Allez, je vais lire avant de dormir, promis
Fic excellente, musique géniale... c'est super
Non mais soyez patient.Il doit avoir une vie,lui aussi.Et il a dit qu'il avait des problème avec internet.Ça ne fait que 2 jours,attendez.
J'avais oublié le détail Internet.
Où est la sweet ?
J'en sais rien...
Si Sunstone était mort, qui écrirait la suite ?
Bon mes problèmes ne sont pas réglés mais je poste quand même la suite. La vraie histoire commence ici.
Chapitre 26 : Deux plans
Et le lendemain, ils étaient tous réveillés, là-haut, au sommet du Mont du Péril. Aux alentours de midi, Mido, Sergio et Bernard avaient demandé à Biggoron de leur forger des armes, comme il l’avait promis avant que la quête ne commence. Sheik ayant annoncé qu’elle avait récupéré les objets abandonnés que possédaient Link avant que celui-ci ne trouve le chemin de la mort. Les croyant utiles pour la mission à venir, elle les avait amené avec elle, sans donner d’explications concrètes sur cette fameuse expédition éventuelle. Mido, timide, demanda à Navi s’il pouvait réclamer quelque chose. Ayant toujours été jalousement bête avec le héros, il se sentait mal à l’aise de prendre des choses. Or, la fée le rassura. Elle lui raconta qu’à un moment, les deux s’étaient parlés. Link n’avait jamais eu de rancœur ou quoique ce soit contre l’ancien dirigeant des petits elfes des bois. Après multiples hésitations, il décida de prendre l’épée kokiri, que le Hylien décédé utilisait alors qu’il était plus jeune, ainsi que le lance-pierre. Le garçon demanda par la suite au forgeron géant de modifier la structure, la taille, la solidité et les matériaux de la dague et d’en faire une vraie arme maniable pour un débutant. Il allongea donc la lame de l’objet avec de l’acier et ajouta des motifs gorons sur le manche qu’il avait également durci afin de signifier que c’était bien lui qui l’avait refait. Il l’avait également relooké, les protèges-mains étant allongés et en forme de deltoïdes.
Pour sa part, Sergio demanda à Biggoron qu’il refasse sa hache. Ayant utilisé l’arme à quelques reprises, il avait maintenant un sentiment près de l’affection pour son arme. Après avoir écouté les requêtes du barbu, le mangeur de pierres appliqua une couche de fer autour du manche de bois de la hache. Il augmenta la taille de la masse aiguisée de l’arme. Celle-ci était maintenant beaucoup plus imposante qu’auparavant. Afin de ne pas laisser les couleurs ternes que possédait l’objet tranchant, Biggoron la repeintura avec des couleurs chaudes, agressives, variées, sans oublier le sigle de son peuple. Il mit aussi du noir sur le manche. La hache de Sergio était maintenant bien plus efficace et tout simplement plus belle.
Quant à Bernard, il réclama des objets de Link la masse des Titans et demanda à Biggoron s’il pouvait faire quelque chose avec cela. La réponse fut un peu décevante pour Bernie. Selon le forgeron, cette masse ne pouvait être plus puissante, les matériaux et le poids ayant été parfaitement conçus. L’homme confia donc à son camarade qu’il allait attendre avant de demander quelque chose.
Bien qu’elle n’eut pas participé à sa remise en forme, Sheik reçut également une offre de Biggoron, qu’elle refusa. Elle avait du mal à accepter une telle offre quand elle n’avait rien fait pour lui. De plus, elle n’avait besoin de rien.
Ayant besoin de repos, le groupe profita des cinq jours que Biggoron avait besoin pour refabriquer les armes de Mido et de Sergio. Or, une fois que ce temps passa, il était temps de passer aux choses sérieuses.
*
Midi approchait. La faim commençait à se faire sentir. Ils se préparèrent un bon repas, s’installèrent confortablement et commencèrent à déguster le savoureux plat que Gilbert avait pris soin de concocter. Et le temps était venu de mettre les points sur les i.
-Je crois qu’il est fin temps de se mettre en marche, commença nerveusement Milan.
