Toujours aussi bien
Vivement la suite

c la meilleure fic, continue comme ca Sunstone

J'ai vraiment hate pour la suite!

sweet

D'accord, merci pour me lire et commenter, ça m'encourage énormément. J'envoie le chapitre suivant.

Chapitre 16 : Le masque Majora

La fin de l’après-midi approchait. Bernard et Georgesgoron rentraient, non sans tristesse et épuisement, vers la cité Goron. La journée avait été émouvante. Des vies avaient été enlevées. D’autres allaient l’être d’ici quelques jours. En effet, leur ami Sergio était mort sous leurs yeux. Enfin, c’est ce qu’ils croyaient !
Ils avaient à présent un nouveau camarade à leurs côtés, le grand Mido, le chef de la tribu Kokiri, fait que les deux autres ignoraient. Tout ce qu’ils savaient de lui, c’était que c’était un enfant au chapeau vert.
Bernard comptait sur l’appui de Mido pour réaliser une chose très risquée, et seul lui savait de quoi il s’agissait. Il avait d’abord pensé à réaliser cela dans les semaines à venir, mais au fil des minutes, il se disait qu’il devrait probablement agir maintenant.
Bernie fit signe à Georgesgoron de s’approcher. Le mangeur de pierres obéit.

-Voilà, prends les Métadaru et apporte-les à la cité Goron. Milan y sera très probablement. Tu lui donneras. Il saura quoi faire avec. Moi, j’ai quelque chose à faire. J’arriverai dans pas longtemps.

Il se tourna vers le Kokiri.

-Mido, tu devras me suivre.

Celui-ci hocha la tête, prêt à n’importe quoi pour obtenir le respect du colosse.
Le guide avait bien compris ce qu’il avait à faire. Il partit après avoir serré une bonne poignée de main à son ami Hylien. Puis, il se remit en route vers son village natal.
Une fois le Goron éloigné, Bernard pouvait expliquer à son jeune camarade ce qu’il comptait faire.

-Voilà, Mido. Ce que je dois faire est chose extrêmement risquée à faire seul. Je compte sur toi pour m’appuyer, c’est bon ?

Le Kokiri écoutait sans omettre détail.

-Bien, continua le gros homme. Je crois que tu connais bien les Bois, n’est-ce pas ?

Mido acquiesça sans mot dire.

-Parfait. Tu devras me guider à travers les Bois Perdus. Nous devons chercher quelque chose. Mais, il se peut que nous rentrions bredouilles. Je ne sais si ce que je cherche se trouve ici.

-C’est quoi ? demanda le chef Kokiri, curieux.

Il y eut un moment de silence. L’ex détenteur du bazar devait s’assurer qu’il n’y avait personne aux alentours qui les écoutait. Il lui chuchota à l’oreille.

-Nous devons chercher un masque maléfique… l’emmener au volcan de la Montagne de la Mort… et le jeter dans la lave.

Le discours eut beau été profond et dit avec soin et poids, Mido avait de la difficulté à comprendre de quoi parlait Bernard. Il lui demanda donc de lui expliquer.

-C’est qu’Alphonse avait en sa possession un masque extrêmement maléfique. Un masque magique, qui ne sert qu’à détruire et à faire le mal. C’est à cause de ce masque que Sergio est mort.

-Je ne comprends pas, répéta Mido.

-Le masque a… des pouvoirs, tâcha d’expliquer le colosse. Si on commence à le porter, on ne peut l’enlever. Le masque prendra contrôle de notre corps, nous manipuler, agir à sa volonté. Et quand il sentira que le corps ne lui sert plus, il se retirera lui-même. J’ai tout lu ça. Mais, si on ne le porte pas, mais qu’on le garde avec soi une longue période de temps…

Le garçon écoutait avec passion les paroles de son compagnon de voyage.

-Il nous rend malade. Il nous rend fou, il nous fait délirer… il nous transforme en psychopathe, en débile… Alphonse a du avoir la cervelle infestée par le malheur de ce masque démoniaque… et c’est pourquoi il a réussi à habiter ici, dans les Bois Perdus, dans la misère. Il s’est tenu grâce à la volonté du masque. Probablement qu’Alphonse a résisté à la tentation de le mettre sur son visage. Mais il le gardait quand même. Et il est devenu fou, au point de vouloir tuer. Et il a tué mon pote Sergio. C’est lui qui a écopé.

Mido comprenait très bien. Et seules les paroles sincères et profondes de Bernard pouvaient lui faire réaliser à quel point le masque était empli de mal.
Ce dernier poursuivit.

