J'ai écrit ce matin, ça avance gentiment

bon anniv !!!

Merci

je veux ma dose ... !!!!!!!!!!

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Oui je ne vous oublie pas ! Mais c'est la dernière année de mon apprentissage, c'est très sérieux, c'est actuellement la rentrée, et donc je n'aurais que peu de temps le week-end pour écrire, mais ne vous inquiétez pas: JE NE VOUS OUBLIERAI JAMAIS ET ENCORE MOINS MA FIC.

Handle sons

Tes études passent avant nous.

AH BON

Bah c'est normal (mais si tu veux nous faire passer avant tes études ça me dérange pas )

"AH BON" est une de mes expressions, pour dire d'un côté "Je le savais déjà" Mais avec un trait très amical.

Le truc c'est que c'est une expression orale, donc par écrit ça passe moins bien évidemment

Il y a encore des gens qui lisent ta fic?

Ben oui.

C'est juste que je ne poste jamais, mais je suis toujours fidèle au poste.

pareil !

Moi de même.

Moi aussi tqt ; )

Chapitre XL, Système inconnu, Planète supposée être le «Monde Sacré», Dans une structure forerunner.
Estimation: 18 Septembre 2571.

Vasla me présenta le manche brisé de Rino. Après l’avoir trouvé dans une des cellules du gigantesque vaisseau des Jiralhanaes, je ne m’en étais jamais séparé jusqu’à ce que je retrouve Vasla; je le lui avais donné.
À présent, elle me le redonna. Je ressentis un poids dans mon coeur, un poids qui devint tout simplement plus lourd en s’ajoutant à ceux que j’avais déjà.
Je posai ma main sur le manche, et Vasla déposai son autre main sur la mienne. À travers son regard chagriné et inquiet, je vis en elle une étincelle d’espoir. Cet espoir que je fis naître en prenant un immense risque en promettant d’aider les Forerunners.
Les Forerunners... Tous nos conflits tournaient autour d’eux. Et c’était à cause de notre vénération envers eux que nous avions causés tant de mal dans la galaxie.
Mais ce mal avait continué encore après notre guerre sainte envers les Humains. Je n’avais qu’une envie, faire disparaître toute trace des Forerunners pour éviter que cela se reproduise. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais même si ce n’était pas de leur faute, je ne voulais pas aider les Forerunners à revenir. Cela créerait tout simplement encore plus de conflits.
Je ne savais absolument pas dans quoi je m’engageai, mais si cela m’aiderait à retrouver notre fils, arrêter cette guerre, je ne pouvais que me résoudre à aider les Forerunners. Je ne savais pas ce qu’il se passerait.
Vasla souriait légèrement à présent, elle serrait ma main avec les siennes. Je vis dans son regard de la joie, une joie qu’elle avait partagé avec moi. Une vie, une merveilleuse vie.
Et alors, mon esprit se noya dans les souvenirs de notre passé.

Je me rappelai du jour de la naissance de Rino...
Elle tenait notre nouveau-né dans ses bras, dans une couverture douce, fine et blanche.
Le visage de Vasla était remplit de joie. Jamais elle n’avait été si heureuse, tout comme moi. Ses yeux se fixèrent sur moi, désirante de me montrer notre fils.
Je me rapprochai et me pencha près d’elle et de notre enfant.
Les douces et soigneuses mains de Vasla firent pivoter dans ma direction le bambin, et je vis une petite tête qui émergeait de sa couverture. Ses yeux étaient fermés et ses petites mandibules laissaient dépasser le début de petites dents inoffensives. Il ouvrit soudainement les yeux, de magnifiques yeux verts, les mêmes que ceux de sa mère.
-Il est tout simplement magnifique Vasla, déclarai-je en caressant sa joue avec mon doigt.
Notre fils remua et gémit joyeusement. Notre regard ne le quittait pas une seconde.
-Rino... dit-elle sans arrêter un seul trait de joie. Appelons-le Rino. À la mémoire de Risar ‘Volamee et de Noga ‘Putumee. Nos pères.
Je lui offrit un baiser. C’était parfait.
-J’aurais préféré Drakee, mais bon, comme tu veux, amorçai-je.
Vasla gloussa et tout comme moi, observa notre fils qui nous regardait, et souriait. Partageant déjà notre bonheur.

