Ah ben merci quand même.
J'ai lus et il est bien ( plus de compliments en stock )
Bon... quand même. J'aurais juste voulu avoir des commentaires constructifs.
Bon aller, je suis pas une mauvaise bougre alors je poste la suite.
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4ème Partie/Chapitre 2 : Alliance glaciale
Prague, République Tchèque
Depuis neuf heures du soir, le vautour était là, à son poste monotone et tout seul dans l’accueil de la prison. Il était là depuis son ouverture, il était là lorsque la comtesse s’était fais arrêtée et il avait été là aussi lorsque la prison avait changé de propriétaire. Bref, il était là depuis trop longtemps. De plus, il exerçait une profession si ennuyeuse et si remplie de train-train quotidien… qu’il sursauta lorsque la porte d’entrée s’ouvrit brusquement. Deux jeunes femmes entrèrent. La première, habillée d’un uniforme de police et dont le visage était caché, tenait fermement la deuxième par le bras. Une ratonne laveuse aux cheveux longs et lisses, aux yeux verts amande et aux poignets menottés. Une expression de profonde colère se lisait sur son visage crispé. La policière annonça :
« Je vous emmène une nouvelle détenue !
-Ah. Enfin un peu d’action, pensa le garde. »
Ce qu’il appelait « action », c’était : escorter la nouvelle recrue jusque dans sa cellule, fermer à clé et repartir vers son poste. Il revêtit donc sa longue cape, prit les clés qu’il mit aussitôt dans sa poche et pria les deux jeunes femmes de le suivre. La première emboita le pas mais la deuxième protesta :
« JE SUIS UNE CRIMINELLE HYPER CONNUE ! VOUS POUVEZ PAS ME FAIRE CA !
-C’est ce que tu crois, répondit sournoisement le vautour. »
Les trois personnes avancèrent dans un long couloir, vide et poussiéreux. Quand soudain une grande silhouette noire s’abattit sur le garde. Celui-ci tomba à terre, assommé.
« Et voilà. Avec un coup comme celui là, on devrait avoir le temps avant qu’il ne se réveille, annonça le renaton.
-Non pas vraiment. Mais LA, oui ! ajouta la ratonne en maltraitant le vautour et en le rouant de coups divers et variés.
-J’ai eue peur Ben, j’ai cru que tu n’arriverais pas à temps, continua la renarde.
-Moi ? Arriver à la bourre ? Pour qui tu me prends ? Au fait, pourquoi a-t-il fallut que vous fassiez une mise en scène comme celle là pour rentrer ?
-Toi et Jennissy vous auriez réussis à grimper sur le toit et rentrer en douce, pas moi. Il fallait donc que j’entre par l’entrée principale sans éveiller de soupçons. Et là, j’avais besoin de Jennissy. Maintenant écoutez moi bien. On va passer à côté des prisonniers et connaissant la grande réputation de papa, ils pourraient facilement nous reconnaitre, surtout toi Ben.
-Je crois que j’aurais compris à force que je suis le portrait craché de papa, dit-il en roulant des yeux. C’est crevant toute cette opération. Pourquoi ce type n’as pas droit aux visites ? S’aurait été beaucoup plus simple. »
Carmen sourit. Son frère n’avait pas prononcé un mot depuis deux mois et depuis le début du voyage il était redevenu bavard.
« Evidemment, maintenant met ton déguisement Ben. »
Il se baissa, enleva la longue cape du garde, la revêtit et se capuchonna la tête. Les trois voleurs s’observèrent. Leurs déguisements étaient parfaits. Jennissy avaient mit des lentilles de contacts et avait lissé ses cheveux, puis les avaient attachés, ce qui lui changeait carrément le visage. Carmen était seulement habillée d’un uniforme de police et avait laissé ces petites lunettes carrées au placard. Benjamin enfin, avec la cape du garde, avait un air aussi sinistre que le bâtiment.