-Une vie de trop a été enlevée par le masque. Aujourd’hui. Et, je ne veux pas que d’autres gens souffrent à cause de lui.

Il s’arrêta un moment, prit une inspiration et renifla des larmes qui voulaient tomber. Il reprit par la suite.

-J’ai appris tout cela dans des livres. Je sais comment détruire le masque. Enfin, il y a plusieurs façons, mais la plus facile s’offre à nous ainsi. C’est la manière la moins risquée, de toutes les façons. Voilà ce qu’on doit faire. On doit s’en emparer…

Le petit acquiesça.

-L’emmener près d’une source de lave… Le tendre à quelqu’un… qui devra se sacrifier… cette personne devra tenir le masque Majora très fortement… et se jeter dans la lave.

Mido ouvrit grand les yeux. Abasourdi, nerveux.

-J’espère que tu ne comptes pas sur moi pour me jeter dans un volcan !

Bernie rit à l’intervention de son ami.

-Ne t’en fais pas. Mais pour l’emmener au sommet du Mont du Péril, il faut le transporter. Et j’ai peur de l’emmener seul. Je ne veux pas être pris en possession par le mal que renferme l’objet. Nous nous l’échangerons à toutes les dix minutes environ, afin qu’aucun de nous ne s’y attache vite.

Le jeune Kokiri comprenait, mais une chose restait mystérieuse dans sa tête.

-Mais qui osera se sacrifier pour le masque ? On pourrait aller chercher Alphonse et… enfin ce qu’il en reste… (Bernard rit de nouveau), et… le faire obéir à nous ?

Le colosse secoua la tête.

-Non, Alphonse est déjà possédé. Avant de tomber dans la lave, il mettrait le masque sur son visage… et qui sait ce qui pourrait arriver à cet instant.

Mido baissa les yeux.

-Dans ce cas… je ne sais vraiment pas comment faire…

-On doit absolument confier la mission à quelqu’un qui n’a jamais tenu le masque dans ses mains, et qui souhaite mourir pour je ne sais quelle raison. Peut-être un vieillard agonisant qui a depuis longtemps accepté la mort ? Ou alors un type suicidaire qui veut tout de même laisser sa marque ? Je ne sais pas. Mais on doit absolument trouver le masque au plus vite. Tant mieux s’il se trouve ici, dans cette forêt. Et on ne peut se permettre de le perdre. Ensuite, on le mettra en lieu sûr. Peut-être dans la cité Goron ? Je ne sais pas. Il faudra cependant trouver. Ensuite, on cherche la personne qui sera prête à mourir pour sauver le monde du mal. Ça ne pourra être moi, puisque j’aurai touché au masque. Le risque serait élevé, selon moi.

Le Kokiri releva la tête, les yeux emplis de détermination.

-J’accepte la mission, confirma-t-il avec entrain, ce qui fit sourire le colosse, qui répliqua :

-Je t’aime bien petit. Bon, cherchons l’ancien abri d’Alphonse.

-Ou demandons-lui ? proposa le garçon.

Bernard réfléchit, mais refusa. Il ne devait pas perdre de temps et savait déjà que le détenteur du masque Majora resterait muet comme un tombe. Ils se mirent donc en marche pour tenter de trouver le sac de masques que détenait Alphonse.
L’ancien commerçant amena son jeune camarade là où il avait vu son rival pour la première fois dans les Bois Perdus. Il se dit que peut-être son habitation de fortune se trouvait près de là. Ils y allèrent donc d’un pas ferme, tâchant de faire attention aux éventuelles bêtes féroces. Mais ces dernières ne se firent pas bien présentes, et les seules qui osèrent faire face au petit peloton furent de petites proies faciles à terrasser à coups de poings. Évidemment, Bernie s’en occupa et en finit vite avec les menaces. Mido se sentit un peu inutile, lui qui ne détenait pas d’arme sinon quelques bâtons mojo et des noix, mais son grand ami le rassura en lui disant qu’il aimait bien se battre contre des bêtes.
Ils arrivèrent exactement à l’endroit où Bernard avait aperçut le vendeur de masques.

-Tu connais ce coin de la forêt ? demanda-t-il pour être rassuré.

-Oui, ne t’en fais pas, confirma le Kokiri. La forêt, c’est mon habitat. Je la connais par cœur.

-Bien, avançons.

