Présentation et caractéristiques de la GeForce RTX 3050

Après une disponibilité uniquement sur PC portable, la GeForce RTX 3050 débarque en version “standard” pour les PC fixes. C’est donc la carte graphique RTX 30 la plus abordable de la gamme, avec un tarif d’entrée à partir de 279€. La promesse, pour ce prix, c’est de profiter des derniers jeux dans d’excellentes conditions en 1080p et de profiter du ray-tracing, du DLSS et de Reflex. La 3050 est donc le ticket d’entrée pour accéder aux dernières technologies de Nvidia. Vendue moins cher que la RTX 3060, elle se place en remplaçante de la vieillissante GTX 1650. C’est en tout cas la première fois qu’un modèle “50” a le droit à son label “RTX”.

Comme pour la RTX 3060, la 3050 n’est pas proposée en version “Founder” par Nvidia et il faut donc passer par un constructeur tiers. Pour notre test, la compagnie nous a fourni un modèle de chez Gigabyte “Gaming OC”, mais il existe des 3050 chez Zotac, MSI ou encore EVGA. Une fois de plus, le prix de 279€ est totalement à titre indicatif et les constructeurs peuvent fixer les prix qu’ils veulent. Il risque donc d’être difficile de la trouver à ce tarif…

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La nouvelle porte d’entrée de la gamme GeForce RTX

Sur le papier, la RTX 3050 creuse largement l’écart avec la GTX 1650 et affiche des caractéristiques relativement proches de la RTX 3060. Par rapport à la 1650, le nombre d’unités de calcul “CUDA” a presque triplé, la mémoire passe de 4 Go en GDDR5 à 8 Go en GDDR6 et, bien entendu, nous avons cette fois droit à des unités de calcul dédiées au ray-tracing (RT Cores) et au DLSS (Tensor Core). Sans oublier, bien entendu, le changement d’architecture et le passage de 12 nm à 8 nm pour la finesse de gravure. Le TGP augmente également sensiblement, passant de 75 watts à 130 watts. Une alimentation de 500 watts est par ailleurs recommandée. Enfin, l’encodage vidéo NVENC est au programme, permettant, entre autres, de facilement enregistrer et streamer ses parties.

Notre modèle de test de chez Gigabyte est relativement imposant et se dote de 3 ventilateurs de 80mm. À cela s'ajoutent 2 caloducs en cuivre et un dissipateur thermique à l’arrière, ce qui va donner une très bonne gestion de la chaleur et du bruit. À noter que la ventilation ne s’active que lorsque la carte est très sollicitée, notamment dans les jeux vidéo. Pour un usage bureautique, elle restera totalement silencieuse.

Petite fantaisie propre à ce modèle : la fonction “RGB Fusion 2.0”, qui permet d’éclairer le logo Gigabyte en avec 16,7 millions de couleurs. Le tout est entièrement customisable avec l’application Aorus Engine sur votre ordinateur. La carte se connecte à votre alimentation via un unique connecteur 8 pins. À l’arrière, on trouve deux ports DisplayPort 1.4a et deux HDMI 2.1. Rien que du très classique pour une carte graphique de 2022.

Une bonne carte pour jouer en 1080p

Que vaut la GeForce RTX 3050 en matière de performances ? Nvidia la “vend” comme une carte faite pour le 1080p et qui donne accès au ray-tracing épaulé par la technologie d’upscale DLSS. Nous avons testé la RTX 3050 sur une dizaine de jeux, en Full HD (1920x1080) et 1440p (2560x1440). Le niveau de réglages a été calé au maximum pour l’ensemble de nos tests et les jeux compatibles ont été lancé avec le ray-tracing et le DLSS. Pour rappel, notre plateforme de test reste la même depuis que nous avons commencé à tester les cartes GeForce RTX 3000. Elle se compose notamment d’un processeur Ryzen 7 3800X et de 16 Go de mémoire vive en DDR4.

Nous allons comparer les résultats de la 3050 avec trois autres modèles : la RTX 3060, la RTX 2060 et la Radeon RX 6600 (nous n’avons pas eu l’occasion de tester la RX 6500XT). En 1080p, la GeForce RTX 3050 tient globalement ses promesses et permet de s’approcher et de dépasser les 60 FPS dans beaucoup de titres, avec les réglages graphiques au maximum. Prenons par exemple Borderlands 3, qui n’a ni DLSS ni ray-tracing et qui va afficher une moyenne de 56 FPS au niveau de réglages “Brutal”. Sur les autres jeux en rastérisation (sans le RT activé), les bonnes surprises s’enchaînent : 49 FPS sur Red Dead Redemption 2, 59 FPS sur Assassin’s Creed Valhalla et 111 FPS sur Doom Eternal. Des résultats très corrects, qui restent cependant un cran en dessous, dans la plupart des cas, d’une RTX 2060.

Lorsque l’on passe en ray-tracing, la 3050 s’est sort également bien, à la condition bien entendu de miser sur le DLSS. Control - vitrine technologique du RT - tourne à 51 FPS, Metro Exodus va plafonner à 37 FPS et, très bonne surprise, Cyberpunk 2077 va afficher une moyenne de 49 FPS. Sur ce dernier jeu, il dépasse même d’une bonne tête la RTX 2060.

Le 1440p accessible grâce au DLSS

Et quid du 1440p ? La RTX 3050 est avant tout faite pour être à l’aise en Full HD mais, encore une fois, le DLSS fait des miracles et permet de monter en définition sans perte significative de framerate. Ainsi, Red Dead Redemption va tourner à 47 FPS dans cette définition, avec le DLSS sur “équilibré”), tandis que Doom Eternal dépasse même les 100 FPS. Quant à Warzone, l’activation du DLSS va lui permettre d’être jouable à plus de 90 FPS.

Bref, la GeForce RTX 3050 tient ses promesses en matière de performances. Moins véloce qu'une 2060 et 3060, elle se détache en revanche largement des GTX sous architecture Turing, comme la 1650 ou la 1660 et apporte du ray-tracing et, surtout, du DLSS. Plus que jamais, cette technologie d’upscale se montre indispensable sur une carte d’entrée de gamme et va permettre d’être très à l’aise en 1080p et même d’assurer sur plusieurs jeux en 1440p. Si vous arrivez à la trouver au prix conseillé de 279€, c’est donc une excellente affaire.

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Conclusion