Dans l’une des régions de ce magnifique monde qu’était Eranheims, une ville, plutôt étrange et très sombre, s’était bâti, il y a bien longtemps de cela. Ses habitants ne présentaient aucun signe de gaieté, à première vue, et semblaient vivre, comme si cela était un devoir. Les dirigeants de cette ville, eux aussi, étaient très ténébreux, ils sortaient très peu, alors que nombres de personnes entraient dans leurs demeures diaboliques… Comme à leurs habitudes, ce groupe, fortement puissants politiquement, se réunit dans une salle, qui semblait être un lieu où la magie néfaste régnait. Ces personnes discutèrent alors, divulguant leurs intentions ombreuses. Mais en même temps que cela, ils semblaient effectuer un rituel très organisé, sur un cadavre, encore frais, en utilisant des pouvoirs occultes et la nécromancie, tout en y ajoutant une petite touche d’alchimie. Terminant celui-ci, ces êtres commencèrent à sourire, et parler de leurs plans.
- L’un de nos serviteurs a repéré notre petit fugitif. Tout se déroule à merveilles.
- N’oubliez pas que nous pouvons être découvert à tout moment, et c’est pourquoi, il faudrait que nous éliminions au plus vite, toute menace qui pourrait nous atteindre.
- Ne soyez pas si pessimiste, d’un côté, même si nous étions découverts, nous aurions tout à gagner.
- Toutefois, mes chers amis, pour notre but, nous devons mettre toutes les chances de notre côté, c’est pourquoi, la récupération du fragment est impératif, et au plus vite, car plus tôt il sera entre nos mains et plus tôt nous pourrons l’atteindre !
- C’est vrai, mais un peu de patience. J’ai alerté tous nos subordonnés afin qu’il puisse donner, à nos assassins, toute indication sur la localisation de notre cible.

Soudainement, en interrompant la conversation, un homme entra, dans la pièce, restant dans l’ombre. L’un des dirigeants prit alors la parole :
- Bien, voici notre bourreau. Nous vous avons convoqué afin que vous assassiniez une personne et que vous nous rameniez un objet qu’il porte sur lui. Cela ressemble à une mission banale, mais restez bien prudent et surtout, soyez discret. Vous êtes libre de choisir comment vous l’abattrez. Nous vous donnerons d’autres informations plus tard. Pour notre cité, j’espère que vous réussirez cette petite mission.
- Ce sera comme vous le voulez, tant que vous me la rendez… Répondit alors le mystérieux homme

C’était ainsi, qu’il sortit de la pièce, sous les sourires diaboliques de ces êtres maléfiques, aux intentions malveillantes, et se prépara à quitter cette sombre ville, où le mot secte était synonyme de royauté…

Règles :

Quelques banalités, et puis des points sur le topic a respecter au niveau scenaristique :

-On respecte tout le monde, même quelqu’un qui manque de respect.
-Les divinités ne sont présentes que immatériellement. Aucune interférence physique d’une divinité ne sera tolérée.
-Le nombre d’avatars contrôlables est de 2 par personne.
-Pas d’abus ( je sais ‘’on connaît déjà la chanson’’ mais c’est toujours bon de le rappeler ! ) , pas de coup de la mort qui tue la mort, de désintégration, de téléportation, etc…
-Pas de modernisme : nous sommes dans un univers d’heroic fantasy féodal/ médiéval.

" Pfiouuu, où suis je ? Si j´en croit la carte... il me reste encore 10 kilomètres nord, avant d´arriver à... Spaniel... mouais... connaît pas mais bon ! " Dit un jeune homme assis sous un arbre.

Il était d´une taille et d´une corpulence moyenne, il devait être agé d´à peine 20 printemps. Il avait des cheveux blanc un peu ébourrifés à cause du vent. A côté de lui était posée une épée bien émoussée, ce qui laissait penser que le jeune homme s´était battu par le passé. Il poussa un long soupir, rangea sa carte et se leva doucement. Il prit son sac de voyage ainsi que sa lame puis, il marcha vers le nord, comme lui avait dit le papier...

• • • ********************

Pendant ce temps dans un petit village, une jeune fille arpentait les petits rues pavetées en courant. Elle aussi avait les cheveux blanc attaché avec quelques barettes et une robe de couleur bleue et grise. Elle faillit trébucher de nombreuse fois, mais elle se rattrapait à chaque fois. Elle entre furtivement dans la biblitohèque salua son patron sans pour autant parlé.

" Bonjour Elinea, comment allez vous aujourd´hui ? " Lui demanda-t-il.

