Que de posts constructifs.
Je me demande ce que je ferais sans leurs précieux conseils
Heureusement il reste Sam' et toi pour faire des com's longs et constructifs !
Enfin toi c'est seulement qu'en l'envie t'en prend, et Sam' n'est presque plus là, donc il me reste quasiment rien !
Mais je suis là moi et je fais des efforts en plus
Hey, moi j'ai dit que t'avais fait des fautes, c'est déjà pas mal.
Tu as oublié lento
Toi Rob tu es sur la bonne voie, tu commences à faire plus de 2 lignes !
VG, je te critique pas, au contraire, c'est déjà sympa d'avoir fait l'effort de m'en faire un !
Lilian, ceux de Lento sont peut-être longs, mais c'est pas en les écoutant que je ferais de gros progrès, sans vouloir le vexer !
Les 3/4 c'est sur des blagues vaseuses et le reste sur des trucs qu'il trouve illogique car magique, donc bon...
VG Je parlais de celui que t'avais fait il y a quelques temps
Et moi ?
Toi c'était très bon sur le dernier chapitre, t'analysais bien le personnage de Merio !
Continue comme ça, tu es en net progrès !
Ok
c'est constructif hein ?
Tellement de talent dans ce com
Bon, le chapitre est fini, plus qu'à relire une dernière fois e à mettre quelques musiques puis je pourrais le poster !
J'ai aussi entamé le résumé qui suivrait, il sera assez long, mais ça sera le dernier, et après, on passera ENFIN aux choses sérieuses !
Chapitre 58 : La Fureur divine
Lucario, sous le choc de l’impact, avait littéralement décollé du sol pour être envoyé sur plusieurs mètres en arrière, dans un atterrissage si brutal qu’il roula encore plus loin lorsqu’il heurta la terre.
L’assemblée toute entière restait totalement interdite face à l’effarant spectacle dont ils venaient d’être les spectateurs. Voir une créature divine s’énerver de la sorte au point d’en venir à la violence avait outré tous les guerriers présents sur la plaine. Craignant que le Meracx décide finalement de châtier ceux dont le comportement lui avait déplu, les Esperias reculèrent tous de quelques pas en tremblant de peur. L’UDP avait quant à elle plus à l’esprit l’état de Lucario après ce coup de poing d’une puissance rare. Les quelques érudits et les plus calmes, à l’instar de Tykaty, étaient eux davantage intéressés par le fait qu’un Dieu se contente d’une simple frappe. En toute logique, au vu des facultés et des pouvoirs dont il avait déjà fait preuve, Merio aurait du être aisément capable d’utiliser quelque magie beaucoup moins primitive afin de faire taire le pokémon. Or, il s’était simplement satisfait d’un coup certes fort, mais que l’on avait plus l’habitude d’exécuter sous le coup de la colère. Pour le général, cela signifiait que même des divinités étaient sujettes aux crises de nerfs, et que même elles étaient parfois victimes de leurs émotions.
Visiblement sonné par cette mésaventure, le renard bipède eut quelques difficultés à ne serait-ce que se relever. Le simple fait de lever la tête du sol était pour lui une douloureuse épreuve qu’il dut pourtant surmonter, les dents serrées et les muscles contractés. Lorsqu’il parvint finalement à tourner son regard vers son agresseur, ce fut pour apercevoir un Merio le poing encore tourné sur le côté, tout haletant, comme après un effort physique intense.
« Ne me traite plus jamais…de lâche sans honneur ! » parvint à articuler le reptilien entre deux soufflements.
Sur ce, il rangea son bras et fit son possible pour calmer sa colère, tâche visiblement compliquée, dans le sens où cela avait été son objectif tout au long de la dispute.
« Si tu savais tout ce que j’ai fait pour le conserver cet honneur, tous les regrets qui m’accablent à cause d’agissements que je croyais honorables, alors tu n’aurais même pas osé penser à cette phrase ! »
Ces paroles-ci lui sortaient du fond du cœur, et même un malentendant aurait pu y entrevoir la preuve incontestable de la vérité des mots qu’il prononçait dans des hurlements bestiaux.