-De quoi tu parles ? questionna Sergio, la bouche pleine, ce qui fit lever les yeux de Zelda au ciel.
-Sauver le monde ? demanda sèchement le colosse.
-Quoi ?! s’exclama le combattant à la hache.
-Sergio merde, débuta la princesse d’Hyrule. Il faut débarrasser le pays du mal, comme au Temple de l’Eau.
-Ah, je vois, lâcha le barbu avant de prendre une autre bouchée.
-Sauf qu’il semblerait qu’il y ait deux plans différents ? voulut confirmer le Kokiri.
-Effectivement, affirma l’alchimiste. D’un côté, Sheik a envie d’aller aux derniers endroits restants et faire comme Link avait prévu, c’est-à-dire, d’explorer les Temples et d’y vaincre les généraux de Ganondorf. Or, Milan s’est fait suggérer un autre plan par Biggoron.
-C’est quoi ? interrogea Sergio.
Milan avala le morceau qu’il mastiquait, prit un respire et commença :
-En gros, Biggoron m’a fait savoir qu’il y a une façon d’accéder à une autre contrée, un autre pays… et que là, il y aurait un explosif de puissance énorme, et… voilà, on avait prévu faire sauter la base du château de Ganondorf avec cela. Et Ganondorf mourrait peut-être.
Un silence pesant s’installa sur le groupe. Chacun analysait profondément, mot par mot, ce que Watchman venait de dire. Aller explorer d’autres horizons, revenir avec un explosif… risqué, mais tentant… pour la plupart.
-Ouais, d’accord, mais comment tu veux t’y rendre à ce pays ? demanda Sheik d’un air incertain.
Milan afficha un visage de conteur, après avoir frotté sa moustache, et dit d’un ton profond et digne d’un sage :
-Selon Biggoron, la chute des Gerudos, qui se jette dans le Lac Hylia provient d’un énorme cours d’eau… une mer, qu’il m’a dit. De l’eau plutôt salée, reliant de nombreuses contrées. On peut rejoindre le fameux pays par voix maritime. Il y aurait un bateau qui nous y attendrait, juste un peu passé la chute de la vallée du peuple féminin.
Bernie esquissa un sourire moqueur à l’écoute du comportement de son cousin. Lorsqu’il s’en aperçut, celui-ci tourna son regard vers le sol.
-Comment se nomme ce pays ? posa Gilbert.
Watchman se tourna vers son camarade, et sûr de lui, dit :
-Termina.
Le combattant à la lance hocha la tête en plissant les lèvres, puis, répéta :
-Termina alors… jamais entendu parler.
-D’accord, d’accord, Termina, oui oui, c’est bien, reprit Sheik, mais qui te dit que bombarder la tour de Ganondorf va le tuer ? Et si ça ne fonctionnait pas ? Vous voudriez faire tout ce chemin pour rien ?
La dame détestait avoir tort. Voir l’explosif en question en venir à bout du sorcier gerudo serait humiliant pour elle, considérant qu’elle avait en tête un autre plan, plan qui consistait à d’abord chasser le mal d’Hyrule et ensuite tenter de vaincre, sans Excalibur, Ganondorf.
-C’est un risque à prendre, répliqua Milan, calme et posé.
-Bon alors on fait quoi ? interrogea le colosse, impatient de voir de l’action de nouveau. On y va avec le plan de Milan ou celui de Sheik ?
-Moi j’irai pas à Termina, réfuta Zelda du tac au tac.
-Moi je crois que ça en vaut la peine, rétorqua l’admirateur de l’altitude.
Une dispute éclata entre les deux individus, tenant leur point fermement, désirant avoir raison et voulant contribuer les deux au sauvetage de leur territoire adoré, l’une pour achever la tâche de son ami décédé et pour délivrer le pays dont elle hériterait d’ici peu, alors que Milan voulait de nouveau avoir la confiance de ses compatriotes après avoir assassiner froidement l’un des siens.
Les autres membres du groupe étaient découragés à la vue de l’attitude de leurs amis. Ce comportement peu hôte rendait Mido extrêmement mal à l’aise, Bernard à la honte, Gilbert au désespoir et Sergio… ne comprenait pas.
