-Bon, on fait quoi maintenant mon Jean-Louis? Dis-je en m’essuyant les manches de la poussière collé.
Apone jeta un coup d´oeil furtif dans son dos.
-Ben...déjà faut ramener le petiot à la maison! Dit-il en shootant dans des tripes à ciel ouvert.
-On a pas de maison. Pas depuis que la grosse Gertrude nous à fichue dehors...
-Mouais...On passe par ou?
Les deux soldats regardèrent de leur position le croiseur covenant, massif, en train de flotter au dessus des ruines.
-ça te tente de passer par là mon Popov?
-Mmmh je sais pas...il à l´air tout petit ce truc, je sais pas si ça vaut le coup!
-Boah aller! ça doit sûrement être un de leur petit vaisseau, un croiseur de bataille d´assaut lourd je pense...On va passer par là! ça fait un bail que tu ne t´es pas dégourdis les jambes mon Popov!
-Si c´est pour la forme... *se relève péniblement*
Jones Apone Junior et Raspoutinov Popovitch Tchernobilosky marchèrent quelques temps en direction du vaisseau covenant, croisant par-ci par-là quelques patrouilles de grunts :
-Mon Jean-Louis, là à neuf heures!
-Ooooh! Une patrouille de Grunts!
-Pas de Brutes?
-Non, on à droit au hors-d´oeuvre, prêt ?
Très cher téléspectateurs, en raison des violentes scènes cruelles, ignobles et scatophiles qui suivent, nous vous rediffusons la suite de l´épisode inédit de "Gozep, le Grunt des prairies enchantées
-Alors mon petit grunteau! Tu veux que ze lise une histoire pour t´endormir?
-Oh oui! Raconte moi celle de "Groflouflou au pays des Patapons" !
L´interlude ayant fait fuir les techniciens de la salle de diffusion télévisuelle, nous vous repassons les images non censurés de la fin du massacre. Nous vous exprimons nos plus profonde excuse quand à la médiocrité de cette série comme interlude.
La direction de la chaîne.
-J´en ai eu deux de ce côté ci mon Jean-Louis! Je crois qu´il y en à plus! Dit Popovitch en criant, les pieds dans des boyaux encore chaud, de l´autre côté de l´avenue.
-Attend! Il en reste un!
Apone se tourna vers un grunt apeuré et lui dit :
-Psst! Toi! Viens n´au pied.
-Qu...quoi?
-VIENS N´AU PIED !
Le grunt s´approcha, mort de trouille, commençant à perdre l´équilibre sous l´effet de la peur.
-Retourne toi et penche toi.
Ce qu´il fit. Apone leva son pied en arrière avant de l´abattre contre le grunt, qui vola vers les nuages dans un " ´foiréééééééééééé "
-Oh! Là haut mon Jean-Louis! Encore une pie!
-Non mon Popov...c´était pas une pie...
Arrivée au pied de l’ascenseur gravitationnels, et après avoir abbatue une simple escouade de fantassins Brutes et trois pelotons de Grunts sur Ghosts, nos deux guerriers hésitèrent quelque peu...
-Attend, t’es sûr que c’est par là qu’il faut passer pour traverser la ville mon Jean-Louis?
-Mheu oui! Avec mon sens de l’orientation hors norme, on risque pas de ce planter! Alors heuu...par là!
-Comment se porte le chtit gars? Dit le soldat russe en scrutant le Lieutenant toujours sanglé au dos d’Apone.
-Bah je sais pas, il sent moins bon tout à coup.
-Il regarde dans le vide en mâchonnant son haut de col. Dit Popovitch en se penchant vers lui un peu plus. Il bave aussi...
-C’est normal il doit avoir faim, ça te faisait la même chose lors de notre séjour dans ce bunker en ruine, le jour ou la 32ème sections de Marines avait débarqué en renfort avec leur rôtissoires pour contrer les compagnies de Grunts violet à poils ras!
-Ah ouais sans doute. Bon, on monte?
