ont choisi un « camp ».

C’est dans cet état d’esprit que j’aborde la séance d’essais libres. Nous commençons sous la pluie, les pneus Intermédiaires sont de mise. Premier temps en 1.41.338 lors de mon second tour après un tête à queue dans mon premier essai. Je suis en haut de la hiérarchie. Je fais, ensuite, 1.40.798 atomisant le reste du peloton ! Je décide, donc, de m’arrêter en attendant que la piste s’assèche complètement.

Jusqu’ici, tout va bien, je reprends le cours normal de ma domination du championnat, oublié Valence et ses mauvaises ondes. C’était juste un jour sans…ou pas ! Je ressors en pneus Prime pour la fin de séance. Mais dès le tour de lancement, je me sens beaucoup moins facile que sur piste humide. Je ne fais qu’un médiocre 1.38.553. Je rentre donc pour changer mes réglages.

Je ressors, c’est une catastrophe, ma voiture est inconduisible ! Je rentre directement aux stands. Je reprends avec des réglages moins sophistiqués et je me sens déjà mieux. Pourtant, au chrono, cela ne bouge pas 1.38.117 ! Qu’ai-je donc ?! Je ne comprends pas, je suis à fond, je passe comme avant dans chaque virage, je sens bien que je suis à la limite. Je ne peux pas freiner plus tard, gagner plus de temps, une véritable énigme se tient là devant moi ! Je ne peux pas être devenu mauvais en un mois !

Je me fâche et donne tout ce que j’ai, 1.37.269 à la clé soit 2 secondes plus lent qu’en Virgin l’année dernière ! Vous comprenez ça vous ? J’écarte la thèse du sabotage de ma voiture par mon équipe, c’est impensable ! Toujours est-il que je suis bon dernier, je suis vraiment honteux, jamais encore, je ne l’avais été de cette manière !

Cela n’augure rien de bon pour la suite du week-end…

et bin dis donc...

C'est pour sa l'ambiance chez red bull, ils ont detruit ta voiture

sa sent le sabotage moi je dit !

oulala

uuuuppppppppppppppppppppppp

demain, il y aura la suite de Silverstone

enfin

Saison 3, Episode 19 : Hierarchie Bousculée

Je dors très mal cette nuit. La pluie battante sur le toit de mon mobil-home fait un potin de tous les diables. Il est très rare que je dorme à l’hôtel, j’ai toujours préféré dormir dans le camion, comme si c’était ma chambre. J’y ai mes habitudes, je me sens comme chez moi. Mais cette nuit, j’ai le sommeil très léger, il y a la pluie mais il y a mes mauvais résultats récents qui me rongent, il y a Anna qui sans le savoir a refait surface si ce n’est dans ma vie, dans mes nuits en tout cas, son souvenir me hante et il n’est pas rare que je fasse un cauchemar en l’imaginant maltraitée par Julian. Sophie qui a l’art de s’endormir en une minute se réveille plusieurs fois cette nuit, constatant que je ne dors pas, elle me baragouine deux-trois mots puis se rendort aussitôt.

Au petit matin, j’ai des petits yeux. La pluie est toujours bien présente et devrait nous accompagner pour les qualifications. Voilà qui peut redistribuer les cartes ! Sophie est inquiète pour moi, elle ne m’a jamais vu aussi peu sûr de moi. Elle décide d’appeler Isabella dès le matin pour qu’elle se charge de me rebooster. La pauvre s’est attelée pendant une bonne heure mais je n’étais pas fort réceptif, comme ailleurs, mais je ne sais pas où exactement.

Ce n’est que vers 13h que j’ai trouvé en moi une motivation. Il y a 19ans, certes à Donington, Ayrton enflammait ses concurrents dans un numéro qui restera gravé dans les mémoires et surtout dans la mienne. Les conditions et le pays sont semblables et je m’en voudrais de ne pas lui faire honneur.

Je tâte la piste en 1.52.517 avant de rouler en 1.49.077 ce qui me place en 6ème position. Je termine mon premier run en 1.46.509 Pole provisoire. La confiance revient, grâce à la pluie. Une pluie qui va quelque peu se raréfier et donner l’occasion à la piste de s’améliorer tout comme les chronos. Je ressors de la Pit-Lane en 12ème position.

