Désolé de faire durer le suspens, mais je suis très, très occupé en ce moment.

ok dommage mais c'est pas grave

La 3-).

Tentant le tout pour le tout, vous saisissez les commandes de l'appareil dans le cockpit. Tous ces boutons vous tournaient la tête, cependant, vous vous emparez de l'espèce de manche à balai dépassant du tableau de bord. C'était sans doute un peu comme une voiture... une grosse voiture volante...
Cette sorte de double-leviers devait être l'équivalent de la boite de vitesse, ça ce devait être... les phares, peut être ? Mais dans ce cas, à quoi servait ce petit bouton ? Tant pis, les vigiles tambourinaient sur la coque, et vous n'aviez pas le temps de faire dans la finesse. Appuyant sur quelques boutons notés "Réacteurs", un vrombissement se fit entendre, et vous poussez lentement le double-leviers tandis que l'appareil se mettait lentement en marche. La piste bifurquait sur la droite un peu plus loin, aussi vous tournez lentement le volant dans cette direction. De petites alertes fusaient un peu partout sur le tableau de bord, sans doute à cause de précautions que vous n'aviez pas prises. Une goutte de sueur perla à votre front.
Entamant votre rotation, l'avion prit lentement, mais sûrement, de la vitesse. Continuant la manœuvre que vous aviez entrepris jusqu'ici, qui avait l'air de plutôt bien marcher.
L'appareil décolla enfin, dans un vrombissement accompagné d'une flopée d'alarmes clignotantes pour telle ou telle précaution non-effectuée. Après avoir tangué un peu, vous réussissez à comprendre le fonctionnement et à stabiliser l'avion. A ce moment, Baline entra dans le cockpit.
-Pfiou, j'ai bien cru qu'on allait y rester ! Mais t'as assuré comme un chef ! J'ai jeté un coup d'œil au chargement de l'avion... il est plein de caisses renforcées en titane, contenant des kilos de C4 destiné à l'exploitation minière Arméninenne. Fais attention en pilotant ce truc, même si je crois que seule une bombe nucléaire pourrait faire céder ces caisses.
Vous re-concentrant sur le pilotage, Baline retourna à l'arrière pour démonter et remonter son fusil d'assaut. Le port n'était plus très loin, désormais.
En effet, une heure plus tard, la carte virtuelle indiquait la proximité du port d'Amboim. Soudain, une vérité horrible fit irruption dans votre esprit.
-Baline ! avez-vous crié. Viens !
Celui-ci ne s'est pas fait attendre et est entré dans le cockpit en vous demandant ce qui se passait.
-Je... je ne sais pas atterrir ! avez-vous bégayé. En plus, j'ai raté l'aéroport !
-Nom de...! a juré Baline entre ses dents. Je n'y pensais plus... je crois qu'il ne nous reste qu'une seule solution. J'ai repéré des parachutes, à l'arrière...
Il s'est absenté un moment, et est revenu avec une paire de parachutes oranges. Une idée vous alors traversé la tête.
-Tant qu'à sauter en parachutes, avez-vous dit à Baline, autant le faire quand on sera au-dessus de l'île ?
Il parut réfléchir un instant.
-Pas faux. D'accord, alors mets le cap sur l'île. Préviens-moi quand on arrivera.
