Belle sweet
SWEEET
Suite de qualité
Hyper content de ton travail clé. Momo est mon personnage préféré (bon... en même temps, le sticker n'y est pas pour rien.)
Il apporte un relief comique très intéressant, mais que tu aies choisi de lui donner de l'importance, plutôt que d'en faire une simple petite frappe sur lequel Célestin a xp, lui donne une profondeur intéressante ; et, je suis même sûr que tu peux les faire évoluer tous les deux en anciens frères ennemis qui ont mis de côté leur vendetta : pour aller de l'avant, dans un but commun.
Belle suite même si ils sont très vite devenus alliés ahi
Episode 27 : Reconquérir un coeur
Au bord de ma Mercedes noire, je fumai une cigarette tout en pensant à ce que j'allai dire. Le paysage bordelais défilait et je me rapprochai, chaque minute, un peu plus de la résidence ou je me dirigeai. Il ne me restait que quelques virages à franchir avant d'arriver chez eux. Je garai alors ma voiture sur la route. Je pris une grande inspiration après avoir jeter ma clope. Je sortis de la voiture.
Epaule en arrière, béret couvrant mes cheveux, j'arrivai devant la maison des parents de Julie. Je toquai, seulement cinq secondes après, la mère de Julie ouvrit la porte.
- Oh bonjour Célestin, comment allez vous ?
D'un air mystérieux j'hochai la tête en guise de réponse avant de lui rétorquer.
- Et vous ?
- Oui très bien. Tu dois chercher Julie n'est-ce pas ?
Je pris une légère inspiration avant de répondre.
- C'est exact.
- Elle se trouve à adresse d'appartement mais...
Je la coupa d'un ton sec. J'étais déterminé, Julie devait revenir.
- Merci madame, ce fut un plaisir.
Je me retournai avant de me rediriger avec des pas rapides vers ma Mercedes. J'entendis alors la mère me dire quelque chose.
- Faites attention, elle est avec ...
J'étais trop loin pour entendre la fin de la phrase, je me foutais de avec qui elle était, et si c'était un rendez vous important ou non, je devais la reconquérir, et ce, dés aujourd'hui. Je fis un sourire à la mère pour lui exprimer mon remerciement. Je montai alors dans ma voiture avant d'allumer le moteur et me diriger vers l'adresse donnée grâce au GPS.
Je fis des légers excès de vitesse, tellement mon excitation était haute. Pas de quoi concurrencer la vitesse lors de la course poursuite, certes, mais il fallait que j'arrive au plus vite à cette adresse. Lorsque j'entendis une sirène de police et une lumière bleue proche derrière moi. Devais-je me décaler pour les laisser passer ? Je compris très vite, c'était pour moi.
Je me rangeai alors sur le coté. La voiture de police fit de même avant de couper sa sirène. Un policier descendit du véhicule avant de venir au niveau de ma fenêtre. J'ouvris la fenêtre. Je n'étais pas dans mon quartier, ici, les gens ne savaient pas vraiment qui j'étais. Mais ce policier allait bientôt le découvrir. J'ouvris alors la fenêtre avant de la voiture.
- Bonjoureuuh monsieuuuh, est-ce que vous savééé pourquoi je vous arrêteuuh
Je me pris une cigarette de la poche de mon manteau avant de l'apporter à mes lèvres. J'attendis deux secondes avant de répondre.
- Dites moi ?
- Excèèès de vitesseuuh, les papiers du véhiculeuuh s'il vous plééé
Je regardai alors par la fenêtre. Puis je me saisis des papiers demandés afin de lui donner.
- Merciii biennnn, je reviennns ne bougé pas euhh
Quelques secondes plus tard il était revenu au niveau de ma fenêtre. Il me tendit les papiers du véhicule que je récupérai afin de les placer ou ils étaient rangés.
- Bon monsiieuh ça m'a l'air correcteuuh, je vais vous mettreuuuh un avertissement euuuh
Je ricanai légèrement. D'un ton ténébreux.
- Vous m'avez guère reconnu ?
- De quoi monsieuuh ?
Je souris légèrement avant de le regarder droit dans les yeux.
- Je suis Célestin, le futur gérant de cette PU**** DE BOURGADE !
Le policier fit des grands yeux avant de se retourner en direction de son véhicule.
- Richard euuuh, passeuuh moi le test d'alcolémieuuuh je crois que le garçon est bourrééé
Son collègue vint à notre niveau avec le test en main, et il me demanda de souffler dedans, ce que je fis car je n'avais rien à me reprocher. Mais dés la fin du test, le gout en bouche que j'avais était à deux doigts de me faire gerber.