Elle répondit par un signe de tête et s´en alla à l´accueil et s´installa au bureau.
A priori elle travaillait ici.

Vous voulez ma mort ou quoi?Tout c´qu´il y a à lire...O_o

XD

Près une ville frontière au nord du Royaume de Troya, un jeune homme capé venait de traverait une forêt, qui faisait office de dernier obstacle à sa destination, qu´était ce hameau. La nuit était déjà tombé et il lui fallait, à présent trouver une auberge libre, afin de se restaurer, cette soirée. Cependant, ce lieu était, en cette saison, très fréquenté, dû au commerce. C´était pourquoi, il fallait être les plus rapides et les plus malicieux pour se loger, ne serait-ce que pour un jour. Notre jeune ami, qui se surnommait, Hiryuu, trouva, par chance, une chambre libre, et s´y installa. Il ôta sa cape, et s´assit sur le lit. Son visage, d´un ton tristre scruta la lune, pour enfin prendre la voie de Morphée...

L’aigle volait au-dessus des contrées infinies d’Eranheims, découvrant les divers et somptueux paysages de Troya. Mais son regard ne scrutait pas cette végétation féerique, mais plus loin encore, à travers les branches, cherchant si le dénommé Hiryuu n’était pas sous ce tapis de feuilles.

Bientôt, il arriva à une ville frontière au nord du Royaume. C’était le dernier endroit où la « proie » pouvait se trouver. Shûgo fonça vers le sol en tourbillonnant sur lui-même avant de se transformer en chien, pour passer inaperçu dans ces rues remplies de monde.

Les gens se bousculaient, entraient en masse dans les magasins ou discutaient sur les grandes places, malgré l’heure tardive. L’obscurité et l’attroupement de bipèdes rendaient la chasse moins facile pour le quadrupède qui failli plus d’une fois se faire écraser ou piétiner.

Soudain, son regard fut capté par un étrange homme capé marchant d’un pas rapide en direction d’une auberge. Lentement, il le suivit et s’arrêta à quelques mètres du lieu-dit pour le voir louer une chambre. Son regard perçant réussit à lire le numéro de la chambre sur le trousseau de clefs avant que celle-ci parte dans les mains de l’inconnu.

Shûgo sourit, laissant apercevoir ses crocs aiguisés frémissant d’impatience de croquer la chaire de Hiryuu…

Kyria FlameEyes Code
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-
" What if I killed you slowly?"
La peur avait disparu de son visage à présent,au milieu des branches de ce grand arbre,elle se sentait plus en sécurité.
Voilà 3 heures encore,elle était tranquillement dans son lit,pensant,rêvant de vagues incertitudes qui lui traversaient la tête au rythme des nuages poussés par la brise.
il y a encore 3 heures,elle était une jeune fille insouciante...
Tout son rêve s´était soudain effondré.
Elle avait entendu une explosion,pui une autre: Les deux maisons voisines venaient d´être écrasées par des rochers enflammés,et à présent sa propre maison,ainsi que celle de son père s´était enflammée.
Elle sortit en courant de sa chambre,prenant à peine le temps de mettre une veste par dessus sa nuisette,des chaussures sur ses pieds fins et nus.
Elle courut jusqu´à arriver au milieu de la cuisine.Là,reposait le cadavre ensaglanté de son père. Elle releva la tête,fit face à l´inconnu qui venait d´apparaître.Sa lame était souillée, mais cela ne semblait pas le gêner...

L´inconnu:"What if I killed you slowly?"
Kyria:"...Je ne parle pas ta langue,petit homme,mais sache que tu ne pourras plus l´employer longtemps...
L´inconnu:"A ta place,je n´en serais pas si sûre . .."
Kyria:"Sa..salaud!"

Elle se jeta sur lui,d´un bond puissant,lui envoyant son pied dans la figure par la même occasion...

L´inconnu:"C´est tout?Kyria,tu manques d´experience...Cours..."
Kyria:"Pourquoi...Vous neme faites pas...PEUR!"
L´inconnu:"Moi peut-être pas...Mais que distu de ça?"

Il s´accroupit,posa sa main au sol,faisant trembler violemment la terre.Puis,d´une incantation cryptique,il envoya Kyria au fond de la pièce sans même la toucher...

Kyria:"..."
L´inconnu:"Depêche toi,sinon je vais vraiment devoir te tuer,j´ai envie d´en voir plus,tu vaux bien plus..."