Ils entreprirent les recherches ainsi. Ils cherchèrent près de deux heures, car non, l’abri de fortune de leur ennemi ne se trouvait point près de là. Ils la trouvèrent beaucoup plus creux au Sud, explorant même des clairières de Mojos, qu’ils durent affronter pour assurer leur survie, enfin, leur santé, car il est difficile de mourir contre un Mojo. L’abri était très bien installé et ils durent admettre qu’Alphonse avait fait preuve d’intelligence et de débrouillardise. Elle était faite d’une toile imperméable immense et légèrement inclinée, et était sous une dense portions d’arbres, ce qui réduisait le risque de recevoir la pluie de moitié encore. À l’intérieur se trouvait un petit tas de paille recouvert d’un filet et un petit hamac, installé entre deux piquets de bois, probablement fabriqués par Alphonse lui-même. Des bûches servaient probablement à s’asseoir tranquillement. Une place à feu se trouvait au centre. Un sanglier mort reposait au fond. Il était probablement ce qui devait être le prochain dîner de l’homme.
Et le sac de masques se trouvait au fond de l’abri.

-Bien… ce ne fut pas trop long finalement, dit Bernard, rassuré. Bon, je vais chercher le masque.

Il s’avança lentement avec l’intention de trouver le masque Majora. Arrivé au sac, un étrange sentiment emplit la tête de Bernie. Il se rappela quand il avait passé près de la mort alors qu’il s’était échappé du marché. Mais ce souvenir partit vite.
Au lieu de chercher avec son bras, il préféra renverser la poche de côté afin que les masques tombent sur le sol. Ça irait mieux pour fouiller. Il demanda à Mido de venir l’aider. Le nombre impressionnant de masques ferait que le masque Majora serait difficile à trouver. Ils tassèrent les déguisements faciaux inutiles. Mais le masque tant recherché n’y était pas.

-Merde ! tonna Bernard. On s’est fait floués !

Mido regarda le reste de l’abri.

-Attends, il est peut-être ailleurs.

Le chef Kokiri regarda sous les bûches de la place à feu, près du cochon, il démonta même le lit de paille… et c’est là qu’il le vit. Le masque. Intimidant. Les yeux du masque au regard agressif et violent perturbèrent l’esprit du garçon. Ses couleurs nombreuses lui donnèrent des étourdissements. Les motifs inscrits dénonçaient que le masque avait probablement appartenu à une tribu de sorciers maléfiques, selon lui.

-Je l’ai, annonça Mido.

Bernard se précipita vers le lit de paille. Il remercia Mido de l’avoir trouvé sans avoir paniqué comme lui. Puis il vit le masque. Pour la seconde fois de sa vie.

-Et bien, il voulait vraiment le protéger, hein ?

Le colosse voulait perdre le moins de temps possible à le regarder, de peur d’être envoûté par son pouvoir maléfique. Il le prit de sa grande main et l’enfouit au plus creux de son sac. Puis, il eut un étrange sentiment d’insécurité.

-Allons-y, prévint-il avant de prendre pas vers la cité Goron.

Alors qu’ils avançaient à tâtons pendant la nuit tombante, ils se contèrent des histoires, en s’échangeant le sac et en se racontant leurs vie.

À suivre…

Très bonne suite comme toujours! J'ai hate de voir la suite.

Hate de voire la suite!

Rien à dire à part... Suite!

En tout cas, ça s'annonce encore mieux comme maintenant y a le masque de majora...

Le masque de Majora.
Rien à ajouter si ce n'est... Sweet !

sweet

sweet sweet sweet je veux la sweet

Me too me too me too !

Sweet

Un très bon travail.

Chapitre 17 : Le Roi Zora

Sergio s’était attendu à voir un endroit magnifique, fait de pierres et d’eau, habité par un peuple Zora, de sublimes hommes poissons. Comme seules lumières des torches allumées par un feu doux et réchauffant. Mais non. Que des pierres aux couleurs ternes et de la glace.

-Woh… c’est…

-Beau ? demanda Sheik.

-Un peu… mais…

-C’est depuis que Morpha a envahi le temple de l’eau. On doit s’en débarrasser pour rendre les couleurs qu’affichait le domaine Zora auparavant. Et c’est ce que je compte faire, maintenant que je n’ai plus de signes de…

Sergio ne savait pas encore pourquoi sa nouvelle complice était venue ici. Mais une hypothèse entra dans sa tête lors de la dernière phrase qu’avait prononcée la Sheikah. Probablement qu’elle avait appris la mort de Link et qu’elle comptait finir sa tâche à sa place. Il demanda à Sheik si c’était ça, et sa réponse fut immédiate.

-Quoi ?! Link… mort ? Comment tu sais !

