Oui, vinnie je l'ai encore chez moi (et oui moi aussi j'ai quelques figurines et j'ai bien envie de me trouver be-bop et rocksteddy des tortues Ninja )

Le 06 juillet 2016 à 21:53:02 papy_yugo a écrit :
oui moi aussi j'ai quelques figurines

Le fourbe !

Kurasharshud

ACTE V SCENE III
''Atarateh, Anath

Palais de Kurasharshud, chambre de la reine, au crépuscule''

ANATH, rentrant dans la pièce.
Ma Reine, avez-vous entendu ce fracas ? C’est la porte du palais qui a cédé, et avec elle voici brisé le dernier rempart qui nous séparait des Namériens. Hâtons-nous à présent ! J’ai fait préparer des livrées de servantes, que nous puissions quitter les lieux inaperçues ; le capitaine de la garde tient encore le passage hors l’enceinte ouvert, et des chevaux nous attendent pour rejoindre Yammaial. L’espoir de la victoire est perdu à présent, ô ma Reine : il nous faut quitter ces murs, si vous voulez vivre.

ATARATEH ne répond pas.

ANATH
Ma Reine ? Vos guerriers sont des braves, mais les chiens de Namer s’apprêtent pour la curée et plus rien ne saura les arrêter désormais. Seule la célérité peut encore nous sauver.

ATARATEH, à elle-même.
Quitter ces murs… Quitter ces murs et laisser l’ennemi s’adonner au saccage, piller les vases de porphyre et les statues d’albâtre, brûler les tapisseries et fondre les candélabres… Quitter ces murs, et leur abandonner le trône de feu mon seigneur ?

ANATH, doucement.
Ma Reine ?

ATARATEH, se tournant vers sa suivante.
Est-ce là ton souhait ? Que nous cédions à l’orgueilleuse Namer nos salles pavées de marbre et les idoles de nos dieux ? Que nous fuyions tête basse devant l’ire des Zabanites, et terminions nos vies dans une cité étrangère, créatures déchues portant le deuil du temps où elles coiffaient la tiare ?

ANATH
Qu’importent les bijoux, quand on a comme vous la majesté et la grâce ? Ni l’or ni les joyaux ne suffisent à faire une reine ; et leur absence ne pourra vous déposséder de votre dignité. Mais pour prendre votre revanche sur nos assaillants d’aujourd’hui et venger notre roi, il nous faut d’abord accepter la déroute et chercher un refuge. Pressons-nous de partir, ma reine, la vengeance viendra en son temps.

ATARATEH
Va si c’est ton désir, fidèle Anath. Je n’exige pas de ta loyauté qu’elle dépasse les portes du séjour de Mawat, et pour ma part je ne puis me résigner à cet exode. Plutôt m’éteindre reine que vivre dans l’opprobre.

ANATH, les larmes aux yeux.
Croyez-vous que c’est la mort qui vous attend, si vous tombez aux mains des Namériens ? Ne voyez-vous pas, ma reine, qu’ils préféreront plutôt vous faire subir mille tourments, espérant par leurs déprédations avilir votre prestance et votre ardeur ? Une noble âme telle que la vôtre ne fera qu’exciter d’avantage leurs instincts méprisables, et je n’ose imaginer le sort ignominieux qu’ils prendraient plaisir à vous faire subir. Je vous en conjure, ne vous attardez pas plus longtemps ici !

ATARATEH, posant la main sur une lame de bronze et souriant.
Apaise tes tourments, Anath, car je ne compte pas me laisser prendre. Sèche tes larmes, loyale suivante ! Tout n’est pas perdu pour toi, et il est encore temps que tu songes à l’avenir : tes fils auront besoin d’une mère pour leur apprendre la haine de Namer, et pour armer leur bras quand viendra l’heure de jeter bas l’empire maudit. Mais de quelle utilité serait une vieille femme affligée et pleurant son époux et son trône ? Je puis encore par mon exemple prouver à l’ennemi que nous ne craignons rien, et graver dans le cœur de notre peuple une éternelle vindicte contre les démons du Zaban : et ainsi je rejoindrai mon époux qui m’attend dans le royaume souterrain. A présent va !

ANATH
Mes pleurs ne sont pas pour moi, ma reine, et mon cœur souffre à l’idée que vous me croyiez capable de vous survivre. Je vous accompagnerai quel que soit votre chemin, et subirai le jugement de Mawat à vos côtés, puisque tel est votre choix. Mes fils, je l’escompte, n’ont pas besoin que je leur rappelle la tâche qui les attend, et c’est Kura qui armera leur bras. Cependant je ne peux retenir mon chagrin, à l’idée que votre lumière va cesser d’illuminer la terre.

