Le 08 avril 2021 à 21:25:36 :
Rébellion Sombrage
Lettre à l'attention de Nilos Fevethis, Morrowind, Sombreluce
Salutation, honorable Nilos Fevethis, conseiller de la Grande Maison Redoran et membre du Triumvirat de Morrowind.
Je tiens d'abord à vous féliciter de la rigueur de vos dernières mesures. Les actions du Triumvirat sont un modèle pour tous les Etats de Tamriel voulant lutter contre ce fléau éternel qu'est la criminalité, et je vous souhaite toutes les réussites possibles à cet égard.
Je fais appel à vous en ce jour car ma trésorerie en Vendeaume est vide. Les efforts nécessaires à la reconstruction de la Bordeciel orientale, qui se lie à Morrowind par les difficultés qu'elle a enduré depuis la début de l'ère 4ème, se conjuguent, il me faut l'avouer, fort mal avec l'effort de guerre nécessaire à affronter une armée aussi immense que celle de la Légion Impériale.
C'est ainsi pour le bien de notre coopération que je fais appel à vous. J'ai aujourd'hui besoin de beaucoup d'or, et je pense que vous êtes en mesure de m'accorder l'empreint. Je souhaite pour ceci vous rencontrer dés que possible afin que nous discutions de la somme concernée, ainsi que des taux d'intérêt et du temps de remboursement.
Corberoc me semble être l'endroit idéal pour cette rencontre. L'île de Solstheim est un symbole fort du lien qui unit nos deux peuples dans la difficulté, et est au centre de ce que nous voulons construire.
Avec tout mon respect, Ulfric Sombrage, Jarl de Vendeaume, chef des Sombrages
MORROWIND
Le conseiller Rédoran Nilos Fevethis, alors attelé à une quelconque tâche de bureaucratie nécessitant son intervention, reçut la lettre de la part d'un garde du palais Gravesoupir de Sombreluce. Portant son attention sur la lecture de celle-ci, il ne tarda pas à se munir d'une plume et d'un peu d'encre avant de se décider à rédiger une réponse en destination du Palais des Rois de Vendeaume, en Bordeciel orientale.
Honorable Ulfric Sombrage, Jarl de Vendeaume,
Comme je l'avais formulé dans notre correspondance précédente, le Triumvirat ne reculera devant rien afin de rendre à Morrowind la prospérité qu'elle mérite, en éradiquant hérésie et criminalité. Bordeciel souffre de maux similaires mais est en plus de cela parasitée par la guerre et rongée comme une planche de bois pourrissante par celle-ci.
Au vu des circonstances concernant nos provinces respectives depuis les deux derniers siècles, sachez que j'accepte de tenir cette entrevue avec vous dans la cité de Corberoc, et d'ici la réception de ces lignes de votre côté, vous pourrez considérer que je vous attendrai d'ores et déjà sur les quais de l'unique cité portuaire de Solstheim.
La cité de Corberoc reflètera vite l'ardeur de nos peuples respectifs dans ce monde accablé par la guerre, et je suis convaincu de ces clés pour notre développement que sont la détermination et l'ardeur du combattant. Je vous retrouverai donc en Solstheim, là où nous pourrons pleinement converser sur vos besoins et ce que nous pouvons offrir.
Puisse l’aube vous apporter la force et le crépuscule la paix, en ces temps où se confondent nuits et jours,
Nilos Fevethis, Triumvirat de Morrowind et conseiller de la Grande Maison Rédoran
Rébellion Sombrage
Le 09 avril 2021 à 23:03:15 :
Le 08 avril 2021 à 21:25:36 :
Rébellion Sombrage
Lettre à l'attention de Nilos Fevethis, Morrowind, Sombreluce
Salutation, honorable Nilos Fevethis, conseiller de la Grande Maison Redoran et membre du Triumvirat de Morrowind.
Je tiens d'abord à vous féliciter de la rigueur de vos dernières mesures. Les actions du Triumvirat sont un modèle pour tous les Etats de Tamriel voulant lutter contre ce fléau éternel qu'est la criminalité, et je vous souhaite toutes les réussites possibles à cet égard.
Je fais appel à vous en ce jour car ma trésorerie en Vendeaume est vide. Les efforts nécessaires à la reconstruction de la Bordeciel orientale, qui se lie à Morrowind par les difficultés qu'elle a enduré depuis la début de l'ère 4ème, se conjuguent, il me faut l'avouer, fort mal avec l'effort de guerre nécessaire à affronter une armée aussi immense que celle de la Légion Impériale.
C'est ainsi pour le bien de notre coopération que je fais appel à vous. J'ai aujourd'hui besoin de beaucoup d'or, et je pense que vous êtes en mesure de m'accorder l'empreint. Je souhaite pour ceci vous rencontrer dés que possible afin que nous discutions de la somme concernée, ainsi que des taux d'intérêt et du temps de remboursement.
Corberoc me semble être l'endroit idéal pour cette rencontre. L'île de Solstheim est un symbole fort du lien qui unit nos deux peuples dans la difficulté, et est au centre de ce que nous voulons construire.