Les deux soldats grimpèrent dans le monte-charge gravitationnel géant, puis leur corps s’élevèrent lentement, une petite musique douce d’ascenseur d’hôtel sortant dont ne sais ou...
Puis, arrivé tout en haut, l’ascenseur s’arrêta.
DING ! (bruit d’ascenseur d’hôtel toujours)
-Pas un chat, rien! Pas de service d’acceuil, rien!
-Bah c’est normal, ils ont dû prendre le temps de se préparé mon Popov!
Après avoir franchie moulte conduis, traversé six ou sept hangars et quelques pièces, toujours pas de soldats covenant en vue. Puis, en arrivant dans la salle de contrôle principale, ils tombèrent sur toute les garnisons Brutes présentent à bord, toute, la gorge tranché très profondément, étendus autour d’un projecteur holographique géant fumant et fondus.
-Oh bah nan! J’y crois pas! Ils ne nous on même pas attendus! T’y crois ça mon Jean-Louis?
-Te réjouis pas trop vite mon Popov...tu SAIS ce qui à pû causer de tel dégâts...
-Nooon! Dit Popovitch, niet! Ne me dit pas que...
-Si!
-Par Saint Vladimir...
-Qu...Qu’est ce qui à pû causer tout ces morts si ce n’est un troupeau de Drinols? Dit enfin le Lieutenant Carlson, encore sous le choc et près à se faire dessus une nouvelle fois.
-Une chose que mêm le plus féroce des guerriers peu craindre...une chose...impossible à décrire avec précision...*le visage d’Apone se fit plus sombre, celui de Popovitch se crispa, s’attendant à entendre la vérité* Puis Apone dit enfin la tragique nouvelle :
-Ils ont tous regardé un épisode complet en V.O de « Gozep, le petit Grunt des prairies enchantées »...
Carlson : ?? ???
Après s’être remis de leur émotions, nos deux compères et la petite lopette se remirent en route, pour trouver la sortie. Il s’arrêtèrent près d’une écoutille ouverte, donnant sur le vide, avec un Grunt, le seul et dernier covenant à bord d’ailleurs, qui se tenait au bord.
-Attend mon Jean-Louis! Attend!
Popov s’approcha doucement du grognard et le poussa dans le vide. Le petit covenant tomba dans un « ‘culééééééééé »
Il repris sa place à côté d’Apone.
Après avoir traversé le vaisseau de long en large, en large et en travers, nos trois amis trouvèrent enfin la sortie et descendirent par l’ascenseur.
-...
-...
-En même temps c’est peut être un peu con d’être passé par là!
-Je crois que t’as raison mon Jean-Louis, j’ai pas pris mon pied...en plus j’ai faim.
Arrivée en bas :
-Mon Popov! Ecoute! Un truc qui roule! ça vient par ici!
Aaah mais sérieux Ghost t´as tout cassé là, tu nous dépeint comme des tâches alors qu´on se serait très bien comporté avec un vétéran comme nous. Et puis on est même pas arrivés sur la Lune. Détend toi, prend-toi une bière, roule-toi un petard ou je sais pas trop quoi mais laisse faire Tonton.
Allez t´inquiète pas Ghost, on a jamais voulu te faire du tort, au contraire : on explore une voie que personne a pris avant nous, on se détache du schéma du soldat de la résistance "classique" (qui n´en est pas moins bien pour autant : Cephauss et moi avons tous les deux fait carrière dans cette voie avant). On a simplement essayé de changer. On va se réajuster plus dans le plausible dans nos récits, voilà tout. Des vétérans de guerre sortant des ruines, oubliés depuis des années, qui reprennent du service après avoir oublié la civilisation ; pourquoi pas ? Je pense que c´est bien d´essayer d´autres choses. C´est ce qui rend un camp intérressant.
Oh bah non! T´as tout fait partir de travers là Ghost! Attend au moins qu´on ait fini ça partait super bien! Recommence jamais ça!
En plus t´es gentil mais évite de nous descendre comme des merdes comme ça! On te fusille pas, tu nous fusille pas, ça marche comme ça? Sinon à moi ça va se frustrer sévère là.