« Quel joyeux déguisement ! dit-il avec ironie. »
Les voleurs avancèrent dans le couloir, passant devant plusieurs prisonniers .Ils ne prononcèrent plus un mot et restèrent fidèles à leurs rôles. Néanmoins ils avaient la peur au ventre. Le moindre faux pas pourrait faire capoter tout le plan. La renarde fit bientôt signe à ses complices de ne pas bouger, prit deux photos des alentours et les colla devant l’objectifs des deux caméras de surveillance. Une vielle technique, simple mais très efficace.
« A présent il nous reste à peu près vingt minutes avant que les gardes ne découvre la supercherie. »
Elle se tourna vers la cellule et interpella le prisonnier qui se retourna aussitôt. Si les deux sœurs ne furent pas surprises de se retrouver en face de l’exemple typique du parfait taulard, le visage de Benjamin prit un air horrifié et le renaton recula prudemment de deux ou trois pas. Son enfance lui revint en mémoire et plus particulièrement le souvenir le plus terrifiant de sa vie, lorsqu’il aperçu le gigantesque morse dont le corps était recouvert de tatouages.
« C’est vous Jim McSweeny ?
-C’est moi fillette. Qu’est ce que tu me veux ?
-On dit que vous pourriez nous aider.
-Ca dépend pour quoi. »
Jennissy fouilla dans sa poche et en sorti une petite figure de papier blanc et bleu, l’emblème du clan Cooper, puis la tendit au morse. Il regarda la figurine, mais elle ne voulait plus rien dire pour lui. Aussi la jeta-t-il indifféremment par-dessus son épaule. Geste qui énerva profondément de la ratonne.
« Euh… je pense pas qu’on se soit bien compris. Vous savez qui nous sommes au moins ?
-Il faudra bien plus qu’un morceau de papier pour me convaincre que vous êtes des Cooper, petite. »
Petite, fillette ? Et ce serait quoi après ? Ma puce ? Poussin ? Rien qu’en y pensant, elle bouillait intérieurement. Son frère posa sa main sur l’épaule de la ratonne.
« Calme toi et laisse moi faire. »
D’un geste vif de la main, il se décapuchonna la tête, laissant apparaitre son visage. McSweeny ouvrit de grands yeux. Devant lui, se tenait un raton laveur orange, ressemblant trait pour trait à Sly Cooper. Le même qu’il avait kidnappé il y a presque dix huit ans. Il lui lançait un regard d’une profonde noirceur.
« Et là, vous êtes convaincu ? dit simplement Benjamin avec une pointe de dédain dans ses paroles. »
Le morse vacilla, mais fit mine de ne pas être impressionné par cette rencontre imprévue.
« OK, vous êtes des Cooper. Mais dites-moi pourquoi j’aiderais les gosses du type qui m’a foutu en taule ?
-Parce que vous aideriez les personnes qui vous en auront fait sortir ! »
Tous regardèrent Jennissy avec de grands yeux, mais pas forcément pour la même raison. Celui qui d’entre les trois trouvait l’idée très mauvaise prit sa sœur par le bras et l’amena plus loin, laissant Carmen et McSweeny seuls.
« Libérer ce type ? T’es malade ou quoi ?
-Il ne m’a pas l’air bien méchant à moi.
-Eh bien à moi si !
-D’accord. On se calme. C’est quoi ton problème ?
-Le problème c’est que j’ai déjà vu ce type ! Et crois-moi quand je te dis qu’il est tout sauf sympathique !
-Comment ça tu l’as déjà vu ? Tu l’as croisé dans la rue ou… ?
-Non, c’est plus compliqué que ça, déclara Benjamin en regardant par-dessus l’épaule de sa sœur pour voir si le morse les écoutait. J’avais trois ans et ça c’est passé le jour de ta naissance si tu veux tout savoir. »
A l’entendre parler, la ratonne avait deviné que son frère allait lui raconter une longue histoire. Elle l’écouta attentivement, ne manquant aucun détail.
