État-providence :
Parce que la République politique doit aboutir à la République sociale, nous :
Notes :
Fiscalité :
Entre 2002 et 2012, le niveau de vie moyen annuel des 10 % les plus pauvres a baissé de - 6,2 %. A l’opposé, celui des 10 % les plus riches a connu une augmentation nette, de 11,8 % [1]. Parce que nous croyons aux valeurs d'égalité, de fraternité et en la République sociale (un État qui favorise le bien être de tous), la fiscalité sera réformée pour redistribuer les richesses :
Notes :
Le nouvel impôt :
payé par tous les Français, sera prélevé à la source sur les revenus du travail et du capital (comme l’actuelle CSG, avec la même assiette que cette dernière), suivant un barème progressif (comme l’actuel impôt sur le revenu). Une partie des recettes de ce nouvel impôt sur le revenu sera affectée aux dépenses sociales, de la même façon que l’actuelle CSG.
compte tenu du caractère progressif de l’IR le quotient familial a également des effets sur la distribution des revenus, en l’espèce des effets dégressifs, puisque l’économie d’impôt générée par le quotient familial croît plus que proportionnellement au revenu. De ce fait, cet avantage est fortement concentré au bénéfice des ménages disposant des revenus les plus élevés. [...] si le quotient familial venait à être remplacé par un crédit d’impôt forfaitaire par enfant, même non limité au montant del’impôt, ce crédit aurait alors des effets progressifs par rapport au revenu. https://www.ccomptes.fr/Actualites/Archives/Prelevements-obligatoires-sur-les-menages.-Progressivite-effets-redistributifs
on peut aussi préférer un impôt sur le capital beaucoup plus fortement progressif sur les plus hautes fortunes (par exemple, avec un taux de 5 % ou 10 % au-delà de 1 milliard d’euros). [...] l’impôt sur le capital dont il est question ici est un impôt progressif et annuel sur le patrimoine global : il s’agit d’imposer plus fortement les patrimoines les plus importants, et il s’agit de prendre en compte l’ensemble des actifs, qu’ils soient immobiliers, financiers ou professionnels, sans exception.
Culture, médias et numérique :
Nous réaffirmerons la mission principale de l'État en matière culturelle : « rendre accessibles les œuvres capitales de l’humanité, et d’abord de la France, au plus grand nombre possible de Français » [1]. La production d'information d'intérêt général sera soustraite à la loi du marché et nous reprendrons le contrôle des technologies et réseaux informatiques (souveraineté numérique).
Notes :
les informations provenant du réseau de données sont d’un intérêt général majeur pour la collectivité, notamment en matière de santé, de transports, de consommation, d’environnement ou encore de compétitivité économique. Par son origine multipersonnelle, son impossibilité à le séparer et son utilité collective, le réseau des données est donc un bien commun – res communis : un bien qui appartient à tous mais qui ne peut appartenir à personne en particulier. Son statut est défini en droit français par l’article 714 du Code civil. C’est aussi un bien où chacun dispose de droits spécifiques (retrait, opposition, oubli) sur son propre apport et ce, dès lors qu’il n’engage pas les droits d’autrui. Le réseau de données répond donc de droits collectifs et de droits individuels. La gestion et l’exercice de ces droits doivent revenir à un organisme public, garant du contrôle démocratique et souverain, et seul à même d’en permettre l’accès et l’usage. Une telle institution, structurante et référente, crée les procédures, les instances ainsi que les concertations nécessaires. Elle devra donc, tout à la fois, gérer le bien commun et les droits individuels afférents.
