Need la sweet

Sweet

Ahi ca chauffe! La sweet est une nécessité absolue

Episode 31 : Proche du but.

Je faisais les 100 pas dans ce petit parc pas loin de chez moi. J'attendais le coup de fil. Il était aux alentours de 16H . J'ai pris une journée de repos aujourd'hui après l'attaque de la vieille, mais cela ne voulait pas dire que je ne m'occupais pas des affaires. Julie était partie chez son frère. Je ne lui en voulais pas, au contraire, je m'en suis voulu moi de ne pas l'avoir mise en sécurité plus tôt. Le stress était palpable. Je m'assis sur un banc lorsque... mon téléphone vibra, enfin !

Je me saisis de celui ci avant de décrocher, c'était un appel de mon frère. Il devait m'annoncer le verdict de l'entreprise qui fabriquait des bijoux, et donc qui importait massivement à Fernando. Mon frère m'annonça que la réponse était positive, et que ils étaient prêts à acheter chez nous maintenant, en effet l'Or était 25% moins cher, ils allaient faire des affaires en Or, c'est le cas de le dire.

Bref... Je m'assis sur le banc, avant de réfléchir. Maintenant, les Mineurs Jaunes allaient s'écrouler, et je devais au plus vite m'occuper de ce monsieur Fernando. Si j'avais bien calculé, demain, nous allons livrer l'Or à cette nouvelle entreprise, et les Mineurs Jaunes ne recevront donc aucun billet demain, ce qui devrait causer une panique générale.

J'étais fier de moi, j'étais un pu**** de Shelb....

- Bonjour Monsieur. Dites moi, puis-je m'assoir à coté de vous...

C'était un vieil homme, avec une canne.

- Faites donc.

- Bien.. Bien merci...

Il s'assit à coté de moi avant de se retourner vers moi.

- Bel... Bel accoutrement. C'est rare de voir des jeunes qui s'habillent aussi bien.

J'attendis deux secondes avant de répondre d'un ton mystérieux.

- Merci bien.

Il reprit.

- C'était mon père qui s'habillait comme ça, voyez vous, comme il a passé son adolescence dans les années 10...

Les calculs étaient rapides.

- Votre père a donc la vingtaine ?

Le vieil homme se mit à me regarde bizarrement.

- Mais enfin, garçon, dans les années 1910.

Je me mis à réfléchir.

- Votre père a donc 120 ans.

- Mais, enfin ! Mon père est décédé.

J'hochai la tête. C'était logique oui, après coup.

- Je suis moi même né en 1924, j'approche mon centième anniversaire, voyez vous, et toujours sur mes pattes !

Je restai silencieux.

- J'ai même été résistant pendant la seconde Guerre Mondiale, j'ai un tas de souvenirs derrière moi.

Je ne sais guère pourquoi, mais les épisodes de Peaky Blinders revenaient dans mes pensées.

D'un ton mystérieux et sombre, je dis.

- J'ai moi aussi, fait la guerre.

Le vieil homme hocha la tête.

- Ah bon ? C'est formidable les jeunes qui s'engagent dans l'armée. C'est le Mali ou il y a des tensions en ce moment même, non ?

Je pinçai alors une cigarette de mon long manteau puis je l'apportai à mes lèvres avant de rétorquer d'un ton sinistre.

- Le Mali ?

Je ricanai.

- Je me souviens plutôt des longs tunnels, des tranchées terrifiantes, de l'artillerie allemande qui pilonnait sans cesse.

Ce que Thomas Shelby avait vécu, je l'avais aussi vécu.

- Mais vous me parlez de la Grande guerre, là mon garçon !

Je tirai un coup sur ma clope avant de répondre.

- La Grande guerre, c'est comme ça que vous l'appelez ? Pour nous c'était plutôt...

Le vieil homme me coupa d'un ton sec.

- Il faut vraiment que ces jeunes arrêtent la drogue. Vous êtes sur que vous allez bien, monsieur ?

Avec un french accent et un timbre de voix imitant celui de Thomas Shelby, je prononçai la phrase fétiche.

- Already Broken...

- J'en ai assez vu pour aujourd'hui.

Le vieil homme se leva avant de partir en direction opposé d'où il était venu. Il n'avait pas vécu la guerre. Comment pouvait-il comprendre. Je pensai : Les jeunes ne se sont pas battus, ils sont différents.