« Maman était partie à l’hôpital et papa au travail. J’étais donc avec Carmen à la maison et la baby-sitter nous gardait. J’étais dans ma chambre, en train de m’endormir, lorsqu’ une ombre gigantesque est apparue sur le mur en face de mon lit. Je me suis retourné et s’était lui, devant la fenêtre. Au début, je n’ai pas vraiment eu peur. Mais il m’a prit avec lui et m’as amené loin dans la ville, dans un hangar sinistre où nous avons attendu longtemps. Je ne savais pas où j’étais, le bâtiment était à glacer le sang et ce type commençait à me faire angoisser. Bref, j’étais terrifié. Se retrouver dans une situation comme celle-là alors qu’on est au début de sa vie, c’est marquant et ça ne s’oubli pas.
-Ouais je te crois. Mais il ne peut plus te kidnapper maintenant. T’es plus un gamin et tu sais te défendre, continua la ratonne en tentant de redonner le sourire à son frère.
-J’ai pas fini. C’est pas forcément pour cette raison que je ne veux pas le libérer. Après une longue attente, papa est arrivé. Et là c’est devenu encore plus flippant. Ce taulard a commencé à le frapper avec une violence insoutenable. Papa était là, à moitié mort. Et moi j’assistais à la scène, sans rien pouvoir faire.
-Mais papa s’en est sorti, sinon il ne serait pas là aujourd’hui. Comment il s’en est tiré ?
-J’ai juste sauté sur McSweeny et je l’ai déstabilisé, il lui a donc foutu la paix. Ensuite il s’est débrouillé.
-Alors tu vois ? Si t’as peur de le libérer parce qu’il pourrait tenter de tuer papa on pourra toujours l’en empêcher. Et puis t’en fais pas, après ce que tu m’as raconté, je vais un peu me méfier. »
Le renaton regarda sa sœur, souriante. Il n’était toujours pas convaincu, mais encore une fois elle avait raison et il dû se résigner. Ils se dirigèrent de nouveau vers la cellule.
« Bon, revenons à nos moutons. Qu’est ce que vous en dites si on vous fait évader ? »
Le morse réfléchit. Au début il se plaisait assez dans cet endroit, mais la prison avait été laissée à l’abandon et était donc peu entretenue. De plus il se faisait vieux. Il voulait donc passer le reste de sa vie dans un endroit plus confortable. Alors autant pousser la négociation plus loin.
« C’est tentant petite, faut l’avouer. Mais en plus de me faire évader, je demanderais un peu d’argent pour me payer une bonne retraite.
-Je comprends. Vous voudriez combien en gros ?
-Cinq millions, ça me parait raisonnable. »
Oups. Apparemment il n’avait pas la même conception du raisonnable qu’elle. Aussi s’éclipsa-t-elle pour en discuter avec la plus sérieuse du groupe, sa sœur.
« C’est pas possible ! On totalise pas cette somme même si on compte tout ce qu’on a volé jusque là.
-C’est clair. »
La renarde réfléchit intensément. Un centième de secondes plus tard, elle releva la tête.
« Déjà c’est simple, il faut lui dire la vérité : on n’a pas assez.
-On va se faire massacrer si on lui dit…
-OK. On va trouver une autre solution. »
Quelques mètres plus loin, le détenu et le voleur n’avaient pas bougés. Le premier tentait d’écouter la conversation, en vain. Il posa alors les yeux sur le deuxième. A ses bras croisés et son pied qui tapait au sol, il avait l’air nerveux. De plus il évitait le regard du morse.
« Eh ! Pas la peine de faire cette tête là, gamin. »
Benjamin ne répondit pas. D’abord parce que les surnoms du genre « gamin » ou autre, il détestait depuis toujours et ensuite parce que les derniers évènements l’avait chamboulés. D’habitude il aurait sorti une réplique bien cinglante qui aurait cloué le bec du morse, mais pour l’instant il ne s’en sentait pas capable. Les deux sœurs revinrent vers eux et ce fut Carmen qui prit la parole.