Elle entama alors une course folle vers la forêt,passant à travers les arbres,courant toujours,elle n´était même pas sûre que quiconque la poursuivait...
La voix de l´inconnu resonnait dans sa tête,à tour de rôle,elle se souvenait de sa première phrase, " What if I killed you slowly?",mais elle entendait aussi une phrasequ´il n´avait pas prononcée,à savoir:
" Cours,FlameEyes..."

Et comme d´hab,la photo^^
http://membres.lycos.fr/shiningzero/Kyria.JPG

Les dernières lumières de l’auberge s’éteignit, laissant le champ libre à Shûgo. Caché dans une ruelle, il se transforma en l’aubergiste qu’il avait aperçu tout à l’heure. Lentement, il pénétra dans l’auberge sans un bruit et vit que le vrai aubergiste dormait paisiblement sur le comptoir de l’accueil. Profitant de cette occasion, Shûgo saisit le couteau qui servait à couper le pain, à côté du paresseux, et le planta d’un coup vif dans son cou, dans une gerbe de sang. Celui-ci s’écoulait de la blessure et de la bouche du cadavre pour se répandre sur tout le bureau. Les yeux se convulsèrent et, dans un dernier râle, l’aubergiste mourra.

A présent l’unique aubergiste de ces lieux, Shûgo gravit les marches le séparant du premier étage, à la recherche de la chambre de Hiryuu. Bientôt, il arriva à la hauteur de la porte et glissa lentement la main sur la poignée. Il l’ouvrit lentement et alluma les lumières avant de dire :

« Monsieur, un homme demande à vous voir au rez-de-chaussée ! »

Sur ces paroles, Hiryuu se leva, revêtut sa cape, et emporta ce qu´il avait sur lui, ainsi que ses armes, car depuis déjà quelques temps, les seules personnes le poursuivant ne lui voulaient que du mal. Il se douta d´abord d´un piège que lui tenait cette personne, mais décida tout de même d´y descendre, pour en avoir le coeur net. Il ouvrit donc la porte, suivit l´aubergiste, descendit à l´étage inférieur. C´était à ce moment, que son doute se transforma en une réalité, il vit le cadavre à terre de l´aubergiste, qui flottait sur son sang. Sur le coup, notre jeune ami prit alors l´initiative de dégainer ses armes et de s´avancer tout en se retournant, afin de s´écarter de la véritable personne qui était venue pour lui. Mais ce qui ne vit pas directement, c´était que ce dernier s´était déjà préparer à le tuer d´un coup de lame. Hiryuu eût alors à peine le temps d´esquiver en un grand et rapide pas sur la gauche. Il eût alors la surprise de voir un chevalier en armure, s´apprêtant à l´abattre de son arme. Il esquiva alors une seconde fois et se faufila rapidement vers la sortie, sachant qu´il ne servirait à rien de se battre contre cet adversaire, q´uil pourrait éviter aussi facilement.

Notre jeune ami ne fut que très peu surpris par une telle transformation, car de la part d´une telle créature, cela vallait de soit. Il ne tenta même pas à savoir la nature de cette chose, car la seule chose qu´il avait à savoir, c´était qu´il en avait après lui, et qu´ainsi, il fallait encore combattre contre l´un des sbires de ses ennemis. Cependant, il resta pour un moment passif, et attendit que son ennemi fasse le premier pas. Néanmoins, il gardait en tête qui lui fallait mieux d´éviter un tel adversaire, aussi étrange.

Shûgo ne bougea pas et se contenta de regarder sa « proie » droit dans les yeux. Les deux Hiryuu attendaient quand l’autre allait attaqué, mais personne ne dédaignait faire le premier. Contre son gré, « le chasseur » attaqua le « chassé » en lui fonçant dessus, katars en avant. Hiryuu évita d’un pas sur le côté, mais, étant que la copie avait hérité de sa rapidité, fut tranché au niveau du torse. Shûgo repartit à la charge en donnant une pluie de coups que le jeune homme contra ou évita tout en reculant. Puis, à force d’observer son adversaire, Hiryuu trouva une faille et en profita pour donner un coup de son katars dans l’épaule droite de Shûgo qui serra les dents pour maintenir la douleur. Répondant à ceci, l’Aura donna un coup de poing à sa « proie » qui n’eu le temps d’évité et, profitant de ceci, sauta en tourbillonnant pour lui donner un coup de son arme dans la joue, faisant une plaie parfaite où dégoulinant du sang. Hiryuu ne fit pas attention à sa blessure et se remit en défense. Shûgo était à présent sur un toit, mais n’était plus la copie de son adversaire, mais une jeune femme habillé d’un pantalon et d’un haut rouge. Elle tenait dans ses mains deux immenses éventails lui servant d’armes. La jeune femme bondit sur Hiryuu de son perchoir, mais celui-ci évita l’attaque en plongeant sur le côté.

