Super sweet!

Très très bon chapitre. Décidément, je me lassera jamais de cette fic... Et encore merci d'avoir mis mes persos.

Merci.

http://www.pixule.com/206731382310_quel-est-present-votre-personnage-prefere.html

A voté.

Oui.
Et tu en penses quoi, alors ?

http://www.pixule.com/206731467945_en-cas-dapocalypse-zombie-fautil-conserver-lhumanite-ou-survivre-par-tous-moyens.html

Ah j'avais pas vu, merci beaucoup Alcahe.

De rien. Je pense sinon, que pour moi, faut garder un peu d'humanité. On laisse crever les connards et les sympas on les garde.

Moi aussi.

On ne peut pas rebâtir une société si on vit dans une constante sauvagerie, c'est l'humanité ou rien pour moi.

Et puis en plus, si l'humanité est en train de se faire décimer, ça sert à quoi d'en rajouter une couche en massacrant les survivants pour tout garder pour sa pomme ?

Ouais.

Après pour certains, il faut survivre impérativement sans penser à conserver de l'humanité.

regarde TWD, c'est juste génialissime !

Bah j'ai lu les comics, finit le jeu deux fois et j'ai regardé deux trois épisodes, et franchement, ouais, c'est cool.

Regarde TOUS les épisodes.
C'est pas juste tuer du zombie c'est sur l'humanité etc.

Je sais, j'ai même failli chialer devant la fin du jeu, alors...

Faut que j'achète le jeu, mais lequel ?

Et dans la série j'ai pleuré plusieurs fois.

The Walking Dead développé par Telltale.

Et je vais regarder la série de suite.

Le chapitre est bon et SWEEEET

Merci.
Je vais commencer la sweet je pense, vote aux trois sondages stp.

CHAPITRE 6 partie 1, je poste en deux fois car trop long

La chasse était fructueuse pour les frères Smakinev. Alexeï avait tué un gros cerf et Nikolaï plusieurs écureuils. Heureux de leurs trouvailles, ils étaient revenus au camp pour préparer le dîner tandis que Léon et Rorschach chassaient toujours. Johnny avaitsiphonné suffisamment de voitures et il avait fait le plein.

De leur côté, Léon et Rorschach n’avaient pas tué beaucoup d’animaux mais ils avaient trouvé une quantité réjouissante de provisions, et surtout de l’eau. Leurs sacs étaient pleins. Ils entretinrent une grande conversation sur les maux que Léon subissait quant au comportement de Rorschach.

« T’as toujours pas compris comment survivre, Rorschach ? Les autres, on s’en fout et on les laisse dans leur merde. Qu’ils se débrouillent pour survivre, quand on a de quoi bouffer, on le donne pas. C’est ça, le secret. Et tu le comprends pas. »

Rorschach prit un air exaspéré avant de répondre :

« Et toi t’as toujours pas compris l’erreur de l’humanité. L’erreur, c’est le manque d’humanité elle-même. Chacun sa merde, système capitaliste, libéralisme. Racisme, discrimination. Regarde où on en est, maintenant ? Regarde où ça nous a menés, ton système de merde qui vivait que pour la thune ! Dans une merde pleine de zombies qui veulent te bouffer dès que tu clignes des yeux. Ce qui nous est arrivés, ça doit être une punition pour nous faire capter qu’on fait que des conneries. Alors faut saisir l’occasion et pas perpétuer nos erreurs. Il faut survivre tout en gardant de l’humanité dans nos faits et gestes. »

« Putain de discours ! T’as vraiment rien dans l’ciboulot ma parole, mon pote. »

« Tu m’appelles toujours « mon pote » ? Tu m’évites, tu me jettes des regards pleins de haine. M’appelle plus comme ça, mec. S’il y a un con entre nous deux, c’est toi. Tu veux survivre en délaissant les autres et c’est ce que j’aurais pu faire sur le toit de l’immeuble. Tu serais peut-être mort, à l’heure qu’il est. La société s’est écroulée sous des fondations trop fragiles et tu en prônes encore le système ? J ‘appelle ça être conservateur, con et inconscient. »

« Ecoute. Sache que le jour où un des connards que t’as recueillis nous tombera dessus, tu seras responsable. T’auras la mort de tout le groupe sur les épaules, et tu chialeras comme une grosse merde. Laisse-moi te dire que tu survivras jamais. »

Sur ce, Léon pressa le pas, ignorant Rorschach. Ils se dirigèrent vers une ruelle dégradée. Au loin, une école se dressait, fier vestige d’une société disparue. Du bâtiment sortait une aura lugubre, triste. Il y avait sûrement des rations de survie dans cette école : peu avant l’apparition des mordeurs, une loi avait été signée comme quoi chaque établissement public devait être équipé de rations de survie dans un endroit sûr. Les deux chasseurs se dirigèrent vers le bâtiment. Rorschach défonça la porte, le fusil à pompe prêt à décharger ses balles sur un mordeur. Ce qu’il fit.

