Chochote toi tu as pas mangé des bananes pendant deux jour comme moi quand j'étais malade

Désolé j'ai eu des problèmes avec mon ordi. La suite dans quelques minutes (si j'ai pas trop de problèmes de connexion).

Chapitre 20 : Le débat

Bernard avait emprunté le chemin habituel pour arriver au sommet du Mont du Péril. Or, c’était la première fois qu’il faisait le trajet sans Milan… et Sergio. À chaque pas qu’il avait effectué, le grand Hylien avait songé à comment s’était achevée la vie de son meilleur pote, son camarade de toujours. Il avait versé des larmes et avait même jeté certains regards derrière lui, espérant apercevoir un homme barbu, lui criant de l’attendre. Chaque seconde qui passait, il désirait voir Sergio. Mais ça ne se passa pas ainsi. Il devait faire son deuil. Sergio était mort.
Enfin, c’est ce qu’il croyait.
Il arriva à la demeure de Biggoron, qui se réveilla d’un tendre sommeil après avoir entendu le colosse arriver chez lui.

-Bonjour Bernard. Comment vas-tu ? posa-t-il en baillant.

Il se grattait toujours infatigablement les yeux, l’empêchant de voir quoique ce soit.

-Bof, soupira Bernie en guise de réponse.

-Je ne crois pas que la fée que vous attendiez soit passée.

Avec tout ce qu’il s’était produit la veille, le Hylien avait complètement oublié l’existence de Navi, la petite fée. Qu’était-elle devenue ? Avait-elle discuté avec les citoyens de Kakariko toute la journée ? Espérons qu’il ne lui était rien arrivé de mal ?
Mais ce n’était pas la priorité en la tête de Bernard en ce moment.

-J’ai les Métadaru, Biggoron, expira le gros homme d’un ton las.

Il fouilla ses poches pour trouver les pétales de la fleur médicinale… et ne les trouva pas. Il se rappela qu’il les avait donnés à Georgesgoron et avait oublié de les réclamer.

-Oh merde ! cria-t-il, frustré. Je les ais pas !

Un silence pesa. Puis :

-Où sont-elles, alors ? questionna le forgeron.

Bernie prit une grande respiration et reprit :

-Je les ai donnés à Georgesgoron… Mais il devrait arriver d’ici peu avec un autre gars.

-Alors pas la peine de crier.

-Fiche-moi la paix, tu veux ?

Le gros homme n’avait pas envie de se faire réprimander en ce moment. Il avait déjà de la difficulté à supporter ses émotions, il n’avait point le goût de recevoir des leçons maintenant.

-Où sont tes amis ? interrogea le mangeur de pierres gigantesques.

-Je t’ai dit de me foutre la paix ! tonna l’autre d’un air sévère et colérique.

Bernard se retourna. Il se colla le visage sur la paroi de pierres et se mit à frapper dedans de ses deux poings clos. Il poussa un énorme cri de colère avant de s’asseoir et de se mettre à pleurer.
Il jeta un coup d’œil par terre. La note qu’il avait laissée à Navi était toujours là. Il se leva et la saisit d’une main ferme. Il la déchira, la fripa, la chiffonna, la serra fort dans ses mains et la jeta au bout de ses bras, en poussant un autre cri. Il commença par la suite à donner des coups de pieds dans le vide, se jeta au sol, souleva du sable… il était probablement en train de faire une dépression, ce qui pouvait être très grave en présence du masque Majora…

-Du calme ! s’exclama le géant.

-Ta gueule !!! foudroya le Hylien. Tu ne comprends pas ma peine ! Tu ne comprends pas !! Je suis pris avec un objet de haine ! Mon meilleur pote est mort !! Et mon cousin est devenu un tueur !!! Qu’est-ce qui se passe !!! Nom des dieux !

Il leva la tête et regarda au ciel.

-Vous me faîtes chier !!!

