Say si j'ai bien compris, b-rabbit c'est le nom que se donne Eminem dans son propre film 8 mile. On reconnaît la référence dans le texte de between avec les paroles "look, if you had" qui sont les premières paroles de son titre légendaire "lose yourself".
Je vote vite fait entre deux parties de LoL
+3Yugo
+1 Between
+1 Say
La flemme de commenter..:hap:
+3 Psyclo
+1 Say
+1 hmm.. Mandou
( moi je retourne sur FIFA )
( PS Merci à ggiot d'avoir reconnu la référence ahah )
Alors, Mandoulis, tu clotures ?
Je pense que le gagnant fait assez peu de doute, et puis on veut la nouvelle image quoi ! :P
C'est sur ma "liste des trucs à faire avant de décoller pour la Belgique"
Y'aura pas de nouvelle image, surprise!
autant je mets jamais plus d'une heure pour un texte d'Asi, autant là, celui-ci, je l'ai torché en 35 Minutes, avec un gramme de Northern Light dans le cerveau, tout en discutant de choses et d'autres avec McSley, devant Belgique - Israel D'ailleurs j'ai une version corrigée parce que comme j'étais déjà hors délais quand j'ai entrepris d'écrire ce texte je me suis un peu empressé.
merci à tous en tout cas, 'fin bon j'espère que vous vous attendez pas à ce que je paye le resto samedi midi
Merci encore aux participants et aux votants!
C'est un vote à l'unanimité!
Psyclo - 15pts
Say - 4pts
Erion - 2pts
Between - 2pts
Thonmauve - 1pt
Mandou - 1pt
Yugo remporte donc cette édition haut la même! Il postera donc la prochaine image MAIS pas tout de suite!!
INFO IMPORTANTE
Ce concours d'ASI est SUSPENDU jusqu'au MERCREDI 11 NOVEMBRE, date à laquelle il reprendra.
Mais pourquoi me demanderez-vous? Eh bien, pour vous laisser la possibilité de participer au concours spécialement organisé à l'occasion d'Halloween!
En espérant vous y compter nombreux!
A tous les fainéants qui n'ont rien écrit pour le concours d'Halloween (moi inclus )
ASI reprend cette semaine!
C'est Yugo, qui a remporté la dernière session avec son texte déjanté de théorie mantilienne, qui doit nous poster une nouvelle image!
En espérant vous compter nombreux!
Tout dépendra de l'image
Tu nous oublies pas Yugo stp
voilà ! c'est parti ! bon courage à tous !
L'idée qui me vient immédiatement à l'esprit est celle de ma personne, en vadrouille au US, débarquant dans un bled paumé habité d'américains beaufs.
Faut que je trouve autre chose, faut que j'arrive à me détacher de ces putins de carnets de route
Le 11 novembre 2015 à 12:32:57 Mandoulis a écrit :
L'idée qui me vient immédiatement à l'esprit est celle de ma personne, en vadrouille au US, débarquant dans un bled paumé habité d'américains beaufs.
Faut que je trouve autre chose, faut que j'arrive à me détacher de ces putins de carnets de route
c'est clair. Je compte sur toi Mandou !
Le 11 novembre 2015 à 11:25:26 Psyclo a écrit :
voilà ! c'est parti ! bon courage à tous !
Bon, j'ai un truc! Et ce n'est pas du carnet de route!
Aurai-je des adversaires?
Alors, c'est court, mais Mandoudou a écrit autre chose que du carnet de route!
J'espère que vous aimerez.
Fuir
Elle trébuche, s’étale de tout son long. Elle reste là, paralysée par la douleur. Le sable du désert a un goût de rouille sur ses lèvres. Elle tente de cracher les grains poussiéreux, mais sa bouche est sèche, elle a soif. Son estomac gronde, lui rappelant qu’elle n’a rien ingéré depuis deux jours, peu lui importe. Elle peut sentir le sang qui s’écoule de son genou droit, ça n’est qu’une blessure de plus, rien à côté de celle qui la défigure. Elle se redresse, il faut qu’elle continue, elle doit continuer. Il faut fuir, toujours plus loin, pour tenter d’échapper à ceux qui la poursuivent. Elle chancèle, sa vision se trouble l’espace d’un instant. Elle cligne de l’œil, regarde alentours. Le soleil darde ses rayons dans un ciel à peine tacheté de blancs nuages. Il assèche une terre rouge, aride, sur laquelle ne survivent que de rares cactus. Il n’y a pas un seul souffle de vent, la chaleur assomme son organisme. Elle aperçoit soudain quelque chose dans le lointain. Ne serait-ce pas des bâtiments ? Une ferme ? Un village dans le meilleur des cas. Quoi qu’il en soit, il y a quelque chose là-bas qui rompt la monotonie du désert. Elle pourra y trouver de l’aide, être en sécurité. Elle reprend sa course, poussée par de douloureux souvenirs.