***

... Et ainsi que de quelques souvenirs de notre quotidien...
-Drak, où est encore passé Rino ?
Je me réveillai de ma sieste.
-Mmhpf... Il doit être encore parti chasser les rongeurs dans la forêt. D’ailleurs, il risque d’éteindre une espèce s’il continue si souvent...
Vasla fit rouler ses yeux et alla préparer le repas.

***

-Je suis désolé Rino, mais je suis épuisé par cette journée de travail. Je jouerai avec toi demain, si tu veux.
-Père, s’il-te-plaît ! dit-il avec un regard qui ferait craquer n’importe qui.
Je soupirai.
-Très bien. Allons jouer, Fils.
Après avoir joué avec Rino, je suis allé le coucher. Puis, après avoir passé la porte de notre chambre, je m’effondrai sur le sol.
-À quoi notre fils carbure ? demandai-je à Vasla en restant sur le dos, au pied de notre lit. Je suis mort...
J’eus comme réponse son pied qui attrapa mon col et elle me tira lentement dans sa direction. Je levai la tête et aperçus Vasla nue avec son fameux regard.
-Moi aussi j’aimerai jouer...
-Oh putain...

***

-Non ! Je ne veux pas allez à Vadam !
-Rino, soupirai-je, nous allons voir ton oncle et la famille de ta mère. Ils veulent te rencontrer.
-Et alors ? répondit Rino en se retournant. C’est à eux de venir.
J’échangeai un regard lassé avec Vasla. Elle soupira à son tour et décroisa les bras, puis elle s’avança vers lui et se mit à sa hauteur.
-Quel dommage, tu ne pourras pas manger les Gejkies que ma belle-soeur avait fait avec tant d’amour.
-Gejkies ?! s’exclama-t-il.
-C’est elle qui fait les meilleurs à ce qu’on dit.
-Aussi croustillants que les tiens ? demanda Rino en se retournant avec un grand sourire.
-Ahem... Oui.
-Alors qu’est-ce qu’on attends ? fit-il en courant hors de la maison.
Vasla recroisa les bras et ne semblait pas apprécier le fait d’avoir dit du mal de sa cuisine pour que Rino vienne.
Je me rapprochai de Vasla.
-Ne t’inquiète pas, il sait qu’au fond de lui tes Gejkies sont les meilleurs. Et moi aussi.
Une remarque qui m’ait semblé absurde lorsque je goûtai ceux de Madame ‘Vadam. Rino et moi avions fini tout les Gejkies.
Une fois rentré à l’état d’Akam, Vasla nous obligea à manger une centaine de ses Gejkies...

***

-Rino ! Viens ici ! cria Vasla.
Je me réveillai de ma sieste et remarquai que Vasla courait après Rino.
Rino alla dans la cuisine, passa entre et sous tous les meubles, puis revint dans le salon. Vasla, qui avait raté plusieurs occasions de l’attraper, trébucha souvent sur les meubles. Mais elle continua de le poursuivre en laissant la cuisine dans un état incroyable.
-Que se passe-t-il ? demandai-je en bâillant.
Vasla s’arrêta une seconde devant moi, reprenant son souffle.
-J’ai trouvé dans la chambre de ton fils une boisson qui est interdite à son âge ! Mais... (elle me regarda avec frustration) Ça ne te dérangerait pas de venir m’aider ?!
-Tu sais, ce n’est pas grand chose. L’adolescence c’est comme ça. Moi aussi je suis passé par là...
Elle fronçai des sourcils et s’apprêta à se plaindre envers les mâles quand elle vit soudainement Rino sortir de sa cachette et elle repartit à ses trousses.
Ils revinrent ensuite vers moi, et restèrent chacun opposé à l’autre, autour de mon fauteuil.
Je restai là, à attendre ce qui allait suivre, quand Valsa me passa alors dessus, m’enfonçant un de ses pieds dans la gueule et manqua Rino.
-Hé ! Vous pourriez faire cela dehors ? criai-je. J’essaie de me reposer.
Elle se retourna vers moi et je vis sur son visage qu’elle entra dans une douce colère.
-DRAK !! hurla-t-elle.
-Bon, bon j’arrive... Pas la peine de hurler.