Un mal de tête lui prit alors. Intense, jamais il n’en avait eu des si forts auparavant. Il se frotta le front. Voyant que c’était inutile, il se coucha au sol, sur le dos. La douleur persistait. Il se dit qu’il devait se reposer un peu. Il ferma les yeux… et s’endormit aussitôt.

*

Gilbert pénétra dans le village Kakariko, s’attendant, malgré les orages inachevables, quelques dizaines de visages. Or, à sa grande surprise, rien qui vaille. Il leva la tête pour regarder en direction de la taverne. Aucun signe d’activité. Bizarre… Le village avait-il été déserté ? Il voulut aller jeter un coup d’œil chez l’Hôtesse, surnommée ainsi car elle avait accueilli les « sans refuges » venus du Marché suite à son invasion. Gilbert regarda par la fenêtre. Aucun être vivant.
Puis, il alluma. Ils devaient tous être au cimetière pour l’enterrement de Gérard.
Il devait se dépêcher. Regarder par tous les châssis pour voir s’il y avait quelqu’un. La taverne, le moulin, la boutique générale, la vieille dame aux potions bleues, l’arcade de tir… Personne, sauf dans la maison de la famille riche, où, de toute façon, personne ne sortait jamais.
Voulant dissiper ses doutes, il partit vers le cimetière. Tout le monde était là, effectivement. Gilbert poussa un soupir de soulagement et se rendit au chevet de ses compatriotes.

-Vous auriez pu m’attendre, dit-il avec un brin d’humour.

Tous se tournèrent et se virent soulagés en le voyant. Certains le prirent dans les bras en souriant.

-Tu n’as rien, poussa une femme en expirant.

-Pourquoi ? s’interrogea le commerçant.

-Watchman le meurtrier aurait pu te tuer, s’exclama Réjean.

-Tout va bien, j’suis vivant, poursuivit-il.

Les villageois avaient tous pris des nouvelles de Gilbert à son arrivée, excepté Jonas, l’homme de l’arcade de tir. Il était agenouillé devant une pierre tombale, celle où on avait gravé, déjà, le nom de la victime de Milan. L’alchimiste l’entendit chuchoter :

-Désolé mon pote, c’est moi qui ai vendu l’arc à Milan… c’est de ma faute si t’es là aujourd’hui…

Gilbert comprit la tristesse de son camarade. Il s’avança près de lui et posa sa main sur son épaule.

-Tu n’es en aucun cas responsable de la mort de Gérard, le rassura-t-il.

-C’est mon fils le coupable.

Toutes les têtes se tournèrent vers celle qui avait prononcé ces mots. C’était la vieille dame qui concoctait des potions ultimes.

-Lars est votre fils ? demanda Réjean, qui visiblement, était le seul étonné.

-Tu as aussi compris… compléta Thérèse, cette même vieille femme.

-Lars ? Qu’est-ce qu’il a voir là-dedans ? larmoya Linda, la gardienne des poulets.

-Ton frère a eu une grande querelle avec Gérard une fois, si bien que ce dernier a décidé de se cacher sur le haut de mon toit. J’ai entendu mon fils jurer qu’il ferait tout pour faire mourir Gérard. Milan a du rencontrer Lars, qui lui a raconté que c’était un démon.

Il y eut un long moment où personne n’osa parler. C’est Marcel, l’homme qui résidait dans le moulin, qui s’époumona :

-C’est quoi ces conneries ?! Un coupable est le meurtrier ! Il avait pas à croire les conneries de ce Lars que je ne connais pas de toute façon ! Milan a tué Gérard ! C’est sur Milan qu’on doit se venger !

-Mon fils peut se montrer très convaincant et très manipulateur, contrecarra Thérèse.

-De toute façon, vous n’avez jamais aimé mon frère, mère ! tonna Linda. Vous et papa ! Je parie qu’il n’a rien à voir dans tout cela !