« Tu crois peut-être que j’ai acquis ma force simplement du fait de ma naissance et de simples exercices en solitaire ? Tu crois peut-être que c’est en restant cloîtré sur Raguad que j’ai trouvé la sagesse et la paix intérieure ? Tu crois peut-être que mes qualités mentales et physiques sont innées et que j’en étais doté dès ma venue au monde ? Réponds-moi ! »
Mais malgré l’intonation insistante de Merio, Lucario ne parvint cette fois-ci pas à le contredire. Il était comme tétanisé par la vague de fureur qui émanait du lézard doré, et à en croire par le silence qui s’était fait encore plus marquant, il n’était pas le seul à subir cette paralysie totale. C’est d’ailleurs quand il vit cela que le Meracx comprit qu’il était allé trop loin. Il redoubla alors d’efforts et d’expirations pour refroidir ses ardeurs, et éteindre la rage folle qui émanait de ses yeux, les faisant ressembler à des brasiers infernaux. Heureusement, ces derniers finirent par retrouver leur éclat bleu ciel habituel, bien que le ciel dont ils étaient le reflet paraissait plutôt envahi par une triste pluie qui ne semblait guère vouloir s’arrêter.
Ceci n’était en revanche pas le cas de la réelle étendue azur qui demeurait au dessus de leur tête : toujours complètement découverte, le soleil y brillait et semblait témoigner son indifférence envers les querelles de simples créatures terrestres.
« Le mot « Dieu » a été bien trop détourné de son véritable sens depuis sa création, surtout en ce qui nous concerne. Contrairement à l’idée que vous pouvez vous en faire, moi et mes semblables ne sommes pas des êtres célestes invincibles qui possèdent des pouvoirs illimités. En vérité, nous sommes comme vous : des créatures de chair et de sang qui vivent et meurent dans un cycle immuable. Nous évoluons simplement dans un autre plan d’existence où la puissance et les responsabilités demeurent sous des échelles bien plus grandes que dans votre monde à vous. »
« Je sais bien que sous la pression du combat imminent, la plupart d’entre vous ont peur de ce qui pourrait leur arriver. Je sais également, en toute modestie, que ma présence vous redonnera sans aucun doute un regain d’aplomb non négligeable. Malheureusement, je sais aussi que mon peuple a besoin de moi tout autant que vous, si ce n’est plus. Même parmi ma propre caste, je ne suis pas n’importe qui, et les miens comptent sur moi pour mener les combats contre les démons qui nous hantent depuis déjà bien longtemps. »
« Jamais nous n’avons souhaité être adorés par les Esperias, moi moins que tout autre. Je n’ai pas davantage demandé à être un des meneurs parmi mes compatriotes. Seulement, il faut parfois mettre de côté ses souhaits et désirs pour se plier aux devoirs qui nous incombent. Mes géniteurs ont eu la bonté de me donner force, sagesse et courage, alors il serait égoïste de ma part de fuir ma destinée. Certains sont nés pour être des guerriers, d’autres des savants, ou même de simples travailleurs prévus à une vie tranquille et sans embarras. De la même manière que j’ai accepté de devenir combattant, les autres Meracx ont accordés aux Esperias des signes de leur existence en remerciement de leur piété, ce qui n’est, vous me l’accorderez, guère le cas d’autres divinités.
- Tu n’as pas besoin de te justifier Merio ! déclara soudainement Jugula pour briser le long monologue. Tu as déjà fais pour nous plus que tu n’aurais du. Cette nouvelle génération a eu la chance de goûter à une vie opulente et sans soucis, alors il est temps de les bouger et de leur montrer que nous ne sommes pas sur cette planète que pour notre bon plaisir, mais également pour en faire un monde meilleur pour nos descendants ! »
Son propre peuple s’était désormais tourné vers leur héros, se sentant péjorativement visés par sa remarque. Et ils avaient raisons : en les chauffant de cette manière, le guerrier légendaire venait en quelque sorte de les mettre à l’épreuve. Il voulait savoir si sa nouvelle patrie avait gardé son esprit combattif, ou bien s’ils n’étaient désormais que des pleutres courant se cacher au moindre danger.
