sweet

Merci les gars.

Chapitre 7 : Sauvé par la barbe

-Il fait chaud ici merde, s’exclama le petit barbu.

-Pourquoi d’après toi ? demanda Bernard avec une pointe de sarcasme.

-Parce qu’on est dans un volcan ! répliqua Sergio avec agressivité.

-Je sais crétin c’était une blague ! se moqua l’ex-commerçant.

-Arrêtez, ordonna poliment celui qui ne se mêlait pas du conflit.

Ce dernier avait plutôt d’autres chats à fouetter que de s’impliquer dans les conneries de ses deux camarades. Il jeta un coup d’œil à l’horizon pour apercevoir un passage dans lequel on pouvait passer pour se rendre au sommet du Mont du Péril. La nuit tombée depuis environ une heure déjà, de la lumière était difficilement apercevable, donc le chemin serait ardu à trouver. Tout de même, il crut voir une brèche dans la montagne. C’était à leur droite. Il pointa cette direction et demanda à son cousin, plus grand que lui, de confirmer ses soupçons.

-Oui, c’est bel et bien un passage, affirma Bernard. Les gars, on est sur le point de réussir, pour de vrai.

Le trio sourit à cette annonce.
Milan regarda l’intérieur du volcan afin de vérifier quel passage emprunter pour se rendre là. À sa gauche, tout simplement rien qu’un côté de montagne. En avant, un pont brisé. Trop d’espace séparait les deux côtés. Impossible de passer par là. À droite, un rocher sur lequel on pouvait sauter si on avait la capacité de bondir en longueur. Il fallait marcher un moment avant d’atteindre l’endroit d’où l’on pouvait sauter. Enfin, derrière, c’était là d’où ils venaient, soit la cité goron. Aucun doute, Watchman et ses amis devraient suivre son hypothèse du départ et passer par la droite. Milan dévoila son plan de match aux deux autres : Ils iraient jusqu’à l’endroit duquel il était le plus aisé de sauter, bondiraient sur l’autre rocher, monteraient l’échelle qu’ils devraient monter pour atteindre la suite du passage, ce passage menant directement à la brèche.

-J’approuve, dit Sergio.

Bernard répéta ce que son ami avait dit.

-Sommet, nous voilà, déclara l’admirateur des hauteurs.

Ils s’avancèrent jusqu’à l’endroit d’où ils auraient le plus de chance de réussir leur saut, soit une section un peu plus longue sur le rocher sur lequel ils se trouvaient. Ils repérèrent l’endroit précis où ils devraient précisément sauter. D’après l’évaluation identique de chaque membre du groupe :

-Atteindre cela sera tout de même difficile, dit Sergio.

-Lequel d’entre nous saute le plus loin ? demanda Milan.

-Moi, je crois, répondit Bernard.

Ils tentèrent un saut en longueur pour confirmer, et effectivement, c’était lui le plus habile des trois, malgré son gabarit, suivi de Sergio et de Watchman.
Le gros homme prit une profonde inspiration. Inutile de dire qu’une énorme pression pesait sur les épaules de l’homme. Il était parfaitement conscient que s’il ratait ce saut, il tomberait dans la lave et fonderait vivant, là, sous les yeux de ses deux camarades.

-Bon et bien, j’y vais le premier… annonça Bernard, stressé.

-Bonne chance mec, l’encouragea Milan.

Bernie se recula pour prendre un élan (pas l’animal mais… bon inutile d’en rajouter…). Il reprit un grand respire et fit le décompte.

-Un… deux… trois… ALLEZ !

Il s’élança à toute vitesse. Les deux autres lui laissèrent de la place. Il se rendit à l’extrémité du rocher et effectua un puissant bond.

-AH !!!!!!!!!!! cria l’homme alors qu’il tentait de rejoindre le bord.

Pendant un moment, il crut avoir échoué son saut. Il eut alors une rapide pensée selon laquelle il avait tant risqué, son boulot, sa fortune, même sa vie, simplement par orgueil de rejoindre le sommet d’une montagne inutile à ses yeux simplement pour ne pas être humilié que Milan, un homme considéré comme peu brave et fort, alors que lui ne l’aurait pas fait.
Mais comme dans les plus belles histoires, dans les récits de héros surpuissants, Bernard réussit à accrocher ses mains au rebord du rocher qu’il visait. Il soupira de soulagement quand il constata qu’il était toujours en vie. De ses deux forts bras, il se tira jusqu’aux pieds au rebord et réussit à rejoindre le bord. Il se coucha sur le dos, le stress enfin évacué.

-OH !!! s’écria-t-il. Quelle dose puissante d’adrénaline !!! AH !!!!!

Les deux autres pouffèrent de rire.

-Ne venez pas ! ordonna le colosse. Déjà que je saute plus loin que vous, vous n’atteindrez jamais ce côté sans tomber dans la lave. J’ai failli y passer moi. OUF !!!!

-Non, je vais réussir, affirma Sergio, convaincu que ses paroles étaient véridiques, l’adrénaline l’envahissant lui aussi.

-Non non non non, dit Bernard en se relevant aussi vite que possible. Tu vas te planter.

-Woohoo !

C’est ce que Sergio s’écria en sautant du bout du rocher sans même prendre un élan raisonnable. Quel imbécile, pensèrent les deux autres.
Bernie le voyait. Sergio se dirigeait directement vers les roches en fusion. Il devrait faire quelque chose et rapidement. Instinctivement, le gros homme se rendit au bout de sa falaise, étira son bras et attrapa la barbe de Sergio. Il réussit à le tenir là sans qu’il ne tombe dans le chaud liquide.