ATARATEH, avançant vers sa banquette.
Je n’en demandais pas tant, et pourtant je n’en attendais pas moins de toi, amie sincère. Aide-moi à m’étendre alors. La clameur du combat approche, et les minutes nous sont comptées.

Anath aide Atarateh à s’allonger et à retirer ses parures, dévoilant ses bras blancs.

ATARATEH
Que les dieux du pays d’Erib m’entendent à présent ! Par mon dernier souffle, je jette l’anathème sur la nation de Namer. Puisse Yammu tarir le flot du Zaban, dessécher la terre noire et la rendre stérile. Puisse Kura maître des nuées faire tonner l’orage sur le pays de nos ennemis, que le feu du ciel ravage leurs palais et leurs temples. Et que Mawat seigneur du séjour des morts propage son souffle noir sur la vallée : que périssent le bétail et les paysans, que l’infection frappe les enfants et leurs mères, que nul ne soit épargné par la fièvre maligne. Entendez les imprécations d’une reine, dieux d’Erib, et regardez d’un œil favorable le sacrifice qu’elle vous présente !

Atarateh, d’un geste du poignard de bronze, se tranche les veines. Le sang écarlate ruisselle sur sa peau claire, puis elle s’affaisse dans sa banquette. Anath tombe à genoux devant le cadavre.

ANATH, en pleurs.
Fallut-il que cette âme fut trop grande pour survivre à la défaite ! A présent ma reine n’est plus, et jamais plus le monde ne connaîtra sa pareille. Adieu, Kurasharshud, cité des rois ! Tes murs peuvent tomber, tes fondations être rasées et ton sol couvert de sel, jamais ton nom ne sera oublié. Ni ne le sera celui d’Atarateh : la dernière et la plus grande !

Anath récupère le poignard et s’en perce le sein, puis s’étend sur le corps de la reine en poussant son dernier souffle.

Ardui ATARATEH ton texte !

Comment t'as plagié Nono.

Le 10 juillet 2016 à 23:17:13 Arduilanar a écrit :
Comment t'as plagié Nono.

MAndou SpoilAfficherMasquerC'est pas Cersei mais Joffrey qui a armé l'assassin

Le 11 juillet 2016 à 00:14:38 LePerenolonch a écrit :
MAndou SpoilAfficherMasquerC'est pas Cersei mais Joffrey qui a armé l'assassin

:hzp:

Le couteau divin

Gregory quitta le taxi en enfonçant ses deux bottes dans une flaque d’eau qui bordait le trottoir. Il se maudit de ne pas avoir pris un sweet à capuche plutôt qu’un costume ridicule.
Il avança vers la porte du prêteur sur gage, petit rectangle brun parmi toutes les autres maisons grises mitoyennes de la ville.
Une petite cloche annonça joyeusement son arrivée, et le ciel répondit à la petite mélodie en faisant rouler un de ses tambours.
Gregory se dirigea vers le comptoir, longeant un large rayon d’objets de valeur diverses, plus ou moins anciens. Sa curiosité le poussa à lancer quelques regards, avant que la petite voix dans sa tête ne le rappelle à l’ordre.
Un vieil homme, affalé sur sa chaise, le fixa de ses deux yeux plissés et gris masqués derrière des sourcils broussailleux.
Gregory, n’excellant pas dans les relations sociales, se contenta d’attendre derrière le comptoir, en attendant que le prêteur sur gage daigne engager une conversation. En voyant que le vieillard était campé dans la même position que lui, Gregory se racla la gorge, en réfléchissant soigneusement à ce qu’il allait dire :

« Bonjour…
— Fais moche comme une chèvre qui pisse dehors. Donc non, c’pas un bon jour.
— Ah… Heu…
— T’compte me réciter les voyelles, gamin ? »

Gregory sentit ses oreilles chauffer de honte, puis il se rappela l’objet de sa venue et y puisa l’assurance de demander ce qu’il venait chercher.

« Je suis ici pour le couteau divin. Mes nombreuses recherches m’ont conduite ici. »

Le vieil homme bondit de sa chaise.