Vous reprenez donc le pilotage, et voler droit vers l'arène Dead Battle. Bon sang, cette idée craignait vraiment, mais aviez-vous le choix ?
Un peu plus d'une heure plus tard, les spots de l'île pointèrent à l'horizon. Baline fit irruption dans le cockpit après que vous l'ayez appelé.
-On arrive ? a-t-il demandé, parachutes à la main.
-Oui. Je vais lâcher les commandes, et je vais me dépêcher d'enfiler ce parachute. Fais en autant et ouvre la porte.
-D'accord. Mets tes armes et autres objets qui craignent l'eau dans ce sac. C'est un waterproof.
L'instant fatidique était arrivé. Relâchant le volant, vous vous équipez rapidement du parachute et mettez vos effets personnels dans le sac. L'avion tangua violemment, et une série d'alarmes stridentes se fit entendre. Vous vous précipitez hors du cockpit. Aussitôt, une bourrasque de vent accompagné d'une secousse faillit vous mettre à terre.
-Suis-moi ! hurla Baline, sa voix presque inaudible à cause du vent s'engouffrant par la porte ouverte. Suis-moi et saute !
Vous ne vous êtes pas fait prier. Baline se jeta dans le vide, suivi de prêt par vous même. Soudain, un calme plat fit place aux tumultes de l'avion. Celui-ci tourna plusieurs fois sur lui-même, avant de continuer sa course droit vers... oh, non. L'avion disparut derrière les hautes murailles de l'arène Dead Battle. Une explosion jaillit derrière celle-ci. Cela allait peut être compromettre la suite du plan. Mais au moins, le C4 n'avait pas explosé, sinon l'explosion aurait été bien plus forte.
Il était temps de déployer le parachute. Tirant la poignée, celui-ci jaillit instantanément. Baline, un peu plus bas, avait lui aussi déployé son parachute. Votre vitesse chuta très vite, pour se stabiliser à une allure tranquille. Le reste de la descente se fit sans anicroches. Une vedette sortit du port de l'arène pour foncer droit vers vous.
Le contact avec l'au fut assez brusque, et aussitôt quelque chose vous traina vers le fond. Le sac ! Baline nagea vers vous et vous aida à porter ce fardeau.
-C'est qu'il est... -Baline fut interrompu par une vague lui arrivant en pleine figure- lourd, le bougre !
Quelques instants plus tard, la vedette arriva jusqu'à vous. Des types en uniformes Dead Battle vous aidèrent à sortir de l'eau.
-Ça va aller, les gars, dit l'un d'eux. Vous étiez seuls à bord ?
Après lui avoir répondu par l'affirmative, les secouristes vous enveloppèrent dans une couverture en laine.
-On va vous ramener sur la côte, et vous allez nous expliquer ce qui s'est passé.
Un peu plus tard, sur le quai, un homme en costume s'avança vers vous.
-Bonjour, messieurs, dit-l'homme. Quelle chute, n'est-ce-pas ? Je suis l'adjoint de monsieur Kalimna, le propriétaire de cette île. Pourrais-je connaitre les dessous de cette arrivée... brutale ? Par chance, votre avion s'est écrasé dans le grand parc, et n'a pas causé de graves dommages matériels.
Soupirant, vous réfléchissez un instant et répondez :

