Et si Star Wars Outlaws était bien parti pour être le jeu vidéo le plus immersif dans l’univers de Star Wars ? Après y avoir joué au Summer Game Fest, on a été invité à Los Angeles pour y jouer une nouvelle fois, mais cette fois bien plus longtemps. Alors est-ce que Star Wars Outlaws a ce qu’il faut pour figurer au panthéon des jeux Star Wars ? Voilà ce qu’on en a pensé après cette longue session de jeu.
L'article qui suit est une retranscription de notre vidéo preview de Star Wars Outlaws consultable en haut de page.
Sommaire
- Des villes plus crédibles et vivantes que jamais
- Un sympathique système de faction prometteur
- Que vaut le monde ouvert de Star Wars Outlaws ?
- Comme un sentiment de liberté dans le gameplay
- Conclusion
Bon, on ne va pas revenir sur Star Wars Outlaws dans sa globalité car on vous avait déjà fait une vidéo preview il y a un mois qu’on vous invite à visionner pour un premier retour. Mais pour remettre les choses dans leur contexte, Outlaws se déroule entre les Episodes V et VI de Star Wars et nous fait suivre les aventures de Kay Vess, une jeune vaurienne dans la veine de Han Solo. Après une affaire qui a mal tourné, la jeune femme est recherchée à travers la galaxie et va tenter de constituer un équipage pour réaliser l’un des plus grands casses de l’histoire et être enfin libre.
L’aventure prend donc la forme d’un jeu de tir à la troisième personne dans un monde ouvert divisé en plusieurs planètes qui ont leur propres villes et zones que l’on peut explorer. On alterne entre des phases à pied entre action, d’exploration ou encore d’infiltration, avec des mini-jeux et même des phases de vaisseaux. Au cours de notre première session, on a alterné entre séquence d’infiltration, de plateforme et de vaisseau, mais cette fois c’est sur le monde ouvert qu’on a pu se focaliser. Et clairement, on a pas mal de choses à dire dessus !
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Des villes plus crédibles et vivantes que jamais
À l’occasion de cette preview, on a pu découvrir la planète Toshara, création originale de ce Star Wars Outlaws créée sous la supervision du Lucasfilm Story Group. Dans cet environnement qui mélange savane et ville rocailleuse, c’est là qu’on a passé le plus clair de notre temps. Du côté de la ville, on retrouve des activités diverses avec aussi bien des donneurs de quêtes, que des mini-jeux comme les paris sportifs ou le sabac, le fameux jeu de cartes de Star Wars. Pour les besoins du jeu, les règles ont été simplifiées mais il faut reconnaître que ce jeu de cartes est particulièrement addictif et qu’on y a passé pas mal de temps durant notre session.
Mais pour accéder à tous ces contenus, il faut souvent se rendre dans l’une des cantinas, ces fameux bars à hors-la-loi typiques de Star Wars, et on peut dire que les développeurs se sont dépassés. Clairement, les équipes de Massive Entertainment ont apporté un soin particulier pour recréer l’ambiance de la cantina du premier Star Wars et c’est une grande réussite. Que ce soit sur le travail sur la lumière, le mobilier ou même les aliens qui habitent le lieu, on retrouve toute l’atmosphère de ces lieux iconiques de Star Wars.
Au-delà de ces activités, les villes sont l’occasion de retrouver des marchands pour s’équiper car oui, Star Wars Outlaws dispose d’une légère dimension RPG. Cependant, rien à voir avec les derniers Assassin’s Creed, ici on a plutôt à faire à de l’équipement et des modules qui donnent des effets plutôt que des statistiques. Comme ça, tout le monde peut adapter son équipement en fonction de son style dessus sans se prendre la tête avec des chiffres dans tous les sens. Mais là où les joueurs devront aussi faire des choix, c’est à travers les factions et c’est clairement l’un des aspects du jeu qui nous a le plus plu.
Un sympathique système de faction prometteur
Dans Star Wars Outlaws, on joue Kay Vess qui est présentée par les développeurs comme une scoundrel que l’on pourrait traduire par vaurien, terme utilisé pour qualifier Han Solo dans la trilogie originale. Autrement dit, cette dernière ne peut compter que sur elle-même et n’est pas affiliée à aucun des syndicats du crime de la bordure extérieur en particulier. En revanche, notre héroïne peut travailler avec l’une de ses organisations en fonction de ce dont elle a besoin et c’est là tout le sel de l’expérience.
Dans les missions principales qui impliquent un syndicat du crime, on a souvent droit à une décision qui aura un impact sur nos relations avec ces organisations de la pègre. Concrètement, rendre service aux Pykes pourrait bien desservir les intérêts des Crimson Dawn, ce qui fera baisser votre réputation auprès d’eux. Cela peut avoir de vrais impacts sur votre partie car vous pourriez ne plus avoir accès à une base d’un des syndicats du crime qui possède un marchand intéressant par exemple. D’ailleurs, en général, on retrouve deux camps de syndicats rivaux par planètes, ce qui fait que l’on peut un peu choisir son camp en arrivant.