- Négatifeuuh. Vous allez bien monsieuuuh ? Ah merdeuuh Richard, on a oublié de laver euuh le testeuuh depuis la dernière fois... Bon vous pouvez y aller euuh
Je repris alors la route vers l'adresse entrée sur le GPS. Le gout était toujours en bouche, et cela me déstabilisait. Une fois arrivée à l'adresse, je garai ma voiture sur une place de parking. Je descendis de mon véhicule avant d'entrer dans l'immeuble et monter à l'étage. Je toquai alors à la porte de l'appartement indiqué par la mère de Julie. A mon plus grand bonheur Julie ouvrit la porte.
- Ahh célestin.
D'un ton timide.
- Ecoute Julie, tu me manques chaque jour, reviens s'il te plait, je suis désolé de t'avoir menti, je ne voulais pas gâcher notre relation.
Julie attendit alors une seconde avant de rétorquer.
- Célestin, moi aussi enfait je....
- C'est qui Julie ?
Un homme débarque derrière Julie.
- T'es qui, tu veux quoi toi ?
J'avais le cœur brisé. Julie avait déjà retrouvé quelqu'un. Je me retournai d'un pas rapide et descendit vite les escaliers.
- Attends, Célestin !
Les kheys du fofo m'avaient prévenu. Elle s'était retrouvé un chad. Tandis que moi j'étais abandonné tel une vieille cigarette terminée et dont l'on veut se débarrasser. Une fois à ma voiture, j'allumai le contact les larmes aux yeux et pris la direction de mon bureau, seul endroit ou je ne pensais pas à ma vie personnelle.
Quelques heures plus tard.
Clément entra dans mon bureau accompagné de Momo.
- Salut Célestin ça va ?
J'attendis une seconde avant de répondre.
- Et toi ?
- Bien bien, je voulais te dire, bonne trouvaille pour l'équipe de protection, ils sont...
- ouesh célestinou cé tro dar là ma gueul. ouesh on diré on es en 1650, cé tro dar ouesh.
Momo se mit à toucher à tout ce qu'il y avait autour de lui. Clément se rapprocha alors de mon bureau avant de me chuchoter.
- Ils sont un peu cons, mais j'ai l'impression que pour de la thune, ils ne posent pas de questions et font le taff, donc bonne initiative de ta part là je trouve. Tu les a trouvés ou ?
Je fis de grands yeux.
- Longue histoire Clément.
Momo fit tomber une bouteille de Bourbon.
- ouesh pardon célestinou mais té tro un mafieu kom Al capone ouesh cé grav stylé fraire
Je soupirai lorsque la secrétaire entra dans le bureau.
- Je vais nettoyer, monsieur Célestin ne vous inquiétez pas.
- ouesh ta pa un snap toi, té grav frèche là, celestinou, jpeu lui prendr son snap com ta volé ma meuf
Oof. La plaie était encore ouverte. Un autre gars m'avait volé Julie. Je restai silencieux avant de lui faire un signe de la tête pour lui répondre positivement.
- Oui bah on en discute en dehors du bureau hein ?
- cé carré, merci celestinou, vasy fraire on en parl dehore héhé
La secrétaire nettoya les bouts de verre, de la bouteille qui était, heureusement vide avant de sortir du bureau suivit par Momo, et Clément qui me dit au revoir.
20h45
J'ouvris alors la porte d'entrée de ma maison avant de me diriger vers le salon. Que fut ma surprise quand je vis Julie assise sur le canapé. J'étais bouche bée.
- Célestin, laisse moi te parler.
Je ne bougeai pas. Je me contentai de regarder Julie dans les yeux.
- La personne que tu as vu tout à l'heure est mon frère et je t'en ai déjà parlé. Il est jamais à Bordeaux, et là il a réemménagé ici, donc je l'aidais. Mais tu es partit comme un lâche avant que je puisse t'expliquer.
Je m'assis sur le fauteuil, tout en restant silencieux, mon cœur battait vite.
- Célestin je voulais te dire que tu es l'homme de ma vie aussi, et je ne peux imaginer ma vie sans toi. Alors je veux revenir ici si tu l'acceptes.
J'étais abasourdi. C'était le plus beau retournement de situation de ma vie. Vient alors une longue discussion entre elle et moi et puis des câlins amoureux, comme avant. Mais une heure après, on toquait à la porte.
- Tu attends quelqu'un ?