1-)"Vraiment désolé, nous allions livrer une cargaison au Mexique, quand les commandes de l'avion ont cessé de répondre. Mais nous avons entendu parler de la renom de l'arène Dead Battle, aussi puisque nous sommes-là, nous voudrions participer à là prochaine session."
2-)"Vraiment désolé, nous voulions participer à la prochaine session d'arène, mais nous nous sommes rendus compte qu'il n'y avait pas d'aéroport ici. Nous avons été contraint de sauter en parachute, nos réserves de carburant nous empêchant de faire demi-tour."
3-)"Honnêtement, qui s'en soucie ?"

la 1)

2)

1)

la 2)

Ben c'est pas que j'ai envie de faire le chiant mais j'aurais plutôt dit La 3 !!

J'aimerais bien voir le mec s'énerver

Hem, on a :

1 = 2 voix
2 = 2 voix
3 = 1 voix

bon, finalement la 3 sa va départager

excusez : finalement la 1) sa va départager

Bien ! La 1-) !

-Vraiment désolé, nous allions livrer une cargaison au Mexique, quand les commandes de l'avion ont cessé de répondre. Mais nous avons entendu parler de la renom de l'arène Dead Battle, aussi puisque nous sommes-là, nous voudrions participer à là prochaine session.
L'homme hocha la tête en signe de compréhension.
-Bien, je vois que vous n'êtes pas blessés. Vous pourrez donc participer à la prochaine session, qui aura lieu demain soir. Je suppose que vous n'avez pas d'armes...?
-Si, nous sommes équipés, a répondu Baline en ouvrant le sac Waterproof.
L'adjoint paru impressionné.
-Et bien dites-moi, c'est un sacré arsenal que vous avez là ! Mais ce n'est pas mes affaires. Nous allons provisoirement laisser la carcasse de l'avion au milieu du parc, en attendant qu'un bateau viennent la récupérer. Les dégâts sont heureusement légers, les vitres étant conçues spécialement pour résister aux ondes de choc. Seules quelques statues et la végétation du parc ont été endommagées. Bien, à présent je vais vous mener à votre suite. Dormez-bien, demain sera une dure journée...
Quelques minutes plus tard, l'adjoint, qui avait déclaré s'appeler Mohinder Stemass, vous avait ouvert la porte d'une suite luxueuse. La vue donnait sur la mer, et le décor de la chambre somptueux et moderne. Deux lits séparés trônait dans un coin de la pièce. L'adjoint est repartit, vous laissant seul avec Baline.
-Bon, a-t-il dit. On dirait que je vais être obligé de participer. Demain, je demanderais à avoir un plan du bâtiment à défendre. J'espère qu'on ne tombera pas su un allié incapable de rester en vie...
Le sommeil arriva rapidement, tant vous étiez exténué de cette journée. C'est fou tout ce qui pouvait arriver en 15 heures... un escadron militaire vous avait menacé de mort, vous vous étiez fait passer pour un espion afin de passer clandestinement dans un aéroport, vous avez été pourchassé par une armée de vigiles armés jusqu'aux dents, vous avez piloté un avion sans aucune expérience, avez sauté en parachute après avoir laisser l'avion se crasher sur une arène de combats illégale, et avez failli vous noyer avec un sac d'armes attaché à la main...