-Aoutch ! J’ai mal, dit l’homme à la longue barbe.

Bernard le ramena sur sa côte.

-Imbécile heureux !

Il le frappa au ventre. Celui qui venait d’être heurté se cramponna sur sa blessure en poussant un cri de douleur.

-Tu as failli mourir, tu n’es qu’un idiot !

-Pardon, j’étais convaincu que je réussirais, dit Sergio pour s’excuser, à bout de souffle.

Le plus grand des deux le frappa de nouveau, au même endroit.

-Ça t’apprendra à risquer ta vie comme un pauvre abruti ! Milan, tu sautes encore moins loin que le débile mental. Je te conseil de passer par l’autre côté.

Mais le principal intéressé venait de réfléchir à un nouveau plan.

-Non, regarde, dit Watchman en riant de la gueule de Sergio. Prends l’échelle à côté de toi et mets là entre nos deux rochers, je la descendrai.

Bernie approuva en hochant la tête.

-Bonne idée.

Il prit l’échelle de métal qui était accotée sur le rocher qui s’élevait et la planta dans le sol de la rocaille sur laquelle il se trouvait et la fit basculer sur le rocher de Milan. Selon ce dernier, elle était bien installée et il pourrait la descendre efficacement sans tomber. Sans faire d’épreuve insurmontable, il la descendit lentement en gardant sa prudence et rejoignit les deux autres.

-Parfait, nous y sommes tous, conclut le colosse en soulevant Sergio par le collet et le frappant encore au ventre.

Milan reprit l’instrument métallique servant à monter ou descendre et l’installa à sa place initiale. Ils montèrent l’un après l’autre, celui aux cheveux rouges en premier lieu, suivi par son cousin et par le taré, qui quelques minutes plus tôt aurait pu disparaître sous leurs yeux.
Rendus en haut, la brèche était juste là, devant leurs yeux ébahis.

-Ça y est, déclara Milan.

Ils s’avancèrent lentement, toujours en écoutant les excuses ridicules du barbu, que Bernard complétait avec un « ta gueule » toujours bien placé.
Les trois sortirent de ce volcan infernal et un air frais reprit le dessus sur la chaleur interne de la montagne. Ils retirèrent la tunique ridicule qu’ils portaient jusque là. En regardant à l’horizon, ils constatèrent qu’ils avaient enfin rejoint le sommet de la Montagne de la Mort. Ils sautèrent de joie en poussant un puissant cri de bonheur. Ils se serrèrent chacun dans les bras de l’autre. C’était tant réconfortant d’avoir atteint leur objectif.
Ça aurait en tout cas prit moins de temps que prévu. Une journée, pas plus. Il devait être minuit environ. La lune était au sommet de leur tête. Milan aurait cru qu’une semaine aurait été nécessaire. Mais non, finalement, ça eut prit bien moins de temps.
Watchman s’avança sur le bord de la montagne et observa. L’aimant de l’altitude était comblé. Sa passion l’avait rejointe. Il avait atteint le plus haut sommet d’Hyrule.
Puis, à la surprise générale, un son de réveil de Goron retentit. Il provenait de leur gauche. C’est alors que se leva de sa demeure un mangeur de pierres gigantesque, duquel on ne voyait que la tête, et qui faisait probablement la taille d’au moins six Bernard empilés un sur l’autre.

À suivre…

Sweet!

Est-ce qu'il y a des gens qui lisent ma fic a part Link Nounours? Si oui, j'apprécierais des signes de lecture, comme des commentaires, ça me motiverait et me persuaderais que je ne poste pas pour rien. merci.

la sweet !

J'ai raté 2 chapitres.
Je vais lire ça et dirais ce que j'en pense.

La sweet !

Ça m'aurait étonné d'être le seul à suivre cette fic aussi bien.
En tout cas, à part qu'elle est super ta fic, j'ai rien d'autre à dire

Je vois pas le rapport entre Link,Navi et ces aventuriers mais sinon: pas mal comme fic.

89man Link est mort, Navi est capturée et Sunstone parle des aventuriers pour faire durer le suspense pendant plusieurs mois et on saura ce qu'il se passe avec Navi dans quelques mois

J'aime ça mais pour l'instant c'est une aventure parallèle... j'espère qu'on va revenir au centre de l'action bientôt.

Merci ca m'encourage de savoir que je suis lu.

89man: Tu vas le découvrir bientot.
Benj: Ca s'en vient pour très bientot.

Sinon je risque d'être un peu moins actif dans les prochains jours, c'est que mes parents sont en vacances donc on va passer du temps à mon chalet et du meme coup s'éloigner de l'électricité mais vous en faites pas, je n'abandonnerais pas le forum. Je ne sais pas quand je pourrai etre en mesure de venir poster. Mais pour l'instant, je vais commencer le chap. 8 et p-e même le poster ce soir (heure du Quebec).

C'est quand même con que t'ai abandonné l'Ordre du Sacrifice

Je sais pas qu'es-ce que c'est cette fic (l'Ordre du Sacrifice) enfin, si c'est une fic, mais s'il l'a abandonné pour cette fic, c'est une bonne raison

J'adore tous les chapitres que tu as fait, je suis impatient de voir la suite.

J'ai bien aimé les chapitres 6 et 7, je vais lire le 8.

Le chapitre 8 gère vraiment impatient de la suite

Sweet !
Le retour de Navi ?

Sweet !