Alors que personne ne s’y attendait, ce fut ensuite Tykaty qui prit la parole pour s’adresser au lézard :
« Je n’ai pas eu le plaisir de vous connaître personnellement, mais une chose est sûr : si vous avez réellement été Mori il y de cela plusieurs siècles, votre sagesse et votre intelligence n’est plus à démontrer. Bien que j’aurais aimé avoir votre soutien, je me battrais avec ou sans vous à mes côtés, avec la même férocité et la même détermination. Rien qu’à vos paroles et au ton de votre voix, il est évident que vous souhaitez nous aider de tout cœur, mais vous avez certainement déjà pesé le pour et le contre, et essayer de vous influencer ne fera que vous torturer inutilement l’esprit.
- Je vous remercie du fond du cœur de me comprendre Tykaty, et Dieu sait combien cela est compliqué, le remercia Merio en hochant la tête.
- Moi aussi je me battrais de tout mon cœur ! confirma Xiliax. Et si on revient vivant de tout ce bordel, je pourrais espérer tâter de mon autographe ?
Affichant une risette bienveillante, la retenue du reptilien était toutefois bien visible sur ses traits crispés, traduisant la culpabilité qu’il éprouvait à sourire juste à la sortie d’une dispute.
- Tu pourras surtout gagner une bonne correction si tu continues à me harceler de la sorte dans une situation pareille ! lâcha-t-il.
- Bellum et ses chiens auront également le plaisir de goûter à ma puissance ! Je me chargerais de tous les exterminer, et sans réclamer aucune récompense, moi ! rajouta Soron en pointant un regard provocateur amical vers le commandant en chef.
- Pour une fois que cet ahuri dis quelque chose de sensé, je ne peux faire que l’approuver ! enrichi Byron dans un ricanement. Je serais aussi de la partie en m’y mettant à mon maximum !
- Sensé ? Comment quelqu’un qui ne profite pas d’une bataille pour y gagner quelque chose pourrait être sensé ? demanda Xiliax en feignant l’ignorance. Quand tout ça sera fini, je viendrais vous faire découvrir les RPG pour vous montrer le plaisir qu’on a à récolter un bon gros butin après la baston. »
Alors que les Esperias restèrent incompréhensifs face à cette annonce, plusieurs ricanements légers jaillirent des rangs de leurs renforts. Dans le cadre de dispute qui venait de disparaître, faire de pareilles vannes et en rire pouvaient paraître déplacé, mais après tout, y avait-il mieux que l’amusement pour adoucir les mœurs des guerriers avant les combats. Même si la blague en elle-même ne méritait pas d’être applaudit, le fait qu’elle soit parvenue à détendre l’atmosphère était assez louable. Tykaty était toutefois désespéré, et n’arrêtait pas de soupirer en guise de la lassitude qui l’accablait. Avoir un pareil lieutenant n’était pas de repos tous les jours, et en raison de son propre comportement assez froid et sérieux, il ne parvenait pas souvent à être diverti par son bras droit. Mais voyant que cela permettait à ses soldats d’être beaucoup moins tendus, il ne lui faisait que très rarement des remarques.
En revanche, le nouveau sourire que venait d’afficher Merio n’était lui pas dû à la comparaison idiote de l’officier. Très léger, et empli d’une certaine mélancolie, il dégageait plus un sentiment paternel que militaire, et ne donnait pas du tout l’impression d’un combattant de renom, si ses propres propos s’avéraient vrais.
Finalement, une fois les rires cessés, ce fut Sammy qui le dernier fit une déclaration, en visant principalement son maître dans ses phrases et son regard :
« Je participerais moi aussi. C’est pour cela que je voulais acquérir plus de puissance, et il serait lâche de me part de me défiler alors que j’ai enfin pu avoir ce dont je souhaitais. Malgré que tu ne puisses te tenir à mes côtés cette fois-ci, je n’oublierais jamais tout ce que tu as fais pour moi Merio, et je ne pourrais jamais te remercier suffisamment pour ton remarquable enseignement. Sache que je ne t’en veux pas pour ta décision, et j’ai comme l’impression que c’est le cas de la plupart de ceux ici-présents. Nous gagnerons cette bataille pour toi, pour te montrer que tes efforts pour nous aguerrir n’ont pas été vains ! »
Tel celui d’un fils racontant une de ses aventures enfantines où lui était arrivé quelque accident, le discours de Sammy venait d’émouvoir la divinité autant qu’un père l’aurait été. Mais en plus de la tristesse, il lui fit également ressentir une grande vague de fierté, comme si les vertus et valeurs dont venaient de faire preuve son élève étaient l’œuvre de l’enseignement qu’il lui avait donné. Les écailles bordant ses yeux commençant à rougir, il était étonnant que quelques larmes ne ruissellent pas sur son visage. Peut-être que les pleurs n’étaient pas compris dans le métabolisme de ces créatures : c’était du moins ce que se disaient les personnes assez observatrices du gigantesque groupe.