Toute cette attente pour ca
Le 14 avril 2016 à 23:35:37 neocons4 a écrit :
n un mot les Français, avec leurs provinces, leurs parlements, la diversité de leurs lois civiles, la bizarre variété de leurs coutumes,
Donc pas d'assimilation culturelle merci
le sentiment d'appartenance à un peuple c'est autre chose cf la suisse
Toutes ces différences [entre provinces] étaient superficielles et pour ainsi dire extérieures. La France entière n’avait pour ainsi dire qu’une seule âme. Les mêmes idées avaient cours d’un bout à l’autre du royaume. Les mêmes usages y étaient en vigueur, les mêmes opinions professée ; l’esprit humain, partout frappé de la même manière, s’y dirigeait partout du même côté
formaient cependant, sans contredit, le peuple de l’Europe
Il dit bien LE peuple, pas un agrégat de peuples désunis
Éducation, petite enfance, enseignement supérieur et recherche :
Sous la pression du libéralisme économique, le rôle de l'école est de plus en plus subordonné à l'économie et au marché du travail [1]. La République a pour rôle d'instruire et d'éduquer pour que chacun puisse devenir un citoyen autonome. A cette fin, l'école se doit de transmettre les savoirs fondamentaux et de développer la raison de tous les individus [2]. Nous nous engageons à :
Notes :
L’Union s’est aujourd’hui fixé un nouvel objectif stratégique pour la décennie à venir : devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale. [...] Les systèmes européens d'éducation et de formation doivent s'adapter tant aux besoins de la société de la connaissance qu'à la nécessité de relever le niveau d'emploi et d'en améliorer la qualité.
L'instruction publique est un devoir de la société à l'égard des citoyens. [...] Le but de l'instruction n'est pas de faire admirer aux hommes une législation toute faite, mais de les rendre capables de l'apprécier et de la corriger.
parmi les mères ayant fait une demande de place en crèche, 75 % avaient un emploi avant la naissance de l’enfant ; elles ne sont plus que 65 % au moment de l’inscription en maternelle, mais la baisse est de 5,8 points pour celles dont la demande a été satisfaite et de 15,6 points pour les autres. Cette moindre baisse est perceptible chez les diplômées comme chez les non-diplômées. Le rapport montre finalement une différence de 15 % d’emploi maternel à temps complet par l’obtention d’une place en crèche. Chauffaut Delphine, Boyer Danielle. Retombées économiques des politiques d’accueil de la petite enfance [Quelques approches récentes]. In: Politiques sociales et familiales, n°99, 2010. pp. 89-96, DOI : 10.3406/caf.2010.2511,www.persee.fr/doc/caf_2101-8081_2010_num_99_1_2511
Le retour à l'emploi des femmes finance cette mesure :
Les réformes proposées constitueraient, selon ces calculs, un montant supplémentaire de 4,54 milliards, soit une augmentation de 0,33 % du PIB (11) ; ces dépenses permettraient à 450 000 femmes supplémentaires de travailler. Ce surcroît d’activité correspond à une augmentation de la population active – et conséquemment du PIB, en admettant que ces femmes aient une productivité moyenne – de 1,6 point, sous réserve d’être en situation de plein emploi. Finalement, la proportion de la richesse nationale consacrée aux dépenses de protection sociale serait réduite de 0,2 point.
quand ils ont été scolarisés à 2 ans au lieu de 3 ans, les enfants d’ouvriers et d’employés semblent plus profiter que les autres élèves de cette scolarisation en maternelle à la fois plus précoce et plus longue. [...] Une même tendance apparaît quand on observe l’effet de la scolarisation à 2 ans sous l’angle de la nationalité ou du rapport de la famille à la migration. Le gain associé à cette mesure est sensiblement plus marqué parmi les élèves étrangers ou issus de l’immigration.
Le supplément de croissance potentielle à l'horizon 2030 généré par la réalisation de l'objectif de 3 % de R&D [...] se situe [...] pour la France, entre 0,22 % et 0,32 % par an. En 2030, la richesse globale mesurée par la PIB serait supérieure [...] en France, de 6,5 % à 9,5 %.· [...] Le nombre d'emplois, comparé à un scénario d'évolution tendancielle des dépenses de recherche, serait supérieur de [...] 0,8 à 1,3 million en France.
Société, laïcité et écologie :
La refondation républicaine à laquelle nous aspirons s'appuiera sur la laïcité, l'intégration de tous à la République, la liberté dans le respect de l'intérêt général et la prise en compte de l'impératif écologique.
Notes :
FoPo :
ET QUE VIVE LA SOCIALE !
Le 14 avril 2016 à 23:37:15 neocons4 a écrit :
Toute cette attente pour ca
En meme temps si tu laissais finir
Il est pas Thomas Walkisé ce programme, c'est déjà ça.
Pas mal. Mais comme je le craignais, vous avez intégré le communisme. C'est fâcheux.