Elle n’était qu’une junkie, vivant dans les rues d’un bourg paumé de l’Arizona que personne ne connaissait. Il s’était arrêté, un soir, lui avait parlé, l’avait charmé, lui avait promis une vie meilleure, loin de toute cette déchéance. Elle était montée dans le véhicule de cet ange tombé du ciel pour lui venir en aide.
Elle avait rejoint la Communauté l’année dernière, au printemps. Ils l’avaient tous accueillie à bras ouverts, la traitant en égale, lui fournissant ce dont elle avait besoin. Ils buvaient tous les paroles de ce chef qui les avait sortis de leur misère. Il prônait l’Amour de Dieu et de son prochain, promettait une vie juste et équilibrée. Ils vivaient dans une ferme au cœur du désert, loin de tout, en complète autarcie. Leurs journées se partageaient entre les tâches quotidiennes, au jardin et auprès des animaux, et les prières tournées vers Lui.
Il y a trois jours, l’homme qui leur servait de guide était venu la voir, elle avait beaucoup appris parmi eux, il était temps pour elle de franchir un cap. L’heure de son Passage était arrivée. Elle avait immédiatement accepté de donner de sa personne pour ce Dieu omniscient qui l’avait protégée, elle allait Lui sacrifier un œil.
À cette pensée, elle tâta délicatement le trou béant sur la gauche de son visage, une larme roula sur sa joue droite. Les chairs n’étaient pas cicatrisées, et la douleur était permanente. Après deux jours dans le désert, la plaie avait commencé à s’infecter, la faisant souffrir à chaque instant. Mais il faut fuir, toujours plus loin. Elle court, haletante, les bâtiments se rapprochent. Son cœur frappe sa cage thoracique avec violence, elle l’ignore. Elle a peur, elle est terrorisée à l’idée qu’ils la rattrapent, effrayée par la sanction qui l’attendrait. Elle avait fui à son réveil, lorsqu’elle avait observé cette orbite nue dans le miroir. Le voile qui recouvrait sa pensée s’était levé, elle avait pris conscience de l’horreur de ce qu’on lui avait infligé. Comment avait-elle pu être si naïve ? Comment avait-elle pu intégrer cette secte de son plein gré ?
Elle ne sentait plus ses jambes, poursuivait mécaniquement, il faut fuir. Un grillage apparait, surmonté d’un énorme panneau. Le soleil y reflète ses rayons, masquant la publicité. Courir, fuir, bientôt la délivrance. Elle pourrait retrouver un semblant de vie normale, faire partie du monde auquel elle avait renoncé par dépit. Elle se jurait qu’elle serait une citoyenne modèle, qu’elle respecterait désormais l’ordre et les lois, qu’elle ne se droguerait plus. Elle rêvait de la vie qu’elle n’avait jamais eue.
Elle s’arrêta soudainement. Un nuage passait devant l’astre, révélant le dessin au-dessus du barbelé. Non, ce n’était pas possible. Un œil immense la fixait de son iris brun. Cet œil, elle l’avait contemplé durant des mois, l’avait appelé Dieu, l’avait chéri comme ce père qu’elle n’avait jamais eu. Non. Comment était-ce possible ? Elle n’avait pas pu tourner en rond. Non. Elle s’effondra à genoux dans la poussière. Au loin, elle pouvait déjà entendre le grondement des motos qui venaient la chercher. Elle éclata en sanglots, elle était revenue parmi les Illuminatis.
Le 15 novembre 2015 à 21:04:34 Mandoulis a écrit :
Alors, c'est court, mais Mandoudou a écrit autre chose que du carnet de route!
J'espère que vous aimerez.Fuir
[RECIT DE OUF]
A quand la deadline?
Ça me tente de relever le défi (même si c'est du très lourd, ce texte).
Tu as jusqu'à Mardi soir, minuit. (oui vu que le soleil se couche à 17h00 pétante, on ne va plus l'utiliser comme référentiel de temps )
Et merci pour le [RECIT DE OUF] et "très lourd", mes adversaires vont en trembler
Le 15 novembre 2015 à 22:28:59 Mandoulis a écrit :
Tu as jusqu'à Mardi soir, minuit. (oui vu que le soleil se couche à 17h00 pétante, on ne va plus l'utiliser comme référentiel de temps )Et merci pour le [RECIT DE OUF] et "très lourd", mes adversaires vont en trembler
De la bonne guerre psychologique comme on les aimes.
Je refuse de gagner par forfait
Alors on se bouge les gens, il vous reste 8 heures et 30 minutes