S’en suivit un interminable débat, auquel s’abstint d’intervenir celui qui de toute façon, venait de réussir son plan, celui de retenir les villageois à un endroit éloigné afin que Milan rejoigne la montagne. Gilbert s’éclipsa silencieusement, disant simplement à Jonas qu’il voulait aller faire un tour et que personne n’avait à s’inquiéter.

*

Bernard se réveilla. La nuit était tombée. Il se frotta le visage, puis entendit des marmonnements. Il se retourna vers ceux-ci. Six individus discutaient. Mido et « son fée », Biggoron, Georgesgoron et… Gilbert ? Mais que faisait-il là ?
Et Milan…
Biggoron se tourna vers le colosse.

-Regardez ! Il est réveillé !

Puis, Bernie constata une chose bien plaisante. Le gigantesque mangeur de pierres avait les yeux grands ouverts. Il regardait partout.
Tout le monde se tourna vers le gros homme, qui, à peine réveillé, se leva et partit furieusement en direction de son cousin. Celui-ci, ébranlé, ne réalisait pas que Bernard venait pour lui mettre une bonne raclée.

-Pauvre imbécile !

Il le souleva par le collet et lui mit son poing au ventre. Le souffle de Watchman fut coupé.

-Bernard, stop ! cria Georgesgoron.

Le guide et l’alchimiste se précipitèrent sur Bernard afin qu’il lâche le meurtrier, qui cracha du sang par terre.

-Les nouvelles vont vite, marmonna lourdement Milan, supporté par son ami Gilbert.

Georgesgoron tentait avec mal d’empêcher Bernie de s’affaisser sur son cousin.

-Tu n’es qu’un sale assassin ! insulta le grand Hylien.

-J’avais mal compris ! tonna Milan. Putain ! Il y avait un homme qui faisait pitié ! Il était tout maigre ! Il devait être fou, mais j’ai bouffé ses paroles ! Il m’a dit que c’était un démon ! Et j’avais peur pour Navi, et je craignais que celui qui a envahi la ville soit mis au courant par ce démon si Navi parlait de la mort de Link !

-T’avais qu’à pas le croire ! cracha l’ex commerçant.

-Tu l’aurais cru si t’avais été là !

-Tu le sais pas ! On peut pas le savoir !

-Et puis, de toute façon, t’as aussi buté un mec pour rien toi ! répliqua Watchman pour emporter Bernie dans le blâme.

-Ta gueule ! Alphonse, je l’ai tué car il a tué Sergio.

-Non, c’est impossible.

-J’te dis qu’il a tué Sergio ! Sergio est mort ! Merde, il est mort !

Bernard fondit en larmes de nouveau. La pression et les émotions étaient insupportables.

-Non, Sergio n’est pas mort ! poursuivit l’admirateur des hauteurs.

-Et comment tu peux le savoir ? cria-t-il, rageant. T’étais pas là !

-Je lui ai parlé ce matin !

Bernard arrêta sa folie. Bouche-bée, il renchérit.

-Putain… ça devait… pas être lui…

-J’te dis que je lui ai parlé ! À Sergio !

Un autre moment de silence.

-Ça devait être un fantôme… Sergio est mort.

-Non !

-Laissez-moi dormir.

Le colosse se retourna et se coucha par terre, dos aux autres. Bien qu’il espérait si fort que son ami soit en vie, il refusait de le croire. Il l’avait vu disparaître. Il l’avait coulé au fond de l’eau. Il voulait à présent faire son deuil et ne pas de faire d’attente qu’il était en vie. Mais il découvrirait le lendemain que la nuit porte conseil.

À suivre…

Sweet !!!!!!!!

Je commençais à casser des boites aux lettres je lis ça de suite.

Ben que dire...génial!

Super

Trop bien! Sa faisait longtemps que j'attendais cette suite. Elle est très bien réussie Vivement la suite!