Avec tout mon respect, Ulfric Sombrage, Jarl de Vendeaume, chef des Sombrages
MORROWIND
Le conseiller Rédoran Nilos Fevethis, alors attelé à une quelconque tâche de bureaucratie nécessitant son intervention, reçut la lettre de la part d'un garde du palais Gravesoupir de Sombreluce. Portant son attention sur la lecture de celle-ci, il ne tarda pas à se munir d'une plume et d'un peu d'encre avant de se décider à rédiger une réponse en destination du Palais des Rois de Vendeaume, en Bordeciel orientale.
Honorable Ulfric Sombrage, Jarl de Vendeaume,
Comme je l'avais formulé dans notre correspondance précédente, le Triumvirat ne reculera devant rien afin de rendre à Morrowind la prospérité qu'elle mérite, en éradiquant hérésie et criminalité. Bordeciel souffre de maux similaires mais est en plus de cela parasitée par la guerre et rongée comme une planche de bois pourrissante par celle-ci.
Au vu des circonstances concernant nos provinces respectives depuis les deux derniers siècles, sachez que j'accepte de tenir cette entrevue avec vous dans la cité de Corberoc, et d'ici la réception de ces lignes de votre côté, vous pourrez considérer que je vous attendrai d'ores et déjà sur les quais de l'unique cité portuaire de Solstheim.
La cité de Corberoc reflètera vite l'ardeur de nos peuples respectifs dans ce monde accablé par la guerre, et je suis convaincu de ces clés pour notre développement que sont la détermination et l'ardeur du combattant. Je vous retrouverai donc en Solstheim, là où nous pourrons pleinement converser sur vos besoins et ce que nous pouvons offrir.
Puisse l’aube vous apporter la force et le crépuscule la paix, en ces temps où se confondent nuits et jours,
Nilos Fevethis, Triumvirat de Morrowind et conseiller de la Grande Maison Rédoran
Ulfric reçut et lut la lettre du membre du Triumvirat avec satisfaction. Il se dépêcha alors de préparer l'une de ses embarcations dans le port de Vendeaume, afin de partir dés le lendemain, à l'aube.
Lorsqu'il aperçut Corberoc, le Jarl de Vendeaume apprécia de voir la ville portuaire se reconstruire avec les efforts du Triumvirat, le laissant miroiter un avenir économique radieux pour Bordeciel par ce port fluctuant. Lorsque son bateaux arriva au port, il descendit avec deux de ses gardes, et demanda rapidement à l'un des soldats en étrange armure de chitine d'annoncer sa venue dans la cité.
➤ 4 E 201 – Bordeciel, Blancherive
Le Jarl Balgruuf reçut bientôt la missive envoyée depuis la Cité Impériale et s'attela à en rédiger la réponse.
Régent Cephorus Mede de Cyrodiil,
J'ai en effet eu vent du destin tragique de l'Empereur Titus Mede II, et vous apporte par ailleurs mes plus sincères hommages. Je ne doute pas de la nécessité urgente de ramener la dépouille de l'Empereur vers la place qui lui revient à la Cité Impériale.
C'est pourquoi j'autorise le passage de l'escorte funéraire impériale par ma châtellerie. Les gardes en poste sur votre chemin ne vous interpelleront pas, et vous pourrez ainsi regagner les montagnes de Jerall sans difficulté particulière.
Une fois de plus, je me dois cependant de rappeler, en tant que Jarl, le statut de neutralité dont dispose Blancherive, et malgré le respect que je voue envers les morts, je n'hésiterai pas à prendre les mesures nécessaires si j'estime une violation de la neutralité de ma châtellerie.
Avec mon estime la plus véritable,
Jarl Balgruuf le Grand de Blancherive
MORROWIND
Le firmament brumeux étendait sa fumée trouble aux confins de l’horizon jadis d’un bizuth pur. La brise de l’aube soufflait péniblement sur les bannières de la cité de Corberoc, et les pontons en rénovation grinçaient occasionnellement contre le fracas des vagues paisibles. Les eaux s’étendaient sur la cendre tantôt froide, tantôt chaude; tantôt sur les rives, tantôt sur l’argile et les briques basses des bâtisses dunmeri.
A l’arrivée du Jarl Ulfric Sombrage depuis le givre hostile des plaines enneigées de l’Estemarche, par-delà la mer et les monts, patientaient de sobres gardes tout en plaques d’ossements ternes sur le bois du ponton. Loin derrière eux se tenait un homme dans une armure similaire, aux éclats mats de bronze sombre; le visage sobre et le regard dans l’ombre de son front, sa cape aux milles tissus de rubis éclatant virevoltant au gré des secousses soudaines et mondaines du vent de l’aurore.
L’un des gardes salua la voix des Sombrages par un bref hochement de la tête, derrière leur mince visière, avant d’indiquer au Jarl la position du conseiller Fevethis du Triumvirat, quelques dizaines de mètres plus loin.
Rébellion Sombrage
Le 10 avril 2021 à 00:08:10 :
MORROWINDLe firmament brumeux étendait sa fumée trouble aux confins de l’horizon jadis d’un bizuth pur. La brise de l’aube soufflait péniblement sur les bannières de la cité de Corberoc, et les pontons en rénovation grinçaient occasionnellement contre le fracas des vagues paisibles. Les eaux s’étendaient sur la cendre tantôt froide, tantôt chaude; tantôt sur les rives, tantôt sur l’argile et les briques basses des bâtisses dunmeri.