CHAPITRE 4 : LA MORT A TOUS LES ÉTAGES

Un réveil sonna à huit heures pile. Baline grogna en se levant. Un mal de crâne vous frappa de plein fouet.
-Bon, a grommelé Baline. Je vais me préparer et aller demander un plan... on se retrouve à midi à la cafétéria.
Cela vous laissez quatre heure pour visiter les lieux. Cela s'avèrerait sans doute utile...
Une demi-heure plus tard, après vous être préparé et avoir prit un petit-déjeuner copieux, vous sortez du bâtiment des logements et prenez conscience de ce que la nuit ne vous avez pas permis de voir la veille : L'île était plus grand que vous ne l'aviez pensé, ceinturée de hautes murailles barbelées. Il y avait de nombreux bâtiments à l'architecture moderne. Un peu plus loin, un grand bâtiment surplombait les autres. C'était l'endroit ou se déroulait les combats. Des traces d'explosion était visible à quelques endroits sur la façade de l'immeuble, qui devait bien faire dans les cinq étages. Le bâtiment voisin abritait la grande salle de diffusion en direct des combats, dans laquelle le publique assistait à un massacre ignoble en applaudissant.
La cafétéria, l'immeuble en face de vous, arborait une architecture fantaisie, avec des arches et des boucles en béton jaune. Une somptueuse villa se profilait face à la mer, entourée d'une véritable armée de gardes. Sans doute la villa de Kalimna...
Un autre bâtiment, assez petit, se dressait sur votre gauche. Il était surmonté d'un panneau "INFORMATION" écrit en lettres rouge vif. Vous vous êtes dirigé vers ce bâtiment et avez pénétré dedans pour découvrir une grande salle remplie de siège, avec quelques magazines sur des tables en verre, et un guichet au fond de la salle. Le guichet portait une inscription "RÈGLEMENT". Vous y êtes allé et une secrétaire lassée vous a tendu un prospectus sans un mot. Après avoir prit place sur l'un des sièges, vous ouvrez le prospectus et commencez à lire. Il était rempli d'informations intéressantes. Il faudra en parler à Baline.
Vous avez passé le reste de la matinée à lire divers magazines sur les armes et les véhicules de combat modernes, puis avez rejoint Baline sur la terrasse de la cafétéria. Celui-ci sirotait un soda en examinant une carte.
-Ah, te voilà, a-t-il dit en vous voyant. J'ai obtenu un plan du bâtiment des combats. T'as découvert quelque chose ?
Vous avez sortit le tract du règlement et vous êtes assis à sa table.
-Oui. Le combat débute à 18 heures, mais avant on a une heure pour préparer le bâtiment avec ce qu'on veut : mines, claymores, explosifs télécommandés... On aura aussi une carte magnétique permettant de verrouiller ou déverrouiller certaines portes. On nous remettra un ordinateur portable qu'il faudra placer quelque part dans le bâtiment, et défendre par tous les moyens. A 18 heures, les ennemis arriveront en continu, toujours plus nombreux, avec pour but de nous tuer et de détruire l'ordinateur. On a accès qu'aux trois premiers étages. Les ennemis auront trois accès différents pour entrer : la porte principale, blindée, avec un grand hall derrière dans lequel on pourra placer des barricades et des couvertures ; une porte de derrière, plus petite, donnant sur une remise ; et enfin un tunnel souterrain débouchant sur une salle de bureaux. Les ennemis arriveront en continu jusqu'à 19 heures 30. On doit survivre et protéger l'ordinateur pendant tout ce temps. On a aussi accès au parc, au bout duquel se trouve la port de derrière qui débouche sur notre bâtiment. Tous les coups sont permis pour survivre, sauf accéder aux zones interdites. Tout le combat est diffusé en direct dans le bâtiment voisin que tu vois là-bas. Bon, alors c'est quoi la stratégie ?
Baline paru réfléchir à ces informations.
-Bon, alors tout d'abord, quelqu'un va se placer derrière les sacs de sable dans le hall d'entrée principal et couvrir la zone. Il placera des claymores ici, et dans cette zone-là. Il posera un explosif télécommandé sur la porte principale et gardera le bouton à portée de main, pour ne le faire exploser que quand les ennemis rentreront. Ça devrait tuer pas mal de ces barbares. Un second défenseur se placera dans la remise, derrière une barricade de machines à laver renversée. Il placera quelques claymores dans la pièce, et posera explosif télécommandé sur la porte se situant derrière lui, au cas ou il se ferait débordé afin d'assurer son repli en arrière. Le dernier défenseur se placera juste là dans la salle des bureaux, afin d'empêcher les ennemis de déboucher du tunnel, qui se présente comme une bouche d'égout. Il placera une claymore juste à l'entrée du tunnel, et quelques autres autour de lui. Il se fera une barricade avec un bureau et utilisera la tourelle M249 placée derrière pour éliminer toutes les personnes sortant du tunnel. Il placera son explosif télécommandé à l'entrée de l'escalier menant au deuxième étage, ainsi qu'une claymore. Si l'un de nous est contraint de quitter son poste, il le fait savoir via les Talkie-Walkie que je distribuerais avant le début des hostilités. Si nous sommes trop débordés, on se repliera au second étage et on se positionnera autour de l'escalier pour les tuer. Même chose si on se fait encore débordés, repli au troisième étage et même tactique. On placera notre ordinateur ici, au troisième étage, dans ce bureau. On fera une barricade autour avec ce qu'on pourra, et on le cachera sous un meuble pour éviter une destruction dût à une balle perdue ou quelque chose dans le genre. Si jamais on est débordés une fois de plus, on se repli dans cette pièce, et l'un de nous passera discrètement par la fenêtre pour redescendre au pied de l'immeuble, directement dans le parc. Après, on improvisera en fonction de ce qui se passera. Ça va pas être de la tarte... Bon, je vais contacter notre troisième allié pour lui faire part de cette stratégie. Je te laisse choisir ton placement. Alors ?
Vous observez longuement la carte, et décidez :

1-)De vous placer dans le hall, et de défendre la porte principale.
2-)De vous placer dans la remise, et de défendre la porte de derrière (donnant sur le parc).
3-)De vous placer dans la salle des bureaux, sur la tourelle fixe M249, et de défendre l'accès au tunnel.

