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quand penses-tu que la suite paraîtra sans vouloir te foutre la pression
Sacré Eddy tout de suite : " Il y a des meufs au Canada ? " Mon dieu pourquoi une tel mentalité de nos jours
parce que c'est de plus en plus dur de trouver une meuf
Très bonne fic, une des meilleurs que j'ai pu lire, enfin pour un commencement, le début de l'histoire est géniale
Très bonne story
la SWETT
EXELLENT!
Ton talent d'écrivains me fait penser à un certain "mumuliquadro" sur le -15 (ahhh l'époque ), je te trouve vraiment géniale! A lire c'est génial, le plus dûr, c'est d'attendre la suite! Bonne chance et je vais te suivre avec un très très grand plaisir.
Appelle-moi Yanis, on risque de se croiser souvent ici.
ecrivain *
PS: J'espère que t'embarquera Eddy au Quebec.
génial *
oui je dis la même chose sauf que je remplace le nom de Yannis par le nom de Clovis
Yanis *
Je suis !
Eddy: "Mais, il y a de la meuf au Canada ?"
Moi: "Ah, si tu savais... Il y a des blondes, des brunes, des rousses, des grandes, des petites, des minces, des grosses, des poilues, d'autres un peu moins. Bref, chacun y trouve son bonheur"
Eddy: "Ça fait rêver "
Et on a déliré ainsi, pendant plus d'une heure, sur tous les gros clichés canadiens tels que le climat polaire, la gastronomie à base de sirop d'arbre ou encore cette langue, le québécois, toute droit sortie d'un autre siècle, encore faudrait-il savoir lequel.
Eddy avait fait croire à ses parents que je partais en séjour linguistique au Canada, et que, à cause d'un incendie, toutes mes affaires étaient parties en fumée. Il me prêta ainsi pas mal de vêtements tels qu'une doudoune, des gants, des dizaines de paires de chaussette et même une chapka. Les autorisations parentales ne furent pas longtemps un problème: je savais imiter la signature de ma mère depuis l'âge de 6 ans. J'avais dû l'utiliser une centaine de fois ! Mais cette reproduction, sur l'autorisation de sortie de territoire, fut sans doute la plus belle que j'ai jamais faite.
A 23H, juste avant de me coucher, j'écrivis une lettre que j'allais déposer au pas de la porte de mon ancien domicile, en guise d'adieu à ma famille et d'enterrement de ma vie de jeune garçon. En effet, j'allai prendre mon indépendance la plus totale, je devenais un Homme
Cependant, les mots s'enchainaient difficilement sur le papier, c'était peut-être l'émotion . Pour compliquer le tout, j'avais dans ma main droite un stylo capricieux qui lâchait soit trop d'encre, soit pas assez. Une fois fini le travail, ce denier souvenir de ma vie à Nantes était absolument dégueulasse. Même ma copie au brevet de français était plus propre, et pourtant le correcteur avait annoté "Je serais marqué à vie par l'état de cette copie".
Finalement, je recommençai et fus, cette fois-ci, plutôt satisfait de mon travail. Je jetai un coup d'oeil au réveil qui indiquait 01H00, il était temps de se coucher.
Le lendemain, le taxi, payé avec mes derniers sous en poche, vint me chercher. J'avais insisté pour que les parents d'Eddy ne me le payent pas. Les adieux furent douloureux, j'avais promis à mon meilleur ami de l'appeler dès que j'arriverais sur place. 15 minutes avant l'arrivée du chauffeur, j'avais fixé sur la porte de mon ancienne habitation, la lettre d'adieu à ma famille. J'avais même lâché une petite larme lorsque je m'étais assuré que la pâte à fixe allait tenir jusqu'à ce qu'on ouvre la porte
Arrivé à l'aéroport, je retrouvai mon désormais "protecteur" . Toutes les formalités se passèrent à merveille. On apprit même à faire connaissance en attendant l'embarquement. En fait il n'était pas si bizarre que ça, c'est juste qu'il avait un humour qu'on pouvait qualifier de...particulier
C'était seulement la deuxième fois que je prenais l'avion au départ Nantes. La première, je ne m'en souviens plus, c'était à l'âge de 2 ans, on était allé avec mes parents en Tunisie, pour les vacances de... Bon, on s'en fout hein . Je voulais juste dire que ce deuxième décollage me touchais, je reconnus mon quartier ... La Beaujoire et ... le lycée . Dire que je ne reverrais peut-être jamais tout ça. Eettt oooouuuuuiiiiii, *baillement*
...
...
...
"Mesdames et messieurs, nous débutons notre descente sur Paris, veuillez attacher vos ceintures".
Dans un sursaut, je m'exclamai:
"Déjà ?! "
Patrick: " Ba oui, t'as fait une bonne sieste champion "
Notre correspondance à Paris fut stressante: on faillit rater notre avion à cause de Patrick qui ne savait pas quelle revue choisir pour passer le temps durant les 8 heures de vol.
Heureusement, nous étions bien assis, places B et C de la rangée 44 du Boeing 747 à destination de Toronto au Canada, 10 minutes avant le départ de l'avion. Quand soudain, une voix retentit dans l'appareil:
"Vincent ! VINCENT !"
"OH NON, pas lui !"
Bonne suite
Très bonne suite.
Encore ce boulet que tu croises partoût.
à toi.
Bonne suite !
Non, non c'est pas possible encore Guillaume. Mais comment il sais pour ton départ ?
Je suis content que cette suite vous ait plu
Merci pour vos messages :D
Yanis J'irais voir cette story Peut-etre que tu connais aussi celle de MisterCouz sur le 15-18, elle aussi était géniale
Damien9504 Tu ne t'en souviens pas du passage au Carrefour ?
C'est vraiment génial
T'écris vraiment bien