Trois zombies succombèrent. Ils s’engouffrèrent dans une salle de classe vide, dénuée de toute vie humaine. Ils continuèrent vers la cour de récréation. Elle était remplie de mordeurs. Ils grimpèrent sur le toit de tôle qui surplombait l’aire de jeu et cherchèrent de vue des bâtiments plus intéressants. Mais rien ne se passa comme prévu. Rorschach sentit un violent coup le propulser dans la cour de récréation. Il s’écrasa au sol, ses genoux craquèrent sous la puissance de l’impact. Mais à peine se retourna-til pour comprendre qu’une balle fusait vers lui. Il tenta d’esquiver : la balle se ficha dans son bras droit.

« ORDURE ! » Hurla-t-il à l’adresse de Léon qui était effectivement l’origine de cette attaque.

« J’suis désolé, mon pote. J’aurais préféré que ça soit les connards que t’as aidés, mais bon. Faut faire avec. Je m’occuperai d’eux comme je me suis chargé de ton compte. Allez, salut mon pote ! »

Rorschach devint fou de rage. L’entrée était condamnée et des mordeurs se dirigeaient vers lui, affamés. Il donna un violent coup de pied dans le poitrail de l’un qui s’écroula à terre.

« TU PEUX PAS FAIRE CA ! ILS TE CROIRONT PAS ! »

« Oh, tu sais, je ne m’inquiète pas trop à ce sujet. J’leur dirai qu’on est tombés sur des zombies, c’est réglé. »

Les mordeurs étaient trop nombreux. Rorschach n’avait plus de fusil à pompe, il dut se charger d’eux avec son poignard. Il se releva avec peine, enfonça son arme dans l’œil d’un mordeur, en abattit deux autres en leur tranchant le visage et fuit vers un cabanon à jouets. Il dut retenir la porte avec ses pieds, les mordeurs étaient fous de rage. Il arracha un lambeau de tissu de son trench-coat et fit un garrot avec. Ce dernier fut très vite imbibé de sang, mais cela empêchait l’hémorragie. Il s’imaginait déjà en train d’empoigner Léon afin d’en finir avec lui. Heureusement, la balle ne l’avait que frôlé, mais la plaie était néanmoins profonde et très saignante. Il empoigna une fourche dans le cabanon et se prépara à sortir. Il fit le décompte dans sa tête et donna un violent coup dans la porte qui s’ouvrit sans difficulté. Deux zombies tombèrent comme des mouches. Rorschach les acheva avec sa fourche et s’occupa des autres. Il enfonça la fourche dans le crâne de l’un, coupa la tête d’un autre. Les mordeurs étaient trop nombreux. il fit quelques pas en arrières, un mordeur se pencha sur sa nuque. Il voyait flou, n’entendait que des bourdonnements. Il s’imaginait déjà mort lorsque des vrombissements de moteur retentirent dans la ruelle. Alors que les dents du mordeur s’apprêtaient à se refermer sur leur proie, un coup de feu résonna dans la cour de récréation. Le zombie s’écroula, bientôt suivi de ses voisins sanguinaires. Alexeï déferla dans la cour, acheva un zombie en lui plantant une machette dans le crâne, suivi de son petit frère.

« Rorschach, ça va ?! » Hurla l’un des deux.

Il ne répondit pas. Sa haine était incroyable. Il se releva lentement, très affaibli, et grimpa dans le 4x4 des Smakinev alors qu’il voyait encore flou. Nikolaï prit le volant tandis que son frère demandait à Rorschach ce qu’il s’était passé. Il leur expliqua la trahison de Léon.

« Le chien ! » Cria Alexeï.

« Comment vous avez deviné ? » Demanda Rorschach.

« On a entendu un coup de feu et on a vu Léon se casser en courant. On a vite compris qu’il se passait des choses, alors on s’est ramenés et on a entendu des déglingués qui criaient comme des bêtes. On a vu qu’ils s’amassaient sur quelque chose, on a deviné. Voilà le travail. »

Arrivés au campement, Rorschach entendit directement la voix de Léon.

« J’ai pas eu le temps de le sauver, ils étaient trop nombreux. Je suis désolé, c’est de ma faute... »

« EXACTEMENT, C’EST DE TA FAUTE ! » Hurla Rorschach.