« Bon, on n’a pas cinq millions. Je vous propose de nous aider pour nos prochains cambriolages et la moitié de ce qu’on aura volé sera à vous. Qu’est ce que vous en dites ? »
Cette proposition ne plaisait pas trop à McSweeny, mais il était près à tout pour avoir son argent.
« OK j’accepte. »
Les deux voleuses passèrent leurs mains à travers le mince espace que laissaient les barreaux pour serrer celle du morse. Enfin, McSweeny ne serrait pas les mains. Il avait plutôt tendance à les broyer.
« Par contre si vous forcez la serrure, l’alarme va se déclencher.
-Pas de problème. Carmen va réussir à pirater le système de sécurité et je forcerai la serrure avec la serpe.
-Et si vous utilisiez plutôt les clés ? annonça Benjamin en lui tendant ces dernières, restées par inadvertance dans la poche de la cape du garde, à contrecœur. »
Carmen était déjà sur l’ordi et s’était arrêtée à cette remarque.
« Hum… sans commentaires, conclu Jennissy en prenant le trousseau des mains de son frère. »
La porte pivota et le prisonnier posa un pied hésitant en dehors. Un pas vers la liberté ! En signe de gratitude il donna une tape sur l’épaule de chacun des voleurs, même si le regard que lui adressait le renaton était tout à fait compréhensible. Mais avant que le groupe n’ait eu le temps de se retourner, une vingtaine de gardes les encerclait.
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Vous m'excuserez pour le nom du chapitre qui est aussi le nom du chapitre en Chine de Sly 3.
Mais c'est fait exprès.
Bon, j'ai lu, j'ai aimé, point
Plus sérieusement, je vois pas comment tu veux qu'on fasse des commentaires constructifs. En général, c'est pour signaler un défaut ou quelque chose qui a paru étrange, hors, ce n'est presque jamais le cas dans tes chapitres, donc bon...
PS: Je peux savoir pourquoi tumet un smiley à chaque fois que je dis que c'est bien?
Parce que j'aime bien ce smiley.
Bah... au pire vous dites ce que vous avez aimé.
T'en demande beaucoup t'sais?
Et si on a tout aimé , quesqu'on dit ?
Bah... euh... ce que vous avez le PLUS aimé dans ce que vous avez aimé?
J'ai-enfin-tout-lu... *hyper essoufflé après une lente lecture pour bien comprendre*
Bon, je vais pouvoir dire ce que j'en pense...
Ben, je peux pas, je n'arrive pas à l'expliquer avec des mots, donc tant pis, je dirais rien.
Nan, franchement c'était... vachement bien. Mais comme l'a signalé Spycho, on ne peut pas trop dire un commentaire...
Tous ce que je peux te dire (c'est un bon commentaire, n'aie pas peur ) c'est que je suis pressé de connaître la suite.
Bah j'est déjà tapé les deux prochains chaps mais j'attend un peut de trouver comment vont s'enchainer les évenements après.
c'est tros bon n'empeche j'adore ,meilleur fic du forum (avec celle de gag
Moi (comme vous l'avez remarqué je viens à peine d'arriver ) je commence à lire les fics du forum. Je lis pour le moment "histoire de famille" .
j'avoue que j'ai adoré le comentaire sur le titre
Le comentaire sur le titre?
Ca?:
"4ème Partie/Chapitre 2 : Alliance glaciale Vous m'excuserez pour le nom du chapitre qui est aussi le nom du chapitre en Chine de Sly 3.
Mais c'est fait exprès."
Bah... oui et...?
et ben oui sa ma eclater
L'étrange trip de monsieur Slyetp
J'avoue... o_o'
Ca t'as éclaté pour quelle raison exactement?
Cherche pas
M'okey.
C'est confus ici.
Non , c'est toi qu'est confus