A l’arrivée du Jarl Ulfric Sombrage depuis le givre hostile des plaines enneigées de l’Estemarche, par-delà la mer et les monts, patientaient de sobres gardes tout en plaques d’ossements ternes sur le bois du ponton. Loin derrière eux se tenait un homme dans une armure similaire, aux éclats mats de bronze sombre; le visage sobre et le regard dans l’ombre de son front, sa cape aux milles tissus de rubis éclatant virevoltant au gré des secousses soudaines et mondaines du vent de l’aurore.
L’un des gardes salua la voix des Sombrages par un bref hochement de la tête, derrière leur mince visière, avant d’indiquer au Jarl la position du conseiller Fevethis du Triumvirat, quelques dizaines de mètres plus loin.
Après avoir entendu les gardes, Ulfric partit rapidement à la rencontre du membre du Triumvirat, sur cet humble port.
Une fois arrivé à son niveau, il plaça le poing sur sa poitrine, et inclina légèrement la tête en guise de salut. Il se mit alors à parler d'une voix portante.
" Salutation, Nilos Fevethis. C'est un honneur et un plaisir d'enfin voir cet homme avec qui j'ai si souvent correspondu. Je tiens à vous remercier de m'accueillir ici, et à vous féliciter pour les grands progrès que vous avez déjà fait en Corberoc. Bientôt, j'en suis sûr, cette ville portuaire sera un phare pour nos deux civilisations en quête de retrouver leur gloire perdue dans les ténèbres de cet âge. "
➤ 4 E 201 – La conspiration des Parjures
Consternation et effroi à Markarth, tandis qu’à l’aube réapparaît un espoir pour la cause des Crevassais.
Surgissant des profondeurs de la Mine de Cidhna, Madanach, le Roi des Parjures, s’est évadé de sa cellule grâce au soutien d’un peloton de guerriers crevassais ayant mystérieusement réussi à infiltrer l’ancienne cité naine. Parmi les victimes comptabilisées figurent notamment le frère cadet de Thongvar Sang-d’Argent, Thonar, la femme de ce dernier, Betild, et un dignitaire indigène du nom de Nepos le Nez-Creux. Si la traînée de sang qui résulte de cette évasion spectaculaire inflige un coup terrible au prestige du Jarl Igmund, lequel doit désormais composer avec un adversaire implacable en la personne de Madanach, cette sinistre affaire révèle au grand jour les étranges manigances de la famille Sang-d’Argent, suspectée d’avoir instrumentalisé le chef parjure afin de mener à bien ses projets. Néanmoins, sous l’effet de quelques pots-de-vin adroitement placés et d’une politique d’intimidation à l’égard des critiques les plus virulents, ces rumeurs s’éteignent rapidement, la puissance financière des Sang-d’Argent achetant bien des silences…
Aussi, les localités dominées par les Parjures célèbrent le retour de leur monarque, tandis que le petit peuple crevassais fête silencieusement sa venue.
Très vite, la première décision de Madanach est de convoquer l’assemblée des chefs tribaux afin de définir la marche à suivre par rapport à la reconquête de Markarth, puis d’envoyer un messager à la Redoute de l’Aigle Carmin, indiquant à Fael de conclure la paix avec ses vassaux et de rejoindre le front-uni pour la libération du pays.
MORROWIND
Le guerrier des Rédoran plaqua dans une fierté ferme son bras droit contre sa poitrine gauche, le regard solennel, en guise de réponse aux salutations gestuelles du noble nordique.
« Vos sentiments nous sont communs, Ulfric Sombrage. Ces terres sont celles de siècles ayant vu les Dunmers comme les Nordiques évoluer et survivre, et je me satisfait de vous accueillir en ce lieu, à l’heure où nous parlons. Vos espoirs sont nôtres, car jamais faut-il douter de l’espoir que porte l’aube nouvelle. Marchez à mes côtés, je vais vous conduire au lieu de notre conversation. »
Ce fut sur ces mots que l’elfe aux teintes de fumée, de métal et de sang se tourna sur le côté, avant d’emboîter le pas avec une gravité implacable vers le Rempart, siège de la garde de Corberoc, et désormais des rencontre diplomatiques de la cité.
Une fois passée la porte d’entrée de ce qu’on pourrait bientôt dénommer une forteresse, le membre du Triumvirat fit marche vers l’étage supérieur, où se tenait une salle plus large que les couloirs à la largeur tantôt respectable, tantôt amoindrie des couloirs du rez-de-chaussée.
Au centre de celle-ci trônait une large table quadrilatérale de bois sombre, orné du pur symbole de la Grande Maison Rédoran gravé dans le meuble-même. Prenant place sur une chaise aux attraits similaires, Fevethis exécuta une large gestuelle, invitant le Jarl à prendre place devant lui.
Le 09 avril 2021 à 14:42:32 :
ALTMORA GUELDAEn voilà un sujet intriguant : le passé du Champion Rouge.