Sinon, je pense poster une réédite de ma liste, j'ai des noms à mettre en plus.
Il dit bien LE peuple, pas un agrégat de peuples désunis
Un peuple ne suppose pas forcément une unité culturelle suffit de voir les italiens qu'on classaient tous ensemble ou les allemands + vieille réponse de mec aculé
Quand au coté superficielle elle montre une diversité de cultures et de coutumes que tu fasses l'aveugle n'y change rien, pourquoi les gens originaires des différentes provinces se regroupaient entre eux à paris (notamment les auvergnats dans le marais ou ils tenaient des magasins de vin et charbon coucou asterix) selon leurs origines culturelles?
L'UCl réagira à ce programme infame et inhumain demain
Le 14 avril 2016 à 23:43:21 Cesarisme a écrit :
Il est pas Thomas Walkisé ce programme, c'est déjà ça.
On a du faire des compromis, c'était un exercice intéressant
Le 14 avril 2016 à 23:43:59 Jyme a écrit :
Pas mal. Mais comme je le craignais, vous avez intégré le communisme. C'est fâcheux.Sinon, je pense poster une réédite de ma liste, j'ai des noms à mettre en plus.
Tu veux dire dans les courants ? Sinon sur l'économie je trouve notre programme raisonnable.
Le 14 avril 2016 à 23:44:32 neocons4 a écrit :
Il dit bien LE peuple, pas un agrégat de peuples désunis
Un peuple ne suppose pas forcément une unité culturelle suffit de voir les italiens qu'on classaient tous ensemble ou les allemands + vieille réponse de mec aculé
Quand au coté superficielle elle montre une diversité de cultures et de coutumes que tu fasses l'aveugle n'y change rien, pourquoi les gens originaires des différentes provinces se regroupaient entre eux à paris (notamment les auvergnats dans le marais ou ils tenaient des magasins de vin et charbon coucou asterix) selon leurs origines culturelles?
Admets juste que Tocqueville parle de différences superficielles entre provinces. Rageant non ?
Il est plein de bon sens ce programme, dommage que le trotskiste Jedi soit là pour le plomber de l'intérieur
Admets juste que Tocqueville parle de différences superficielles entre provinces. Rageant non ?
Quand on part dans le troll c'est que les arguments ne sont plus la
Le 14 avril 2016 à 23:36:22 Cocarde-Rouge a écrit :
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen énonce que le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans le corps politique qu’est la nation [1]. Ce principe qui peut se traduire par « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple »
Bah non. La nation n'est pas le peuple. Si les rédacteurs auraient voulu donné ce sens à la souveraineté, ils auraient mis qu'elle réside essentiellement dans le peuple.
L’inscription dans la Constitution de la tenue obligatoire d’un référendum pour tout transfert de souveraineté.
Selon la vraie définition de transfert de souveraineté et selon votre conception de celle-ci ?
Parce que dans tout ce que vous avez listé, seul l'euro est un vrai transfert de souveraineté.
Il est plein de bon sens ce programme, dommage que le trotskiste Jedi soit là pour le plomber de l'intérieur
La droiche à l'oeuvre
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen énonce que le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans le corps politique qu’est la nation [1]. Ce principe qui peut se traduire par « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple »
En effet souveraineté nationale et populaire =/= la même chose
Le 14 avril 2016 à 23:47:33 neocons4 a écrit :
Admets juste que Tocqueville parle de différences superficielles entre provinces. Rageant non ?
Quand on part dans le troll c'est que les arguments ne sont plus la
Tocqueville dit que les différences sont superficielles et que le peuple français (pas les) est uni comme un seul homme. C'est triste quand même.
"Il est plein de bon sens ce programme, dommage que le trotskiste Jedi soit là pour le plomber de l'intérieur "
Jedi a su m'etonner par la radicalité de certaines de ses propositions sue nous n'avons finalement pas rajouté.
Je m'excuse d'ailleurs envers lui parce qu'au final quelques points proposés par lui ont été rajoutés mais il nous avait présenté un programme entier
La nation représente le peuple, pas de souveraineté populaire sans souveraineté nationale. La nation C'EST le peuple.
Vous voulez une semaine pour débattre avant le vote ? Mais dans ce cas je compte sur vous pour animer la campagne.