Lorsque Léon le vit se diriger vers lui, il fut pris d’une stupeur des plus terrorisantes. le groupe, qui un instant plus tôt se lamentait du décès de leur chef, étaient stupéfaits de le voir revenir, incontrôlable et grandement blessé.

Rorschach voyait toujours flou mais il voyait très bien sa cible qui serait bientôt sa proie.

« Tu voulais que j’abandonne mes idées humanistes et que j’laisse pas des inconnus rejoindre mon camp, soit ! ORDURE ! »

Il empoigna le colosse avec autant d’aisance que de fureur. Il le souleva considérablement par le col, le balança dans une pile de bidons vides. Il le releva, lui assena un violent coup de tête. Le nez de Léon cassa dans un bruit de craquement sec. Du sang coula à flots.

« Voyez ce qu’il m’a fait ! » Hurla Rorschach en leur montrant ses genoux presque brisés et son bras ensanglanté.

Le groupe était figé de peur. Rorschach souleva Léon. Ce dernier tenta de se défendre, mais son coup fut esquivé avec aisance et rendu avec une violence acharnée. L’homme s’affala à terre, crachant une dent et du sang. Rorschach perdait tout contrôle : des pulsions dévastatrices guidaient ses bras. S’enchaînèrent une série de coups de poing et de pied que Léon ne parvenait pas à contrer. Rorschach finit par s’en lasser, il se calma peu à peu. Le corps de Léon était secoué de spasmes : il crachait du sang.

« Cet homme voulait me tuer, et vous aussi ! Vous étiez sur sa liste depuis qu’il vous a vus, Vasilis, Bruce, Curtis, et tous les autres que j’ai aidés. J’en peux plus ! J’EN PEUX PLUS ! »

Rorschach s’éloigna du groupe. Il n’eut pas le temps de se retourner pour esquiver la balle que Léon lui destinait. Adam fut plus rapide. Le corps de Léon tomba en arrière dans des filets de sang. Il s’écroula, sa tête se heurta au sol. Son regard, encore plein de haine, s’était figé lorsque la balle l’avait percuté au cœur. Le groupe était littéralement figé. Même Johnny ne riait pas de la situation. Tous en cercle, ils regardaient un Rorschach dépité, un Léon mort.

« C’est fini, maintenant. Lança Adam en baissant son arme. L’ancien boxeur paraissait soulagé d’avoir put tuer cet homme qu’il trouvait, tout comme Rorschach, dangereux pour le groupe. Il a eu ce qu’il méritait. Vous avez vu ce qu’il a fait à Rorschach ? Ca fait un bon bout d’temps qu’il prévoyait ça, j’en suis sûr. Rorschach a dit vrai. Depuis le temps, je le connais, Léon. Depuis qu’il a perdu sa fille, il voulait tuer Rorschach. »

« C’est vrai. Ponctua Johnny. Je l’ai aussi vu lancer des regards bizarres à Rorschach. Je m’y attendais pas, mais maintenant, ça m’étonne pas. »

« C’est pas une grande perte, vous m’direz. Lança Alexeï. J’le sentais pas non plus, ce type. Hein, frangin ? Il nous regardait aussi bizarrement, et c’est le seul qui s’était pas présenté. Vous avez fait ce qu’il fallait. J’ai vu l’état dans lequel était Rorschach quand on l’a trouvé. Si on n’était pas intervenus, il serait mort."

« Il vous a raconté des conneries, n’est-ce pas ? Trop de zombies, hein ? » Demanda Rorschach.

« Ouais. Répondit Alice. Laisse-moi voir ta plaie. »

Elle vérifia son garrot et ses genoux tandis que Joanna pleurait, se tenant à Adam.

« Aujourd’hui, on a perdu une troisième personne dans le groupe. Il était inadapté à la situation. Il voulait tuer tous les inconnus, survivre impérativement, et ça sans garder la moindre once d’humanité dans ses actes. Il l’a prouvé, vous le savez. Si les Smakinev m’avaient pas aidé, je serais mort, et les nouveaux aussi, dans peu de temps. Faut garder de l’humanité. On a du le tuer, c’était inévitable. mais il était humain, comme nous tous. On va l’enterrer, et on s’cassera de cet endroit maudit. » Ponctua l’homme masqué.

Ils chargèrent les véhicules de provisions d’une quantité très appréciable d’eau. Johnny et Jessica avaient récupéré une quantité suffisante d’essence pour continuer la route sans problèmes. Les Smakinev aidèrent Rorschach et Adam à creuser la tombe de Léon. Ils l’enterrèrent en silence puis chacun récita les dernières paroles à l’ancien traître.

Ils avaient perdu une personne, mais le groupe n’en était pas moins fort.