3)

la 1)

Je sens qu'on va encore devoir départager dans pas très longtemps...

1)

ferocimo, t'es là?

Bon, si je peux je taperais demain. J'espérais un peu plus de réponses...

ok

La 1-).

-Je prends le hall. Il me faut, disons, 5 claymores et un explosif télécommandé. Deux grenades seraient la bienvenue. Le reste, je suis déjà équipé.
-Bien, acquiesça Baline. Je vais m'occuper de la remise. Je vais contacter notre allié, et lui demander de prendre les bureaux. J'y vais.
Sur ces mots, il se leva et partit vers les logements. Bon, à présent, il était temps d'aller planifier le positionnement des explosifs. Saisissant un exemplaire de la carte, vous retournez à votre tour vers la suite qui vous était accordée afin de méditer sur le plan.
Quelques heures plus tard, à 16 heures 50, le groupe était prêt. Vous, Baline, et le dénommé Ameya se retrouvèrent dans les coulisses du quatrième étage de l'immeuble des combats. Ameya était un homme noir d'un mètre 90 environ, solidement bâti, et qui avait sans doute fait un service militaire à en juger par ses bonnes remarques sur la stratégie. Il prit la parole :
-On pourra mettre en place notre stratégie d'ici dix minutes. Personnellement, j'ai pris dans l'armurerie de l'île un fusil d'assaut AK-47, un revolver Desert Eagle, ainsi qu'un lance-grenade M79. Vous avez quoi ?
Après l'avoir renseigné sur vos armes, ce fut le tour de Baline.
-Pour ma part, j'ai un M4A1 tactique à lunette, un pistolet Makarov, et une mitrailleuse PKM avec détecteur cardiaque. Bon, je crois qu'on a fait le tour de l'arsenal, et c'est bientôt l'heure. J'ai emporté avec moi deux trousses de secours, au cas ou. Et n'oubliez pas : en cas de repli, restons groupés.
Quelques minutes plus tard, une sonnerie retentit dans le bâtiment. Le premier signal. Il était temps de préparer les lieux. Descendant à travers les étages, vous arrivez dans le hall d'entrée. Celui ci était rectangulaire et des sacs de sables était disposés un peu partout. Une rangée de colonnes se faisaient face le long de l'allée menant à la porte principale. Traversant l'allée, vous placez un explosif télécommandé juste au-dessus de la porte. Ça, c'est fait. Maintenant, les claymores. Vous en placez une dissimulée entre deux sacs de sable, rayons pointés vers le centre de l'allée. Une autre dans un coin de la salle, encore une derrière une colonne, une devant la porte qui faisait face à l'entrée principale et qui permettait de sortir du hall, et enfin une dernière dans le couloir menant à la remise. En la plaçant, vous croisasses Ameya qui vous annonça :
-J'ai presque fini. Et toi, t'en es ou ?
-Idem, je place ma dernière claymore. Tu devrais peut être en placer une aux étages supérieurs, au cas ou...
Il repartit vers l'escalier, vous laissant seul devant votre claymore. Bien, il restait encore un bon bout de temps, alors il ne vous restait plus qu'à attendre.
Une fois positionné derrière le sac de sable, M249-SAW en main, vous pointez le canon vers l'entrée et patientez. La tension monta d'un cran, un silence pesant planait dans l'air, prémisse d'une hécatombe. Les deux camps se préparaient. Bon sang, le plus dur c'est toujours cette attente. Quoique...
Quelques minutes avant le signal d'ouverture des hostilités, la voie d'un homme se fit entendre dans toute l'île à travers des hauts-parleurs.
-Ce soir, les enfants, vous allez avoir droit à du grand spectacle ! On accueille deux mercenaires américains et un ex-militaire en mal d'action ! Il ne sera pas déçu, pas vrai ? Ha ha ha !