***

... Puis de la veille de cette guerre.
Malgré mes états de fatigue lorsque je travaillais dur pour permettre à ma famille d’être heureuse, cela valait vraiment la peine parfois de quitter le service plus tôt pour passer plus de temps avec mon fils et mon amour.
-Père, Mère, fit Rino. Vous pensez que je suis prêt pour l’entraînement ?
-Bien sûr que oui, répondit Vasla. Et tu as déjà fait tes preuves lors de cette compétition qui avait quelque peu dégénérée...
-Ah oui, rit-il. C’est vrai...
-Ne t’inquiète pas Fils, déclarai-je. Demain sera une grande journée, pour notre famille et surtout pour toi.
-N’oublie jamais que nous t’aimons, ajouta Vasla. Quoi que tu fasses, quoi qu’il arrivera.
-Maintenant repose-toi, demain, nous assisterons à ton départ, et nous serons fier de ce que tu vas accomplir.
-Moi aussi je vous aime et je ne vous décevrais pas. Et ne profitez pas de mon absence pour faire d’incroyables choses sans moi.
-Compte là-dessus Rino, lui répondit Vasla en tirant une de ses mandibules. Tu nous manqueras.
Rino fit rouler ses yeux.
-Dors bien, ajoutai-je en posant sa main sur son épaule. La journée sera difficile, pour nous et pour toi.
Et elle le fut... Bien pire.

Je bougeai ma tête. Ces souvenirs joyeux se transformeraient en tristesse si j’échouais. Je retirai doucement ma main de celle de Vasla et remarquai qu’elle avait tissé un fil autour du manche brisé. Cela ressemblait maintenant à un pendentif. Je la remerciai pour ce geste mais aussi pour sa compassion qu’elle m’offrait si souvent. Même si c’était évident pour elle, j'appréciais beaucoup cela. Je la pris dans mes bras et la serrai fort.
Vasla serrait sa tête contre la mienne, et ses joues chaudes réchauffèrent les miennes.
-Nous le retrouverons, rappelai-je à Vasla. Mettons notre passé et les tragédies de côté. Le chagrin ne doit pas nous emporter.
Elle se retira de mes bras, puis hocha la tête, ses yeux étant humides.
-Drak, Vasla, nous interpola Usze. Il faut y aller.
-On arrive, fit Vasla.
Je mis le pendentif autour de mon cou, ce qui fit sourire Vasla.
-Allons-y, fis-je. Nous sommes prêts.
Et donc, nous rejoignîmes nos frères et les Humains.