La piste est vraiment comme je l’aime maintenant, je me sens comme un poisson dans l’eau, si toutes les courses se déroulaient sur une surface ainsi, je serai imbattable. Le verdict est sanglant pour la conccurence : 1.38.878 c’est à peine 1.6secondes plus lent que mon meilleur temps sur le sec hier ! C’est vraiment incompréhensible ! Je sens que je peux faire mieux, j’attaque mais victime d’un excès de confiance, je glisse et heurte le mur au premier virage. Le choc est violent et je suis sonné sur le coup. Il me faut quelques longues secondes pour retrouver mes esprits et pour sortir de la voiture. On me fera passer des examens avant de me donner le feu vert pour dimanche. Une grosse frayeur qui ne m’empêchera pas de décrocher ma 20ème Pole Position de ma carrière déjà !

Sophie est venue à mon chevet dès son service terminé, son visage traduisait une peur très marquée. Heureusement que j’étais débout et totalement indemne. Je n’imagine pas son état si je devais me casser une jambe ou quoi. Elle n’a d’ailleurs pas très bien pris, mes petites touches d’humour après coup. Moi et mon humour particulier resteront incompris ! Je reste convaincu que j’aurai pu faire carrière.

Grille : 1 Thirion (RedBull) 2 Hamilton (McLaren) 3 Button (McLaren) 4 Sutil (Mercedes) 5 Vettel (RedBull) 6 Petrov (Lotus) 7 Alguersuari (Lotus) 8 Alonso (Ferrari) 9 Kubica (Ferrari) 10 Massa (Toro Rosso) 11 Rosberg (Mercedes) 12 Kovalainen (Force India) 13 Di Resta (Force India) 14 Bianchi (Proton) 15 Buemi (Toro Rosso) 16 Senna (Williams) 17 Perez (Proton) 18 Maldonado (Sauber) 19 Kobayashi (Sauber) 20 Hulkenberg (Williams) 21 Glock (Virgin) 22 Clos (HRT) 23 D’ambrosio (Virgin) 24 Liuzzi (HRT)

Cette nuit, j’ai dormi comme un loir, par contre, cette fois, c’est Sophie qui a mal dormi, se repassant les images de l’accident dans sa tête. Elle s’est collée à moi toute la nuit.

C’est en pleine possession de mes moyens que je me poste sur la première ligne. Le soleil est de retour et j’ai choisi une tactique osée de faire une moitié de course en Option.

Vettel, décevant 5ème, mange Sutil dès le premier virage. A part cela, la course débute plutôt calmement. Le début de course est marqué par la passe d’arme chez McLaren. Button double Hamilton à Becketts, lequel réagit au bout du second intermédiaire avant de devoir s’incliner définitivement quelques virages plus loin face à Jenson. Lewis reste cependant dans les échappements de son équipier et tente à son tour de reprendre la deuxième place à tel point qu’au 15ème tour, ils se touchent quasiment, faisant trembler de peur tous les supporters locaux !

La bagarre prend fin lorsque Button en compagnie de Vettel et Sutil effectuent les premiers arrêts du Grand Prix. Hamilton, Rosberg et Alonso font de même au 20ème tour. De mon côté, j’ai mes pneus qui sont déjà dans un sale état. Je mène la course depuis son départ mais je n’ai jamais eu plus d’1.5 seconde d’avance.

Les cinq tours qui me séparent de mon arrêt programmé sont pitoyables, une vraie catastrophe, je perds beaucoup de temps dans l’histoire. Je ressors des stands en 12ème position en embuscade derrière Fernando. Si je me trouve derrière la Ferrari, c’est bien la preuve que mon choix tactique était le mauvais.

Je décide de battre le fer tant qu’il est chaud et j’attaque l’espagnol dans Becketts, il se défend et d’une manière peu correcte selon moi. Il manque de me mettre dans le décor. Je recommence la manœuvre fin du deuxième intermédiaire, il résiste dans un premier temps dans l’épingle droite, mais je garde l’avantage et lui fait l’extérieur dans l’épingle gauche directement. Cette fois, il est battu.