En toute honnêteté, on ne lui avait pas fait ce genre de requête depuis bien longtemps. Et ce à tel point que ses souvenirs concernant les circonstances de son intégration au sein du culte de Molag Bal étaient troubles, et cela se vit sur son visage marqué par l'hésitation.D'aussi loin que je me souvienne...
Altmora ne finit pas sa phrase, puis s'efforça de se souvenir de son passé, plus précisément ses premières années de vie. Elle y mit bien cinq secondes, son regard orienté vers la table puis son interlocuteur.
Mais avant tout, elle prit quelques gorgées.Je suis née ici, en Bordeciel, au sein de la deuxième ère, en l'an deux cent environ. D'aussi loin que je me souvienne, je côtoyais des courtisans de la cour d'un jarl, dont mes parents. Je devais être âgée d'une vingtaine ou une quinzaine d'années lorsqu'on m'a sacrifiée au seigneur Molag Bal, piégée par un jeune homme prétendant être different des autres, et amoureux. C'est après quelques décennies passés en Havreglace que mon maître m'a tendu la main, suite à quoi, je suis revenue en mundus en tant que fille de port du froid. Ensuite, j'ai...
À partir de là, impossible de se rappeler, ni de déterminer pourquoi elle a pris l'initiative de suivre Molag Bal, comme si cette partie de son existence avait été effacée de la réalité.
Je suis à vrai dire incapable de dire pourquoi j'ai commencé à oeuvrer pour Molag Bal, mais je l'ai fait, nul doute pour une raison justifiée...
➤ 4 E 201 – La Crevasse, Redoute de Noirbois
« Visiblement, au moment précis où vous assimiliez les bienfaits du Baiser du Sang, vous aviez le corps d'une femme de vingt ans, et non celui d'une adolescente, répondit Markus dans un premier temps, secouant la tête d'un air si évident. À votre allure, je devinais que vous étiez de race nordique. Du reste, deux détails, en tant que Seigneur Vampire, m'interpellent, ma chère. Vous évoquiez un sacrifice et un piège. Ne serait-il pas plus juste d'avancer que vous avez reçu le bienfait de Sa Bénédiction et que Son serviteur a dignement manoeuvré pour que vous puissiez Le rencontrer ? » enchaîna-t-il en sirotant son verre de pulpe sanguinolente, sans attendre de réponse.
Il ne s'agissait que d'un trait d'humour pour détendre l'atmosphère : tous ces siècles passés à interagir avec des vampires de tous horizons convainquirent le Dunmer que l'évocation du passé - ajoutée à la précarité de leur condition - coincidait souvent avec une embellie des sentiments désespérés, ce qui l'ennuyait profondément. L'hésitation telle qu'elle transparaissait sur le visage de porcelaine d'Altmora était, aux yeux de Markus, mère de l'irrésolution et cela le plaçait dans une position inconfortable en tant que futur guide de la princesse d'Havreglace.
« Pour ma part, je n'ai aucune honte à le révéler. Je sers Molag Bal car je révère la puissance et le sentiment de jouissance que me procure l'exercice de ma volonté de puissance. C'est aussi simple que cela. »
Le ton était donné sur le tempérament de l'Elfe noir.
« Je veux connaître vos compétences martiales, princesse. »
Rébellion Sombrage
Le 10 avril 2021 à 00:36:26 Jyggalag-da-Gr8 a écrit :
MORROWINDLe guerrier des Rédoran plaqua dans une fierté ferme son bras droit contre sa poitrine gauche, le regard solennel, en guise de réponse aux salutations gestuelles du noble nordique.
« Vos sentiments nous sont communs, Ulfric Sombrage. Ces terres sont celles de siècles ayant vu les Dunmers comme les Nordiques évoluer et survivre, et je me satisfait de vous accueillir en ce lieu, à l’heure où nous parlons. Vos espoirs sont nôtres, car jamais faut-il douter de l’espoir que porte l’aube nouvelle. Marchez à mes côtés, je vais vous conduire au lieu de notre conversation. »
Ce fut sur ces mots que l’elfe aux teintes de fumée, de métal et de sang se tourna sur le côté, avant d’emboîter le pas avec une gravité implacable vers le Rempart, siège de la garde de Corberoc, et désormais des rencontre diplomatiques de la cité.
Une fois passée la porte d’entrée de ce qu’on pourrait bientôt dénommer une forteresse, le membre du Triumvirat fit marche vers l’étage supérieur, où se tenait une salle plus large que les couloirs à la largeur tantôt respectable, tantôt amoindrie des couloirs du rez-de-chaussée.
Au centre de celle-ci trônait une large table quadrilatérale de bois sombre, orné du pur symbole de la Grande Maison Rédoran gravé dans le meuble-même. Prenant place sur une chaise aux attraits similaires, Fevethis exécuta une large gestuelle, invitant le Jarl à prendre place devant lui.
Le Jarl de Vendeaume suivit le membre du Triumvirat avec confiance. Il jeta quelque coups d'œil aux nouvelles constructions en Corberoc, mais resta stoïque en toute circonstance.
Lorsque Nilos l'incita à s'asseoir, Ulfric le fit, d'une façon plutôt décontractée.