Je fis non de la tête avant de me diriger vers la porte d'entrée et l'ouvrir.
- Bonjour monsieur Célestin c'est bien ça ?
J'attendis une seconde avant de répondre.
- C'est exact..
- Bien, je vous conseille de vous assoir, on a une triste nouvelle pour vous.
D'un air étonné, je me dirigeai vers le salon, ou se situait Julie avant de m'assoir sur le fauteuil. Les policiers restaient debout à quelques mètres de moi. J'avais la boule au ventre.
Saison 1 :
Episode 1 :
Episode 2 :
Episode 3 :
Episode 4 :
Episode 5 :
Episode 6 :
Episode 7 :
Episode 8 :
Episode 9 :
Episode 10 :
Episode 11 :
Episode 12 :
Episode 13 :
Episode 14 :
Episode 15 :
Episode 16 :
Episode 17 :
Episode 18 :
Episode 19 :
Episode 20 :
Saison 2 :
Episode 21 :
Episode 22 :
Episode 23 :
Episode 24 :
Episode 25 :
Episode 26 :
Episode 27 :
Merci pour vos retours les clés, j'espère que la suite vous plait
C'est carré l'op, tu nous met l'attente avec ta fin de telenovelas
SUIIIIIIIIIITE
L’op fait durer le suspens, je vois
ça sent la mère de Célestin qui s'est prit une vendetta du camp d'en face... ça va swinguer!
hâte pour la sweet de ce soir!
Propre, j'ai tout lu c'est vraiment bien écrit et drôle. Continue !
J'ai presque tout lu. J'aime beaucoup le style et comme l'histoire démarrait. En revanche j'avoue que la saison 2 m'a fait un peu sortir du récit notamment à cause des chiffres. C'était déjà dommage que Célestin gagne aussi vite 75 mille par mois mais la on est passé de ca à 1 millions pour la Corse et plusieurs millions par les loyers par mois c'est trop invraisemblable. Meme avec des loyers à 10.000 par mois il en faudrait beaucoup trop. Aucun criminel gagne autant c'est le final auquel ils aspirent tous en fait. Investir dans le légal pour abandonner l'illégalité les risques. Surtout qu'on parle de plusieurs millions. Et la le prochain contrat c'est 14 millions par mois pour un intermédiaire donc imagine combien gagne un mafioso corse ? C'est dommage je trouve.
Sweet
Vitemadose
swe
Gros retournement de situation, hâte de lire la sweeeeeet
Vasy l'op envoi la sweet fé pa le rat
Messiha en keuf j’ai explosé
Episode 28 : Une tragique nouvelle.
Quelques dizaines de minutes plus tard.
Les policiers sortirent de la maison. J'étais sur mon canapé, immobile, paralysé. Julie me tenait dans ses bras. Elle était en larmes.
- Je suis désolée, Célestin.
Je n'entendais rien. La bouche bée, la première chose qui m'est venu en tête sont les souvenirs que j'avais passé avec elle. Avec ma mère que j'aimais tant. Je ne pensai qu'à ça, je ne sentis même pas les caresses réconfortantes de Julie. C'était de trop. Je craquai en larmes, le visage dans mes mains. Comment ma mère aussi bienveillante et gentille avait eu le mérite de décéder à cause de l'explosion de sa voiture.
- Célestin, je suis là pour toi.
Je me levai alors afin de ma saisir de ma bouteille de bourbon. Je ne disais rien, pas un mot. Je commençai à trembler tandis que je me posai de nouveau sur mon canapé, cette fois une bouteille en main.
- Célestin, non...
Je ne répondis pas. Elle comprit que ce n'était pas le moment de me contredire. Elle se leva avant de se diriger vers l'escalier.
- Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là mon chéri.
Elle avait probablement peur de mes réactions, lorsque j'étais alcoolisé. Elle ne m'avait jamais vu, saoul, mais plus rien n'importait.
Les souvenirs continuaient de refaire surface. C'est fou à quel point la mémoire peut nous ressortir des moments vécus il y a des années, au bon moment, alors que on ne pouvait guère s'en rappeler il y a quelques minutes.
Après quelques temps, je me questionnai sur les causes de son accident. Comment son véhicule avait pris feu ? Les policiers m'ont assuré que c'était un défaillance de la voiture. Et si ce n'étais pas vraiment ça, et si c'était... Je lâchai ma bouteille de bourbon qui s'éclata par terre. La pensée que je venais d'avoir me fit avoir des frissons. Et si c'était les Mineurs Jaunes, et que j'étais responsable de tout ça ?