Les acclamations de la foule se firent entendre non-loin, dans le bâtiment voisin. Le signal tant attendu vint comme une guillotine. Le publique hurla d'excitation, et un grand "clic" résonna dans les murs du bâtiment. Pendant, quelques secondes, rien ne se passa. Et soudain, se fut l'entrée en force d'une horde de brutes armées jusqu'aux dents. Attendant une seconde de plus qu'ils pénètrent dans le hall, vous appuyez sur le bouton de votre explosif. La détonation fut plus puissante que prévue, et détacha le plâtre des colonnes. Tous les ennemis qui avaient pénétrés dans le hall n'étaient plus de ce monde. Mais à présent, ils allaient être sur leurs gardes. L'afflux massif d'ennemis du début déclina rapidement,laissant juste passer quelques téméraires soldats qui se faisaient rapidement abattre d'une rafale de M249-SAW. Certains, plus prudents restaient derrière la porte et tiraient à l'aveuglette dans l'espoir de vous toucher. Plus loin dans le bâtiment se faisait écho les échanges de tir de vos coéquipiers. Soudain, un petit escadron de soldats cachés derrière des boucliers anti-émeutes débarquèrent. Ah, un imprévu. Heureusement, les grenades avaient la solution...
Dégoupillant une grenade, vous comptez jusqu'à trois et la lancez au milieu des attaquants. Ceux-ci tentèrent désespérément de la renvoyer, mais ne réussir qu'à l'enfoncer davantage dans leur rang. Elle explosa et tua la plupart du commando, mais certains survivants entrèrent. Un système d'évacuation retirait les corps qui bloquaient le passage. C'est alors que le pire cauchemar de tout les mercenaires arriva : il fallait recharger. Déjà, des ennemis en profitèrent pour s'infiltrer. Tant pis, vous n'aviez pas le temps. Empoignant votre SPAS 12, vous courrez au milieu et ouvrez le feu sur tout le monde. Quelques assaillants furent arrêtés par l'explosion de la claymore de derrière la colonne. Les autres furent interrompus dans leur course par un tir de SPAS 12. Un soldat avec un bouclier s'avança et tira une rafale de pistolet mitrailleur. Une balle vous arriva dans le bras, vous obligeant à vous mettre à couvert. Une autre claymore explosa, tuant à nouveau une poignée de soldats. Mais il en arrivait toujours plus, et le moment de recharger arriva. Au même instant, votre talkie-walkie grésilla :
-C'est Baline ! cria une voix métallique déformée par l'appareil. Repli ! Je répète : repli ! Y en a trop !
Pas surprenant. Il était facilement prévisible que vous, Baline, et Ameya soit débordé à peu près au même moment. La difficulté augmentait de minutes en minutes pour chacun des défenseurs.
Reculant lentement vers la porte, vous continuez à lâchez périodiquement des rafales de mac 10 à travers le hall, qui était maintenant noir de monde. La dernière claymore de la pièce explosa, éclaircissant ainsi votre vue. Il en arrivait encore. C'était le moment. Faisant volte-face, vous sautez par-dessus la claymore placée derrière la porte de sortie du hall, et commencez à courir vers l'escalier au bout du couloir. Baline l'avait lui-même presque atteint, rejoint par Ameya, quand une flopée d'attaquants sortit de la remise. Baline fit exploser son C4, éliminant tout ce petit monde. Après les avoir rejoints, vous vous retournez juste à temps pour voir votre dernière claymore éliminer les ennemis sortis du hall.
-On monte ! cria Ameya.
Le groupe monta l'escalier tout en rechargeant diverses armes. Arrivé en haut, Baline vous lança :
-Je vais verrouiller la porte de l'escalier, ça nous donnera le temps de recharger, pendant ce temps positionne-toi derrière l'escalier !
Grâce à sa clé magnétique, il referma la porte. Vous plaçant là ou il vous l'avait demandé, les cris des ennemis résonnèrent en bas.

Désolé, mais là c'est déjà très long et il n'y a pas de choix possibles avant un bon moment. Je continuerais plus tard.