" Bien. Sire Nilos, je pense que vous êtes, comme moi, un homme d'action. C'est pour ceci que je ferai ma demande sans détour. Je crois savoir que vous avez des intérêts à me voir gagner cette guerre civile qui ravage, hélas, Bordeciel. Ou du moins, à ne pas avoir de nouvelles frontières avec l'Empire au nord. Mais j'ai besoin d'or pour cet immense effort de guerre qu'il me faut déployer face à la Légion impériale. Je vous demande ainsi un emprunt. 800 000 pièces d'or, aux taux d'intérêt de 20% et remboursables sur 10 ans. " Dit-il en regardant droit dans les yeux rouges de son interlocuteur afin de sonder son opinion.
Le 09 avril 2021 à 22:31:20 :
➤ 4 E 201 – Bordeciel occidental, Solitude
Ecoutant attentivement le récit du duc bréton, la noble nordique haussa pour un court moment un sourcil, avant de retrouver une expression plus sérieuse, presque teintée de mépris.
« Oh, je vois. Pour tout vous dire, mon mari Torygg a effectivement été assassiné par Ulfric : cet imbécile s'imaginait pouvoir atteindre le pouvoir avec autant de facilité : la méthode des lâches, le meurtre. Sa rébellion est un fléau et il pense uniquement ramener la paix par la guerre. Tout ça pour avoir le titre de Haut Roi, ce qui est, pour être honnête, est triste, » avoua-t-elle.
Compagnie d'Albâtre
-Le défi contre le haut roi n'est-il pas une de vos plus anciennes lois? D'après mon historienne, il n'a nullement était retiré des textes de vos lois. Je sais que cela doit être douloureux mais la moitié de Bordeciel semble être d'accord avec cette tradition. Si l'Empire bafoue les lois les plus sacrées des nordiques, qui nous dit que ils n'essaieront pas de faire de même un de ces jours par chez nous? C'est pour cela que mon oncle le roi Hadrian souhaite un rapport sur les événements actuels.
Pourquoi ne pas accepter cette loi? Cela règlerait le conflit une fois pour toute.
MORROWIND
Le Dunmer conserva une expression des plus sérieuses, assis droit comme une épée et les bras croisés, écoutant les propositions du Nordique.
« C'est là une somme immense, Jarl Ulfric, et je sais que vous en êtes conscient. Étant donnée la situation ma foi encore calme de Morrowind, malgré les travers du destin, je vous accorde pareil montant. Je ne vais pas négocier comme un marchand de bas étage alors que la vie de votre peuple est en jeu. Vous comme moi ne voulons pas de l'hospitalité Impériale pour des raisons par myriades. Aussi, je vous demanderai simplement de taire cette entrevue avec ma personne ainsi que ses tenants et aboutissants. Si cela se sait dans l'Empire, j'en assumerai les conséquences, mais plus tard ce sera, mieux nous nous porterons, » clama le guerrier Rédoran d'un ton solennel, déposant ses deux mains sur la table avec fermeté mais sans violence.
ALTMORA GUELDA
L'humour ne composait pas cette personnalité qu'Altmora arborait. Elle semblait au contraire être très premier degré, ce qui se sentait plus ou moins au travers de ses manières et de sa gestuelle.
Bien souvent sérieuse, le peu de personnes ayant fait équipe avec elle l'a souvent décris comme un individu plutôt barbant, sans oublier son plus gros défaut : l'indécision.
La Langue-De-Sangsue se démarquait de beaucoup de vampires, car elle a toujours été pragmatique au point de faire passer ses besoins en arrière-plan.
Que Markus y croie ou non, elle a réellement oubliée cette justification, et ne portait pas un amour particulier envers son seigneur. Il y a voilà bien longtemps qu'elle a oublié tous ses sentiments pour son maître, c'est pourquoi elle préférait parler en prenant en compte ses ressentis de l'époque, déjà que ses souvenirs étaient très flous...
Aussi étrange que cela puisse paraître, j'ai oubliée la raison qui anime ma servitude, ce pourquoi je demeure une servante de notre seigneur.
Suite à quoi, elle décrocha d'une main sa masse de sa ceinture puis la posa sur la table entre elle et son interlocuteur, sans pour autant lâcher son manche, et demeurant impassible.
Mais lui le sait, et c'est ce qui importe.
Altmora se leva en tenant toujours sa masse, puis se rapprocha de son armure lourde et rouge, tandis qu'elle continua de parler.
Dans la majorité de mes combats, j'ai utilisé cette armure, forgée par moi-même dans une forge de sang, et cette masse, créée par mon maître.
La vampire millénaire posa en fin de phrase sa main libre contre l'armure, et tourna la tête de sorte à adresser, à son interlocuteur, un regard en coin.
Lorsque c'est nécessaire, j'use aussi de la magie du sang. Qu'en est-il de vous ?
➤ 4 E 201 – La Crevasse, Redoute de Noirbois
« Hmmm... Tant que votre loyauté reste incontestable, nous nous ficherons volontiers de ce genre de questions, rétorqua le Dunmer après avoir longuement siroté son verre, à présent vide. En revanche, abstenez-vous de révéler vos doutes et votre absence d'idéal dans la servitude du Dieu Bal aux éléments les plus opportunistes qui composent notre race. »
Sans transition, la princesse d'Havreglace, dont le visage était de marbre, place son instrument de mort, la Masse du Dieu de la Domination, sur la table tout en tenant fermement son manche. Les prunelles prédatrices de Markus Hlaalu fixèrent l'arme avec grande attention. La manufacture daedrique ne connaissait décidément aucun égal.