Vivement la suite

Chapitre 21 : L’empathie

La pluie s’était mise de la partie en cette journée d’été. Les gouttelettes provenant du ciel heurtaient le sol à une vitesse folle et la densité de leur présence était dénombrable. Et plus nos trois héros avançaient, plus trempés ils étaient.
Sergio et Sheik, accompagnés de Navi, avaient pris la route, la veille, vers le Lac Hylia. Les conversations avaient été rares, l’homme barbu ne se sentant pas assez en forme pour discuter de tout et de rien. Il repensait trop au récit de son ami de toujours, qui lui avait confié qu’il avait enlevé la vie d’un homme. Bien que les raisons de Milan furent, bien que peu raisonnées, justifiées, Sergio comprenait difficilement comment Watchman avait pu avaler les paroles de l’homme qui lui avait dit que Gérard était un démon.
Il songeait également à ce qu’il lui avait dit avant de partir vers le temple de l’eau. « Que je ne te vois plus jamais au travers de ma route ! ». Le Hylien avait été rude, et sec. Aucune pitié pour celui qui de toute façon n’en méritait pas.
Mais… au fond… Sergio n’avait-il pas, lui aussi, commis un meurtre dans sa vie ? Et si… si Ambrose était mort depuis que son bras ait été coupé par la hache du barbu ? Et si… si lui aussi était un meurtrier ? Comment vivre cela ? Avec la pensée qu’on est toujours un tueur ? Il y repensait… et se mettait dans la peau de Milan. Mais l’ignorance de la mort ou la vie du savant mettait de la pression et de la nervosité en l’esprit du Hylien.
Pendant la journée de pluie, Sheik se força pour alimenter une conversation avec son camarade.
-Sergio, tu es plutôt discret…
L’homme ne répondit pas dans l’immédiat, laissant plutôt parler la créature féerique.
-Normalement, tu es quelqu’un de sociable.
Navi avait connu Sergio lors des quelques jours qui avaient suivi son sauvetage. Elle avait apprécié le comportement ouvert, accueillant et grande-trappe de son ami Hylien.
-Ouais, confirma-t-il d’un air las, mais aujourd’hui c’est pas la grande forme.
-T’as dit la même chose hier, commenta Sheik.
-Ouais… termina Sergio.
Sheik lança un regard d’exaspération à la fée, qui, à défaut de pouvoir lancer un regard, fit un geste dans la direction de la Sheikah qui signifiait son approbation.
La dame ignorait le contenu de la dispute entre Sergio et Milan, qui avait eu lieu la veille. Or, elle n’avait pas trop envie de le savoir. Elle commençait cependant à remarquer l’effet de cette brasse-camarades sur le moral de son copain. Elle s’approcha donc de lui pour en discuter.
-Écoute, je ne sais pas ce qu’il s’est passé hier, avec ton ami, mais tu sais, parfois, en parler, c’est bon.
-Demande à Navi, je crois qu’elle est au courant, répondit Sergio, ne voulant pas vraiment parler des évènements de la veille.
-Sergio, je fais ça pour ton bien à toi.
Inconsciemment, le Hylien songea que s’il parlait de son problème à Sheik, elle pourrait peut-être éventuellement le consoler… et qui sait où cela pourrait le mener. Il décida donc de dire que Milan avait assassiné un homme en croyant que celui-ci était un démon au service du mal qui aurait pu avertir Ganondorf du décès du héros. Puis, il compta comment la très probable fin d’une amitié de longue date venait de se terminer. Tout cela suivi des sentiments d’avoir abandonné un camarade dans le besoin. Il ne révéla toutefois pas qu’il avait attaqué Ambrose. Mais se vider le cœur eut comme effet celui escompté. Les deux têtes de marche s’arrêtèrent d’avancer, forçant ainsi Navi à prendre une pause elle aussi. La dame prit l’homme dans ses bras et força celui-ci à verser quelques larmes.
-Je l’ai abandonné ! Mais… s’il avait vraiment été un démon, Gérard, Milan aurait fait le bon choix. Il n’a rien fait dans le but de faire du mal ! J’ai tout compris de travers ! Je ne suis qu’un minable ! Un bon à rien !
Bien qu’il se sentait un peu dans les termes de ses dernières phrases, il en mettait un peu dans l’espoir d’être consolé davantage par celle avec qui il avait à présent envie de partager sa vie.