« Vous connaissez le couteau divin ?
— De nom, oui. Il parait que c’est une arme de choix contre les entités démoniaques.
— Que comptez-vous en faire ?
— Lutter contre l’Enfer du mieux que nous le pouvons. »

Gregory fut ravi de voir que le prêteur sur gage le vouvoyait, comme signe de respect. Cependant, le « nous » ne l’avait pas intrigué. Comme s’il savait que son ordre existait. Au lieu de l’interroger, le vieil homme l’invita à l’arrière-boutique d’un signe de main. Les deux hommes descendirent un escalier miteux au bois pourri et grinçant, débarquant dans une cave remplie d’objets couverts de large draps poussiéreux.
Le prêteur sur gage se dirigea vers un mur de pierre. Il pressa sept pierres, qui s’enfoncèrent. Le mur s’écarta, dévoilant une porte blindée circulaire ornée d’une valve que le vieillard tourna dans un grincement strident. Le passage s’ouvrit sur un large couloir remplis de rayons lasers qui avançaient, reculaient, baissaient, montaient. Le vieillard ouvrit un passage secret qui le mena dans une salle noire et l’instant d’après, les lasers disparurent.
Il invita Gregory à le suivre au bout du couloir où il découvrit un petit rectangle d’identification digitale que le prêteur sur gage pressa avec son doigt. Le mur en face d’eux se souleva, dévoilant une salle luxueuse remplie de trésors inestimables. Des tableaux couvraient les murs, le sol était tapissé de pièces d’or remontant à des âges lointains, plusieurs vitrines étaient exposées, contenant toute sorte d’objets qui scintillaient à la lumière chaleureuse du plafond. Gregory vit des crocs, une lampe de génie, une main séchée, des livres aux couvertures en or massifs sertis de pierres précieuses. Et au milieu, le fameux couteau.
Le prêteur sur gage s’arrêta devant la vitrine qui contenait l’objet que cherchait Grégory. En soit, le couteau était assez simple. Poignée d’os et lame banale.

« C’est ça, le couteau divin ?
— En effet ! Voulez-vous que je vous compte son histoire ?
— Eh bien… Avec plaisir. Dans nos archives, on ne parle que du couteau comme artefact surpuissant contre les armées infernales.
— Eh… Je ne sais pas si vous y croirez, mais ce n’est pas une banale histoire.
— Boarf, je fais plein de choses que personne ne croirait. Alors, cette histoire ? »

Le vieil homme prit une profonde inspiration.

« Ça remonte au temps de Jésus. Le couteau était sien, au cours d’une soirée avec ses apôtres. Un cadeau précieux pour le fils de Dieu. Mais cette nuit-là, ils ont tous un peu forcé sur le vin. Ils étaient complètement bourrés !
— Je… Je vois…
— Alors, Judas, s’écrit : « Eh, Jésus ! Et si tu te mettais le couteau dans le cul pour voir si t’es le vrai fils de Dieu ! ». Ce à quoi Jésus répond : « Pas de problème ». Alors, le fils de Dieu se fout le couteau dans le rectum. Et il l’en ressort sans une goutte de sang ! Ca n’avait rien fait, car il était protégé par la divinité même ! Et en se mettant le couteau dans le cul, Jésus a béni la lame pour toujours !
— Et donc, parce que ça sort du rectum de Jésus, c’est une arme divine ?
— Bien sûr !
— Donc, si je poignarde un démon avec ça, il meurt ?
— Heu… pas vraiment.
— Mais alors, comment… ?
— Il faut lui foutre dans le cul !
— Ah…
— Et s’il éjacule de la fumée, il repart tout droit en Enfer, prisonnier pour toujours, lié à vie à ce lieu par la damnation hémorroïdique !
— Et si c’est pas un démon ?
— Eh bien, si c’est un humain à l’âme majoritairement pure ou un ange, eh bien… Je ne voudrais pas vous gâcher la surprise !
— Ouais, donc en fait, la fameuse arme légendaire qu’est le couteau divin, c’est juste un sextoy quoi.
— Pas n’importe lequel ! C’est une sonde d’âme ! Si vous vous l’enfoncez dans le cul, vous saurez si vous êtes un homme bon ou mauvais !
— Et combien ça va me coûter ?
— Dix milliards.
— C’est beaucoup pour un couteau, même divin.
— Je me suis attaché à lui. Je l’aime. Dix milliards comblera le vide qu’il laissera à jamais dans mon…
— Bon, va pour dix milliards. C’est rien pour l’Ordre.
— Très bien… mais avant… Pouvez-vous me le laisser… Je veux lui dire adieu. »