Le Seigneur Vampire se leva également de table, tendant sa main vers son interlocutrice. Des étincelles de flammes surnaturelles crépitèrent le long de ses doigts d'ébène avant de se fondre ensemble dans une gerbe infernale. De l'autre main, trois orbes luminescents, d'une étrange pâleur sans vie, dansaient sur sa paume. Il s'agissait de trois âmes emprisonnées dont le guerrier noir exploitait les capacités, au gré de ses besoins. La conjuration d'une part, et la magie de destruction d'autre part, tels étaient ses deux auxiliaires.
« Du reste, mon armure est d'ébonite. Je préfère les lames aux masses et aux marteaux, bien que j'excelle à la lance et au maniement du fléau et de l'espadon. »
L'exhibition officiellement terminée, Markus fixa son interlocutrice dans les yeux.
« À l'occasion, je souhaiterai vous voir à l'oeuvre. »
Rébellion Sombrage
Le 10 avril 2021 à 10:39:25 :
MORROWINDLe Dunmer conserva une expression des plus sérieuses, assis droit comme une épée et les bras croisés, écoutant les propositions du Nordique.
« C'est là une somme immense, Jarl Ulfric, et je sais que vous en êtes conscient. Étant donnée la situation ma foi encore calme de Morrowind, malgré les travers du destin, je vous accorde pareil montant. Je ne vais pas négocier comme un marchand de bas étage alors que la vie de votre peuple est en jeu. Vous comme moi ne voulons pas de l'hospitalité Impériale pour des raisons par myriades. Aussi, je vous demanderai simplement de taire cette entrevue avec ma personne ainsi que ses tenants et aboutissants. Si cela se sait dans l'Empire, j'en assumerai les conséquences, mais plus tard ce sera, mieux nous nous porterons, » clama le guerrier Rédoran d'un ton solennel, déposant ses deux mains sur la table avec fermeté mais sans violence.
Le chef des Sombrages opina du chef avec respect.
" Je vous remercie d'accéder à ma requête, et reconnais avec franchise votre noblesse d'âme à l'égard du peuple Nordique. Je vous jure sur mon honneur que cet or sera utilisé pour faire ployer notre adversaire commun, et qu'il sera rendu en temps et en heure. Du reste, je comprends que vous ne souhaitez abîmer vos relations avec l'Empire pour l'heure. Votre volonté de conserver la paix pour le peuple Dunmer est des plus compréhensibles et je la respecterai pour l'éternité. Je m'efforcerai d'être le plus opaque possible quant à la provenance de tout cet or. "
ALTMORA GUELDA
Si Markus percevait Altmora comme une personne qui doutait d'elle, qu'il en soit ainsi, cela change peu à la réalité, même si dire que ses actes ont prouvé sa loyauté serait précipité. Manimarco aussi avait prouvé sa loyauté, devenu le champion de Molag Bal. Pourtant, il a trahi sans hésiter son maître durant la guerre des alliances.
Quoiqu'il en soit, ça ne la dérangeait pas tant que ça de faire l'affichage de ses raisons, peut-être était-ce naïf de sa part, même si elle connaissait la convoitise qui caractérisait son espèce.
Cela ne voulait pas dire cependant qu'elle accordait une totale confiance envers son interlocuteur.
En parlant d'attention, Markus semblait en porter une toute particulière envers la masse de Molag Bal, réaction peu étonnante en soit. Peu de personnes ont eu l'occasion de voir un artefact daedrique, difficile d'en faire abstraction.
La femme contempla la main du dunmer, qui aussi était axé magie, arme, et armure. Sur ce point ils devraient bien s'entendre.
Cette action de la part de Markus la fit tout de même plisser des yeux, curieuse, et pencher sa tête sur le côté. Par déduction, les entités flottantes dans sa main appartenaient aux écoles précédemment citées, du moins, ça se voyait à leur texture.
C'est réciproque.
Reprenant son air impassible, Altmora décolla sa main de son armure en la laissant glisser vers le bas, puis se tourna complètement pour être orientée face à Markus, posant le sujet que l'elfe avait imposé lors de leur rencontre.
Vous avez évoqué le Château Volkihar il y a quelques minutes.
➤ 4 E 201 – La Crevasse, Redoute de Noirbois
« En effet, j'ai évoqué ce sujet car il constituera le premier acte de notre collaboration. Au risque de me répéter, la reprise de cette citadelle est à la fois la première étape de notre contre-offensive contre la Garde de l'Aube et la condition sine qua non de la restauration de l'influence du Seigneur Molag Bal en Bordeciel. »
Il s'assied de nouveau sur sa chaise, indiquant à son interlocutrice d'agir de même pour poursuivre cet entretien.