*

Le fait que les averses faisaient rage dans la plaine d’Hyrule ne garantissait pas un tel climat partout dans la contrée. Au sommet de la Montagne de la Mort, par exemple, tout était calme. Bien que le soleil se cachait derrière de minces nuages, la pluie, elle, préférait se manifester ailleurs.
Bernard avait dit à ses amis de le laisser dormir. Or, le fait qu’il eut dormi toute la journée eut comme conséquence qu’il ne retrouva pas sommeil durant la nuit. Il avait repensé à ce que Milan avait dit… Sergio était donc vivant…
Bernie aurait du sauter de joie ! Mais n’ayant aucune preuve visuelle, et ayant vu son meilleur pote couler au fond du bassin firent qu’il ne croyait pas réellement, qu’il ne réalisait pas cette vérité. Et il refusait à tout prix de le croire. Bien qu’il désirait revoir son ami de toujours, il se dit qu’à son tour, il avait enlevé une vie de façon inutile. Alphonse avait très probablement péri au bout de ses blessures. Si ce n’était pas fait, ça se ferait dans les prochaines heures. Si cette mort avait été pour cause de vengeance, elle avait donc été purement inutile. Et Bernard pensait à la façon agressive avec laquelle il avait frappé son cousin en plein visage pour la même raison : un meurtre commis par incompréhension et peu justifiée. Commis trop tôt, par manque de preuves stables de la raison du crime.
Car Mido avait indiqué qu’il y avait un tunnel magique au fond du bassin. Au fond, ce passage menait peut-être sur terre ferme, ou quelque chose qui assurait en fin de compte sa survie. S’il avait voulu réagir convenablement, il aurait du se rendre là où le tunnel rejoignait. À la Rivière Zora, pour voir si Sergio était bel et bien mort. Et si oui, il aurait pu bien buter le vendeur de masques. Sinon, simplement le corriger, et l’enfermer. Mais il avait vite sauté aux conclusions, comme Milan avait fait avec Gérard. Il avait rapidement conclut, et s’était fait à l’idée, cela sans preuve valide, que Gérard était un démon. Parce que dans sa tête, les éléments collaient bien. Et c’était pareil dans le cas de Bernard.
Il s’extirpa de son repos et regarda en direction de la tente de Milan, attendant que celui-ci se réveille. Vers les neuf heures et dix, environ, Watchman quitta les bras de Morphée. Il semblait vouloir éviter les discussions avec son cousin, alors qu’il ne le regardait pas et remettait son sac de couchage dans son enveloppe. Une fois cela terminé, le gros homme s’approcha du membre de sa famille.
-Il faut qu’on parle, lui dit-il.
Milan ne réagit pas tout de suite. Mais au bout d’un moment, il accepta de suivre Bernie, plus loin, afin de ne pas réveiller les autres.
-T’as l’intention de me frapper à nouveau ? interrogea le plus petit des deux hommes.
-Non Milan, répondit Bernard d’un ton posé et empli de regrets. Je voulais te dire qu’après y avoir pensé comme il faut, je n’ai pas agi mieux que toi.
Watchman leva les yeux au ciel.
-C’est ce que j’essayais de te faire comprendre, hier, continua-t-il.
-J’ai, comme toi, agi trop vite, poursuivit le grand Hylien. Je désirais donc… m’excuser pour ce que j’ai pu faire, ou… et, dire de blessant.
Milan baissa les yeux cette fois. Les paroles de son cousin semblaient sincères. Alors que l’ancien vendeur lui proposait une chaude poignée de main, l’admirateur des hauteurs repensa à toutes les belles histoires qu’avaient vécu, ensemble, les deux Hyliens, avec Sergio. Comment chasser cette belle amitié, cette formidable complicité au loin ? Sans hésiter trop longtemps, Milan serra la main de Bernie. À ce moment, ce furent les sourires qui prirent place, à l’instar des airs colériques et rancuniers.