Voyant qu’aucun parti ne semblait prendre victoire dans les minutes qui suivirent, le géant mangeur de pierres s’extirpa de sa demeure et ramena ses compagnons à l’ordre.
-Un instant, lâcha-t-il d’un intonation lourd et respectable. J’ai la solution idéale pour vous.
Les deux se turent, détournant leur regard vers l’être gargantuesque et imposant. Voyant que l’ambiance se replaçait, les autres regardèrent à leur tour Biggoron, Bernard cachant le soleil de sa main droite.
-Si vous ne pouvez vous entendre, pourquoi vous ne divisez pas votre groupe en deux, afin de rétablir l’ordre et que tout le monde soit heureux ?
Ceux qui se chamaillaient se regardèrent. Milan secoua lentement la tête, ne voulant pas séparer l’union qui avait envahit les âmes des membres de la troupe. Mais la sagesse de Sheik lui donna raison. Définitivement, c’était la solution idéale, sans quoi, les deux ne seraient jamais satisfaits ensemble d’un côté comme de l’autre.
-Merci, dit le forgeron.
Alors un autre des nombreux silences embarrassants se mit en place. Aucun n’osait parler, insécures face à l’éventuelle réalité qui se montrait la face. Le groupe devrait envoyer une partie du groupe à Termina, tandis que d’autres allaient aller dans les Temples, chacun de leur bord.
Le grand Hylien, inconfortable avec les situations gênantes, passa à l’action.
-Qui ira où, alors ?
Watchman haussa les épaules.
-J’irai fièrement afficher mes couleurs dans un autre pays.
-Et je t’accompagnerai fièrement, mon cher cousin, répondit Bernie d’un sourire débordant de joie, que lui relança Milan.
-Oui, tu es nécessaire de ce côté, reprit Biggoron. Ce que vous devez aller chercher, c’est lourd, il faut de gros bras pour porter cela.
Le grand homme ricana.
-J’ai envie d’aller avec vous, admit Mido, qui ne voulait pas partir sans Bernard, son meilleur ami parmi le groupe.
Or, Sheik répondit quelque chose qui déçut énormément le Kokiri.
-Mido, tu es le seul d’entre vous tous qui m’est indispensable pour ma quête…
Sans en dire plus, Zelda se tut. Le garçon posa son regard vers le sol, les larmes se manifestant.
-Désolé, mon petit, mais tu t’entends bien avec Sheik aussi n’est-ce pas ? demanda le colosse en posant une main sur l’épaule de son compagnon qui, à son tour, haussa les épaules, ne voulant pas souffler une parole. Et puis, y’aura Hilo avec toi, vrai ?
À ce moment, Mido regarda son ami de toujours et sourit. Il hocha la tête, ravisé.
Watchman regarda son ami de toujours à lui, le barbu.
-Sergio ?
Le Hylien était dans un dilemme. D’un côté, il avait toujours vécu des aventures palpitantes en compagnie de ses amis Milan et Bernard, et il avait envie de rétablir la chimie qui les unissait avant l’incident des Bois Perdus. Mais de l’autre… il avait vraiment envie de passer du temps avec la dame qui s’était emparé de son cœur.
Que faire ?
-Je ne sais pas encore, se contenta-t-il de répondre.
-Tu auras le temps d’y penser, le rassura la femme. Nous partons dans la même direction.
-Ah oui ? demanda Navi.
-Oui, pendant que vous partez vers la vallée, j’irai régler des problèmes au Temple de l’Esprit, dans le désert. Nous irons donc dans la même direction.
-Et Gilbert, toi, t’as une idée ? questionna Bernard.
-J’avais juré à Milan que je l’aiderais… alors… je vais probablement aller à Termina, avec vous deux.
Les deux qui partaient déjà dans l’autre état hochèrent sagement la tête, heureux de compter sur l’appui d’un autre Hylien dans leur mission.
-Moi, je vais partir avec Sheik et Mido, et Hilo, aussi, assura Navi. Elle avait envie d’honorer la tâche de Link, qu’elle avait accompagné durant un certain temps.
-On part alors ? demanda Bernard.