« Pour reprendre en main la demeure des Volkihar, nous aurons besoin de troupes. Combien de guerriers disposez-vous dans l'immédiat ? Je veux des chiffres précis. »
➤ 4 E 201 – Domaine Aldmeri, Royaume d'Alinor
Titre : Refonte de l’administration postale d’Alinor
Date : Premier trimestre de l’an deux-cent un de la quatrième ère
Domaine(s) concerné(s) : Administratif / Services secrets / Fiscalité
Institution(s) collaboratrice(s) :
- Ministère de l’Ordre public
- Ministère de la Guerre
Objectif(s) :
Budget consacré : 500 000 septims dans le financement de la refonte | 200 000 septims afin d'entretenir chaque année le réseau de relais (dépense permanente)
Description :
Pierre angulaire de l’édifice royal, l'administration postale sera dorénavant placée sous le double-contrôle de l’administration civile et de l’administration militaire. Personnels civils et militaires y seront rattachés, tant à la capitale que dans les vice-royautés d’Alinor. Ils veilleront à :
1) La mise en circulation rapide et régulière, dans la capitale et en province, des correspondances, des décrets et des directives de l'Etat, remis à l'administration postale par les bureaux des autres administrations.
2) La gestion et la bonne marche de l'ensemble du réseau de relais de poste. Dans chaque relais de poste, nous devons trouver un directeur, un certain nombre d'employés (employés aux écritures, palefreniers, serviteurs, etc), des chevaux, des griffons, des mules, des ânes, appartenant à l'administration postale ; des voitures de poste et, dans le cas des relais fluviaux, des bateaux de poste. Des pâturages proches du relais doivent être formés.
Chaque année, le directeur sera sommé de rédiger un rapport écrit précis sur son relais en y mentionnant :
- l'état de santé des animaux (Griffons et chevaux) ;
- l'état des bâtiments ;
- la liste du personnel ;
- la nature et le nombre des corvées relatives au relais, imposées et effectuées par les familles des villages avoisinants ;
- la liste des courriers et des fonctionnaires ayant utilisé le relais, etc.
Ce rapport sera envoyé d'une part aux autorités provinciales et d'autre part à la capitale.
En ce qui concerne la transmission des correspondances elle-même, il y avait des courriers à pied ou à dos d'ânes pour les petites et difficiles distances et le courrier non-urgent.
D'autre part, les courriers à cheval se divisaient en quatre catégories :
- Les courriers normaux.
- Les courriers express.
- Les postes spéciaux.
- Les postes secrets.
Le messager lui-même est muni d’un laissez-passer et d'un insigne d’autorité royal délivré par la chancellerie et contrôlé par les directeurs de relais. Cet insigne, emblème du pouvoir de la Maison Aelsoniath Aldmeri, permettra aux courriers d'utiliser les relais, de changer de montures voire de réaliser des réquisitions exceptionnelles.
- Les relais seront installés à peu près tous les dix kilomètres ;
- Un courrier à cheval sera autorisé à parcourir, en moyenne, 70km par jour, soit environ 4 à 5 relais ;
- Un courrier à griffon sera autorisé à parcourir, en moyenne, 180 km par jour, soit environ sept à dix relais ;
- Un courrier express en moyenne 200 kms, soit environ 12 relais ;
- Une voiture de poste environ 80 kms, soit environ 4 relais.
Enfin, les postes aux chariots, les postes spéciales ou secrètes très rapides dont les courriers pouvaient parcourir entre 300 et 450 km en 24h, seront réservés à la transmission d'informations destinées à la haute hiérarchie civile et militaire ainsi qu'au monarque lui-même.
Nombre de mots : 521.
➤ 4 E 201 – Domaine Aldmeri, Royaume d'Alinor
Titre : Réforme générale du corps militaire intendant
Date : Premier trimestre de l’an 201 de la quatrième ère
Domaine(s) concerné(s) : Militaire / Organisation militaire / Fiscalité / Logistique militaire
Institution(s) collaboratrice(s) :
- Ministère du Trésor
- Ministère de la Guerre
Objectif(s) :
Budget consacré : 350 000 septims (versés dans la mise en place des dispositifs logistiques mentionnés ci-dessous) | 300 000 septims (versés dans son entretien)
Description :
Par définition, l’intendance désigne un service de l’Armée chargé de pourvoir aux besoins élémentaires (nourriture, logement, solde, habillement) des militaires. Les intendants militaires constituent un corps particulier d’officiers. Là où les officiers des armes (infanterie, cavalerie, artillerie et génie) réalisent des missions essentiellement tactiques au cours desquelles, ils encadrent les troupes au sein d’unités ou servent dans les états-majors, les intendants se cantonnent à la réalisation d'objectifs logistiques et administratifs.
Bon nombre d’indices indiquent que la logistique est destinée à jouer un grand rôle dans la résolution des grands conflits, et que sa prise en compte conférera un avantage comparatif décisif. Celui qui maîtrise les circuits logistiques assure à ses troupes vitesse, flexibilité et efficacité. De plus, l’intendance est vouée à devenir un corps très puissant. Ses membres seront indépendants du commandement, obéissant aux ordres du ministère de la guerre, assurant à la fois la direction et le contrôle des services logistiques. Leur missions seront très nombreuses et variées, et s’exercent notamment dans les domaines suivants :
- Les fonds ;
- La solde ;
- Le chauffage, l’éclairage ;
- L’habillement ;
- Les subsistances ;
- La remonte (l’entretien des chevaux et des griffons, leur alimentation et le harnachement) ;
- Le logement ;
- Les frais de transports et de déplacements.