Les Humains me regardaient. Ils savaient que j’allais prendre la bonne décision. Mais, que se passerait-t-il lorsque nous aurions vaincu les Covenants ? Même si c’était d’après nous la meilleure solution, je restai sceptique.
-Lethal Testament, appelai-je l’IA forerunner
Un oeil blanc apparut dans les ténèbres au fond de la salle, et l’IA revint vers nous en chantonnant un air joyeux, et totalement agaçant.
-Alors Convoyeur, êtes-vous fin prêt pour votre mission ?
J’échangeai un regard avec mes frères et Vasla, ainsi que les Humains.
-...Oui.
L’IA jouit. Elle poussa des gloussements, puis se dit à elle-même, -enfin, se chanta à elle-même- à quel point c’était splendide et merveilleux.
-...Mais à une condition, repris-je.
Elle cessa toute joyeuseté et se rapprocha de moi.
L’IA ne semblait pas être surprise que j’accepte, mais surprise que j’ai une condition à lui demander.
-Je vous en accorde déjà beaucoup, mais... comme vous voudrez ! fit-elle avec un ton un peu moins joyeux.
-Il faudra nous aider à nous débarrasser des Covenants sur ce monde, jusqu’à éliminer leur chefs. Et ça, nous devons le faire personnellement, déclarai-je. Ensuite, nous irons chez vos Forerunners.
L’IA n’hésita pas une seconde pour me répondre.
-Désolé Convoyeur, répondit-elle. Mais votre requête reste trop encombrante à votre mission. Deplus les Forerunners écraseront les Covenants bien plus rapidement que vous.
-Moi aussi je suis désolé alors, répliquai-je. Je vais avoir beaucoup de peine à vous aider si les Covenants essaient de me tuer, moi et ma flotte ainsi que ceux présent ici. Mes chances de survies seront basses. Et nous voulons détruire le Covenant personnellement. Ce n’est pas négociable.
Nous devions libérer avant tout Rino, puis éliminer Arerus et le Covenant une bonne fois pour toute. Et je ne voulais pas commencer à rendre la situation plus complexe qu’auparavant.
L’oeil de Lethal Testament vira au jaune pendant une fraction de seconde.
-Dommage pour eux, ils étaient pourtant très gentils. Mais je pense que je n’ai pas le choix, deplus que vous avez en partie raison. C’est d’accord ! Les Sentinelles vous aiderons, vous et dès votre flotte dès qu’elle sera arrivée. Nous éliminerons donc les menaces potentielles et votre rancune sera accomplie. Une fois cela achevé, nous nous chargerons de votre mission ! Mais comme vous êtes le Convoyeur, je dois m’assurer de votre survie, pour tout vous dire... Je vous suivrais tout au long de votre voyage pour veiller sur vous ! Hihihi !
Manquait plus que ça.
-Quoi ?! Cette chieuse volante ne va pas nous suivre ? nous demanda en criant Powley.
-Je crains que oui, lui répondit Hagard en soupirant.
Powley poussa un juron humain.
Je posai ma main contre mon visage, notre aventure va être encore plus lassante que jamais.
Vasla me chuchota quelque chose.
-On ne devrait rien lui dire à propos de Rino ? me demanda-t-elle.
-Ne prenons pas le risque, lui répondis-je à petite voix. Avec Rtas, notre flotte et l’aide des Sentinelles, nous finirons bien par localiser Arerus. Pas besoin de mêler cette chose à cela.
Elle hocha la tête.
-Très bien ! Tout est en ordre ? demanda Lethal Testament.
Je regardai les autres et ils ne contredirent rien.
-Oui, répondis-je à la machine.
-Superbe ! Vous allez à présent chercher le Dépositaire, son aide vous sera précieuse et comme ça, je pourrai veiller sur vous deux ! Le Convoyeur et le Dépositaire réunit... Oh que je suis excitée !
Avant que je puisse exprimer la moindre chose, des anneaux de lumières dorées apparurent autour de moi et je fus pris de vertige. Oh non... Pas ce sacrilège.

