Si vous êtes un joueur vous connaissez sans doute Roccat, la marque allemande de périphériques gamer appartenant au groupe Turtle Beach. Pour le coup, le Vulcan II Max se veut être un clavier haut de gamme, puisqu’il coûte tout de même 229€.

Je joue aux jeux vidéo sur PC depuis tout jeune, mais je ne m’étais jamais laissé tenter par le clavier mécanique, d’une part parce que les bons claviers sont assez chers, mais aussi pour ne pas déranger mon foyer avec les bruits incessants des claquements de touches. Après un mois d’utilisation du Vulcan II Max, les résultats sont plutôt positifs…

Acheter le Roccat Vulcan II Max chez LDLC

Présentation du clavier mécanique Vulcan II Max

Le Vulcan II Max propose en termes de technologie, ce que bénéficie la majorité des claviers mécaniques de ce genre de gamme. Un anti-ghosting permettant une frappe précise, sans que Windows ne vous bride lorsque vous appuyez sur plusieurs touches simultanément, des raccourcis macros et multimédias, mais aussi une molette pour régler le volume de vos contenus.

Roccat fait dans le grandiloquent pour gamer, sans pour autant dénoter avec un aspect “Jacky Tuning” que tant que marques affectionnent tant (et sûrement des joueurs).

Un design épuré, avec tout plein de loupiottes !

Côté design, le Vulcan II Max part sur des capuchons plats, ce qui laisse entrevoir le switch juste en dessous, et donc son rétroéclairage. l’utilisation, cela est très agréable, sachant que l’éclairage est totalement réglable, donc ne vous inquiétez pas, le clavier ne va pas vous abîmer la rétine.

Mais attention, le rétroéclairage n’est pas là que pour faire joli ! Certaines fonctionnalités utilisent l’éclairage pour signaler un état. Sur les touches profils (F1 à F4), une lumière indique quel profil est utilisé. Il en va de même pour la touche F6, servant à mettre votre micro en off. Sur les touches Imprime écran, Arrêt défilement et la touche Break, à gauche de la molette, on peut voir écrit “CPU”, “GPU” et “RAM”. C’est tout simplement parce que le logiciel Roccat Swarm permet de jeter un oeil en direct sur les capacités de votre ordinateur, indiquant ainsi à trois niveau (de base, vert/ jaune/ rouge) si votre processeur, votre carte graphique ou votre RAM est en train de travailler beaucoup ou non. Petite anecdote, c’est grâce à cette fonctionnalité que j’ai pu remarquer que mon processeur chauffait beaucoup trop par rapport au travail fourni.

Disponible en noir et en blanc, le Vulcan II Max dispose d’une plaque en alumnium à sa surface et d’un chassis en plastique en dessous. On souligne aussi le fait que le clavier dispose de deux niveaux réglables pour les pieds, ce qui l’adapte parfaitement à votre position sur votre setup. Dites-vous toujours qu’il ne faut pas se retrouver avec les poignets qui se tordent vers le haut pour atteindre les touches. En tout, le clavier mesure 46 cm de large pour 23 cm de hauteur (avec repose poignet).

Et pour cela, Roccat a palier la hauteur des touches proposées aux claviers mécaniques, avec un repose poignet intégré (il est également possible de le retirer). Cerise sur le gâteau, le design du Vulcan II Max permet de faire passer la lumière des touches sur le repose poignet puisque ce dernier est totalement transparent. Un effet assez classe, encore une fois totalement customisable au niveau des couleurs, pour se fondre parfaitement dans votre setup.

Les touches sont bien espacées, et tant mieux, puisque ce clavier est conçu pour les joueurs, et vous le savez bien un mauvais input est si vite arrivé… Comme beaucoup d’autres claviers de ce genre de gamme, le Vulcan II Max embarque une petite molette cliquable en haut à droite de l’objet pour régler le volume et même le couper en appuyant directement sur elle.

Pour la connectique requise, on retrouve un épais câble tressé qui aboutit sur deux USB mâles. Le clavier n’a pas de compatibilité Bluetooth, donc le branchement est obligatoire.

Un confort quasi parfait pour le jeu vidéo

Parlons maintenant utilisation ! Le Vulcan II Max m’a permis de découvrir les jeux sous un nouvel angle. En effet, je n’ai pu que rarement m’adonner à ma passion avec un clavier de la sorte. Ainsi, j’ai pu jouer à divers jeux compétitifs du moment, comme Overwatch 2 ou encore Call of Duty : Modern Warfare 2 (2022).

Après être passé d’un clavier à membrane à ce Vulcan II Max, j’ai pu y voir une nette différence dans le confort de jeu. La frappe est à la fois douce grâce au switch linéaire qui ne crante pas, mais aussi un bon retour de force grâce au claquement du capuchon sur son support. Les touches sont légèrement mates et offrent une belle accroche, ce qui est bien utile si vous êtes du genre à suer des mains. Le switch dispose d’une distance de déplacement de 3.6 mm et d’un point d’action à 1.4, ce qui ne vous empêche pas d’être réactif lors d’une action intense. Personnellement, je n’ai jamais remis en cause les capacités du Vulcan II Max lors d’une partie, puisque les touches répondent très bien.

