Je lis ce week-end et j'voterai.
Originalité : la fin de Imp avec la destruction du masque est plutôt originale et bien trouvée. Du côté de roxxe, il n'y a pas vraiment d'originalité. Le point revient donc au premier cité.
IMP
Arène la mieux éxploitée : difficile de juger sur ce critère-là. Disons qu'aucun des deux ne l'a véritablement bien utilisé...
NEUTRE
Personnages les plus vivants : les points de vue croisés des deux personnages ne permettent pas à Roxxe d'avoir le point. J'ai bien aimé les dialogues d'Imp.
IMP
Action : il n'y en a presque pas voire pas du tout chez Roxxe. Un peu plus chez Imp quand même.
NEUTRE
Description : je n'ai vu aucune description majeure dans le texte de roxxe. Celle d'Imp était présente.
NEUTRE
Qualité de l'éxpression : j'ai trouvé quelques tournures maladroites et des fautes d'orthographes dans le texte de roxxe. Quelques erreurs sont également à noter chez Imp, notamment sa manie - peut-être inconsciente - de dire "ce" au lieu de "se".
NEUTRE
Préférence : elle va à Imp où le fil conducteur de son texte ainsi que sa fin m'ont plu.
IMP
Résultat Imp 3 - Roxxe 0
Merci pour la critique constructive! (Si s'en est bien une =D)
Attends, c'est quand meme de la critique qui va jusqu'à l'analyse de ton inconscient.
notamment sa manie - peut-être inconsciente - de dire "ce" au lieu de "se".
=> Sharingan a la même manie d'ailleurs !
Est-ce propre aux québécois ?
(ouais, Imp n'est pas québécois, okay, okay xD)
Bon, je fais la MAJ, ensuite on va faire le combat suivant. N'oubliez pas que les votes pour le combat entre Imp et Roxxe se terminent dans 20 minutes !
1) Zack (Boost, Sheikah, page 1)
2) Harpant Tastre (Allo41, Humain, pages 2-14)
3) Yrion (Linkoura, Garo, page 3)
4) Akira Randori (Sharingan, Humain, page 3)
5) Ephraim Harada (Sagara, Humain, page 3)
6) Zassu (Gouloudrioul, Race Inconnue, page 3)
7) Isana (Linka, Elfe Noire, page 3)
8) "Masuku" (Roxxe, Hylien, page 5)
9) Albatard (Superglover, Hylien, page 6)
10) Signe (Signe, Hybride Elfe Noir/Gerudo, page 6)
11) Herbert (Tenji, Hylien, page 6)
12) Général Welth (Imp, Guerrier d'Ikana, page 7)
13) Satic (Linki, Mojo, page 8)
14) Takeo (Darkdamore, Elfe Noir, page 8)
15) Elle (Bagdad, Gerudo du Nord, page 9)
16) Kurst Keiger (FoxFeather, Reptilien Extraterrestre, page 10)
17) Syd (Mage_Kimosabe, Hylien, page 10)
18) Venus (M-I, Hylienne, page 10)
19) Vlad (Jojodrago, Hylien, page 11)
20) Dread (Dread, Humaine, page 12)
21) Arix'amal (Narth, Démon Atal'hakar, page 16)
22) Hon'Liu (Hache_Viande, Hylien, page 18)
23) Nessaura (Nessaura, Humaine, page 19)
24) Rogg (Armstrong, Humain, page 25)
25) Joël Pomme (Gbakool, Humain, page 31)
26) Herorta (Goten, Gerudo, page 31)
27) Grim Tok (Bananas, Nain, page 34)
28) Fly (Baby-Link, Humain, page 36)
Inscrits :
- Hylia
- Combat 1 : Zack/Yrion. Intro page 13. Combat page 23. Vainqueur : Yrion.
- Combat 2 : Satic/Herbert. Intro page 18. Combat page 36. Vainqueur : Herbert.
Combat 3 : Welth/Masuku. Intro page 28. Combat page 43.
Combat 4 : Akira Randori/Dread. Intro page 34. Combat pages 54-55.
Combat 5 : Kurst Keiger/Hon'Liu. Intro page 37. Combat Mercredi 4 (21h25).
Combat 6 : Albatard/Elle. Intro page 43. Combat Samedi 7 (21h45).
Combat 7 : Ephraim Harada/Syd. Page 50. Combat Lundi 9 (19h10).
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Welth : 5 (M-I, Gouloudrioul, Superglover, Signe, Armstrong)
Masuku : 0
Fin des votes Mercredi 4 (21h30)
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Akira Randori : 0
Dread : 2 (Gouloudrioul, M-I)
Fin des votes Samedi (23h20).
« Félicitation »
Ce mot résonna dans le couloir, surprenant légèrement Kurst Keiger. La voix appartenait à l’organisateur, Linki. Celui-ci s’approcha du reptile. Il le fixa un moment, puis fixa le cadavre de Hon’Liu gisant à côté, baignant dans son propre sang. L’âge du vieux Général l’avait finalement rattrapé.
Linki porta à nouveau son regard sur Kurst et offrit un sourire sadique, excité par la mort du Général.
« Impressionnant. Je n’en attendais pas tant de toi. Comment ?
- Un seul mot d’ordre monsieur : Survivre.
- Rentrons. »
Le reptile fut aspiré dans un tourbillonnement noir. Mais ce n’était pas la première fois…
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Trois quarts d’heure plus tôt…
Une sensation assez désagréable remonta tout le long du corps du reptile. Il se sentit dépossédé de son propre corps, qui se mit à disparaître dans un tourbillonnement sombre. Lorsqu’il reprit contrôle de son être, il lui sembla avoir raté comme un bref instant de sa vie. « Si c’est ça qu’on appelle un monde magique féérique… Nan décidément je ne m’y ferais jamais. »
Sortit de sa réflexion, il remarqua qu’il avait les yeux fermé et qu’il tremblait légèrement, mais que ses mouvements étaient stoppés par un tapis agréable de chaleur. Lorsqu’il ouvrit ses paupières, le soleil l’éblouit, faisant dilater ses pupilles pour s’accoutumer à la lumière. Il était allongé dans le sable chaud du désert de Parapa. Le temps de prendre conscience des évènements, il se surprit à creuser machinalement dans le sable avec ses doigts.
Il décida finalement de se lever, peinant premièrement à trouver son équilibre sur une dune de sable fin qui s’effritait sous ses pieds. Il grogna en secouant légèrement sa veste et son pantalon avec ses mains (pattes ? XD) pour en extraire les grains de sable qui s’y étaient logés. Il leva ensuite la tête et porta son regard aussi loin qu’il pu. Du sable, des dunes de sable, et encore du sable à perte de vue. Pas un seul changement à cet horizon qui découpait le jaune du bas monde et le bleu encore immaculé du firmament. Planète innocente.
