Ca devient sérieux, la sweeeet chef !

Le chapitre de transition de 2 ans ne m'avais pas vraiment convaincu par rapport au premier arc très réussi.

Mais la reprise de la trame scenaristique est bonne. Beau travail.

Plus qu'a attendre la suite.

SWEET

Episode 23 : Un ennemi coriace.

Le lendemain aux alentours de 15H00

Je fumai dans mon bureau, assis sur mon fauteuil alors que les chemises tranchantes rentraient chacun leur tour en se saluant. Une fois tous réunis, je voulus prendre la parole mais Martin me coupa.

- Rien de grave Célestin ? Pourquoi cette réunion d'urgence ?

J'attendis deux secondes avant de répondre d'un ton déterminé.

- Voyez vous, hier on m'a rendu une petite visite et il s'avère que l'on se fait un ennemi.

Je leur expliquai alors brièvement la visite d'hier.

- Et bien sur, Jacques m'a dit que tout ce qui se passe sur la métropole ne le concerne pas.

Clara prit immédiatement la parole.

- Bordel je le savais. Autant tout arrêter.

Clément la regarde droit dans les yeux.

- Nan c'est 14 millions d'euros, on ne peut renoncer à ça. Et si on arrête tout au moindre coup de pression, on ne pourra jamais dominer la ville.

Clara prit un ton plus sévère.

- Et imagine que ces gars arrivent à tous nous descendre ? On ne sait même pas qui c'est ni leur influence dans la région.

Un blanc se mit à régner. Je fumai alors ma clope avant de rependre.

- C'est pourquoi, Cédric, tu dois t'occuper d'obtenir des renseignements sur ce monsieur Fernando, et ce, au plus vite.

- Ok je vais voir ce que je peux faire.

- Pourquoi on se contente pas de ce qu'on a, c'est déjà très bien.

Je repris alors un dialogue mythique de Thomas Shelby qu'il prononça lors d'un conseil de famille. D'un ton ferme et porteur je m'exclamai.

- Pourquoi ? Parce que on en est PU**** de CAPABLE ! Et SI on en est CAPABLE, on le FAIT !

J'avais toujours rêvé de sortir cette phrase.

- Peaky Blinders ne t'arrange pas...

Martin était adossé à la porte du bureau. Il prit la parole calmement.

- Célestin a raison. On en est capable, et il ne faut pas se laisser faire. On a qu'à voter.

- Bien. Qui est pour continuer cette affaire ?

Cédric, Martin et Clément se mirent à lever la main. Je fis de même.

- Je suis contre. Si la majorité est pour, alors on le fait, mais sachez que je vous aurai prévenu.

J'attendis une seconde avant de prendre la parole, puis de regarder mes associés droit dans les yeux, un par un.

- Bien. Fin du conseil. Cédric, reste, je vais te donner les consignes.

Le bureau se vida, Cédric vint s'assoir au bureau alors que je m'asseyais sur le fauteuil.

- Bon écoute, je ne l'ai pas dit, mais ce Fernando a menacé de s'en prendre à des proches à moi. Il connait probablement nos noms, et nos adresses à tous. Alors tâche de faire mieux que lui. Ma secrétaire, Marine, a récupéré sa plaque d'immatriculation.

- Bien bien.

- Cédric, je veux le pu**** nom de sa femme, de ses gosses, je veux son adresse, et celles de toute sa famille de m****. Je veux tout savoir sur ses proches, ses amis, ses associés, PU**** DE TOUT !

Je me levai en tapant du poing sur la table.

- Calme Célestin bordel. Je vais faire le maximum tu veux ça d'ici quand ?

- Le plus vite s'il te plait. Tu peux y aller, bonne journée à toi.

Je m'assis brutalement pendant qu'il sortait du bureau. J'avais peur. Je ne sais pas si Clara avait raison. Peut être bien. Il avait menacé mes proches. Il fallait que je prenne des précautions. Je soufflai un coup. Je n'avais jamais été aussi tendu de ma vie. C'est donc ça de vivre la vie d'un Shelby ? Misère...

17h34

J'étais dans un bar en train d'attendre un bon ami. Celui traverse alors les portes avant de s'assoir en face de moi.

- Bonjour Célestin comme vas tu ?

C'était le commissaire Richard.

- Bien et toi Phillipe.

Je pinçai alors une clope du paquet qui dépassait de la poche de mon manteau avant de l'apporter à mes lèvres.

- Bien. Pourquoi voulais tu que l'on se voit ?

Je fumai doucement. J'attendis alors deux secondes avant de prendre la parole.

- Tu te souviens de Momo qui m'avait agressé il y a plus de 2 ans ?

- Oui. D'ailleurs cet idiot est sorti de prison.

Je me mordis la lèvre.

- C'est ce qui me dérange. J'ai peur qu'il s'en prenne à moi ou à des proches à moi.