Le lendemain à 12H00

Cédric, 2 hommes et moi, nous dirigeâmes vers une voiture noir. Je montai à l'avant et Cédric conduisait. Aujourd'hui nous allions mettre fin à Fernando. Muni de mon béret, et de mon long manteau, Fernando allait se souvenir qu'il ne faut pas emmerder les Peaky Blin.... Les Chemises Tranchantes. J'avais hâte de terminer cette affaire et de retrouver une vie à la normale.

Nous étions en route en direction de Toulouse.

- Tu veux t'occuper de l'éliminer, Célestin, t'en es sur ?

Je pinçai une cigarette de la poche de mon manteau avant de rétorquer.

- J'ai tué beaucoup d'hommes, tu sais les tranch...

Cédric me coupa sévèrement.

- Ecoute Célestin, c'est pas le moment de faire le mariole avec tes histoires de tranchées. Tu veux le faire ou pas ?

Je repris mes esprits. Est-ce que j'en étais capable ?

Je ne le savais guère, mais j'allai bientôt le découvrir.

Saison 1 :

Saison 2 :

Ça tient en haleine tout ça

Suite ou clé de bras

Salut les kheys pas de sweet ce soir, imprévu oblige. Sweet demain comme d'habitude, encore navré.

SWEET !! Ce dernier épisode est génial cimer l'opax, le moment avec le vieux

Episode très drole, hâte pour la suite

Vite ma sweet

Excellent ! La sweeet

Episode 32 : Monsieur Fernando.

Quelques dizaines de minute plus tard.

Nous étions très proche de notre destination, Cédric m'avait raconté comment les Mineurs Jaunes se sont désorganisés, cette nuit, après que la rumeur d'une probable faillite, ait traversée les rangs des employés. C'était parfait. Nous nous arrêtâmes devant un immeuble assez moderne intitulé "Les Mineurs Jaunes" dans la périphérie de Toulouse. Je pinçai une cigarette du fond de mon manteau. D'un ton sombre, je repris l'expression de mon idole.

- C'est la minute du soldat.

Doucement, nous nous dirigeâmes avec Cédric, et les deux hommes à l'intérieur de l'immeuble. L'accueil était vide. Nous marchâmes alors vers l'escalier afin de monter au 5e étage, c'était l'étage ou le bureau du directeur était indiqué.

Une fois les escaliers grimpés timidement, nous nous retrouvâmes devant le bureau que nous ouvrons sans hésitation. J'entrai le premier.

Il était là. Fernando était en train de faire ses affaires visiblement. Je pris une posture bien droite et un ton charismatique.

- Eh bien, on veut partir avant l'heure, mon cher Fernando.

- Merde...

Je ricanai doucement avant de m'assoir sur un fauteuil disposé dans le bureau et de reprendre.

- Comment va la boite ? Vous roulez sur l'or ?

Je n'étais pas peu fier de mon jeu de mot. Des blagues innées que je n'aurais jamais pu faire il y a plus de deux ans. Cédric et les deux hommes restaient en retrait et silencieux.

- Bien joué, enfoiré, t'as bien réussi ton coup.

Je me mis à sourire, j'attendis deux secondes avant de prendre d'un ton sombre.

- Je vais te dire un tru....

- Et comment va ta maman, Célestin ?

Je me mis à taper du poing sur la table. Un sursaut de rage en moi fit son apparition mais je me rappelais du calme de Thomas Shelby, dans cette situation, il serait resté silencieux et calme. Alors je me contenta de me lever et de dire une phrase que je voulais prononcer depuis longtemps.

- Fernando, Don't fuck with the Pea... with the Chemises Tranchantes.

Je mis les deux mains sur le bureaux avant de le regarder droit dans les yeux.

- Autrement dit, n'emmerde pas les Chemises Tranchantes.

Il soupira.

- Je vais vraiment me faire buter par un mongol pareil ?

Cédric s'avança.

- Hého, tu ne traites pas Célestin de mongol !

Tel un vrai leader, je mis ma main en arrière pour assurer Cédric que j'avais la situation en main. Je pris doucement mon flingue de mon manteau tel Thomas Shelby. Je ne savais pas si je pouvais l'utiliser, mais cela allait mettre Fernando à genoux.

- AAHHHHHHH

Fernando s'effondra par terre.

- Ughhhh

Il ferma les yeux et ne fit plus un mouvement. Le silence régnait dans le bureau. Après quelques secondes, Cédric s'avança vers Fernando, toujours immobile. Il prit son pouls.

- Il... Il est mort. Il a fait une crise cardiaque.

J'étais frustré, j'aurais voulu venger ma mère de mes propres mains, mais à la fois rassuré de ne pas avoir utilisé un flingue.