Nan mais ne te fait pas d´inquiétude, on veux juste explorer comme dit Captain une nouvelle voie en recommençant tout depuis le départ. Je trouve que ça donne une bonne tournure.
PS : tu...tu portes ton casque en salle de brief´ toi?
le protocole les gars, après tout il est sensé (sensé hein) nous diriger et là.. qu´est-ce qui lui tombe dessus... (ça fait un peu Un indien dans la ville ==> Deux soldats chez les Covs...)
Faut le comprendre, il aime bien son petit monde ordonné et avec deux ploucs gonflés aux amphétamines comme ça XD
et la ptite lopette...si elle est sale... ça fait une salopette :D (qui a pris ma corde?)
PS : Pas toi Ceph? XD
kiff l´épisode 52 de Gozep, celui où il rencontre un bonobo jaune qui veut pas lui preter la confiture de framboise
Dark XD
nan mais là sérieux, déjà rien qu´à la première rencontre, le chef qui les insultes et leur lance de lourdes menaces. Moi franchement ça me donne pas envie de rester et de ne pas lui obéir, donc là c´est normal qu´on va garder une telle atitude XD, mais comme on l´aime bien, on va rester gentil avec lui ^^
PS: Moi non vus que j´arrivais toujours en salle de brief en caleçon XD
J´aime bien l´épisode 37 de Gozep, celui ou il doit faire des bisous aux abeilles tueuses dans les champs fleuris
xD ça c´est la version "happy tree friends" de Gozep là
Bah faites mais moi je garde mon role de chef, et j´vais pas laissé deux paysans faire effondrer les rangs de mon armée
style on veut te bousiller ton camp. Jamais on a voulu te prendre ta place, t´es parano à mort sur ce coup là xD Tout ce qu´on veut c´est se marrer.
Ben tiens je vais me gêner...
-Mon Popov! Ecoute! Un truc qui roule! ça vient par ici!
-Ben décidément, c´est notre jour.
Un gros blindé transporteur de troupes se glissa paresseusement entre deux immeuble et se stoppa net devant l´ascenseur gravitationnel :
http://www.xboxgazette.coom/i/pic_gearsofwar_art_13.jpg . L´avant du blindé s´ouvrit, révélant un équipage de quatre hommes, qui sortirent tous à l´exception du pilote. Ils étaient vêtus de haillons et de ce qu´ils avaient pu récupérer dans les ruines ( dans ce style
http://www.xboxgazette.coom/i/pic_gearsofwar_art_16.jpg ) mais étaient armés, d´armes qu´ils avaient aussi récupérées : fusils à pompe dernier modèle mais poussiéreux, fusil d´assaut MA5C en plus ou moins bon état dont le compteur digital n´avait plus rien compté depuis longtemps.
-Merde alors mon Jean-Louis, des parias ! Tu pourra leur dire pour ta culasse.
-Salut les gars, dit Apone.
Les parias s´approchèrent de l´ascenseur, les ignorant.
-Ce vaisseau est sécurisé ?
-Ooais, dit calmement Popovitch. Il était déjà comme ça quand on est arrivés.
-Ouais, cette fois c´est pas nous.
-Vous avez trouvé quelque chose d´intéressant à bord ?
-Que dalle. Et vous approchez surtout pas de ce qu´il y a dans la salle de contrôle.
-Bon. Je tiens pas à m´aventurer là-dedans de toute façon. Nos amis les faces de singes vont rappliquer sous peu. Les gars, dit-il a ses hommes, ramassez les armes sur les corps à proximité, et tirons-nous.
-Mec, dit Apone, j´aurais besoin de quelques pièces pour mon fusil.
Le gars s´approcha.
-Un HMG ? C´est une antiquité. On a pas ça ici.
-C´est ce que je dis. Fais-nous monter dans ta tuture.
Petit échange de regards hargneux.
-Euuh... Messieurs ? Dit Carlson, attaché dans le dos d´Apone.
Ce dernier se retourna pour montrer aux parias d´où provenait la voix.