« Je dois peut-être me tromper mais… n’avait-on pas parlé d’un temple ? » Pensa-t-il tout haut.
Pensa-t-il trop vite aussi. En tournant légèrement sa tête sur le côté, il aperçut qu’une ombre se dessinait sur le sable derrière lui. Il pivota sur lui-même. Aussitôt eut-il finit sa manœuvre que sa mâchoire tomba, surprit de la vision époustouflante qui s’offrait à lui.
Une masse énorme se dressait devant lui à quelques dizaines de mètre. Un bâtiment construit de main d’homme (ou créature intelligente du moins) reposait là, en plein milieu du désert. Quelle folie pouvait pousser quelqu’un à construire dans un endroit aussi peu accueillant ? Il se souvint ensuite que sur sa planète natale, il avait déjà vu quelque chose de similaire. Oui, sur Venom, un fou avait lui aussi construit un temple dans une zone désertique… Il se souvint aussi de comment il avait finit. Etranges similitudes entre deux mondes différents… Deux époques différentes.
Quoi qu’il en soit, il décida de se diriger vers la structure plutôt que de rester là à cuire au Soleil. Son sang était déjà bien assez chaud.
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Non loin de là, à l’opposé du temple en fait, l’autre combattant, Hon’Liu de son nom, avait disgracieusement atterrit dans le sable lui aussi. Cependant lui avait été plus attentif aux consignes de l’organisateur contrairement à Kurst qui s’efforçait lui de se tailler une place dans ce monde qu’il ne comprenait pas, et qui ne le comprenait pas. Le Général semblait s’offenser qu’on l’envoi dans un endroit aussi solitaire pour prouver sa valeur. Il préférait de loin combattre sous les yeux des spectateurs pour étendre sa renommée à travers le monde.
Il se leva, et fronça les sourcils à la vue de la plaine de sable qui s’étendait à l’infini devant lui, soupirant déjà d’ennui. Il ramassa ensuite sa hallebarde qui gisait sur la dune à côté de lui et jeta un coup d’œil en arrière. La masse faite de pierres et de roches l’interpella, et il se retourna pour mieux l’observer.
Elle avait l’air d’un temple ancien, abandonné par ses concepteurs depuis bien longtemps. Des murs de pierre d’une couleur gris cendrée, ornés de sculptures et diverses gravures. Des colonnes de pierre soutenaient l’édifice, notamment le sommet d’un long corridor qui formait l’entrée du temple.
Hon’Liu commença alors à fouler le sable longtemps oublié et se dirigea vers ladite entrée d’un pas sûr, l’air conquérant.
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Le reptile monta les premières marches d’un pas lent qui résonnait dans le corridor, observant avec attention l’intégralité de la structure qui l’entourait. Des murs lézardés, des colonnes fissurées, quelques débris ça et là… Rien de véritablement chaleureux. Un vent froid sortait de l’intérieur sombre du temple, provoquant un léger frisson qui remonta le long du dos de Kurst. Il se serra lui-même dans un réflexe inefficace que tout le monde fait pour se protéger du froid.
Soudain Kurst se figea lorsqu’il entendit un énorme grondement mêlé au son d’une sorte de puissant claquement de porte, provenant des lointaines profondeurs du temple. Le reptile courut alors vers le mur et s’accroupit derrière quelques gravas qui reposaient là depuis des temps reculés.
« Bon, il me semble que l’organisateur… Linki, avait parlé de quelques créatures en bas… Je vais me conditionner au combat. » Il ferma les yeux, prenant un air sérieux, puis arrêta soudain. « Note à moi-même : Arrêter de parler tout seul à l’avenir. Enfin tant que je ne me réponds pas ça va. » Il eut un fugace sourire puis reprit sa concentration.
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De son côté, le général vieillissant avait pénétré lui aussi dans le temple. Il avait entendu le grondement et le bruit, ce qui lui fit accentuer son emprise sur sa Hallebarde qu’il tenait déjà fermement. Il était en position de combat, avançant en pas de côté sur les pavements froids du temple. Il arborait un sourire sur les lèvres, excité à l’idée de planter sa hallebarde dans la première chose venue. Ce fut une chauve-souris qui écopa du premier coup. Elle se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment, surprise d’être réveillée en plein après-midi. Elle s’envola innocemment avant d’être tranchée en deux par la puissante lame d’acier.
Tous ceux qui se mettraient en travers du chemin du général devraient finir de la même manière. Plus il vieillissait, plus hargneux il était. Comme on dit, ce sont les vieux lions les plus féroces.
L’Hylien continuait de marcher impassiblement, et se retrouva finalement face à une sorte de nacelle qui assurait la liaison avec l’étage inférieur. Elle semblait en piteux état, les cordes tressées à moitié rongées et le bois pourri par les années. Il marcha prudemment et s’approcha du bord. Un bon demi-mètre séparait le bord et la nacelle, et entre les deux on pouvait apercevoir le trou béant menant à l’étage d’en dessous. Il s’appuya sur sa Hallebarde et tendit le pied pour atteindre la nacelle. Il tâta celle-ci, donnant des coups pour vérifier la solidité. Satisfaisante. Il ramena son pied et se propulsa sur la nacelle qui se balança et grinça à son atterrissage. Il se figea en attendant qu’elle se stabilise, puis commença à tirer sur une corde censée faire abaisser la nacelle. Il commença sa lente descente jusqu’à ce que la corde se bloque en plein milieu.
Il tira plus fort, rien ne bougeait. Il tenta l’autre corde pour remonter, elle ne bougeait pas non plus. Sa frustration se ressentait, et il s’énerva rapidement. Il se saisit de sa hallebarde et trancha le nœud gordien, après s’être fermement accroché à l’autre corde de sa main libre.
La nacelle s’effondra, tapant au passage contre les parois irrégulières, pour aller finalement s’écraser quelques mètres plus bas sur le sol. Le bois s’éparpilla en morceaux.
Le vieux général se laissa glisser doucement le long de la corde et atterrit gracieusement sur le sol dans une position à croupit. Il leva ensuite son regard et ce qu’il vit le réjouit quelque peu.
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Kurst Keiger, le reptilien issu de Venom, venait de compléter sa séance de mise en condition. Il pratiquait un sport de combat très dangereux pour le mental, enseigné par son instructeur qui tenait elle-même cette technique d’une « amie ». Quoi qu’il en soit cela nécessitait une longue préparation pour ne pas se laisser prendre par ses propres faiblesses lors du combat.