- Bien on se casse.

Nous nous dirigeâmes vers le véhicule avant de reprendre la route vers Bordeaux. J'appelai tous les membres des Chemises Tranchantes avant d'organiser une dernière réunion d'urgence.

Quelques heures plus tard.

Je prononçai d'un ton ample et fier.

- Tout d'abord bonjour à tous. Si je vous ai réuni aujourd'hui, c'est pour vous annoncer la fin de Monsieur Fernando. En effet ce matin, Cédric et moi avons mené une opération secrète afin d'aller rendre visite à notre ennemi et d'en finir, car comme vous le savez, les Mineurs Jaunes sont complètement désorganisés, et en faillite, on en a donc profité.

- C'est vrai ? Me*** alors, je suis soulagée maintenant.

- Et tu t'es occupé de lui personnellement ?

J'attendis deux secondes avant de répondre d'un ton calme.

- Exactement, sans aucune hésitation.

- Célestin...

- En réalité, il est mort d'une crise cardiaque.

Timothée s'avança.

- J'aurais aimé être là, au moins.

Je souffla doucement.

- Je sais bien, mais crois moi, tu as beaucoup contribué surtout avec l'affaire que tu as conclu hier.

- Et t'es sur que il n'y aura pas de représailles ? Fernando était puissant.

J'hocha la tête avant de répondre après une petite seconde.

- En temps normal, il y en aurait probablement eu. Mais le fait d'avoir liquider sa boite, fait qu'il n'avait plus aucun pouvoir. Et pour preuve, ce matin il faisait ses affaires afin de fuir. Qui voudrait venger un directeur comme lui ?

- On devrait fêter ça.

Je pris une grande inspiration.

- Exact ! Et c'est pourquoi, je vous propose un voyage nous six, à Birmingham !

- Birmingham, sérieux ?

- Bon à Miami alors.

- Ouais c'est mieux.

Le soir de même de cette longue journée, j'appelai Julie afin de lui annoncer la nouvelle. Elle se foutait pas mal de l'histoire, elle était juste heureuse de pouvoir revenir à mes cotés, et ce, en toute sécurité, c'était réciproque.

Je lui avais aussi annoncé le voyage à Miami, et elle a insisté pour venir avec moi, ce que, j'ai évidemment accepté. Les dernières semaines ont été douloureuses et sans repos. J'ai gouté à vie d'un vrai Shelby, c'était fatiguant mais intense. Maintenant, un peu de repos ne me ferait ferait guère de mal.

Saison 1 :

Saison 2 :

Beau travail l'op, continue comme ça!

super sweet l'op

J'ai tout dévoré, bravo à l'auteur

Tu m'as donné envie de regarder Peaky Blinders

Episode 33 : Let's go Miami.

2 semaines plus tard.

Je demandai au chauffeur de s'arrêter ici. On s'était donné rendez vous à l'entrée de l'aéroport, avec l'équipe des Chemises Tranchantes pour profiter de la fin de l'été. Je payai le chauffeur avant de sortir et aider Julie à sortir ses bagages tel un vrai gentleman. Ils étaient déjà tous là. Je me rapprochai du groupe. Je pris un ton déterminé et sombre comme à mon habitude.

- Bonjour tout le monde, prêt pour le vol.

- Ouais ça va être trop bien.

- Ah d'ailleurs, Célestin, Momo a voulu venir, il a fait un super boulot cette semaine en faisant fuir un groupe de voleurs, avec un extincteur, je ne pouvais pas refuser.

Cela ne me dérangeait pas. J'avais appris à apprécier Momo.

- Bien, il arrive quand ?

Puis je me mis à tilter. Julie. Momo. Me*** ça n'allait pas être les retrouvailles les plus joyeuses, mais plutôt les plus gênantes, en particulier pour moi.

- Il devrait pas tar....

Une voiture venait de déraper sur le parking. Puis on entendit quelqu'un crier.

- grav stylax la gova HAHA !! vasy ma gueul, on sretrouve plu tar mon poto !

Momo sortit de la voiture de son supposé "poto".

Julie l'aperçut.

- Célestin ! Tu m'expliques ?

- HAHAHAHA

- Nan c'est trop pour moi là !

Elle ne savait pas que Momo travaillait pour nous. Je lui racontai rapidement le pourquoi du comment. Momo était très proche. Elle chuchota.

- Pu****, t'abuses !

Je pris un ton sombre, et portant.

- Ca va aller.

- ouesh l'ékip bien ou koi là ?

- Tranquille et toi Momo ?