-Vous... Pouvez me détacher ? J´ai des compétences en diplomatie.
-Ben voyons.
Mais Apone s´exécuta. Le lieutenant chancela sur le sol.
-Euh... J´aurais besoin de rejoindre une base proche. Je peux vous dire où elle se trouve. Si vous m´y emmenez, la résistance ne sera pas ingrate. On a des provisions et des vivres sur le point d´être chargées sur notre base lunaire.
-Miiinute, dit le paria. On a terminé notre tournée là, je veux rentrer avant que le soleil se couche. On verra ça demain, je suis crevé. Mais soit. Ce que dit le lieutenant m´intéresse, nous irons voir cette base de plus près. Montez !
Les deux vétérans se regardèrent.
-Le petiot est pas si inutile que ça finalement.
-Bah, j´aurais pu le faire, mon Popov.
-Mais oui.
Le blindé repartit, légèrement en surcharge. Il arriva à la planque des parias quelques heures plus tard, pénétrant dans un vieux parking souterrain reconverti.
-Qui... Qui sont ces gens ? Demanda Carlson en sortant du véhicule.
-Des parias, expliqua Popovitch. Des civils ayant survécu aux attaque covenantes mais qui n´ont pas été évacués. Il y en a beaucoup à la surface de la planète. Ils vivent dans les ruines, dans la peur permanente d´être découverts.
-Ouais, enfin, dans la peur... Moi, si ils se pointent, je les attend !
Les vétérans se retournèrent :
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/2/2a/GoW-Baird.jpg
-Leon ! S´exclama Apone. Qu´est-ce que tu branle ici ?
Quelques poignées de main furent serrées.
-La base de Prague a été prise d´assaut peu après qu´on soit séparés. On a bien rigolé mais les Brutasses étaient trop nombreux, on s´est fait démonter la rondelle. Peu ont survécu, on s´est barré à pattes puis on a été récupérés par ces gens. Venez, je vous emmène à la cantine.
-Eh, halte vous ! Ces types viennent d´être récupérés, ils doivent être mis en quarantaine et...
-C´est bon, c´est des potes à moi.
Leon Von Richburg poussa un rideau, et le groupe pénétra dans une large portion reconvertie du parking, délimitée par des vieux meubles récupérés et des morceaux de tissu suspendus. Des vieux réchauds brûlaient mollement un peu partout, au milieu de cercles de gens en tailleur. Les parias arrêtèrent tous ce qu´ils étaient en train de faire pour regarder les soldats d´un air méfiant.
-Qu´est-ce qu´ils ont ? Murmura Carlson.
-Ils se méfient des militaires, expliqua Apone. Tout le monde n´a pas envie de vivre sous le gouvernement militariste de la résistance.
Leon invita les trois hommes à s´asseoir près d´un réchaud à gaz et la salle recommença à manger.
-Bon, où sont le bain à bulle, les sièges en cuir et les écrans plasma ? Demanda Apone. J´ai envie de me détendre.
-Des écrans plasma ? Demanda Carlson.
-Il est nouveau, expliqua Popovitch à Leon.
-C´est vrai que c´est pas le grand luxe, mais ça vous fait déjà un abri, pas vrai ? Dit Leon.
-C´est clair. Dit, il me faudrait des pièces pour mon arme.
-On verra ça demain, t´inquiète pas. Je vais chercher de quoi baffrer.
Quelques minutes plus tard, Leon arriva avec une grosse marmite bien maousse remplie d´un liquide jaunâtre à l´aspect gluant et huileux, quelques morceaux de choses non identifiées faisant surface de temps à autre. Il le posa sur le réchaud et alluma ce dernier.
-Attend ! Sûr que ça va pas nous péter à la gueule ton truc ? Ces machins à gaz, ça commence à dater.
-C´est bon.
Une odeur pestilentielle commença à titiller les narines alors que le repas réchauffait. Leon sortit une miche de pain de la taille d´une bonne mine antichar au napalm et commença à l´entamer à la scie à métaux.
-Euh... C´est quoi au juste tous ces trucs ? Demanda Carlson.