Ainsi l’alligator se releva et continua à se frayer son chemin dans les méandres du temple ancien. Il était à présent entièrement concentré et progressait pas à pas en prêtant une grande attention aux moindres détails. Son chemin le mena finalement à de grands escaliers plongeant dans les abysses de l’édifice. Les marches étaient en piteux état et l’humidité ambiante les rendait légèrement glissantes. Kurst descendit les marches une à une, et il pénétrait progressivement dans l’obscurité la plus totale. Il avait cependant hérité une vision nocturne développée par une ascendance très exotique… Ainsi sa vue s’adapta à l’obscurité et il pu distinguer premièrement une longue forme rouge. C’était un tapis rouge qui s’étirait jusqu’à l’infini d’un couloir démesurément long. Il était bordé de colonnes et de statues parfaitement alignées. Cette disposition parfaite témoignait de la présence encore récente de créatures plus ou moins intelligentes, et Kurst redoubla alors d’attention. Il emprunta néanmoins le passage central, marchant prudemment sur le tapis rouge. Son regard se portait tout à tour sur chacune des statues. Elles représentaient divers monstres et chimères d’aspect totalement irréel, avec un aspect pourtant si réel qu’on aurait dit qu’elles l’observaient.
Il se retrouva finalement face à une statue représentant une sorte de lézard anthropomorphe. Il écarquilla les yeux et retint son souffle un moment, déconcerté par la ressemblance frappante. C’était donc ça les Lizalfos dont tout le monde lui parlait. L’être de pierre se tenait là immobile, dans une position de combat, un petit bouclier rond au bras gauche et un glaive dans la main droite. Kurst porta inconsciemment sa main à l’étui de son couteau et en extrait ce dernier. Il imita bêtement la pose que prenait son double de pierre.
Après observation il remarqua le symbole gravé sur la stèle en pierre qui soutenait son modèle. Trois triangles, l’un monté sur le sommet des deux autres. Ce n’était pas la première fois lors de ces deux derniers mois qu’il avait vu ce symbole, et à chaque fois qu’il avait posé la question de sa signification, ses interlocuteurs levaient les yeux au ciel, comme s’il avait blasphémé.
Soudain il fut arrêté dans sa contemplation. Un grincement se fit entendre derrière lui, et à peine eut-il eu le temps de se retourner qu’il vit une énorme lame fondre sur lui à toute allure. Il esquiva dans un réflexe de survie inculqué lors de sa formation, en effectuant une roulade sur le côté droit. Il se releva, et resta figé avec horreur. Une énorme ombre se tenait devant lui, une ombre qui se révéla prendre la forme d’une armure gigantesque tenant une épée tout aussi imposante. L’armure avait pour le moment toujours la lame plantée dans le sol, puis elle la retira, et la souleva avec une aisance déconcertante, prête à frapper de nouveau. Kurst étudia brièvement sa posture et pu déceler le prochain coup sans grande difficulté. Comme il le pensait l’armure frappa horizontalement, cherchant à décapiter le reptile. Ce dernier s’affala sur le sol alors que la lame défonça une colonne de pierre grise qui se situait à proximité.
La poussière envahit le corridor et Kurst en profita pour se relever et se cacher. Il se faufila derrière un autre pilier et jeta un bref coup d’œil vers l’armure. Elle semblait n’avoir aucun point faible, il allait devoir y aller de sa simple force pour venir à bout de son adversaire. Laborieux combat en perspective. Il jeta un autre coup d’œil. L’armure semblait le chercher. Elle allait le trouver.
Kurst sortit de sa cachette et fit face directement à l’armure. Cette dernière leva son épée pour porter un puissant coup transversal. Le reptile esquiva une fois de plus et prit tout son élan pour sauter sur elle. Il sortit avec dextérité son couteau de combat de sa poche et le planta le plus fort possible dans l’armure qui ne broncha cependant pas. De sa main libre elle attrapa la queue de l’alligator et le projeta au loin contre le mur avant de lever à nouveau son épée pour frapper. Kurst était sonné, mais il arriva à temps à discerner ce qui allait se passer. Son instinct de survie le poussa à déguerpir au plus vite et ses membres acquiescèrent à leur manière en s’exécutant. Il échappa de peu au coup mortel et se releva.
« Qui ose pénétrer,
Dans le temple sacré,
Sans y être invité ? »
La voix grave et profonde provenait de l’intérieur de l’armure, ce qui étonna une fois de plus le reptile originaire de Venom. Enfin après tout, c’était plus rassurant qu’une armure vide… Ou peut-être pas.
« Mon nom est Kurst Keiger, et ce n’est pas de toi que je dois venir à bout, laisses moi passer.
- C’est impossible. Nous Darknuts gardons ce temple et son trésor en sécurité. Seul le héros du temps pourra passer ! Répondit l’armure.
- Et si je te dis que je suis le héros du temps ?
- Alors tu prouveras ta valeur en m’évinçant.
- Evidemment… »
Le reptile fronça les sourcils et se prépara à passer à l’attaque, mais il entendit comme des pierres tomber et rouler derrière lui. Il jeta un bref coup d’œil en arrière et vit la roche de la statue du Lizalfos s’effriter. Un sifflement aigu résonna dans le couloir alors que le Lizalfos s’anima comme par magie. Il avait des mouvements saccadés mais très vifs, et poussait des cris stridents visant à déstabiliser ses adversaires. Il sauta de sa stèle et fit face à Kurst en position de combat. « Fantastique » Pensa ironiquement ce dernier.
Kurst entendit la lame fendre l’air derrière lui et esquiva au dernier moment, la lame du Darknut se plantant alors dans le sol à quelques centimètres de ses pieds. Ce fut alors le Lizalfos qui passa à l’attaque et qui tenta de trouer le ventre de Kurst de son glaive. Ce dernier attrapa au dernier moment le bras du lézard, stoppant l’attaque in extremis, puis effectua une clé de bras qui brisa l’articulation du coude de son adversaire. Le lézard hurla d’un cri affreusement aigu et siffla, sa langue entre les dents pour faire part de sa colère. Kurst en profita pour placer un uppercut dans la mâchoire du monstre, qui vit sa langue sectionnée par ses propres dents. Il acheva de mettre la bête hors compétition avec un magnifique coup de genou dans l’estomac, puis roula sur sa gauche pour éviter une nouvelle attaque du Darknut. La bête rampa quelques mètres puis se releva avec difficulté avant de s’enfuir de la pièce à pas de course en poussant des hurlements de colère et d’agonie.