Le barbu raconta l’histoire avec Navi, et tout ce dont elle avait parlé ; le héros, la prophétie, sa mission, et sa mort.

-Merde… ça je l’ignorais…

Elle s’immobilisa sur place, devenant soudain une statue vibrante. Prenant conscience que Sergio avait rencontré Navi, elle se rendit compte qu’elle pouvait probablement avoir confiance en celui dont elle avait littéralement sauvé la vie.

-Ça fait trois semaines qu’il est entré dans le temple… je voulais aller voir si tout allait bien… alors il est… mort ?

Elle ne parvenait pas à réaliser la mort de celui qu’elle avait pour mission d’aider dans sa quête. Mais la réalité était là. Les risques étaient présents tout le long de l’éventuelle aventure de Link. Elle se résigna. Il était mort. Elle fondit en larmes.
Sergio s’approcha, hésita, et dit :

-Ça va aller…

-Non ! Non, justement ! Il était l’élu des dieux ! Il devait sauver le monde ! À présent, Ganondorf a le champ libre ! Il peut envahir le monde entier ! Comment on va faire ? Comment on va faire ! C’est fini ! C’est terminé ! Tout est fini !

L’homme à la longue barbe ne s’était pas rendu compte de l’ampleur de la situation, mais le message de Sheik était assez clair : Hyrule était en péril. Et ni lui, ni Milan, ni Bernard ne pouvaient, en les conditions présentes, aider à la situation.
Mais, et si Sergio revenait au sommet du Mont du Péril… et que Biggoron leur forgeait les armes promises… alors… peut-être…

-Et il détenait l’arme des dieux… la seule à pouvoir détruire le mal !

La dame lisait-elle dans les pensées ?! Le Hylien en fut déstabilisé. Bon… que faire ? Sergio se le demandait bien. Mais Sheik sut répondre, quelques minutes de larmes bien passées.

-Bon…je crois que… je vais tenter de… finir le travail à sa place.

Elle avait dit les derniers mots d’un ton ferme, en relevant la tête. Signe qu’elle était sincère et déterminée.

-Alors tu peux… lever l’arme qui peut… terrasser le mal ? demanda l’ami de Milan, hésitant.

-Une vieille amie m’a un jour dit… laisse tomber. Elle m’a fait promettre de conserver le secret.

Peu importait. Si Sheik avait un plan, mieux valait l’écouter, elle qui semblait être au courant des plus grands secrets de monde.
La femme essuya ses dernières larmes et annonça à son camarade de l’accompagner jusqu’au siège du Roi Zora. Ces deux-là devaient discuter. Sergio l’accompagna sans problèmes.
Après quelques minutes de marche sur une passerelle éclairée de façon magnifique, ils montèrent un escalier duquel on pouvait apercevoir un géant homme-poisson, revêtant une cape rouge-saumon et une couronne en or. Un podium se tenait un peu plus loin de son écueil et un panneau annonçait qu’il fallait monter dessus pour adresser la parole au Zora royal, ce que fit Sheik. Sergio se contenta de rester à côté et d’écouter.

-Ô, mon Roi Zora, salua la survivante de la tribu éradiquée d’une voix pesante et d’un ton respectueux.

-Dame Sheikah, répondit celui-ci sur le même ton. Le jeune héros m’a dit que tu avais sauvé ma fille. Je t’accorde un dû.

L’homme à la longue barbe ne comprenait pas trop les termes de la conversation. Il se rappela de demander à son amie une fois cet épisode terminé.

-Je viens le réclamer, admit Sheik sans gène.

Généralement, réclamer un dû était gênant chez les Hyliens. Peut-être était-ce chose courante chez la tribu de la masquée ?

-Je ne demande qu’une tunique zora, poursuivit-elle.

-Il m’en reste plusieurs. Ton ami en a-t-il besoin ?

Une tunique zora ? Cela rappela à Sergio l’existence de la tunique goron. Ces deux tenues avaient-elles des pouvoirs similaires ? Peut-être que ça servait à résister au froid, contrairement aux vêtements rouges ?

-Je ne pense pas… en fait, non, se reprit la Sheikah.

-Alors, accepte ce présent.

Le Roi Zora lança une combinaison de couleur bleue, attrayée d’un bonnet identique à la tenue Goron, confirma une partie de l’hypothèse de Sergio : elle avait des pouvoirs similaires à la tunique que détenait déjà le barbu.

-Je vous remercie, ô Roi Zora.

-Je vous en implore, retrouvez ma fille.