-Ah ben ça c´est la Fougne, expliqua Leon. C´est fait avec toutes les vieilles croûtes de fromage qu´on récupère dans les ordures. On le fait fondre avec toutes les vieilles couennes et les rats qu´on trouve et on laisse mariner tout ça pendant trois, quatre semaines dans une grosse cuve à fuel reconvertie à l´arrière du bâtiment. Vous avez de la chance, j´ai eu le fond de la cuve : c´est là qu´il y a les morceaux.
Là-dessus, l´ex-ODST largua une pleine louchée sur une grosse tranche de pain dure comme du bois et tendit le tout au lieutenant. Un nuage verdâtre en forme de crâne s´éleva du plat alors qu´une odeur de jus de chaussette filtré dans un slip envahissait ses narines. L´officier réprima une déglutition.
-Huum, pas mal, c´est toujours Toinette qui te fait tes plats ? Demanda Apone après s´être servi.
-Elle s´est fait étriper par un Hunter enragé y´a six mois.
-Ah, excuse. En tout cas y´a un petit arrière-goût pas désagréable qui me rappelle que je me suis pas lavé les dents depuis deux mois et que ça baigne dans le fond.
Carlson prétexta une envie pressente et s´éloigna. Il revint cinq minutes plus tard, vert comme une feuille de salade. Par bonheur, le repas s´était éclipsé, mais pour laisser place à un amas de choses informes vaguement noires aux reflets marrons, autour duquel voletaient quelques grosses mouches bleues.
-Mais qu´est-ce que... qu´est-ce que c´est que cette matière ? (il renifla d´un air méfiant et fit aussitôt la grimace) C´est de la merde ?
-Nan, c´est le dessert. T´arrive juste à temps !
-C´est une fabrication artisanale, c´est roulé sous les aisselles.
-Oh mais... Mais c´est croustillant à l´intérieur ! Dit Apone.
-Bon écoutez, dit Carlson, je vous remercie vraiment de votre hospitalité mais là je suis plutôt fatigué, alors...
-Le petiot à raison, dit Popovitch, ça a été une dure journée pour lui. Tous au pieu ! Arrête de te goinfrer, mon Jean-Louis.
Leon amena les trois compagnons dans un vieux conduit qui menait au troisième sous-sol d´un immeuble voisin. Après avoir passé quelques pièces déjà habitées, il ouvrit la porte d´une vieille salle de bain mitée et rouillée de partout. Il alla ensuite chercher quelques matelas dans le tas qui gisait au bout du couloir, et les balança dans la pièce.
-J´ai choisi les moins mités, mais y´aura peut-être quelques punaises, hein, comme d´habitude. Comme ça si vous avez une petite faim en pleine nuit...
-T´es bien gentil, Leon. Merci. Ben tu veux pas ton matelas, petit père ?
-Non, ça va aller, je... je préfère dormir à même le sol...
-Pas grave. Il a des réactions bizarres des fois, tu sais.
-Aucun problème. Bonne nuit à tous, je viens vous réveiller dans cinq heures, une bonne nuit de sommeil bien remplie vous fera du bien, je pense.
-Hey, c´est grasse mat´ ! Allez, a demain.
-Hey mon Popov ! Y´a des cucarachas dans le lavabo ! J´aime bien ces bestioles, c´est meugnon.
-Euh... Vous voulez pas qu´on dorme, euh... ailleurs ? Dit Carlson.
-Mais nan, c´est parfait ici ! T´as même un dépôt de calcaire qui te fait oreiller ! Allez, bonne nuit tout le monde.
je rigole aussi ne vous en faites pas
-Redresse bordel, redreeeeeeaaaaAAAAAAHH !
Le Pélican évita de justesse le mirador qui surplombait le camp, les réacteurs mettant feu à la casquette du soldat qui y fumait tranquillement sa clope.
-Tu sais quoi Speedy ? T´aurais pas dû retirer tes lunettes.
-Ouais, et après j´ai l´air de quoi au sol, le seul pilote bigleu de la base ?