Kurst se tourna à présent vers son précédent adversaire, mais constata avec horreur que derrière celui-ci, deux autres armures gigantesques approchaient d’un pas lourd et lent. Il déglutit nerveusement et les battements de son cœur s’accélérèrent. Venir à bout d’un seul s’avérait déjà une tâche extrêmement difficile, alors venir à bout de trois se révélait impossible. Pas le temps de réfléchir que le premier porta une nouvelle attaque que le reptile restant évita une fois de plus. Il roula sur le côté droit et se releva rapidement, piquant un sprint pour tenter de passer entre les deux autres Darknuts tant qu’ils n’étaient pas encore préparés, il pourrait ainsi simplement les semer.
Les Darknuts n’en avaient pas décidé ainsi, et l’un d’eux balaya Kurst du revers de la main, il fut projeté sur une poignée de mètres. Son atterrissage brusque lui coupa la respiration et provoqua une vive douleur dans son dos et son fessier. Cela lui prit quelques secondes avant de pouvoir réagir, et il se jeta en avant pour esquiver une nouvelle attaque. Il ne pouvait faire que ça pour le moment : esquiver, alors que les trois armures semblaient mener une compétition pour savoir qui l’atteindrait le premier. Il était poussé dans ses derniers retranchements, il roulait, sautait, glissait, se jetait dans tous les sens pour éviter tour à tour les lames.
Au bout d’un moment il fut projeté en arrière par le bras d’un des Darknut, et il tomba de nouveau sur le fessier. Il releva la tête, voyant les armures se rapprocher toujours de leur pas lent. Soudain une douleur indescriptible remonta tout le long de son corps. Il poussa un hurlement qui fit trembler les colonnes alentour en contractant tous ses muscles. Il tourna la tête et pu observer avec effroi la hallebarde en acier plantée dans le sol, séparant sa longue queue de reptile en deux morceaux. Jamais il n’avait ressentit une telle douleur dans sa vie. Il porta ensuite son regard sur les mains qui tenaient cette hallebarde d’acier, des mains recouvertes d’un gant paré de plumes. Le propriétaire de ces mains, il le reconnu tout de suite, c’était l’adversaire qu’il devait affronter : Hon’Liu.
« Tu es pathétique jeune Lizalfos, je t’observes depuis un moment, et tu n’es pas parvenu à infliger la moindre blessure à ces Darknuts. Je me demande comment Linki a pu juger que tu étais apte à participer à ce tournoi. »
A ces mots, le reptile se releva, toujours dans un état second provoqué par la douleur. Il avait du mal à discerner son adversaire mais avait néanmoins l’esprit toujours assez clair pour ne pas oublier les Darknuts derrière lui. Deux lames démesurées fendirent l’air pour se planter à l’endroit exact que Kurst quitta précipitamment.
Le Général Hon’Liu plissa les yeux et semblait énervé. Il resserra son emprise sur le manche en bois de son arme et fit quelques pas en avant pour s’approcher des armures maudites.
« Je ne laisserai pas l’honneur et le plaisir de trancher ce lézard à un tas de ferraille ! » Cria-t-il. Il leva son arme, dans une position similaire à ceux des joueurs de base-ball, et balança sa hallebarde de toutes ses forces dans l’abdomen de la première armure. Celle-ci poussa un grondement sourd de lamentation et s’effondra sur le sol après quelques secondes, lâchant l’épée dans un vacarme qui aurait pu réveiller toutes les créatures du temple, si leur sommeil n’était pas de pierre.
Les deux autres armures semblèrent se figer, et prirent la même position que les statues environnantes, comme si la malédiction fut levée. Ce qui animait ces armures semblait être partit, et elles devinrent des armures totalement vides.
Le vieux Général se tourna ensuite vers le reptile qui était assit, haletant après sa lutte pour la survie. Celui-ci le regarda d’un air menaçant, malgré sa situation loin de dominante. Hon’Liu esquissa un sourire.
« Venons-en à toi. Bon sang, comment ce fourbe de Linki as-t-il pu me mettre face à un adversaire aussi minable ? Il cherche à me déposséder de mon honneur ou bien ?
- Ou peut-être qu’il a voulu t’éliminer, te mettre contre moi semble bien la meilleure manière.
- Tais-toi. Au fait comment va ta queue ?
- Très bien merci. Elle va repousser de toute maniè…
- Tais-toi j’ais dit. Relève-toi mauviette, et battons-nous.
- A vos ordres, Général ! Cria ironiquement Kurst. »
Le reptile se releva. Il déglutit, fatigué, et se remit en position de combat. Les deux adversaires s’observèrent, bien que le Général face mine d’un désintérêt. Kurst se concentra, puis passa à l’attaque le premier. Il piqua un sprint vers l’Hylien. Pendant sa course il se saisit de son couteau et le jeta sur le Général qui esquiva sans grande difficulté, mais le reptile fondit sur son adversaire et lança une série de coups de poings dirigés vers son visage. Hon’Liu se contenta de parer les coups. Le reptile envoya un coup de pied dans le bas ventre de son opposant, mais celui-ci répliqua en frappant ses cottes avec la hampe de son arme. Faisant mine d’être terrassé par la douleur, Kurst se courba mais tenta dans un effet de surprise de lancer un uppercut dans la mâchoire du Général. Celui-ci attrapa le poing du reptile in extremis, et commença à lui broyer les articulations avec un léger rictus de satisfaction. Kurst souffrait, mais il s’efforça de résister à la douleur, tout en se concentrant.
« Dis adieu à la vie ! » Cria Hon’Liu. Il envoya par la suite une décharge électrique dans le bras de Kurst. C’est à ce moment que le reptile choisit d’utiliser sa botte secrète. De sa main libre il frappa avec célérité l’abdomen du Général avec un direct chargé de toute la souffrance physique qu’il avait accumulé, se débarrassant ainsi de sa douleur par la même occasion.
Hon’Liu fut contraint de relâcher son emprise et fut projeté quelques mètres en arrière par la violence du choc. Il se releva avec un regard d’incompréhension.
« Comment… ?
- C’est ce qui s’appelle le Dahn Daju. Un art martial d’une lointaine planète qui m’a été enseigné. Sauf votre respect, vous me sous-estimez Général. »
L’intéressé se releva, une expression furieuse dessinée sur le visage. Il lâcha sa hallebarde et sortit une sorte de longue chaîne qui était rangée dans sa ceinture. Il commença à la faire tournoyer et s’approcha lentement du reptile. Il lança sa chaîne dans un mouvement transversal visant les jambes de son ennemi pour le balayer, mais ce dernier esquiva en effectuant un salto. Le reptile atterrit sur le sol en effectuant une roulade et ramassa son couteau sur le chemin, puis le balança directement vers le Général. Le projectile vint s’enfoncer dans le bras de l’Hylien qui poussa un cri de douleur en lâchant sa chaîne.