« Vous ne méritez pas d’affronter la menace seuls, parvint-il à articuler en sanglotant. Si les miens avaient pu juger par eux-mêmes de votre détermination présente, jamais ils n’auraient dédaignés vous ignorer comme ils le font. »
Les phrases rythmés par les gémissements allaient jusqu’à émouvoir les plus insensibles des guerriers, à l’instar de Jugula, qui n’avait pas reprit la parole et qui, à en juger par ses dents serrés et ses yeux détournés, tentait de faire taire ses émotions. En revanche, celles dont venait de faire part Merio confirmait ses dires selon lesquels les dieux n’étaient pas de simple entités parfaite et invincible : ils leur arrivaient à eux aussi d’éprouver de la peine, de la colère et de joie, ce qui les rendaient beaucoup plus « humains », dans le sens figuré du terme.
En revanche, ils semblaient beaucoup plus adaptés à se contenir, car au vu de sa récente évolution émotive, ils pouvaient changer d’humeur très facilement. Cela se vérifia d’ailleurs une nouvelle fois, lorsqu’il retint ses gloussements de chagrin pour finalement prononcer une ultime phrase :
« Je vous demanderais simplement une chose désormais, la seule consigne que je vous implorerais de respecter durant la bataille ! »
Inspirant profondément, devant les soldats en haleine, il lâcha soudain :
« Tâchez de rester en vie »
Sur ce, son traditionnel halo bleu ciel l’enveloppa, dans une seconde qui sembla durer une éternité pour les spectateurs de ce cruel spectacle. Son départ précipité avait certainement été volontaire, pour ne pas aggraver les remords qui le rongeaient déjà, mais cela n’empêcha pas une majorité d’Esperia de sangloter à leurs tours devant la disparition finale de leur protecteur. Ce tracas était d’autant plus important que la plupart d’entre eux, malgré le dernier ordre de Merio, savaient pertinemment qu’ils ne le reverraient jamais, étant donné que la guerre ôtera certainement la vie à bon nombre d’entre eux.
C’est donc dans une mélancolie extrême que le reptilien venait de laisser ses protégés, qui continuèrent de regarder tristement le sol même quelques minutes après leur départ. Toutefois, ils finirent tout de même par partir en prenant le chemin de leur village, invitant l’UDP à les suivre, tâche que ces derniers exécutèrent très rapidement.
Alors que Sammy s’était lui aussi mit en route, il se retourna, sentant que quelqu’un n’était pas encore parti.
Et il avait raison : sur la plaine, demeurait Lucario, assis seul sur le sol, fixant vers l’horizon, et semblant perdu dans ses pensées.
A suivre…
Parfait, j’ai lu. Je me permet de te dire que « dédaigné vous ignorer » fait moins bien que « daigné vous ignorer ». D’autant plus que ça a pas le même sens
En dehors de ça: rien à dire pour les fautes, pas de mauvaise formulation même si le « et semblait perdu » aurait peut-être fais mieux à la fin.
Bon sinon je n’ai pas grand chose à dire, la suite maintenant
J'ai lu, content ?
Je suis venu, j'ai lu, j'ai com oral
Vivement le sang
J'ai réussi à fidéliser VG dis-donc !
T'as mieux aimé l'ambiance cette fois-ci ?
Vraisemblablement, mais peut-être un peu tard étant donné qu'à chaque fois que je vois une réplique avec un "dit untel" la première chose que je pense c'est "C'est qui lui ?! "
M'enfin, peut-être qu'à la fin de la fic je retiendrais les différents personnages.
Sinon ouais, ça m'a semblé moins... "naïf", quoiqu'un peu trop style happy end peut-être.