Lorsque la téléportation fut terminée, un mal et une nausée bien connus m’envahirent. Chaque atomes de mon être semblait avoir été replacé à l’envers. Je me relevai puis redressai la tête.
Le Copilote avait vomit dans son casque, il allait l’enlever lorsque je détournai le regard pour voir Powley, qui chancelait pour ensuite trébucher. Le Commandant Hagard se trouvait être allongé aux côtés du Docteur Grace, qui commencèrent à se relever. Les autres Humains étaient en train de se remettre eux aussi de leur première téléportation. Mon regard se déporta sur les miens et je vis une Vasla vertigineuse marcher dans ma direction, puis tomber dans mes bras.
-Ugh... Je... déteste cela... gémit-elle.
Je lui tapotai le dos et la remit droite. Il semblait qu’elle espérait un peu plus d’attention de ma part. Alors elle m’envoyai un regard fâché et insistant qui n’eut aucun effet sur moi à part me faire sourire. Puis, ses nausées et vertiges semblèrent doucement s’en aller, comme tout le monde.
Je jetai un rapide coup d’oeil dans les environs: Nous étions dans une forêt, mais la végétation était d’une toute autre variante de celle où nous étions il y a peu.
Usze se tenait droit, les bras croisés avec le Huragok à ses cotés, flottant paisiblement. Ils étaient en train d’observer N’tho vomir derrière un buisson. Le regard d’Usze se tourna soudainement vers le mien.
-Mais par mes ancêtres, où est passé votre vigueur ? me demanda-t-il, totalement immunisé par la téléportation.
Je fis claquer une de mes mandibules et je vis Lethal Testament descendre sur nous.
-C’est ici que nos chemins se séparent, Convoyeur, me dit-elle. J’ai énooooormément de préparatifs à superviser et à organiser !
-Mince alors, moi qui pensais que vous alliez vous donner la peine de nous accompagner. Je me faisais une joie de vous avoir à nos côtés, dis-je ironiquement.
-Pourquoi donc ? J’avais déclaré que je vous surveillerai, pour suivre vos moindres faits et gestes et m’assurer de votre progression et de votre suivi. Je n’ai pas besoin de vous accompagner. Deplus, vous avez amené avec vous vos propres combattants et fidèles amis ! Je n’ai donc pas besoin de me donner la peine de dépêcher des Sentinelles pour vous, du moins pour l’instant. Mais je ferai un petit geste pour votre flotte et vos troupes afin d’accélérer notre moment tant attendu !
Je grognai et décroisai les bras.
-Eh bien, au plaisir de vous revoir, Convoyeur ! finit-elle.
L’IA en forme d’ailette s’en alla à une vitesse incroyablement rapide dans le ciel.
Je m’apprêtai de tenter de récupérer encore quelques informations, mais elle avait déjà belle et bien disparu.
Powley poussa un cri de joie.
-Et bien, j’ai l’impression qu’on s’est foutu de notre gueule, déclara un Humain, on se retrouve de nouveau perdu !
-Non, déclarai-je. Nous sommes proche de votre Démon, de votre Major. L’IA voulait qu’on le retrouve pour ses propres intérêts, et son aide nous sera précieuse.
-Mais c’est qui est ce «Démon» ? demanda le Pilote à son copilote à l’allure écoeurante.
-Ben, le Major face de fion. Il vient de le dire, lui répondit son compagnon.
-Oui, mais c’est qui ?
-Tu t’fous d’ma gueule ou quoi ? Master Chief ! Sierra-117 ! Le dernier Spartan-II ! Ça ne te dit rien ?
Il resta muet.
-Oh nom de dieu c’est pas vrai ! Eh faut sortir de temps en temps mon gars !
-Silence vous deux, leur dit leur commandant. Le Major avait disparu après une longue bataille sur un autre monde forerunner. Je suis ravi de savoir que nous pourrons enfin le ramener sur Terre une fois que tout ceci sera terminé. Il a sacrément besoin de repos ce type.
-Quelle bataille ? demandai-je par curiosité.
-C’est une très, très longue histoire, répondit le Commandant, deplus je crois que je n’ai pas le niveau hiérarchique pour vous répondre, cher Élite.
-Bon et bien… Une idée d’où il se trouve ? continuai-je.
N’tho nous fit signe, il se trouvait un peu plus loin de nous, dans les profondeurs de la forêt -qui ressemblait d’ailleurs plus à une jungle qu’une forêt-.
Avant de le retrouver avec les autres, je vérifiai que l’émetteur marchait toujours en observant un recoin du Huragok. Il m’offrit un bref câlin avec ses tentacules gluantes en croyant que j’en voulais un. Il était lourd, mais je lui devais bien cela.
Arrivé vers N’tho, nous aperçûmes une tête de Jiralhanae planté sur un pic.
-Aucun doute, il est par là, fit Usze.
-C’est charmant, fit Vasla souriante en observant le signe d’avertissement pour les Covenants. J’ai bien envie de le rencontrer.
-Vasla... fis-je.
-Quoi ? réagit-elle, surprise.
-Ça ne lui ressemble pas, fit le Commandant avec un air moins amusé.
-Je me demande combien de temps il a été importé ici par cette foutue Lethal Testament, souffla Powley.
-Nous lui poserons toutes ces questions lorsqu’il sera en face de nous, conclus-je. Allons-y.
-C’est tout de même incroyable qu’après tout ce temps, le Master Chief refait son apparition, ajouta le Docteur Grace.