Kurst se releva et profita de l’inattention de son adversaire pour lui asséner un enchainement de coups de poings et de coups de pieds. Hon’Liu riposta avec un coup de paume dans l’abdomen du reptile, ajoutant une légère décharge électrique. Kurst chancela légèrement sonné mais ne tomba pas. Il secoua la tête et reprit une posture de combat.
« Impressionnant. Je vois que tu ne te laisses pas faire soldat.
- Ah mais je ne suis pas un simple troufion. J’ai entendu dire que vous aviez été déchu vous par contre, de quel droit vous faites vous toujours passer pour un Général ?
- Comment oses-tu ?! » Lança l’Hylien avec un regard foudroyant.
Il fonça droit sur le reptile, bondit au dernier moment, reculant son bras pour prendre de l’élan et frappa de toutes ses forces. Kurst contra avec ses paumes, puis renvoya le coup, ajoutant sa propre souffrance à celle de son coup. Hon’Liu était sonné à son tour. Kurst poursuivit avec un nouvel enchaînement de Wing Tsun, trois coups de poings et un coup de pied. Il l’attrapa ensuite par le col et le bras puis lui balaya les jambes. Hon’Liu chuta lourdement, puis Kurst extirpa son couteau de combat du bras du Général et le pressa contre sa gorge.
« Borné, irrespectueux, méprisant, mais tellement méprisable lui-même. Capitulez ! Ordonna Kurst.
- Idiot ! C’est un combat à mort ! Achevez-moi !
- Si vous insistez. A vos ordres ‘Général’. »
Sans autres formes de procès, Kurst, impassible, égorgea Hon’Liu dont l’expression se figea en une silencieuse agonie. Il se releva et contempla quelques instants la marre de sang qui se forma autour de son adversaire défunt. Il nettoya son couteau d’officier puis le rangea dans son étui.
Il sortit de la poche de sa veste une cigarette, et la porta à sa bouche. Alors qu’il s’apprêtait à l’allumer, il arrêta son mouvement. C’était sa dernière cigarette. Il se résolu à la remettre dans sa poche : il ne la fumerait qu’à la fin de se tournoi, ou ne la fumerait pas. Il tremblait encore d’excitation, et de son adrénaline pas encore tout à fait retombée.
Il avait été durement éprouvé lors de ce combat, et la douleur revint progressivement dans sa queue mutilée. Il arracha les vêtements du Général gisant sur le sol et recouvrit le bout de queue qui lui restait. Il devrait attendre quelques jours avant qu’elle ne repousse…
« Félicitation. »
Au cœur de la pénombre, les deux hommes se faisaient face. Pour la première fois, ils avaient tout le loisir de s’observer. L’humain avait planté sa longue hallebarde tenue de sa main droite dans le sol poussièreux du donjon. L’arme inclinée vers le lézard, ce dernier sorti son couteau de l’étui ventrale.
Jonglant avec d’une main à l’autre comme pour prouver sa totale maîtrise, Kurst n’osait néanmoins pas faire le premier pas. L’immense hallebarde donnait un avantage certain en terme de portée que sa vivacité ne pouvait effacer.
De longues secondes s’écoulèrent attendant le moment propice ou une faille chez l’adversaire qui se trouvait à quelques pas. Aucun bruit ne venait intérrompre le silence pesant. La nervosité était palpable. Le lézard se figea, Hon’liu sorti doucement son arme de terre …
et soudain ils s’élancèrent.
Un léger filet de lumière terminait d’entourer le combattant qui attérit sur un sol dur et froid. Devant lui, un long couloir de pierre se dressait, sans fin apparente. Derrière, le même décor. A peine arrivé, Hon’liu devait s’orienter, mais les lieux lui étaient inconnus. Contre les parois, des dizaines de torches étaient alignées sur toute la longueur et les dernières au loin dansaient suivant les courants d’air tourbillonnants. Il ôta les barbelés portés sur son épaule et les posa par terre.
Quelques instants avant d’être envoyé dans ce lieu, l’ancien militaire avait d’un coup d’œil analysé les capacités de son vis-à-vis. Objectivement, il était plus grand, plus fort et sa nature même en faisait un combattant habile et rapide. Presque parfait pour ainsi dire. Il ne possédait qu’un couteau, cela va de paire avec le fait qu’il devait exceller dans les combats rapprochés – cet aspect devait donc être éviter autant que possible pour minimiser les risques.
Les barbelés couvraient maintenant toute la largeur du couloir (à peine 3 mètres sur cette section). L’enchevêtrements des mailles rendant la traversée dangereuse pour qui n’en connaissait pas les failles et le plafond trop bas, ne laisserait pas l’opportunité au lizalfos bien qu’athlétique de sauter par dessus. Maintenant il pouvait continuer sa route prudemment, l’obstacle lui assurant une protection contre tout ennemi tentant de le prendre à revers.
-Linki, petit pervers. Au lieu de me téléporter à une extrémité de l’arène, il a préféré m’envoyer en plein milieu, d’où je peux me faire attaquer des deux côtés.
Dans l’obscurité, il choisit donc sa voie en faisant confiance à sa chance. Mais pas seulement, son choix avait été déterminé par une brise un peu plus vive. En effet, la fraicheur du temple le protégeait de la cuisante fournaise extérieure. Le contraste des températures devait provoquer des vents plus puissants en se rapprochant de l’entrée.
Il marchait maintenant depuis quelques minutes, et sous ses yeux toujours le même environnement : de la vieille pierre encrassée par la fumée des torches, des bruits de pas discrets dont il ne pouvait discerner la provenance. Soudain des êtres surgirent des ténébres : tantôt rongeurs, tantôt ailées, mais de cette vermine Hon’liu s’en débarassa comme on chasse les mouches en été. Hallebarde en main, il transperça, écrasa et trancha toutes les créatures se présentant sur son chemin. Puis le silence se fit. Tournant dèjà le dos à la sanie, il apperçut à quelques pas devant lui des plates-formes ascensionnelles. Dès que l’une d’elles fut assez proche, il sauta dessus. Toujours vigilant à surveiller si le reptile allait se manifester, il atteint enfin le niveau le plus haut du donjon. Devant lui, et pour la première fois depuis son arrivée un timide rayon de soleil se reflétait sur les parois du temple tout proche. Ne s’accordant pas de répit pour profiter de la lumière naturelle, il s’engagea vers un couloir ornée d’antique colonne et de bas-reliefs représentant les divinités de diverses époques. Pénétrant dans la grande salle, il constata l’état d’usure avancée du monument. Les dalles au sol étaient fissurées, certaines d’entre elles avaient complétement basculé. Suivant la piste de gravats qui autrefois devait être le passage principal aux pélerins, il s’arrêta au centre et remarqua les dégradations au moins aussi avancées des immenses piliers retenant la voûte. Quelques piliers avaient déjà cédés et s’étaient soit effondrés, soit renversés et s’appuyaient désormais sur les murs avec un équilibre très précaire. Le vent continuait son travail d’érosion et répandait sur le sol une fine pellicule de marbre en poussière.