Gregory soupira et donna le couteau au vieillard qui s’isola dans une petite pièce.
Après de longues minutes gênantes à essayer d’ignorer le fait qu’un vieux type s’enfilait avec un couteau béni, Grégory émergea de la boutique avec l’arme, enveloppée dans un drap brun, et héla un taxi. Il passa tout le trajet à réfléchir. Une réflexion qu’il continua jusqu’à son lit.
Grégory faisait tourner le couteau entre ses doigts.
Quel étrange artefact, à l’histoire bien insolite. La lame scintillait au contact de la lumière des réverbères qui filtrait à travers les stores.
Gregory était-il un homme bon ? Cette question lui avait traversé l’esprit pendant tout le trajet vers l’hôtel.
Avait-il envie de le savoir ? Il était tiraillé car il n’avait pas envie de se souiller… Mais après tout, un objet divin ne peut pas souiller… autre que sa fierté… Son arrogance… Et après tout, fierté et arrogance étaient péchées…
Le jeune homme grogna et fit glisser la lame sous les draps tandis qu’il baissait son pantalon et son caleçon.
Ce qui suivit fut merveilleux car les draps se soulevèrent et une puissante boule de lumière s’échappa de son urètre.
La boule de lumière tourna sur elle-même, répandant sa clarté dans toute la pièce, émettant un chœur qui clamait : « Alléluia ! Alléluia ! »
La jouissance fut si forte que Grégory s’évanouit.

*

Il se retrouva assis devant un large bureau de marbre, couverts de motifs dorés. Une grande silhouette de lumière lui faisait face, et malgré l’aura rassurante et bienveillante qu’elle dégageait, Gregory sentait qu’une certaine sévérité se dégageait de l’être de lumière.

« Il paraît que tu possèdes quelque chose qui appartienne à mon fils.
— Suis-je au paradis ? demanda Gregory, perdu et fasciné
— Ce n’est pas la question. Je veux que tu nous rendes cet objet qui n’a rien à faire sur Terre.
— Le couteau divin ? Mais vous ne l’avez jamais eu, du coup…
— Commence pas à me faire chier ! Tu vas me l’envoyer au Paradis fissa.
— Et pourquoi le voulez-vous ?
— Ca ne te regarde pas ! Envoie le, sinon, je te gave de cancers !

La créature, qui n’était autre que Dieu lui-même, ne plaisantait pas. Et il valait mieux éviter de le contrarier.

— Ok, d’accord ! Et je dis quoi à l’Ordre ?
— Dis leur que le Saint Sext… le couteau divin n’a jamais existé.
— Mais, avec ça, nous pourrions faire plein de trucs…
— Ecoute moi bien mon coco. Je bosse sur cet univers depuis des milliards d’années, sans jamais avoir à me reposer… Les seules fois où je peux me permettre un petit kiff, c’est en faisant chier mes fils… J’aimerais bien avoir une petite récompense histoire de décompresser ! Parce que bon, créer des diables, déclencher des croisades, c’est lassant à force… Et j’ai un peu honte pour l’islamisme, m’enfin, là je divague. Alors tu vas me filer ce truc immédiatement ou j’atomise tout le monde !
— D’accord, d’accord… Et comment je fais ?
— Eh bien, c’est très simple ! Ecoute ! »

*

« Et vous dîtes que nous devons envoyer cette sainte relique dans le Ciel pour notre Seigneur ? Mais pour quoi faire ? » demanda le pasteur devant l’autel de son église.

Gregory tenait fermement le couteau. Il ne voulait pas lui dire au revoir alors qu’ils venaient tout juste de faire connaissance. Jamais il n’avait goûté à pareil plaisir auparavant. Mais c’était pour la bonne cause.

« Eh bien, c’est très simple mon père. Commencez déjà par vous retourner… »

Et ainsi, en enfonçant un couteau dans le rectum d’un prêtre, Gregory mit fin à la guerre, à la misère, à la famine et au malheur dans le monde.

Cette image de couteau semble avoir inspiré du monde, nous avons cinq participants! Merci à vous, comme toujours!
Vous disposez donc de dix points à répartir comme bon vous semble entre les votants, avant mardi prochain, au coucher du soleil!

Yugo :
Assez marrant à lire, mais somme toute assez convenu dans son genre. Il me semble que tu as voulu jouer sur les clichés (un peu en rapport avec le concours blockbuster ? ), mais c'est dommage que la conclusion soit aussi vite expédiée et tombe donc un peu à plat. De bonnes qualités d'écriture cependant, et tes clichés sont plutôt drôles, mes regrets concernent surtout la fin.