-Et nous retrouverons le droit chemin d’une façon bien précise, proposa Milan.
-Comment ? demanda, curieux, le colosse.
-On va sauver le monde.
Abasourdi par, non seulement les mots précis que son cousin avait prononcé, mais aussi par la facilité et le calme avec lequel il les avait dit, il questionna :
-Comment tu veux faire ça ?
-J’en ai parlé à Biggoron. Il a une idée. Je t’en parlerai plus tard, avec lui et Mido, et Gilbert aussi.
-D’accord, répondit, hésitant, le principal intéressé, qui n’avait pas la moindre idée de comment sauver le monde, ce qui signifiait, selon lui, débarrasser Hyrule de Ganondorf.
Voulant changer de sujet, Bernard, questionné par des évènements qu’il ne comprenait pas encore, voulut éclaircir ses pensées.
-Comment les yeux de Biggoron ont été rétablis ?
-Tout ça a commencé quand Georgesgoron s’est pointé avec les Métadaru, le matin passé. Moi et Gilbert sommes arrivés le soir, avec quelques équipements de Gilbert. Nous avons emprunté le chemin de la montagne, évitant facilement les roches qui nous tombaient sur la tête. Nous avons escaladé la paroi, avec l’aide de Georgesgoron, qui nous avait vus, et donc est descendu nous donner un coup de main. Une fois arrivés en haut, il nous a parlé de mon geste, et je lui ai expliqué les raisons. Compréhensif, il n’a pas semblé m’en vouloir. Puis, Biggoron a parlé des Métadaru, et nous a dit de concocter un antidote avec des ingrédients précis. Or, Gilbert, alchimiste, qui avait amené plusieurs de ses ingrédients servant à fabriquer des potions, avait tout le nécessaire. Il a fait le médicament et l’a tendu à Biggoron. Il nous a ainsi évité de refaire du chemin pour trouver quelqu’un qui fait des potions et nous avons sauvé du temps. Nous avons remercié Gilbert et avons passé à un autre sujet. La façon de réparer mon erreur. Sauver Hyrule. Et ça, nous allons en reparler une fois que les autres seront réveillés.
Le récit de Milan avait été bien clair. La façon dont Biggoron avait été sauvé était bien songée. À présent, il serait en mesure de respecter sa promesse et forger de bonnes armes aux gens qui l’avait aidé, soit, entre autres, Milan, Bernard et Sergio. Mais avant de forger quelque chose pour le barbu, il devrait probablement être retrouvé. Comment faire pour retracer sa trace ? Bernie commençait déjà à penser à un plan d’action.

À suivre…

je veux la suite maintenant

La suite!
C'est vraiment super
(Et je radote, je sais )

Sweet ! Ta fic est toujours de plus en plus bonne !

Vraiment bien! J'ai toujours de plus en plus hate de voir la suite!

Sweet !

J'avais perdu quelques bribes de l'histoire que je n'avais pas lue depuis longtemps mais elle est tellement bien que j'ai relu des épisodes précédents pour comprendre

Ca y'est je suis accro à ta fic
Sweet

Bravo pour ta fic elle et génial j'ai été pris dedans et j'ai tellement accroché surtout que je fais ocarina of time sur ma wii en ce moment que j'ai envie de voir les personnages de ton récit dedans c'est vraiment bien.
Sinon quand le masque de majora et rentrer dans ton récit je ne sais pas pourquoi mais j'ai penser à Ganondorf qui porte le masque, bref je suis pressés de voir ce que va donner la suite de ton histoire continue.

C'est toujours aussi bien, vivement la suite

Super, surtout que le combat contre morpha est tout proche (si t'as pas changé de boss )

Génial,mais tu peux pas accélérer le rythme de parution?