- on é là mon gadjo... OUESH Julie sa di koi là tu vien à miami beach ou koi ?

- Hm...

Momo se rapprocha de nous.

- t'inquet célestin jmen fou maintenan, de toute fasson ya marine maintenan HAHA !

Je ne répondis pas. J'invitai alors le groupe à se diriger dans l'aéroport.

Le vol était long, mais j'étais à coté de Julie donc je profitais de chaque moment passé avec elle, ces dernières semaines je n'avais pas été très présent pour elle. J'allai me rattraper. Nous arrivâmes à Miami , tous assez fatigués, à part un, évidemment.

- ouesh miami beach gross gova, bang bang cé le feu ouesh

- L'hôtel est loin, Célestin ?

Je pinçai une clope du paquet presque vide situé dans la poche de mon manteau avant d'attendre une seconde et de rétorquer sereinement.

- Non, une limousine nous attend, normalement.

- Stylé.

Et c'était le cas, sous ce soleil qui tapait sur nos peaux et ces palmiers dont les feuilles se balançaient sous le vent chaud de Floride, une limousine arrivait à notre niveau. Nous rentrâmes sans oublier bien sur le petit commentaire de Momo.

- ouesh on é dans GTA ou koi frair HAHA

Le groupe appréciait l'esprit simple de Momo, même si il nous foutait la honte quelques fois, les barres de rire qu'il nous offrait était sans valeur. Une fois à l'hôtel, nous récupérâmes les clés de nos chambres, il y avait 7 chambres, une pour Julie et moi, et une pour chaque personne, Clément avait réussi à réserver une chambre à temps pour Momo. Nous étions tous dans le même couloir. Nous nous installâmes chacun dans nos chambres.

Julie s'assit sur le lit.

- On pourrait commencer à profiter dés ce soir, non ?

Cela me tentait énormément. Mais tel un vrai Shelby, j'avais des responsabilités. Je rétorquai d'un ton sur.

- Evidemment, mais je vais voir si tout le monde est bien installé avant.

A peine sorti de la chambre, que je vu Clara se faufiler dans la chambre de Martin. Martin ne perdait pas de temps. J'étais prêt à mettre ma main à couper que il allait se retrouver avec une américaine demain soir. Une fois avoir fait le tour des chambres, à part celle de Martin évidemment ou je commençai déjà à entendre le bruit de leur moment de "repos", tout le monde semblait ne manquer de rien. Je retournai dans ma chambre afin de moi aussi profiter de temps à coté de celle que je considérais désormais comme mon âme sœur.

Le lendemain aux alentours de 14H00.

Le matin même, nous avions visité l'hôtel. Beaucoup de gens m'avaient fait des compliments sur mon style vestimentaire. Je restai évidemment neutre tel Thomas Shelby le ferait. Le midi, nous mangeâmes à l'hôtel avant d'aller à la plage.

Julie bronzait à coté de moi. Je faisais de même. Je n'avais plus peur de me mettre torse nu, disons que ces dernières années de muscu m'ont permit de me faire un corps, dont j'étais assez fier, même si j'étais bien loin de Rocky Balboa. Je n'avais pas le temps d'aller à la salle quotidiennement. Je me levai et fit quelques dizaines de mètres pour aller voir Martin qui venait de se faire aborder encore une fois, par un groupe d'américaines.

Je pris un ton moqueur.

- Alors hier, avec Clara, vous avez bien profité ?

- On était si bruyant ? M**** alors.

J'attendis une seconde avant de hocher la tête et de répondre.

- Nan, disons que je suis passé devant au mauvais moment. Mais bon je vois que tu te fais bien draguer, comme à ton habitude, profite bien, tu l'as bien mérité.

Il regarda à coté de moi avant d'enlever ses lunettes de soleil.

- Merci bien Célestin.... Mais enfin.... Je crois que elle aussi, se fait bien draguer.

Je me retournai avant de constater un homme torse nu d'une vingtaine d'année, bien baraqué, en train de parler à Julie. C'était le moment d'assumer mon rôle de male alpha. Je m'approchai à grands pas de ma copine. Puis je me mis à regarder le dragueur droit dans les yeux sans cligner une fois. Je prononçai avec un ton ténébreux et monotone, mais en gardant un french accent.

- Eh stay away, will you ?

L'homme se mit à me regarder et à s'approcher de moi.

- What did you say, motherf***** ?

Et me voilà dans une nouvelle confrontation. Mais c'était la première en face de Julie. Cette fois-ci, je devais assurer.

Saison 1 :

Saison 2 :