Son ennemi enchaîna alors en essayant de lui asséner un premier coup, que Hiryuu bloqua de son katar droit, alors que le second de sa lame de gauche. C´était alors qu´il le frappa d´un coup de pied rapide au ventre, et fit reculer son ennemi de quelques mètres. Il s´élança alors sur son opposant et lui entailla grièvement la hanche, pour ensuite le bousculer et le faire trébucher sur des débris de bois, qui se brisèrent et aveuglèrent momentanément la vue de celui-ci. Le jeune garçon s´enfuit alors une seconde fois, mais cette fois-ci, de manière à ce que son poursuivant ne puissent le retrouver avec aisance.

Une flaque de sang s’écoula des débris de poids pour suivre les rainures des dalles. Soudainement, ce liquide corporel commença à tournoyer telle une tornade pour se transforme en un Ninja. Shûgo, malgré ses transformations, gardait les différentes blessures qu’il avait. Il ne vit plus sa cible, étant déjà sûrement loin d’ici. Mais cela ne le démoralisa pas, au contraire, cela le stimula. Tout en gardant le sourire aux lèvres, il se dirigea dans une allée sans-issue en boitant, avant d’y disparaître dans l’ombre…

je posterais demain, pour introduire plus lhistoire

Et moi je posterai quand je me connecterai pls tôt!

Et moi je vais l´introduire... le temps de l´écrire :p

Ses yeux s’ouvrirent sur la pénombre dans laquelle il baignait.
Il était apparemment seul, et se sentait frigorifier par l’air humide qui lui perçait les chairs jusqu’au os, laissant naître entre ses lèvres un nuage de buée lorsqu’il soufflait l’air nauséabond.
Il se releva, doucement car prit de crampes atroces et de douleurs dans les articulations… depuis combien de temps était-il là? Couché sur le sol moite et suintant la moisissure? Il ne saurait le dire.
Passant ses mains sur son visage qu’il sentait à la fois douloureux et engourdis, il fit racler les cals de ses paumes contre une barbe plus que naissante. Visiblement il se trouvait là depuis plusieurs jours, bien que la faim ne se fasse pas sentire.

Il se releva, luttant contre les tremblements qui le parcouraient de la tête aux pieds. Regardant les alentours après avoir laissé ses yeux s’acclimatés au noir ambiant, il déduit qu’il devait se trouver dans un ancien fort souterrain au vus de l’humidité suintante des murs et de l’air glacé qui stagnait avec une odeur douceâtre de pourriture.
Frédérick se mit à marcher, il n’avait guère le choix, laissant sa main droite posée contre le mur pour éviter de se perdre, bien que le contact avec certaines choses sur le-dit mur commence à lui donner le haut-le-cœur. Après quelques minutes d’une sinistre marche avec peur seuls compagnons le bruit de ses pas et une atroce impression d’être suivis, il entend un miaulement.
Ou plutôt un sanglot? Voir meme un murmure… mais sans aucuns doutes cela provenait d’un être vivant, humain de surcroît! Peut-être cette personne sera-elle à meme de l’aider?
Marchant un peu plus vite, Frédérick passe par divers intersections qu’il ne mémorise plus, tout ce qui compte désormais c’est de chasser son malaise par la présence rassurante d’une autre personne, car être seul dans l’inconnus reste une psychose dont il n’est visiblement pas à l’abris…

Enfin il arrive légèrement essoufflé, Sans s’en rendre compte il aspire l’air à grande goulée, erreur fatale pour sa gorge qui se serre devant l’immonde puanteur de la salle où il vient de déboucher. Se courbant en un spasme musculaire, Frédérick rend tout ce qu’il n’a pas mangé, laissant un filet de bave maille à sa bile pendre de sa bouche…
Relevant un visage fatigué et malade, Frédérick commence à envisager l’ampleur du cauchemar dans lequel il s’est réveillé…
La salle n’est pas grande, mais semble contenir en elle seul le plus abjecte condensé de l’horreur du Monde! Du plafond tombent des crochets de bouchers sur lesquels sont accrochées des carcasses humaines, ou qui semblent l’être malgré leurs états de pourriture, Le sol est recouvert d’un liquide noir et poisseux, nul autre que du sang qui, grâce à l’humidité des lieux, n’aura jamais la chance de se solidifier et se décompose donc en un magma agité d’une vie primaire de larves d’insectes et de sangsues, enfin à certains endroit des instruments de tortures gardent liées par leurs fers les cadavres dévorés par le temps de quelques suppliciés hurlant à jamais leurs souffrances en un hurlement silencieux!
Dans toute cette horreur, l’esprit de Frédérick en vient à oublier son état d’humain, occultant la révolte devant l’imprononçable, l’inconcevable, pour rester rivé aux objectifs d’une simple survie: Une personne était vivante il y a quelques instant, il lui faut la retrouver!