-Ouais mais... Eeeeh, fait gaffe, tu te pose sur la bagnole du colonel là STOP !
-Eh merde, la boulette.
-Au moins tu t´es pas réceptionné dans l´armurerie, comme la dernière fois.
-Bon allez TOUT LE MONDE DESCEND DERRIÈRE ! Aaah putain c´est vraiment la merde de vieillir, ça me plombe le dos à chaque fois que je me lève. Tiens aide-moi toi, jeune con ! Et coupe ce reggae !
Carlson se précipita hors du Pélican et se jeta à genoux sur le sol, pleurant presque de joie.
-DIEU que c´est bon de rentrer chez soi !
Les trois autres compères débarquèrent à leur tour du vaisseau de largage, calmement.
-Alors c´est ça la "base" ? Dit Leon. Vous savez quoi les gars, je suis déçu.
-Ouais, même pas de Troïka en batterie, et ce côté-ci est mal défendu, dit Popovitch. Si un blindé se pointe, c´est plate.
-Regardez, dit Apone, voilà le colonel. Vous vous souvenez de comment on salue ?
-Ooais.
Un homme bien baraqué et cigare aux lèvres s´approcha, l´air plutôt patibulaire, une grosse casquette en toile de tente de combat vissée sur le crâne. Lui, il était de la maison. (
http://img240.imageshack..us/img240/1895/image13nh7.png
http://img240.imageshack..us/img240/4397/image14iq5.png
http://img507.imageshack..us/img507/1850/image10ug2.png )
-Ma bagnole. Ils ont flingué ma bagnole. Mon Warthog que j´avais mis trois plombes à tuner, il est mort.
-Z´inquiétez pas, lui dit calmement Popovitch, z´en aurez d´autres.
-P´t´être, mais j´avais passé trois plombes à expliquer aux Grunts comment peindre les dents de requin. Bon, z´êtes qui vous ?
-Moi c´est Jean-Baptiste Poquelin, lui c´est Alexandre Dumas et lui Jean-Sebastien Bach.
-Enchanté.
-Quelle culture.
-On vous a rapporté votre lieutenant.
Le lieutenant commençait à trembler, ses muscles se tétanisant dans un salut qui durait depuis cinq minutes.
-Z´êtes en retard, lieutenant.
-Je vous demande pardon, mon colonel, tout sera dans mon rapport.
-Vous croyez que j´ai que ça à foutre de lire des rapports ? Allez vous laver un coup et sautez dans le premier char, vous repartez en patrouille.
-Oui mon colonel !
-Il est mieux avec la barbe naissante le petiot, nan ? Dit Apone.
-Pourquoi, t´es gay, toi ?
Gros rire de viking bien burné.
-Décidément il est des nôtres ce colonel, murmura Leon.
-Bon, vous comptez rester plantés là ou bouger votre cul pour aider les autres à ranger le matos dans la navette ?
-La navette ?
-Ouais mon gars, on part sur la Lune.
-Rien que ça. On y va, les gars ?
-De toute façon on avait rien de prévu pour aujourd´hui, mon Popov.
-Et toi, Leon, tu reste définitivement avec nous ?
-Ben, disons que si je rentre chez les parias sans l´hélico, je vais me faire tuer. Je crois que vous suivre est une meilleure option.
-Parfait, alors allons voir ces caisses.
beuheu pas d´épisode de Gozep aujourd´hui -_-´
Chut ^^
demain, je serai là!
et sur le live aussi
le grand tartarus3 revient
Enfaite tous ceux que vous cotoyé son de gros bourrins completement abrutis ? Super !
Que dalle, Carlson est correct, et Leon est un super bon mécano ^^
Des bourrins abruti? je me sens pas concerné ^^
sont pas encore arrivé sur la Lune Jor, mais attends qu´ils arrivent
Carlson est une tafiole (de soins) mais bon, on est pas tous comme ça dans la Résistance! y´en a aussi des rires bien gras bourrés au lard et au cochon!
et Léon... range le, captain, tu vas te blesser
Waichgro, tartarus come back!