C’est sur ces mots que les deux individus se laissèrent. Sheik reprit le chemin qu’ils avaient emprunté pour monter, mais en sens inverse évidemment. Sergio la suivait de près, pendant qu’elle expliquait que cet habit lui permettrait de respirer sous l’eau. Elle expliqua également qu’elle n’en avait pas prise pour lui car elle ne voulait pas l’emmener dans le temple. De toute façon, il aurait eu la crainte d’y aller. Déjà qu’il ne savait pas nager, l’expérience qu’il venait de vivre ne lui donnait pas envie de tisser des liens d’amitié avec l’eau.

-Donc, tu comptes te rendre au temple de l’eau seule ?

-Je vais probablement demander l’aide de la fée Navi, répondit la dame. Avec toutes les créatures qui grouillent dans la plaine et à la rivière, je n’ai pas très envie de dormir à l’extérieur… nous dormirons ici, au Domaine.

-Et le Roi sera d’accord ? demanda Sergio qui n’y croyait pas vraiment.

-Tu crois vraiment qu’il va se lever pour venir nous dire de quitter son abri gigantesque ? De toute façon, il n’en saura rien.

-Mais c’est froid ici, avoua le Hylien.

-Et alors, j’ai un sac de couchage !

-J’ai pas le mien, il est resté dans les Bois Perdus.

-J’ai le mien, on aura qu’à se serrer.

L’homme fit mine d’accepter à contre-cœur, mais quand il apprit qu’il allait dormir collé sur cette femme… toutes sortes de scénarios se mirent à virevolter dans sa tête. Il dut même se tourner afin que la femme ne remarque pas sa joie.

*

Bernard et Mido s’approchaient de plus en plus de la Cité Goron, alors que la nuit commençait à tomber. Puis, surgit de nulle part la fée du Kokiri.

-Bonjour, dit-elle.

-Salut, répondit Bernard, sans surprise. Quel est ton nom ?

-Hilo, poursuivit la fée.

-Oui, c’est un mâle, expliqua Mido.

-Un mâle ? s’étonna le colosse.

-Oui, comme une fée, mais en mec.

-Une fée mec ? continua Bernie en riant.

-Pourquoi, t’as un problème avec ça ? taquina Hilo, ce que fit s’esclaffer les deux camarades.

Le tunnel de la ville Goron était là. Ils y pénétrèrent.
Arrivés de l’autre côté, ils croisèrent Georgesgoron, qui semblait précipité à leur annoncer une nouvelle importante. Il courut vers eux.

-Ah ! Vous voilà ! Milan est partit juste avant que j’arrive.

-Milan ? Parti ? répéta le gros homme, stupéfait.

-Oui, confirma le guide. Et il semble être reparti vers Kakariko. J’ignore pour quelle raison.

Mido, qui ne connaissait pas Watchman, suggéra qu’il lui manquait de provision, ce qu’infirma Bernie avant de se reprendre en disant qu’il avait peut-être perdu le tout dans les Bois, ou qu’il avait égaré autre chose importante. Bref, les deux non-gorons, fatigués, admirent leur fatigue et étalèrent la tente de l’ex-commerçant, qui avait pris les affaires de Sergio avant de laisser les Bois.
Le colosse eut de la difficulté à trouver le sommeil ce soir-là. La « mort » de son grand ami le perturbait trop. Il versa quelques larmes, mais cessa vite en se disant que son camarade ne voudrait pas qu’il ne pleure à ce moment.
Il n’était pas si tôt endormi qu’il entendit une voix familière à l’extérieur de sa tente. Il en sortit et constata le retour de Samrogor, l’autre guide. Il n’avait même pas remarqué qu’il avait été absent.

-Que fais-tu là ? demanda Bernard.

-J’étais avec ton ami au village Kakariko…

Il semblait épuisé.

-Il a… tué quelqu’un…

La limite fut franchise. La corde fut coupée. Trop d’émotions avaient hanté le gros homme aujourd’hui. Blasphémant et jurant, il se mit à frapper sur le mur et partit s’isoler dans une pièce écartée.

À suivre...

Toujours aussi bien! La suite!!!

Une très bonne suite.

sweet

"L’homme fit mine d’accepter à contre-cœur, mais quand il apprit qu’il allait dormir collé sur cette femme… toutes sortes de scénarios se mirent à virevolter dans sa tête. Il dut même se tourner afin que la femme ne remarque pas sa joie. "

Mais OMG

Sweet ! C'est toujours aussi bon, t'as un vrai talent en écriture de fics !