-On dirait, dit Sheik après un moment d’hésitation. Mais il y a une chose à faire, avant. Suivez-moi.
Ceux qui étaient assis se levèrent. Ils accompagnèrent la princesse dans la petite caverne dans laquelle Sergio était allé avant de partir au Lac Hylia, afin de vérifier, intrigué, ce qu’elle contenait. Il se souvenait qu’elle contenait un sigle de la famille royale et une fontaine. Navi savait ce qui attendait le groupe.
À l’intérieur, l’obscurité paisible et la fontaine lumineuse éclataient en ce lieu serein. L’eau claire et pure donnait une ambiance magique.
Sheik extirpa de sa combinaison la harpe qui avait servi à créer une brèche dans la chute du Domaine Zora, que Sergio reconnut immédiatement. Elle joua la même musique apaisante que l’autre jour. Tout le groupe fut envoûté par la magie des notes.
Aussitôt, une femme jaillit de la fontaine. Dévêtue, elle portait une coiffure rose et affichait un grain de beauté sur son visage basané, ce qui attira le regard des hommes du groupe. Mido, gêné, n’osait pas regarder la beauté de la dame. De la fée.
Celle-là prononça quelques paroles qu’ils n’écoutèrent guère, ayant autre chose sur laquelle se concentrer.
Mais inutile de dire qu’ils ressortirent de cette fontaine entièrement changés.
À suivre…
Super, la suite s'annonce de mieux en mieux
Trop bien cette suite! J'en veux encore plus.
Magnifique,formidable,merveilleux!
Serieux toutes ces anecdotes je trouve ça génial
Vivement la suite
J'adore une fois de plus !
Pas mal a part que les persso ont des vieux nom lol .
Trop bon ! Mais je ne pourrai pas lire aussi souvent tes suites, alors une longue absence pourrait se montrer, avant que je puisse donner un commenentaire sur la suite...
Sweet
Je viens de lire ta fic (je ne l'avais pas souvent lu auparavant) et... j'ai adoré.
Ça te fait un nouveau lecteur.
Sweet, please.
Mes problèmes ne se règlent pas donc ca se peut que mes posts soient délayés.
Chapitre 27 : Fausse mort
Pour chaque individu du groupe, mis à part les deux fées, ce fut la nuit la plus douce et la plus paisible depuis quelques semaines. Les esprits avaient perdu leur solidité depuis les incidents des Bois Perdus, les meurtres de Bernard, Sergio et Milan, la mort de Link, le départ de la forêt… Tout était sans dessus-dessous en chacun.
Et apparut la grande fée de la montagne. Et tout était réglé. Le calme avait repris sa place habituelle dans la conscience autrefois animée de chaque membre du groupe. Elle les avait rendu comme avant.
Et elle avait aussi donné de grands pouvoirs aux êtres qui avaient croisé son regard.
Milan. Sergio. Bernard. Mido. Gilbert.
Elle avait énoncé leurs noms un après l’autre, avant de dire :
-Votre quête s’annonce ardue. Vous faites preuve d’un courage exceptionnel. Puisse mon présent vous apporter soutien dans un avenir rapproché.
Un doux faisceau de lumière les avait envahi, les faisant soulever de terre. Ils avaient senti un étrange courant circuler dans leur corps, faisant frissonner la plupart. Et le fameux courant sembla se dissiper. Prenant place en chaque globule de leur sang, en chaque cellule de leurs muscles ou de leur corps. Ils pouvaient maintenant maîtriser la magie.
Mais réaliser la chose ne fut pas tâche facile. Ils durent se le répéter plusieurs fois avant de comprendre.
La magie. Quelle belle chose. Elle permet de réaliser plusieurs choses que l’humain moyen ne peut généralement contrôler. Elle permet à l’homme de créer du feu, d’améliorer la puissance de leurs armes, de se protéger contre les plus terribles obstacles. À condition que l’on possède les pouvoirs, bien sûr.
En leur donnant le don magique, la grande fée avait également tendu à ses visiteurs le pouvoir de créer une puissante vague d’énergie autour de leurs armes pour créer un tourbillon de flammes percutantes partout autour.