Mandoulis :
J'ai un peu l'impression que tu as cédé à la solution de facilité là... Ce n'est pas extrêmement original de carrément nous sortir du GoT. Je lis les bouquins mais ne regarde pas la série, donc je ne sais pas comment tu te positionnes par rapport à l'avancée du scénario, si tu inventes un peu ou si tu pompes tout à la source.
Après, le choix d'écrire en anglais te regarde, mais j'ai vu pas mal de fautes en fait, pas sûr que tu y sois gagnant.

DjangBang :
C'est joliment écrit, mais je ne vois pas très bien où tu as voulu en venir et je ne sais pas si tu en avais une idee très précise toi-même. Le couteau est introduit assez maladroitement, et je n'ai pas compris pourquoi on passait de la haine de la jeune fille contre sa mère au clash contre son copain. Je n'ai pas trouvé que l'ensemble était très cohérent à la lecture malheureusement.

Helping :
What da fuck. Ça m'a fait marrer c'est sûr, après ça ne s'élève pas très loin au dessus du stade anal quoi... Mais ça se démarque du reste c'est sûr.

Allez, les points.
Yugo : 3 points
Mandoulis : 2 points
DjangBang : 2 points
Helping : 3 points

Yugo :

Beaucoup mieux que le précédent, au niveau des personnages et des idées. L'histoire m'a un peu fait penser à la Théorie de l'Information. J'ai quelques problèmes au niveau de la construction narrative, trop variée pour un texte aussi court (Dialogue/Longue description du tournage/Chute) et tu n'amènes peut-être pas assez la conclusion, ce qui aurait été intéressant. Quelques petits soucis au niveau des descriptions peut-être, mais je chipote. Et je trouve pas mal d'essayer ton style sur des histoires de ce genre.

Ardui :
Mmh…
En fait quand je pense à ce genre de scène je pense immédiatement à Racine, et il vaut mieux se faire comparer à GoT qu'à Phèdre si on veut soutenir la comparaison.:noel :
Le style est bon, mais ce que tu veux faire passer demande une telle force et une telle perfection que même en le relisant cinquante fois j'aurais été un peu insatisfait. Et y a quelques phrases, quelques tournures qui rentrent dans le pompeux.
Pour l'histoire, je n'ai pas grand-chose à dire, sinon que ça sonne un peu bizarre pour une tragédie classique, la révélation finale, pas vraiment de conflit intérieur… mais bon.
Après, ça reste de très bon niveau, l'exotisme des références fait toujours très bon effet.

Mandou :
Mouarf…
Alors déjà, deux remarques : prie pour que G.R.R Martin ou ses avocats ne tombe jamais dessus, parce qu'il a décidé d'interdire toute fanfiction et peut les retirer pour abus de copyright. Deuxièmement, j'espère que tu ne peux plus spoiler grand monde.
Y a beaucoup de fautes de grammaire qui font mal aux yeux, et je suis pas le plus bilingue qui soit. Le style fait quand même très très frenchy, même si effectivement on voit qu'il y a un effort pour suivre la plume de l'auteur. Pour l'histoire, bof bof quand même, tu reprends les éléments qu'on a déjà sans en faire beaucoup plus. Autant la fanfiction peut m'intéresser quand il s'agit de faire des choses nouvelles, si c'est juste réecrire ce qu'on pense tous qui va se passer…
Donc pas convaincu.

DjangBang :
Bienvenue à toi.
L'histoire est vraiment, vraiment bien, très fine psychologiquement. La violence à la fin est un peu étrange par sa soudaineté, mais elle fait sens parce qu'on a eu tous le déroulé avant.
J'ai un peu plus de problèmes dans certaines formulations des phrases, trop longues et qui sonnaient un peu bizarre. Mais c'est un bon début sur l'ASI

Helping :
WTF.:noel :
Y a un gros changement de style entre le début qui fait sérieux et puis tout le reste. Je… sais pas trop quoi en penser, pour être honnête, ça m'a pas vraiment fait marrer, mais je suis pas bon public pour ce genre de chose. J'imagine que c'est original, c'est déjà un bon point.

Une séquence d'assez bon niveau cette fois-ci, avec quand même de grosses différences entre les textes. J'attribue donc ;
4 points à DjangBang, dont l'histoire m'a convaincu, et un peu par encouragement.
3 points à Yugo.
2 points à Ardui
1 points à Helping.