- Mieux vaut ne pas s’attarder, d’autant plus que l’autre minable n’est visiblement pas ici.
Regagnant l’ombre récemment quittée, Hon’liu retraversa l’antichambre et un plan commençait à germer dans l’esprit tortueux de l’ancien général.
Le commando marchait depuis longtemps, trop longtemps … quelque chose clochait. Dans ce dédale de couloirs, il s’était égaré et avait maintenant atteint un cul-de-sac. Pourtant son adversaire ne disposait pas d’énormément de libertés, et au vu de la distance qu’il venait de parcourir, il y avait peu de chance qu’il se fasse surprendre par un adversaire qu’il savait bien plus lent. Habitué à infliltrer les lignes ennemies, Kurst était passé maître dans l’art de tuer le plus discrétement du monde. Il allait le laisser venir à lui et le tuer au moment opportun. Un plan très simple en théorie mais hors de portée d’un soldat inexpérimenté. Il se tourna alors vers le seul accès possible et adapta ses stratégies guerrières aux lieux.
Des lizalfos, il en avait tué un grand nombre dans sa jeunesse. Chaque victoire fût éprouvante. Mais celui là ne ressemblait en rien à ce qu’il avait affronté jusque maintenant. Hon’liu tenta un autre chemin pour en finir avec se combat qui n’avait toujours pas commencer. Mais manquer de patience serait fatal dans ce tournoi. Le sifflement du vent l’accompagnait toujours rendant l’exploration plus lugubre et stressante en même temps que le couloir s’assombrissait. Les torches allumées étaient de plus en plus espacées et bizarrement au loin, la luminosité n’en était que plus éclatante. Toujours avec une extrème prudence, il se rendait vers le brasier final hallebarde en tête. Et la brise cessa …
Un bruit sourd, celui d’une réception feutrée.
La hampe solidement saisie à deux mains.
Les griffes aiguisées pointées l’ennemi.
La nuque raidie, les yeux figés.
Le lizalfos surgit dans le dos de son adversaire qui se jeta en avant pour esquiver l’assaut. Hon’liu riposta par un violent coup circulaire, en vain, il ne restait que l’obscurité en lieu et place du lézard qui repiqua vers sa cible. Profitant de l’angle mort de ce dernier, l’attaque avait été stoppée nette par l’éclatement de ses doigts contre la hampe mise en opposition. Tandis qu’il recula d’un bond en secouant sa main endolorie, Hon’liu se redressa et garda ses distances pour se protéger de la prochaine passe d’arme. Mais il n’en fut rien.
- Avant toi, je n’ai rencontré que deux personnes aptes à éviter mon attaque, mais aujourd’hui, il n’en reste pas une seule pour s’en vanter …
- La ferme.
- Hé ! mais c’est qu’il semble sur les nerfs. Approche, ne t’inquiètes pas, tu ne sentiras rien …
- Je viens de te dire de la fermer !
Déçu d’avoir un adversaire si peu loquace, il ravisa son horrible grimace qui lui servait de sourire.
Les armes d’entrechoquèrent et dans un fracas de métal, chacun rivalisait d’ingéniosité pour mettre à mal l’autre sans jamais réussir à prendre l’avantage. Eclairées à la seule lumière des torches vacillantes les lames renvoyaient des rayons d’or telles des étincelles, mais aucun des deux ne remarqua ce détail. La frénésie s’était emparée du duel. Hon’liu déchaîné chargea le reptile dont il perfora l’uniforme et atteint l’abdomen. Il le souleva ensuite pour finir de l’embrocher … mais le corps ne décollait pas du sol. Un vive douleur s’empara de sa main gauche et il vit avec effroi que trois de ses doigts lui manquaient. Ils venaient de se faire trancher net par la lame aiguisée et gisaient maintenant sur le sol froid de la pièce. Kurst profita de l’état de faiblesse pour empoigner l’hallebarde et ainsi repousser violemment l’arme et son propriétaire. Mais loin d’abandonner le combat, Hon’liu récidiva avec toute sa détermination et une gerbe de sang vint éclabousser les haillons qu’il portait. Kurst tentait de contenir l’attaque tandis que de l’autre main il décocha un terrible coup de couteau en direction de la gorge. Se reculant au dernier moment l’homme ne s’en sorti qu’au prix d’une effroyable blessure. Sur la joue gauche, un vide ensanglanté laissait apparaître la machoire dont une volée de dents venait d’être emportée. Etouffant un hurlement de douleur, le général préféra fuir le combat avant que ses forces ne l’abandonnent en même temps que son sang.
Kurst ne tarda pas à se relever mais chaque mouvement était un supplice. Il se traînait derrière le bruit de métal raclant la pierre sans parvenir à le rattraper. Il s’appuyait au mur pour garder son équilibre au cours de sa poursuite, appuyant de l’autre main sur sa blessure. La chasse était difficile physiquement, par chance il n’avait qu’à suivre la piste parsemée de tâches de sang. Traquer une proie gravement blessée ne devait lui poser aucun problème, mais achever une bête agonisante est toujours un exercice à haut risque.
Fuyant vers le seul endroit où il serait moins en danger, Hon’liu marchait aussi vite que possible vers son point d’arrivée. Au passage, il ramassa quelques herbes médicinales qu’il appliqua sur ses plaies avec son moignon. A défaut d’être soigné, la douleur et l’hémorragie s’étaient estompées. Enfin, il arrivait à son obstacle de barbelés qu’il s’empressa de traverser. Mais avec une main, la tâche n’était pas aisée et à peine la deuxième jambe était passée que le Lizalfos apparut de l’autre coté. Maintenant que la confrontation était à son désavantage, il devait passer au plan B. Ou plutôt A-2 car il gardait dans l’esprit de mener sa bataille tel que prévu au début, mais en s’adaptant à son état actuel. Kurst s’entorilla autour des barbelés avec une incroyable souplesse et ne tarderait pas à rejoindre son adversaire. Ce dernier jeta un regard par dessus son épaule. Derrière lui se dessinait un long couloir sinistre, une brume givrante recouvrant le sol tandis que les torches n’étaient pas suffisantes pour éclairer ce lieu ampli de noirceur. Mais il fallait tenter le tout pour le tout. Il reprit sa course dans cette voie menant aux derniers résidents des lieux : les Darknuts.