Nous emboitâmes donc le pas dans les profondeurs de la jungle, à la faune et la flore vraiment extraordinaire. Il fallait se rappeler que les Forerunners avaient peuplé leur installations de plusieurs espèces animales et végétales afin de les sauvegarder. Puis, ils activèrent Halo pour annihiler les Floods. Et nous les avons libérés… Et de nouveau annihilés. Et j’espérais sérieusement ne pas recommencer.
Lethal Testament affirmait que les Floods reviendraient. J’espérais de tout mon coeur que c’était sa folie qui lui avait permis de sortir une absurdité pareil... N’est-ce pas ?
Les animaux de la forêt me dérangeait beaucoup: Ils ressemblaient beaucoup aux Kig-Yars. Sauf que ces rapaces-là savaient voler.
Pour essayer de trouver le Démon, nous suivîmes des indices: Des traces de bottes, des marques de combats comme un arbre criblé de trou ou encore brûlé par le plasma... Je me demandai comment le Démon pouvait encore se battre après toutes ces années. Les Humains ont une espérance de vie bien plus inférieur à la nôtre.
À moins qu’il n’a jamais pas été conscient pendant tout ce temps ?
-Chef, vous croyez qu’on ne risque pas de choper la chiasse en mangeant des choses extraterrestres ? demanda un soldat humain à son commandant. Je veux dire, je crève de faim.
Ce dernier se retourna.
-Vous avez vos rations de barres vitaminées ? Alors économisez un peu, la flotte sera bientôt là.
Il soupira et regarda ailleurs en laissant ses bras trainer le long de son corps.
-Tiens, un de ces drôles d’oiseau a une armure.
-Quoi ? l’interpola Powley en sortant son arme.
Tous allait faire de même quand l’Humain rit.
-Ha ! Je vous ai bien eu ! Hein sergent ?
Il continuai de rire et l’Humaine lui envoya son poing sur la figure.
-Merci sergent, fit le Commandant humain.
-De rien, lui répondit Powley.
-Bon... Je crois que nous allons nous séparer, proposai-je en étant lassé par les Humains. Nous trouverons plus vite le Démon en formant deux groupes.
Ils acquiescèrent rapidement, chose surprenante pour la variété de notre groupe.

[...]

Peu après avoir formés des groupes, Usze, N’tho, le Huragok, Vasla et moi-même étions arrivés dans une petite clairière. Un arbre se trouvait être allongé au beau milieu de l’herbe, tombé il y’a longtemps, semblait-il. C’était calme, paisible. J’avais presque oublié que des choses pareilles pouvaient exister à cause de cette foutue guerre.
Je m’assis sur le tronc et soupirai. Usze et N’tho se détendirent aussi un peu plus loin et Vasla s’agenouilla sur l’herbe, près de moi.
Je profitai du silence, j’en avais besoin. Mon crâne était douloureux et pesant. Beaucoup de choses m’étaient arrivées, et on pouvait même dire que j’étais victime d’un espèce de choc à cause des dernières nouvelles.
Moi, choisis par les Forerunners... «Le Convoyeur». Ah ! Quel nom de merde. Et puis maintenant j’ai leur gène en moi, et j’ai leur futur qui repose sur mes épaules.
Je soupirai profondément.
... Mon fils me manque.
Foutus Forerunners. Foutus Covenants. Foutus Jiralhanaes. Foutu Arerus. Foutue planète...
Foutu Univers.
Vivement que notre flotte arrive, que nos frères et les Humains nettoient un peu toute cette merde de Covenant que je puisse coller mon pied dans les gencives de Volonté, puis broyer la tête d’Arerus sur un rocher.
Je soupirai une nouvelle fois.
Mon regard se posa sur Vasla, elle me sourit légèrement. J’avais envie de sourire pour elle comme elle le fait pour moi, mais je ne pus que lui offrir une grimace qui ne ressemblait même pas à un sourire. Pourtant, j’étais vraiment heureux qu’elle puisse encore sourire après ce qui lui était arrivé, nous était arrivé.
Mais je devais regarder devant moi. Notre fils était là, quelque part, dans les griffes des Covenants et d’Arerus. Et il était hors de question de baisser les bras alors que notre vendetta allait bientôt toucher à son but et que nous allions avoir une chance d’en finir une bonne fois pour toute.
Et après... Nous rentrerions tous chez nous.
Je me relevai du tronc et offrit un vrai sourire à Vasla, je lui tendit la main pour l’aider à se relever. Elle sourit à nouveau, et saisit ma main.
Lorsque soudain, une bestiole froide vint se poser sur ma nuque. Il semblait même que c’était métallique.
Vasla ouvrit d’avantage ses yeux alors que ses mandibules s’écartèrent légèrement. Elle ne bougea plus et son expression me convainquit de faire de même. Elle était surprise et frissonnante d’inquiétude qu’une chose particulière se passe. Usze et N’tho se retournèrent et sortirent leur armes et les pointèrent dans ma direction.
J’entendis un «clic», et la chose métallique pressa d’avantage ma nuque.

Enfaite, c’était peut-être lui qui nous avait trouvé.

Toujours un aussi bon chapitre