Les questions, comme toujours, retournaient mon cerveau. Julie descendit en raison du bruit de la bouteille éclatée dont le liquide se répandait maintenant partout sur le carrelage. Je devais en avoir le cœur net.
7h12
N'ayant pas dormi de la nuit, ou juste quelques minutes, je me levai assez tôt. J'avais passé la nuit sur le canapé, j'allai alors me brosser les dents avant de prendre mon véhicule direction le bâtiment L.C.T Compagnie.
En prenant mon téléphone, j'ai remarqué un appel de mon frère. Je ne décidai pas de répondre tant que j'avais pas déterminé la cause du décès de notre mère. Après avoir roulé quelques kilomètres, je me garai. D'un pas rapide et stressé, je me dirigeai vers mon bureau. Je franchis alors les portes du bâtiment.
- Bonjour Monsieur Célestin, vous avez une lettre !
Bingo... Si ces enfoirés voulaient se vanter de leur crime, c'était bien via une lettre qu'ils allaient le faire. Je me saisis alors de la lettre, avant de me diriger vers mon bureau, sans regarder la moindre personne, sans lâcher le moindre mot.
Je m'assis alors sur le fauteuil de mon bureau. J'avais la lettre en main. Je recommençai à trembler. Je priais pour que cette lettre soit tout sauf ce que je pensais. D'une main stressée, j'ouvris la lettre avant de découvrir la phrase qui basculait tout.
" Tu as voulu joué, on a joué. Tu peux t'arrêter maintenant Célestin, et limiter les dégâts. -F"
La culpabilité. Voilà ce que je ressentis sur le moment même. Je me levai doucement. Puis la rage, une colère que je n'avais jamais vécu s'empara de moi et remplaça vite le sentiment de regret que j'avais. Je balançai alors l'intégralité des affaires de mon bureau sur le coté avant de projeter une bouteille en verre sur le mur du bureau.
- MERDE !!!
Je repris mon souffle en m'appuyant sur mon bureau. Une personne entra alors dans le bureau.
- Monsieur Célestin, tout va bien ?
Je ne réagis pas. Thomas Shelby était calme dans ces moments là, je n'y arrivai pas.
- Je vais nettoyer monsieur Célestin ne vous inquiétez pas, calmez vous.
Devais-je raconter la vérité à mon frère, lui qui ne savait que la moitié de ce que je faisais. J'hésitai. Je devais aller le voir en fin de journée. Mais j'avais un objectif en tête : Faire couler les Mineurs Jaunes et éliminer Fernando en moins d'une semaine.
D'un ton énervé je dis à Marine.
- Appelez Martin, je veux qu'il soit au bureau le plus tôt possible. Dites lui que on doit aller voir 2 importateurs aujourd'hui.
9h23
Martin débarquait dans mon bureau pendant que j'étais toujours pensif, assis sur mon fauteuil. Il se rapprocha alors de ma position.
- Célestin ça va, c'est quoi ce bordel, la secrétaire me dit que t'es enragé.
Je lui racontai alors tout. Mais je lui fis promettre de ne rien dire aux autres chemises tranchantes. Cela allait plus causer des problèmes qu'autre chose. Il me soutenait énormément. Pendant la journée, nous sommes allez voir deux principaux importateurs qui achetaient aux mineurs Jaunes. Martin s'occupait de tout, d'appeler Jacques, de négocier avec les acheteurs, et de me réconforter quand j'avais des coups de mou durant la journée.
Il avait bien géré les choses puisque les deux importateurs, ont acceptés d'acheter les matériaux chez nous désormais (vu qu'ils étaient beaucoup moins cher) . Il ne manquait plus qu'à abattre le plus gros pilier des Mineurs Jaunes : l'Or. Mais je ne pouvais pas aller voir l'acheteur aujourd'hui, j'étais trop fatigué. Pendant la journée, j'avais aussi appeler Cédric afin qu'il mette des gardes de sécurité tout autour de la villa, je ne pouvais pas prendre le risque de perdre Julie.
19h34
Julie m'appelait, je ne pouvais guère répondre. Je sonnai à la porte de l'appartement. Celle-ci s'ouvrit au bout de quelques secondes.
- Célestin...
Mon frère me prit dans ses bras avant de me faire entrer dans l'appartement. Je devais tout lui dire. Et même plus que ça, je voulais qu'il intègre les Chemises Tranchantes, afin que l'on s'occupe, ensemble, de ce monsieur Fernando.