Ils étaient là, fièrement alignés de chaque coté du couloir. Six gardiens attendaient de pieds fermes les intrus. Certes, les nombreuses années s’étaient écoulées depuis leur arrivée, mais en temps que stratège , il espérait bien qu’au moins la moitié soit toujours en état de combattre pour mettre en pièces le lézard. C’était un pari risqué, mais en passant le premier, il espérait les réveiller et qu’ils se jettent avec férocité sur le second arrivant. Il devait gagner du temps, et c’est de cette manière qu’il s’y prendrait. Forçant le pas devant les puissants gardes, il s’était rapproché sans bruit, mais maintenant le plus important était de se rendre au bout du couloir sans y perdre de plume. Plus que cinq mètres avant la fin, trois, deux, …
Le doute l’assaillit à ce moment.
Après son passage il aurait du entendre, un hurlement, un cri, une épée sortie de son fourreau…
Pourquoi ne se passait il rien ? C’est impossible qu’aucun ne bouge, alors pourquoi ?
Il demeurait sans réponse. Au loin le lizalfos approchait, avec toutes les peines du monde pour aligner deux pas sans trébucher. Il venait pour le tuer. Il avait jouer de malchance jusqu’au bout. Ses plans étaient restés un échec jusqu’à maintenant. Mais il devait s’y tenir. Paniquer l’aménerait à sa perte.
En outre, peut être pouvait il encore défendre sa vie lors du combat qui s’annonçait imminent. Rassemblant ses forces il coinça solidement sa hallebarde sous le bras, attendant la venue de l’inévitable reptile.
Celui ci arriva tête baissée dans l’encadrement de l’ultime salle du donjon. Il se redressa lentement du mieux qu’il pouvait arborant un sourire carnassier.
- Tu n’étais même pas au courant que Link, le fameux héros, a défait ces ennemis il y a déjà fort longtemps ? Héhé, toute ta stratégie tombe à l’eau, et encore une fois à cause de lui tu passes pour un imbécile.
- Pas toute ma stratégie, articula Hon’liu en cracha un filet de sang à chaque mot.
A l’époque, il venait d’essuyer sa première défaite, et s’était exilé dans les contrées voisines. Mais ce genre d’information ne traversant pas les frontières, il avait encore perdu un atout dans son jeu.
Le lézard, n’était plus aussi fringant qu’au départ, et en jonglant une n-ième fois avec son couteau, ce dernier lui échappa des mains. Il plongea au sol pour le récupérer au plus vite, mais il tenait l’arme avec rigidité, comme s’il n’en avait jamais tenu auparavant. Hon’liu tenta de ricaner sans s’étouffer dans son sang. Il avait fallu plus de temps que prévu. Désormais son adversaire était totalement pitoyable, à peine capable de tenir correctement son arme. Kurst avait les doigts engourdis, les jambes lourdes, la fatigue l’assaillait. L’animal à sang froid était resté trop longtemps dans ces tunnels glacials, où aucun rayon de soleil ne venait le réchauffer. Se sentant pris au piège, il tenta de regagner la surface, et surtout le désert brûlant où ses forces reviendraient en quelques instants. Mais le chemin était long. Arrivé aux barbelés, il céda à la panique, et ne put traverser l’obstacle qu’au prix de nombreuses écorchures. Le général toujours sur ses talons prenait son temps pour le rejoindre. Enfin il atteignit les plates formes ascensionnelles, celles qui le méneraient vers la chaleur. Regardant en bas, il vit Hon’liu qui attendait la suivante. Il avait été si près de le tuer et maintenant il était devenu la proie.
Hon’liu arriva à son tour en haut. S’appuyant sur son hallebarde, le spectacle qu’il contemplait correspondait parfaitement à ses attentes. Kurst qui avait rampé jusqu’à l’accès au petit temple n’avançait plus. Entre les colonnes, d’autres barbelés beaucoup plus denses comdamnaient l’accés. Impossible de forcer sans voir la voute s’effondrer. Pourtant il s’y accrocha, s’acharna contre eux, les secouant frénétiquement à mesure que la mort s’approchait. La tête pesante, il s’effondra contre l’obstacle. Mais son doux sommeil ne fut que de très courte durée et violemment interrompue lorsque transpercé de part en part il hurla une dernière fois. Puis il s’écroula à nouveau. Toujours conscient, il attendait que le général en homme d’honneur vienne lui arracher l’arme et l’achève. Au lieu de cela, il s’assit à quelques pas et attendit qu’une mort lente emporte sa victime. Après une agonie de plusieurs minutes Kurst était définitivement mort.
Hon’liu, fier de sa victoire, jeta un regard méprisant sur le corps sans vie.
- Je n’ai pas l’habitude de me faire battre par un esprit inférieur, encore moins par un animal.
Wow les combats s'enchainent . Bon, je m'imprime tous ça et je le lis .
Désolé du double post.
Il manquerait pas une partie à ton texte, Hache ?
Ahhh j'ai compris! =D C'est interactif, on fait notre propre fin!
Ah nan, quel boulet je fais, je viens de comprendre.
Les évènements sont pas dans l'ordre chronologique *éclat d'intelligence de ma part * .
Time to vote !
Originalité :
Les deux textes ont fait preuve d'une certaine originalité concernant la mort de l'adversaire, chez Imp mystérieuse, chez Roxxe avec une utilisation astucieuse du grappin... Néanmoins l'utilisation de l'arène et des personnages est beaucoup plus originale selon moi chez Roxxe, avec l'invention des Gorons sombres, et la bataille finale. En fait le déroulement tout entier est assez original, avec la pseudo-victoire. Point pour ROXXE.
Arène la mieux exploitée :
Là je suis plutôt déçu, aucun de vous deux n'a réellement compris l'arène, qui ressemblait plus ou moins à une cuvette entre les montagnes. Néanmoins, j'ai préféré l'ascension du texte de Imp, parce que Roxxe n'utilise quasiment pas l'arène hormis lorsque Masuku s'accroche à la falaise on ne se sent pas vraiment dans l'arène. Imp lui a utilisé les sources d'eau chaudes auxquelles je n'avais pas pensé, et globalement il s'est servi de l'arène plus de la façon dont je me l'étais imaginé. Point pour IMP.