Le lendemain, ils s’étaient fait expliquer leur nouveau don par Sheik. Ils essayèrent l’attaque. Sergio réussit avec sa hache, tout comme Gilbert avec sa lance. Mido et Bernard parvinrent également à maîtriser l’attaque, le Kokiri, qui avait également réclamé le lance-pierres et le bracelet Goron des affaires de feu Link, avec son épée reforgée, et le gros homme, avec sa masse, facilement maniable grâce à ses bras bien bâtis.
Or, Milan ne pouvait utiliser le pouvoir transmis par la fée. Son arme étant un arc, il ne pouvait mettre la même forme d’énergie en son objet qui était à longue portée, et non à mêlée comme les autres. Zelda, de bon adon, avait acquis au Lac Hylia la faculté d’enflammer les flèches d’arc. Pour compenser, elle transmis son pouvoir à son compagnon de voyage. Ils avaient maintenant tous quelque chose à faire avec la magie qui circulait maintenant dans leur corps.
Ils passèrent donc une dernière journée au sommet du Mont du Péril avant de partir pour le grand voyage, d’un côté certains partaient vers le désert du colosse, en direction du Temple de l’Esprit, alors que les autres prenaient pied vers un autre pays. Termina.
Lors de ce dernier jour, ils s’entraînèrent avec leurs armes respectives et leur nouvelle capacité. Bernard avait également été faire un tour à la cité Goron, non seulement pour aller chercher ses rubis qu’il avait obtenus lors de la vente du bazar (qui avait été transformé en taverne), ainsi que quelques affaires à lui, mais aussi pour aller dire à Georgesgoron qu’il avait été choisi pour les guider jusqu’à leur bateau qui les attendait. Effectivement, leur ami mangeur de pierres avait fait quelques voyages à Termina et il connaissait l’équipage qui les amènerait à la contrée où ils trouveraient l’explosif.
Biggoron, qui avait un ami d’enfance nommé Largoron, demeurant à Termina, savait que celui-ci vendait le fameux explosif, qui était un baril de poudre. Bernard, Milan, Gilbert et peut-être même Sergio devraient donc aller à la rencontre de Largoron avec un message bien clair : au prix de cent rubis, celui-ci devrait donner une bombe au groupe afin qu’ils la ramènent ici. Il faudrait le convaincre qu’ils connaissaient bien le grand forgeron, étant donné que normalement, on ne donne de ces tonneaux qu’au peuple à la peau dure. Ces êtres confiants et détenteurs de la recette de cette arme dangereuse devaient être regardés à la loupe et être bien surveillés afin qu’on assure qu’ils ne fassent pas de mal avec le baril de poudre.
Milan se fit également donner une carte de Termina ainsi que ses issus jusqu’à Hyrule, car non, il n’y avait pas que par voie maritime. Il y avait aussi une route plus risquée. Il suffisait de s’y rendre par les Bois Perdus. Or, il y avait un danger de se perdre, et l’endroit était difficile à trouver. Biggoron affirma même que la carte elle-même était imprécise. Il était donc plus sécure de passer par la mer.
Bernard revint cette nuit-là avec un sac et leur ami Georgesgoron. Ils se saluèrent tous avec un sourire aux lèvres, heureux de travailler encore une fois en compagnie de ce joyeux camarade. Quelques uns furent étonnés que le Goron ne fût pas abasourdi par le retour de Sergio. Mais celui-ci l’avait croisé dans le village Goron lors de son retour. Ils dormirent donc tous ensemble, attendant non sans impatience pour certain, pour d’autres non, du jour qui suivrait.
*
Le réveil fut une source d’excitation pure pour Bernie et Milan, qui n’avaient que trop hâte de partir découvrir de nouveaux horizons. Gilbert était également très choyé, le sourire prenant place sur son visage. Mido était plutôt nerveux à l’idée de devoir aller explorer Hyrule de fond en comble, dont dans les Temples où veillaient de maléfiques créatures. Sheik, qui y pensait depuis plusieurs jours, ne ressentait rien de particulier. Pour les fées, ce n’étaient que de nouvelles aventures, alors que pour Sergio, qui hésitait, ce n’était que dilemme et doute dans son fort intérieur.