Alors oui, passer d'un clavier à membrane à un clavier mécanique comme le Vulcan II Max s'est remarqué en jeu. La réactivité des touches et son feedback m'a permis d'être moins hésitant à certains moments. Evidemment, tout dépend des compétences de la personne qui utilise le clavier, mais une chose est sûr, l'ergonomie qu'apporte le Vulcan II Max m'a rendu plus à l'aise sur les jeux compétitifs.

Une chose où l’on attend les claviers mécaniques au quart de tour, c’est évidemment le bruit. Comme je vous le disais précédemment, le bruit des claviers mécaniques me gênait autrefois, mais pour le coup, le fait que les capuchons soient plats empêchent le bruit du claquement de résonner de manière creuse lors d’une pression complète, éliminant ainsi l’effet de bruit de “noix de coco” (oui, c’est très imagé…).

Alors oui, le Vulcan II Max fait pas mal de bruit, mais si vous ne voulez pas chercher à avoir un clavier mécanique low profile, ce clavier Roccat propose un claquement beaucoup moins agressif que d’autres claviers mécaniques du genre.

Comme je le soulignais précédemment, le fait d’y avoir intégré un repose poignet permet premièrement de nous éviter cet achat supplémentaire, mais aussi d’avoir une bonne accroche puisqu’il est en silicone recouvert d’une matière antidérapante. En dessous, le repose poignet est rainuré afin d’adhérer parfaitement sur votre bureau. Pour le coup, j’utilise un bureau en bois, et le clavier bouge difficilement quand je tente de le faire glisser.

Les nombreuses fonctionnalités réglées par défaut permettent de jeter un œil rapidement sur l’état de votre carte graphique, de savoir si votre micro est muté, et même connaître la batterie de vos périphériques Roccat. Evidemment, tout est réglable via le logiciel téléchargeable sur le site de Roccat.

Le logiciel Roccat Swarm : mashallah

Il est rare que j’encense à ce point un logiciel de pilotes, mais de nombreux constructeurs lésinent sur ce point (coucou Armoury Crate). Roccat Swarm est le logiciel que vous allez devoir télécharger sur le site du constructeur pour profiter des derniers pilotes à jour, mais aussi de toutes les fonctionnalités du clavier.

Quand votre clavier est branché, le logiciel le reconnaîtra directement sans avoir à créer un compte ou à entrer vos informations personnelles, ce qui est déjà un excellent point. Après avoir téléchargé la dernière version du logiciel, Roccat Swarm vous emmènera sur la page “caractéristiques générales”, vous permettant de régler la répétition des caractères, pour s’adapter au mieux à votre vitesse de frappe, mais aussi une fonctionnalité, je vous l’avoue, un peu inattendue… Un clavier mécanique, ça fait du bruit (no shit Sherlock), alors que diriez vous d’ajouter des effets sonores en plus, histoire que tout votre foyer vous déteste ? L’option “Retour audio” permet d’ajouter des bruitages quand vous appuierez sur les touches, alors pourquoi pas… Mais cela n’a pas grand intérêt.

Tout en bas de la page, on retrouve les différents profils (4 en tout), qui vont vous permettre de sauvegarder différents paramètres. Cette fonctionnalité existe depuis longtemps sur les claviers et souris, et vous permet de changer rapidement de configuration (changer vos raccourcis, couleurs, etc.) en appuyant sur la touche “FN” et le profil souhaité en haut à gauche du clavier.

Un joueur doit savoir s’adapter à toute situation, c’est pourquoi le logiciel propose une interface très intuitive pour modifier vos macros et raccourcis, tout simplement en cliquant sur la touche souhaitée et y inscrire le raccourci clavier que vous voulez. Cela peut vous paraître idiot, mais le logiciel Roccat Swarm est l’un des rares logiciels de drivers qui m’a surpris par sa simplicité d’utilisation.

Enfin, le troisième onglet permet de s’adonner à la passion de tous les gamers : régler le rétroéclairage. Que ce soit en sélectionnant la touche dans la liste à gauche, ou tout simplement en cliquant sur la touche souhaitée, vous pourrez modifier la couleur de cette dernière. Petit bémol, le logiciel affiche un clavier QWERTY, mais en réalité, il est dans le même ordre qu’un clavier AZERTY. Vous pouvez aussi régler la lumière diffusée par le repose poignet, et même créer des effets de pulsations, vagues, battements, etc. pour personnaliser votre expérience.

Vous l’aurez compris, Roccat Swarm est un très bon logiciel de driver qui fait parfaitement son job en plus d’être extrêmement simple à utiliser.

Acheter le Roccat Vulcan II Max chez LDLC

Conclusion