Yugo: C'est un excellent texte, qui fait pas mal écho au tout récent concours inter-forums J'ai bien aimé l'esprit, malgré la fin un peu trop vite expédiée

Ardui : Le texte théâtral nous envahit, après Caramel
J'ai bien aimé l'idée du suicide tout en balançant une maldécition, et il y a un univers si vaste derrière qu'on plonge assez facilement.

Mandou : Fan fic de Got que j'ai vraiment eu du mal à lire, tout d'abord, car la lecture de l'anglais en général me donne un peu mal à la tête
Et puis bon, j'avais l'impression de lire un résumé de Cersei et Jaime

Djang : J'ai bien aimé pour la psychologie du personnage. Après, je pense que le texte gagnerait à être un peu plus aéré, et il y a aussi quelques fautes qui je pense, ne feraient pas long feu face à une relecture

Mon vote :

+ 4 Yugo
+ 3 Djang
+ 2 Ardui
+ 1 Mandou

Yugo
Bon, pas grand-chose au niveau du style, c’est comme d’hab’, ça se lit bien et vite. (quelques coquilles trainent).
Bon, l’idée de départ est sympa, mais au final, c’est pas transcendant. T’as voulu mettre plein de trucs dans ce texte, plein de critiques différentes (terrorisme, monde du cinéma, le peuple élu, tout ça…), mais y’a peut-être trop de choses en fait. Après une intro tranquille, tu enchaines les scènes à toute allure, j’ai eu du mal à suivre, à intégrer toutes ces infos. Les scènes sont à peine reliées entre elles, c’est malheureusement très décousu.

Dudu
Une scène excellente, très bien menée, qui m’a rappelé mes tragédies grecques du collège, mais avec un soupçon d’Orient. Vraiment pas grand-chose à redire, sinon que la Reine meurt excessivement vite après s’être tranché les veines. :noel :
Le seul reproche que je pourrais te faire est d’être resté dans ta zone de confort, ton monde d’inspiration perse, et de n’avoir pas tenté de t’en extraire.

DjangBang
Très bon. Quelques coquilles qui n’entravent pas le style, rythmé. Les ambiances sont là, bien décrites, j’y étais réellement. Tu devrais nous poster des textes plus souvent !

Helping
… Je suis resté comme ça : Nan mais WTF quoi… Aloooors… Bon, les paragraphes «ambiance mystérieuse » sont sympas comme tout. C’est cool, je me suis senti dedans. Et pis là, c’est parti en délire total. Je ne sais pas ce que tu as fumé et/ou consommé, mais tu t’es bien débrouillé, j’ai souri sur le reste du texte (entre deux haussements de sourcils :noel : ). La surprise est totale, c’est pas mal au final. J’ai pas trop compris la phrase de fin par contre.
Et puis trouve moi des synonymes autre que prêteur sur gages et vieillard stp…

Les points
+3 Djangbang
+3 Dudu
+2 Helping
+1 Yugo

Ils ne sont pas perses, voyons, ceux-là sont araméens.
Oui j'ai cédé à la facilité, mais j'ai vu cette dague de bronze à la lame finement ouvragée, et je me suis dit : Dieux d'Aqram, mais elle vient de chez moi cette dague-là !

D'autres votes ?

3pts pour Helping dont j'apprécie toujours la fouge, l'audace et l'énergie.
2pts pour Ardui pour l'effort théâtral, ça ne fait pas de mal d'amener un peu d'originalité dans la forme mais s'il ne serait pas trop en demander que de te voir sortir un peu de ta zone de confort vis-à-vis de ton univers, comme Nono l'a fait il y a quelques temps.
2pts Mandoudou comme pour ardui je pense qu'il faut encourager aussi les tentatives sur la forme, la un texte en anglais, pourquoi pas, c'est vrai que cette langue a le pouvoir de rendre dramatique la moindre randomité. Je suis sur qu'en français ton texte n'aurait pas eu la même aura.
1pts DjangBang il y a de l'idée mais c'est un peu trop brumeux tout ça, les sentiments des personnages sont mal retranscrits/exploités

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Sinon, pour faire une réponse brève et générale sur vos critiques concernant mon texte, je trouve ça bizarre souvent y a un truc qui revient souvent, au fil des sessions ASI : "C'est pas transcendant"

D'un côté ça me touche parce que ça veut dire que vous me tenez quand même en estime, si vous vous attendez à être transcendés à chaque texte, mais d'un autre côté, voilà, je suis un amuseur, pas un alchimiste du verbe

Et merci à tous pour les points