Ils s’emparèrent de tout ce qu’ils possédaient, sachant qu’ils ne mettraient probablement jamais les pieds sur ce bel endroit qu’était le plus haut niveau de la Montagne de la Mort. Watchman voulut jeter un dernier coup d’œil au paysage qui se dévoilait sous ses yeux ébahis.
Chacun leur tour, ils firent leurs adieux à Biggoron, qui les avait chaleureusement accueilli dans sa demeure depuis plusieurs semaines, et ils le remercièrent pour ses magnifiques présents.
Il était peut-être dix heures et le quart. Ils descendirent tous le mur d’escalade, au lieu de reprendre la route de la cité Goron. Et ils entreprirent encore une fois, et peut-être la dernière, descente du plus haut sommet d’Hyrule.
*
Le plan était simple : passer par Kakariko pour chercher de la nourriture supplémentaire, le voyage se profilant long et périlleux, puis faire un aller simple vers la vallée Gerudo où se diviserait le groupe en deux : D’un côté, Sheik, Mido et les fées allaient tenter de vaincre le général des troupes de Ganondorf qui veillait au Temple des Esprits, dans le Désert du Colosse. De l’autre, Milan, Bernard et Gilbert iraient explorer Termina à la recherche d’un baril de poudre, de façon à détruire le château du seigneur du mal. Sergio déciderait là-bas quel chemin il emprunterait.
Durant leur descente, ils combattirent d’autres créatures agressives des montagnes, comme les étranges araignées à un œil. L’archer, qui avait amélioré ses talents avec l’arme à longue portée, réussit à en tuer plusieurs. Il utilisa également les flèches de feu, afin de voir comment cela venait à bout d’un ennemi. Pour employer les flèches enflammées, il suffisait de concentrer la magie qui circulait dans son corps pour l’emmener à la pointe du projectile et de transformer cette énergie en chaleur, de façon à ce que la flèche prenne feu. Cela fonctionnait parfaitement et la trajectoire n’était en aucun cas déviée.
Les autres purent également se servir de leur nouveau pouvoir et ils furent étonnés de son efficacité. Ils eurent tous droit à quelques cibles, même le jeune Mido.
Vers la fin d’après-midi, alors qu’ils étaient tout près du village, une pensée vint en tête de l’alchimiste. Il s’arrêta net et dit aux autres :
-Merde, comment on va passer avec Milan ?
Ils stoppèrent tous leur marche, chacun réalisant qu’ils n’avaient aucunement songé à cette situation.
-Putain, lâcha le gros homme, qui commençait à trouver que tout clochait avec eux.
-J’ai peut-être une idée, commença le barbu.
-Toi ? se moqua Bernie, doutant que la stratégie de son ami serait efficace.
-Ta gueule. On n’a qu’à faire à croire qu’ils est mort et qu’on désire aller l’enterrer dans la plaine mais en fait on l’enterre pas, suggéra-t-il.
Silence.
-Pas bête, commenta le combattant à la lance.
-Génial, même, admira le Kokiri.
-Jamais j’aurais crû, ajouta l’ex vendeur du bazar, épanoui par la sagesse de son grand camarade, qui plissa un sourire suite aux déclarations de ses amis.
*
Au village Kakariko, tout se passait comme à l’habitude. Malgré le mauvais temps, les gens étaient joyeux. La querelle au sujet de Milan étant égarée des pensées des habitants, ils passaient leurs journées à la taverne ou aux arcades du village, question de garder la bonne humeur. Eustache et Euclyde, débordant de bonheur, s’étaient réconciliés et se remettaient à se conter des histoires et à faire rire pas seulement eux, mais même les plus vieux citoyens de la petite campagne.
Le Quêteux, qui était maintenant le vendeur du magasin général, inquiétait les gens, toutefois. Pourquoi Gilbert était-il parti ? Où avait-il bien pu aller ? La réponse n’allait pas tarder à se faire connaître.
Oui car celui-ci arriva au village, affichant une mine délabrée. Ses yeux semblaient emplis d’horreur et de tristesse. À ses côtés, Bernard arriva, transporta quelqu’un sur son dos… en l’apparence mort.