Personnages les plus vivants :
La différence d'exploitation des personnages n'était pas vraiment frappante, néanmoins je relève dans le texte de Roxxe des phrases bizarres lancées par son adversaire censé être quelqu'un de plutôt impassible... De plus la réflexion de Welth dans le texte de Imp m'a assez plue, c'était un peu plus approfondi. Point pour IMP.
Action :
Pour ce point je vais un peu joindre ce que j'ai dit sur l'arène, c'est à dire que c'est plus ce que je voulais, avec les assauts des Gorons, l'ascension du mont... Même si les phases de combat entre les deux adversaires sont courtes dans le texte d'Imp, elles révèlent un caractère assez spectral de Masuku qui m'a bien plu. Et puis dans le texte de Roxxe il y a très peu de confrontations également. Bien sûr je pourrais considèrer la grande bataille finale comme un bon point pour l'action mais je la trouve vraiment trop peu développée pour être en soi intéressante. Point pour IMP.
Descriptions :
Je n'ai pas remarqué de descriptions vraiment précises dans les deux textes, mais je crois que Masuku décrivait bien ce qu'il voyait dans le texte de Roxxe. Mais Imp décrivait bien lui les pensées de son personnage... Neutre.
Qualité d'expression :
Des fautes des deux côtés, je ne peux pas vraiment me décider... Neutre.
Préférence :
Le texte de Roxxe m'a un peu laissé de marbre, même si surpris avec son utilisation de l'arène très originale et sa mise en scène non moins originale. Cependant, trop peu d'action et en fait trop peu de véritable contenu pour que ça soit accrocheur. Le texte d'Imp lui m'a fait sourire à quelques moments, j'ai apprécié la mentalité du personnage et ses réactions. J'ai également bien aimé la fin même si le texte est dans l'ensemble un peu baclé. Point pour IMP.
4 à 1 pour IMP
Bon bah j'suis en deuxième ronde, reste plus qu'a savoir contre qui, j'espère au moin pouvoir finir ce round avant de partir pour la base...
1) Zack (Boost, Sheikah, page 1)
2) Harpant Tastre (Allo41, Humain, pages 2-14)
3) Yrion (Linkoura, Garo, page 3)
4) Akira Randori (Sharingan, Humain, page 3)
5) Ephraim Harada (Sagara, Humain, page 3)
6) Zassu (Gouloudrioul, Race Inconnue, page 3)
7) Isana (Linka, Elfe Noire, page 3)
8) "Masuku" (Roxxe, Hylien, page 5)
9) Albatard (Superglover, Hylien, page 6)
10) Signe (Signe, Hybride Elfe Noir/Gerudo, page 6)
11) Herbert (Tenji, Hylien, page 6)
12) Général Welth (Imp, Guerrier d'Ikana, page 7)
13) Satic (Linki, Mojo, page 8)
14) Takeo (Darkdamore, Elfe Noir, page 8)
15) Elle (Bagdad, Gerudo du Nord, page 9)
16) Kurst Keiger (FoxFeather, Reptilien Extraterrestre, page 10)
17) Syd (Mage_Kimosabe, Hylien, page 10)
18) Venus (M-I, Hylienne, page 10)
19) Vlad (Jojodrago, Hylien, page 11)
20) Dread (Dread, Humaine, page 12)
21) Arix'amal (Narth, Démon Atal'hakar, page 16)
22) Hon'Liu (Hache_Viande, Hylien, page 18)
23) Nessaura (Nessaura, Humaine, page 19)
24) Rogg (Armstrong, Humain, page 25)
25) Joël Pomme (Gbakool, Humain, page 31)
26) Herorta (Goten, Gerudo, page 31)
27) Grim Tok (Bananas, Nain, page 34)
28) Fly (Baby-Link, Humain, page 36)
Inscrits :
- Hylia
- Combat 1 : Zack/Yrion. Intro page 13. Combat page 23. Vainqueur : Yrion.
- Combat 2 : Satic/Herbert. Intro page 18. Combat page 36. Vainqueur : Herbert.
Combat 3 : Welth/Masuku. Intro page 28. Combat page 43. Vainqueur : Welth.
Combat 4 : Akira Randori/Dread. Intro page 34. Combat pages 54-55.
Combat 5 : Kurst Keiger/Hon'Liu. Intro page 37. Combat page 57.
Combat 6 : Albatard/Elle. Intro page 43. Combat Samedi 7 (21h45).
Combat 7 : Ephraim Harada/Syd. Page 50. Combat Lundi 9 (19h10).
_________________________
Score final :
Welth : 8 (M-I, Gouloudrioul, Superglover, Signe, Sagara, Hache_Viande, Armstrong)
Masuku : 0
_________________________
Akira Randori : 0
Dread : 2 (Gouloudrioul, M-I)
Fin des votes Samedi 7 (23h20).
_________________________
Kurst Keiger : 0
Hon'Liu : 0
Fin des votes Mercredi 11 (21h10).
Je stress à mort. XD
Merde j'ai oublié de poster avec FoxFeather...
bon jai lu les texte
Akira vs dread
Originalité : Du coté de dread, le texte écris a la premier personne étant assez original, ainsi que son utilisation du "labirynthe" m'ont convaincu pour le point
Dread
Arène la mieux exploitée : Akari ne mentionne pas les pieges, bat stupidement un chevalier de pierre, et je n'ai pas très bien imaginé l'arene. Rien a dire pour dread
Dread
Personnages les plus vivants : Même si dread a plutot décrit son propre personnage, elle a réussi a faire ressortir un peu les caractéristique d'Akari, chose que ce dernier n'a pu faire vis-a-vis dread
Dread
Action : Akari a réussi a me confondre un brin, je ne suivais pas tout a fait le texte. Dread a créé une meilleure fluidité tan qu'a ses série d'action, allant même jusqu'a faire alliance avec l'ennemi.
Dread
Descriptions : Je n'ai pas très imaginé l'histoire d'akari. Lorsque je lsi sa forme un film dans ma tête... et la le film était difforme :P
Dread
Qualité d'expression : Flashait, manger un coup... akari n'y a pas été très litéraire
Dread
Préférence : ça me dégoute, mais j'ai quand meme tout donné les points a Dread... et moi qui ne voulait pas qu'elle fasse le premier tour -_-* M'enfin, elle a fait du bon boulot et j'ai bien aimé l'utilisation de ses fleche, sauf qu'elle a fait passé la samouraï pour un sans ame.M'enfin
Dread
7-0 Dread
Et toujours pas l'intro de Linki !!