Dépassant sa peur par un sentiment de folie, Frédérick marche à travers le charnier, œuvre ultime du plus malade des esprits, quand un bruit de claquement résonne derrière lui…

Là… là le voici en plein devant une nouvelle étape dans l’innommable, dans la terreur tétanisante…
Son esprit n’en peut plus, trop c’est trop, et Frédérick craque!
Tombant sur le dos en tentant de reculer avec ses jambes qui ne lui obéissent plus, il continue de tenter de l’horreur en rampant sur les coudes, laissant ses yeux sur « la chose », hypnotisé par une peur comme jamais il n’en a eue! Ses habits boivent le sang pourris du sol, mais sincèrement il n’en a plus rien à faire, tout ce qui compte c’est de stopper ça, il y a des choses que personne ne peut concevoir sans pleurer de folie et d’angoisse, et « la chose » en fait partie!

« La chose » se mit à geindre, sorte de pleurs que pourrait pousser un bébé difforme, tout en se mettant en mouvement vers Frédérick, impuissant…
Dotée de deux tête bouffies telles celles de deux nouveaux nés siamois, « la chose » ne marche pas sur ses jambes, en étant dépourvue, mais sur deux bras disproportionnés, vétue d’une sorte de grand chiffon à l’aspect écœurant, son corps est caché, et Dieu seul sait à quel point Frédérick est reconnaissant de ne pas à avoir à contempler le reste de cette abomination…
Devant un Frédérick tétanisé, « la chose » lève un bras trop grand pour elle, et terminé par une main blafarde et flasque qui tombe comme de la chair morte sur le corps du pauvre humain sous l’emprise de la terreur…
La douleur qui lui vrille le torse brise quelque chose dans l’esprit de Frédérick… et tout devient noir pour lui, ses yeux ne voient plus, ou plutôt il ne perçoit plus ce que ses yeux voient.
Par contre ce qu’il perçoit c’est l’intense brûlure qui lui dévore le front, ainsi que ses doits se refermant sur un objet métallique et froid, sans doutes une barre de fer arraché à un des instruments de tortures…

Ce qu’il sent par la suite, ce sont ses muscles qui se mettent à bouger, vivement, avec force, une odeur de sang se soulevant d’en dessous de lui, ainsi qu’une chaleur qui le laisse agréablement surpris, enfin débarrassé du froid qui lui dévorait les entrailles…
Il sent également un goutte de liquide gicler sur sa langue… mais cette goutte a le goût du sang!
Un hurlement braillard de nouveau nés que l’on frappe à mort retentit à ses oreilles alors que ses yeux restent aveugles, Frédérick, emplis de dégoût, comprend ce qu’il se passe…
…il est entrain de frapper à mort « la chose », sans que son esprit ne puisse faire rien pour le stopper, il matraque à coups de barre de fer une créature agonisante qui hurle sa douleur avec une voie d’enfant… le sang doit sans doutes gicler de chaque cous portés, mais Frédérick ne peut plus s’arrêter, il n’est plus maître de son corps…

Dans un sursaut, Frédérick se réveille et se redresse sur sa couchette!
Il vient de faire une nouvelle fois ce rêve affreux, ce rêve qui le poursuit et qui connaît milles variantes, comme pour mieux le tourmenter.
Décollant de son corps le draps de lin recouvert d’une sueur glaciale, le jeune homme se leva et alla se passer de l’eau sur le visage. Le contact du liquide glacial conte son visage bouffis de larmes lui fit du bien… un peu.
Une fois ses craintes et angoisses passées, il ouvrit ses volets pour constater que le jour ne tarderait de toutes façons pas à sa lever, donc mieux vaudrait ne pas tenter de se remettre au lit. D’autant qu’il se savait incapable de retrouver le sommeil après un tel rêve!
Il passa dans les douches de son camps, visiblement premier à être réveillé, et se lava rapidement avant de passer son uniforme de Cruzader…
Puis il alla en dehors du cloître du Saint Ignius où résidaient les autres paladins pour s’exercer et surtout se changer les idées avec un jogging dans l’air frais et pur du matin que le soleil commençait à peine à illuminer.