Milan.
Sergio suivait les deux hommes, accompagné de la dame qui était venue avec lui pour enterrer Link au cimetière. Derrière eux, un petit elfe des bois, autour duquel se taquinaient deux fées. Un Goron marchait près du groupe.
Mais peu importait ces gens. Milan. Mort ? Très probablement. Très certainement. Assurément. Son teint jovial était passé au verdâtre. Ses yeux clos ne s’ouvraient pas. Et chacun de ses anciens amis montraient un air sombre.
Milan… mort ?
Watchman, celui que tous appréciaient autrefois… tous l’haïssaient à présent. Il avait assassiné Gérard en laissant présager que celui-ci était un démon.
Et probablement qu’en fait, Gilbert s’était lancé secrètement à sa poursuite et, accompagné des autres, l’avait retrouvé et avait mis fin à sa vie.
Mais tous se trouvaient là, bouche-bées.
-Mais, c’est lui… dit un vieil homme.
-Milan… mort…
Ils s’approchèrent du centre de village, sans mot dire. Ils déposèrent le corps près d’un arbre, et Gilbert prit la parole.
-J’ai réussi ce que je voulais faire. J’ai tué Milan. Je ne sais comment, mais il est retourné vers les montagnes. Vos amis Bernard et Sergio m’ont aidé, tout comme ces autres gens que vous ne connaissez pas. À présent, afin de respecter la volonté de feu mon ami, je vais aller l’enterrer dans la plaine, endroit qu’il chérissait pour sa beauté incomparable. Je peux comprendre si vous ne venez pas. Plusieurs d’entre vous le détestiez. Je vous demande donc de ne venir que si vous avez respecté cet homme toute sa vie, car moi je l’ai fait. Je l’ai tué non par volonté, mais pour vous. Je voulais vous enlever cette lourde tâche. Je pars donc m’emparer d’une pelle tandis que les autres partirons dans la plaine. Il se peut que nous ne revenions pas tout de suite. Nous ne voulons plus vivre ici, dans ce lieu sans joie et hanté par la rancune de Milan. Nous partirons. Loin. Ne nous cherchez pas.
Personne ne répondit à Gilbert. Même les autres de sa troupe n’ajoutèrent rien, faisant mine d’être extrêmement attristés et atterrés. Après quelques secondes, Bernard s’empara de nouveau du faux décédé et partit avec le reste de son groupe en direction de la plaine d’Hyrule.
Et personne n’osa parler, même pas pour dire au revoir. Ils étaient choqués par l’annonce de la mort de leur compatriote.
Ils s’en voulaient, car au fond d’eux même, ils n’avaient pas vraiment envie de trouver cet homme mort. Le voir disparaître aurait été tout aussi correct, voire bien mieux.
Mais bon. Ce qui était fait était fait. Il fallait s’y faire et recommencer comme avant.
Gilbert courra donc dans sa demeure, le magasin général, dans l’intention d’y prendre une pelle. Il fouilla dans ses affaires et en trouva une bien vite. Alors qu’il s’apprêtait à repartir, le Quêteux entra dans son bâtiment de travail.
-Tu me cèdes donc la boutique ? demanda-t-il à son patron.
-Oui, fais-en ce que t’en veux.
Sans rien ajouter, il regagna l’extérieur et accéléra le pas pour repartir vers la plaine.
Et personne ne lui adressa la parole, comme il le voulait. Et lorsqu’il fut à l’abri des regards, un sourire s’esquissa sur son visage. Le plan avait marché. La potion de fausse mort qu’il avait concoctée pour son ami avait été efficace. D’ici quelques minutes, il se réveillerait et les autres pourraient lui raconter cette histoire en riant.
Or, lorsqu’il arriva dans la plaine d’Hyrule, sa joie fut gâchée. Jonas, l’homme de l’arcade de l’arc, avait accompagné son groupe.
Pour assister aux funérailles de Milan.
À suivre…
Salut sun, ta fic à l'air pas mal aussi je pense que ce soir je vais la commencer.
Super, j'espère que tes problèmes se dissiperont, ça fera des suites plus souvent