- Bah écoute, il est en sursis, donc si il le fait, il est vraiment débile. Qu'est-ce que je peux faire pour toi, sinon ?

Je pris mon temps avant de rétorquer.

- Tu sais ou il habite ou pas, au cas ou il y aurait un problème avec lui pour aller lui parler.

Il se mit à regarder vers le plafond.

- Je ne sais plus vraiment. Je crois qu'il habite au quartier des Pommiers. Mais tu ne fais rien de mal, hein, Célestin ?

J'hochai la tête.

- Non ne t'inquiètes pas, c'est au cas ou.

Deux jours après.

Je pensai dans mon bureau, avant que Cédric n'entre.

- Salut Célestin, ça va ?

Il se mit à monter la marche et s'assit en face de moi.

- Bien et toi? T'as du nouveau ?

- J'ai récupéré pas mal d'infos ouais. C'était plutôt simple à vrai dire.

Il sortit environ 30 feuilles de papier accroché par une agrafe.

- Pour te résumer avant que tu lises tout ça, Fernando est le chef des "Mineurs Jaunes", un grand groupe qui gère plusieurs dizaines de mines en Occitanie. Il est centré vers Toulouse. Il se fait un paquet de pognon grâce à différentes ressources mais il mise beaucoup sur l'or d'où l'adjectif "jaune" , dont il importe la grande majorité. C'est pourquoi notre business lui pose problème. Enfin bref, on a pas affaire à des bleus, Célestin, ça peut mal finir. Mais je pense que l'on va réussir. Tu as toutes les infos dans les documents.

La mâchoire contracté je soufflai un bon coup.

- Merci bien, Cédric. Il faut que je pense à une stratégie.

C'était sur. Il allait y avoir des dégâts.

Episode 1 :

Episode 2 :

Episode 3 :

Episode 4 :

Episode 5 :

Episode 6 :

Episode 7 :

Episode 8 :

Episode 9 :

Episode 10 :

Episode 11 :

Episode 12 :

Episode 13 :

Episode 14 :

Episode 15 :

Episode 16 :

Episode 17 :

Episode 18 :

Episode 19 :

Episode 20 :

Episode 21 :

Episode 22 :

Episode 23 :

Voici la sweet les kheys, j'espère que celle-ci vous plait.

Sweet ou cartel

Le 27 juillet 2023 à 13:13:29 :
Le chapitre de transition de 2 ans ne m'avais pas vraiment convaincu par rapport au premier arc très réussi.

Mais la reprise de la trame scenaristique est bonne. Beau travail.

Plus qu'a attendre la suite.

Merci du retour khey. Je comprends que le saut de 2 ans a été une surprise pour beaucoup mais je compte conclure cette fic en 3 arcs de 15/20 épisodes. Donc il faut avancer au bout d'un certain moment. Après oui, je vais détailler au fur et à mesure de l'arc 2, ce qui s'est passé pendant ces 2 ans (comme la rencontre avec les différents membres des chemises tranchantes, l'évolution etc...) afin de ne pas laisser une période de blanc sans réponse

Le 27 juillet 2023 à 14:27:11 :
Sweet ou cartel

Ce soir mon bon clé

Excellente fic, la fois où Celestin fait la vache

Ah oui, au passage, Sweet ou Swat

Je viens de commencer c'est du très bon boulot.
Je connais pas Peaky Blindées mais t'arrives à bien faire ressentir l'altitude de Célestin copiant son idole

Incroyable clé, continue.

Sweet ou cartel nonobstant

Cimer clé tu gères

Bordel j'en suis au chapitre 6 et je suis déjà accroc

J'espère que Celestin finira par régné sur Bordeaux

Incroyable ta fic

Episode 24 : Une vérité douloureuse

20h21

Je rentrai à la maison. Je m'assis sur mon canapé, habitude que je réalisais chaque soir. Mais ce soir, c'était différent. Julie n'étais pas venu me voir. J'allume alors une clope avant de monter à l'étage pour retrouver mon âme sœur. Une fois à l'étage, j'entrevis une valise dans la chambre. Je pris un air surpris. Je pénétrai alors dans la chambre lorsque j'aperçus Julie assise sur le lit. Une chose me vint à l'esprit : Fernando s'en était déjà pris à la villa, et Julie avait peur que cela recommence. Je m'approchai alors doucement du lit.

- Tout va bien, ma chérie ?

Elle prit un air sérieuse et contrarié.

- Je sais tout Célestin...

Je repris d'un ton inquiet tout en la regardant dans les yeux.

- C'est à dire, tu sais tout ?

- J'ai appelé Momo aujourd'hui pour mettre fin à la conversation une bonne fois pour toute. Il m'a alors dit qu'un gars du Judo nommé Célestin lui avait tendu un piège. Il m'a tout dit. Tu te fous de ma gu**** ?

Elle avait les larmes aux yeux.