Jules Bianchi est le leader et il effectue son stop au 35ème tour et lorsqu’il ressort 6ème alors que je suis 9ème, je comprends que la bonne tactique était de partir en Prime et de finir en Option. Toutes les voitures du fond de grille ont adopté la même tactique et elles occupent maintenant de places peu habituelles.

Sutil a pris le leadership avec sa Mercedes. Dans le 40ème tour, j’avale Dani Clos est sa HRT qui se trouvaient en 8ème position devant moi. Malgré mes efforts pour revenir, je ne ferai pas mieux que cette 8ème place cet après-midi. C’est, donc, et pour la première fois de sa carrière, Adrian Sutil qui remporte ce GP de Grande-Bretagne. Un allemand sur une allemande, ça le fait moyennement dans les tribunes. Heureusement que Lewis termine second. Jaime termine 3ème sur sa Lotus-Renault, je suis très content pour les trois que j’apprécie sincèrement.

De mon côté, vu ma déconvenue du vendredi, mon accident du samedi et mon erreur tactique, je m’estime heureux d’être dans les points même si ma Pole laissait augurer mieux. Tous les Top Teams se sont fait avoir quasiment et le classement finale restera très spécial.

Classement : 1 Sutil (Mercedes) 2 Hamilton (McLaren) 3 Alguersuari (Lotus) 4 Kobayashi (Sauber) 5 Rosberg (Mercedes) 6 Bianchi (Proton) 7 Di Resta (Force India) 8 Thirion (Red Bull) 9 Clos (HRT) 10 Perez (Proton)

Classement Pilotes

1 Maxime Thirion (Red Bull) 146
2 Jenson Button (McLaren) 124
3 Lewis Hamilton (McLaren) 102
4 Adrian Sutil (Mercedes) 86
5 Sebastian Vettel (Red Bull) 71
6 Fernando Alonso (Ferrari) 70
7 Nico Rosberg (Mercedes) 70
8 Jaime Alguersuari (Lotus Renault) 55
9 Vitaly Petrov (Lotus Renault) 54
10 Robert Kubica (Ferrari) 53
11 Kamui Kobayashi (Sauber) 50
12 Paul Di Resta (Force India) 27
13 Pastor Maldonado (Sauber) 19
14 Sergio Perez (Proton) 14
15 Timo Glock (Virgin) 12
16 Heikki Kovalainen (Force India) 12
17 Felipe Massa (Toro Rosso) 12
18 Bruno Senna (Williams) 12
19 Jules Bianchi (Proton) 10
20 Sebastien Buemi (Toro Rosso) 5
21 Nico Hulkenberg (Williams) 2
22 Jerome D’ambrosio(Virgin) 2
23 Dani Clos (HRT) 2
24 Vitantonio Liuzzi (HRT) 0

Classement Constructeurs

1 McLaren 226
2 Red Bull 217
3 Mercedes 156
4 Ferrari 123
5 Lotus Renault 109
6 Sauber 69
7 Force India 39
8 Proton 24
9 Toro Rosso 17
10 Virgin 14
11 Williams 14
12 HRT 2

super, un classement de fou, j'adore les courses comme ca
sinon bien joué quand meme, tu limites les degats

bien joué !

tu sais tu peux déplacer ton arret aux stands avec les menus bidulchuette et demander les pneus que tu veux et quand tu t'arrète ils te mettent les pneus que tu as demandé...

1200 mots

super course ! comme benoit jadore ces classements

Poguey Je sais que je peux mais j'ai beaucoup de mal avec les commandes spéciales sur ce jeu. J'ai d'ailleurs tout changé car cela me pourrissait mes courses au début. Maintenant j'évite d'y toucher au maximum ^^

Une Hrt dans le top 10 c'est un poil trop

Shandukok En même temps je n'y peux pas grand chose ... y'a aussi les deux Proton (Lotus) dans le top 10...je n'ai pas tout compris de cette course ^^ J'ai pas compris comment Sutil et Hamilton sont restés devant et pas les autres.

ce jeu est pas toujours logique

c'est pour ca que c'est un jeu