Dans Star Wars Outlaws, Kay n’est pas affilié à un syndicat et le joueur peut trahir à tout monde l’une de ses organisations pour servir ses intérêts et c’est ce qui rend l’aventure si intéressante. Si le système a déjà montré son potentiel au bout de quatre heures, on a hâte de voir ce qu’il réserve dans le jeu final. En revanche, l’aspect de Star Wars Outlaws qui pose encore de nombreuses questions, c’est bien son monde ouvert.
Que vaut le monde ouvert de Star Wars Outlaws ?
L’une des principales promesses de Outlaws c’est de nous proposer une aventure Star Wars en monde ouvert dans lequel on peut se balader librement. Si on prend la planète Toshara par exemple, on retrouve toute une grande zone à explorer après avoir dépassé les frontières de la ville. Dans cet environnement aux allures de savane, on peut rapidement se rendre d’un point à l’autre de la map grâce au speeder bike de Kay. D’un point de vue maniabilité, il faut reconnaître que le véhicule est particulièrement réussi en termes de sensations, notamment au niveau de ses dérapages qu’on a envie de faire tout le temps.
À travers ces vastes étendues, on retrouve évidemment des activités à faire, souvent classiques, mais aussi des espaces vides pour rendre le tout plus organique et crédible. Camps de bandits, cache de trésors ou encore courses de speeder, on retrouve toute sorte de contenus classiques pour un monde ouvert sans pour autant qu’on soit submergé d'icônes. En plus de tout ça, les développeurs nous ont également teasé que le jeu réservait une dimension Metroidvania. Concrètement, cela veut dire que certaines zones ne seront accessibles qu’avec des capacités récupérées plus tard dans l’aventure, ce qui pousse à explorer de nouveau d’anciennes zones.
Si tout cela s’annonce classique, mais efficace à l’image du gameplay du jeu, on a tout de même un peu plus d’interrogations sur la taille de cet open-world. Lors d’interview, les développeurs ont révélé que les planètes d’Outlaws faisaient deux à trois fois la taille d’une zone d’Assassin's Creed Odyssey et qu’il est possible de les traverser en 5 minutes non-stop en speeder. Dis comme ça, cela peut paraître peu, mais manette en main, on a vraiment la sensation d’évoluer dans de vastes zones sans être dérangées par les limites.
Pour autant, ces limites étaient aussi présentes et la planète de glace Kijimi n’était constituée que d’une seule petite ville durant notre session. Alors est-ce qu’il s’agit de restrictions liées à la version preview à laquelle on a joué ou bien est-ce représentatif du jeu final ? Difficile à dire pour le moment. Dans tous les cas, une chose est sûre c’est que la taille de ces zones ouvertes sera l’un point majeur à surveiller au moment du test.
Comme un sentiment de liberté dans le gameplay
Avant de conclure sur nos impressions de cette seconde session, on voulait faire un petit détour du côté du gameplay pour apporter quelques infos supplémentaires depuis notre première prise en main. Au cours de cette seconde preview, il faut reconnaître qu’on a eu droit à de nombreuses séquences d’infiltration, ce qui n’est pas forcément représentatif du résultat final. En revanche, on a été agréablement surpris de voir que le jeu comportait une légère dimension immersive sim, avec plusieurs façons d’aborder une même situation. Évidemment, on peut y aller en mode bourrin avec son blaster, mais vu que Kay n’est pas une jedi, cela va demander un peu skill pour s’en sortir indemne.
Mais même pour l’infiltration, à plusieurs occasions on a vu que plusieurs chemins s’offraient à vous, ce qui apporte une petite touche de liberté bienvenue. Et tant qu’on en est à parler de gameplay, on a pu apprivoiser un peu ce qui allait ressembler à un arbre de compétences dans Star Wars Outlaws. En fait, Kay va débloquer de nouvelles capacités auprès des PNJ appelés les experts qui lui partagent leur savoir après qu’elle ait accompli certaines actions en jeu. Vaincre des ennemis discrètement, trouver des conteneurs ou des ressources, faire appel à Nix… toutes ces petites actions vous permettront de profiter de nouvelles compétences.
Conclusion
Après cette seconde prise en main, Outlaws nous a encore plus convaincu qu’il avait toutes les cartes en main pour proposer une grande aventure Star Wars. À travers son intelligent système de factions, on a vraiment la sensation d’être dans la peau d’un vaurien qui n’a aucune allégeance et qui se sert des syndicats du crime en fonction de ses besoins. Cette sensation d’aventure se ressent également à travers le monde ouvert qui, jusque-là, propose des zones vastes et remplies d’activités, même si leur nombre reste à confirmer.
Et puis, on l’avait dit lors de notre première preview, mais si Star Wars Oultaws propose un gameplay classique pour un open-world de ce genre, il n’en reste pas moins efficace pour profiter de l’expérience. Désormais, toute l’interrogation reste à savoir si l’histoire du jeu final saura nous tenir en haleine et si le monde ouvert sera à la hauteur des attentes des joueurs. En attendant, on ressort de cette session avec la sensation que Star Wars Oultaws s’annonce excitant. Rendez-vous le 30 août !