- Ecoute Julie, ce gars était dangereux il n'avait pas arrêter ses conneries.

- Tu l'as fait arrêter juste pour m'avoir ? Sale égoïste. Notre relation est basée sur un p***** de MENSONGE.

Je me mis à soupirer. Elle continuait de pleurer.

- En réalité, il m'avait agresser plus tôt dans la journée, ou on s'est rencontrés. Et au Judo il me mettait la misère, il était bien là ou il était.

- Et dire que on m'a menacé à ma porte PLUSIEURS FOIS, et tout ça à cause de TOI et de ta LACHETE car... car tu n'as jamais osé dire la vérité à voix haute.

Elle prit sa valise et se mis à se diriger vers la porte d'entrée. C'était un cauchemar. Une j'avais peur de la perdre, et deux, elle n'était pas en sécurité à se balader toute seule.

- Julie, reviens. Il n'était PAS FAIT POUR TOI !

Elle essuyait ses larmes sur ses joues.

- Tu comprends pas... Je m'en tape de lui... Ce qui me détruit c'est d'avoir imaginer ma vie avec un mythomane et un manipulateur comme toi.

Je sentis mes larmes montées, mon coté Célestin d'avant commençait à prendre le dessus.

- Julie, s'il te plait, tu....

Elle me coupa d'un ton sec et sévère.

- Et qu'est-ce que t'en sais, de qui est fait pour moi ? Surement pas un menteur qui n'est jamais à la maison et qui s'occupe tout le temps de ses affaires de m**** !

Elle était déjà à la porte d'entrée.

- Julie, s'il te plait...

Elle avait déjà claqué la porte d'entrée. Les minutes passaient, j'étais immobile sur mon lit.

( Musique d'ambiance (optionnel) : https://www.youtube.com/watch?v=MV_3Dpw-BRY )

Je pris alors mes clés de voiture et décida de faire un tour en ville, la nuit. Je faisais ce genre de choses lorsque j'étais au plus mal, et cela fit un bon bout de temps que je ne l'avais pas fait. J'allumai alors ma Mercedes puis me dirigeai vers le port de Bordeaux.

Ai-je mérité cela ? Allait t-elle revenir ? C'était fini pour de bon ? Devrai-je l'appeler ? Je ne savais guère. Les questions submergeaient mes pensées. Une main sur le volant et une autre tenant une cigarette, j'admirais le paysage bordelais de nuit.

Tout semblait différent. En effet, les rues étaient désertes. Les voitures étaient peu nombreuses et les piétons encore moins. J'avais l'impression d'avoir pris une pause sur mes affaires, d'être loin de tout ça. Comme si dés que la soleil se couchait, on mettait pause au film. Je me mis à penser à Fernando et les risques dont Julie faisait face alors qu'elle ne le savait même pas.

Je ne pouvais pas faire ma vie sans elle. C'était impensable. Même si je devais rester concentrer sur les affaires, je ne peux tenir longtemps sans Julie. Thomas Shelby avait cette capacité de continuer et d'aller de l'avant après avoir perdu certains de ses proches, je ne savais si j'en étais capable.

Le paysage et les lumières des lampadaires défilaient lorsque je pris une décision : il fallait que je la rappelle demain. Et je suppose que ce Momo va essayer de se rapprocher d'elle ou au pire s'en prendre à elle. J'avais la boule au ventre.

(Fin de la musique d'ambiance)

Le lendemain vers 9h13

Encore déboussolé par les évènements de la vieille, je passai la porte menant au bâtiment L.C.T Compagnie et donc à mon bureau. Je me fis arrêter par la secrétaire.

- Monsieur Célestin, on a reçu cette lettre ce matin.

Je pris la lettre avant de la remercier brièvement et d'aller à mon bureau. Une fois sur mon fauteuil, j'allumai une cigarette. J'ouvre alors la lettre. Il n'y avait qu'une phrase : "Je crus comprendre que vous ne voulez pas arrêter, tant pis, je vous aurais prévenu. -F". Je pris mon visage dans ma main. Je passai alors sans hésiter un coup de fil à Cédric pour lui demander de mettre en sécurité ma mère et Julie même si je ne savais pas ou elle se trouvait à l'heure actuelle, probablement chez ses parents.

Ma méthode pour faire couler Fernando était simple : S'approprier et vendre aux entreprises auxquels il exportait afin d'empêcher un son entreprise de générer de l'argent. Puis une fois que les travailleurs ne seront pas payés, je vais attendre une grève/ révolte générale avant de m'occuper personnellement de lui, et donc de ne risquer aucune représailles. Je ne savais pas si cela allait marcher, mais je n'avais aucune autre idée en tête. Je devais garder la tête froide tel un vrai Shelby.

Saison 1 :

Saison 2 :

Joli fic, je up.

Justice pour l'adjoint qu'il a fait couler nonobstant.

Sweet or swat