Pour les accomplir, les intendants ratissent les marchés, mandatent les dépenses, demandent aux comptables publics de payer les créanciers de l’Etat, ordonnent les approvisionnements, vérifient les comptes des établissements et des corps de troupe, et exercent la surveillance administrative.
La hiérarchie de ces nouveaux fonctionnaires militaires comprend, outre les intendants généraux, quatre classes assimilées aux grades de grand officier (intendant militaire de 1re classe), sous-officier (2e classe), commandant (3e classe) et capitaine (intendant militaire adjoint). Les intendants seront assistés, dans leur mission, par des officiers d’administration du service de l’intendance. Ces derniers sont recrutés à l’issue d’un concours interne parmi les sous-officiers de toutes armes et formés aux académies militaires. Quant aux intendants, ils sont également recrutés par un concours ouvert aux capitaines de toutes armes et services en vue de leur admission dans ce corps militaire. L’ampleur de leurs attributions a conduit à répartir le service en trois grandes branches ou subdivisions : les subsistances, l’habillement et l’administration générale.
Le service des subsistances assure la totalité du ravitaillement des troupes et des chevaux en campagne et une partie de celui du temps de paix. Dans ce dernier cas, les magasins ou « gestions » de l’intendance fournissent des vivres non périssables : légumes secs, épices, viandes salées, pain des fours militaires, etc. Les vivres frais sont achetés dans le commerce local par les officiers d’ordinaire des corps de troupes, qui disposent, pour chaque homme présent à l’effectif, d’une somme appelée prime globale d’alimentation : elle doit couvrir toutes les dépenses de vivres, provenant ou non de l’intendance.
Le service de l’habillement et du campement fournit ce qui a trait à ces deux sortes de besoins, depuis l’uniforme, les chaussures, etc., jusqu’à la literie, le mobilier, les tentes, les cuisines roulantes... Ces matériels sont fabriqués dans les ateliers de l’intendance ou achetés dans le commerce. En temps de guerre, tout l’habillement est fourni gratuitement ; en temps de paix, les droits en habillement des appelés sont fixés par le ministre, et une prime d’habillement est allouée pour leur entretien. Les sous-officiers disposent d’un crédit annuel pour s’habiller, mais ne peuvent percevoir tel ou tel article que tous les douze, dix-huit ou vingt-quatre mois. Quant aux officiers, ils s’équipent à leurs frais dans des magasins d’habillement.
La subdivision d'administration générale couvre toutes les questions de fourniture de fonds et de contrôle d’unité. En fait, cette subdivision se divise elle-même en plusieurs branches :
— celle des déplacements et transports, qui règle toutes les questions de frais de déplacements et déménagements imputables au service ;
— celle des corps de troupes qui vérifie leur comptabilité en livres et en matières, surveille les ordinaires et fournit les fonds nécessaires à la vie du corps ;
— celle de l’administration générale proprement dite, qui est chargée des prévisions de dépenses et des remplacements de matériel. Elle a souvent la responsabilité des centres territoriaux d’administration et de comptabilité, qui assurent le paiement de la solde des militaires à solde mensuelle, ainsi que des personnels civils.
L’ensemble du service de l’intendance relèvera à Alinor, Faneracine et Rimmen d’une direction centrale et d’une inspection régulière. Dans chaque région militaire, un intendant général, placé sous l’autorité directe du général commandant la région, coordonne les multiples activités du service. Aux échelons subordonnés, l’objectif sera de favoriser l’inter-coopération entre les intendances locales spécialisées par une ou deux intendances « polyvalentes » qui, dans chaque armée, traitent tous les problèmes d’intendance. En outre, seront à présent établis sur l’ensemble du territoire des intendances, des gestions de subsistance, des magasins d’habillement et des ateliers du service, qui procéderont désormais d'une direction centrale ou d'une direction régionale spontanément constituée en fonction des besoins des armées de passage.
Des unités spécialisées de l’intendance telles que les compagnies de fabrication de pain, de charpentiers, celles de gestion, réparation, de l’habillement et celles de transport, capables, chacune en son domaine, d’assurer le ravitaillement ou l’entretien d’un ensemble d’environ 20 000 hommes, seront également constituées. Ces types d’unités s’intégreront dans la composition des groupements logistiques, faisant office de petites bases polyvalentes des arrières d’une armée alimentées au profit des différents services (matériel, santé, etc.) par les bases d’opérations (v. logistique). Les sections d’exploitation de l’intendance qui assurent la perception auprès des groupements logistiques et la distribution au centre de livraison des unités des vivres, de l’habillement et des divers matériels de l’intendance, seront rassemblées au sein du corps administratif de la macro-intendance.
Nombre de mots : 993.
Le 09 avril 2021 à 16:18:19 :
➤ 4 E 201 – Domaine Aldmeri, AlinorLà où la Comtesse Calecci hocha de la tête par approbation, le Comte de Skingrad ne laissa que ses yeux se plisser un bref instant avant de croiser ses mains d'une gestuelle teintée d'incrédulité. Une fois les déblatérations de Chorrol achevées, Suétius resta du marbre le plus impénétrable et ne daigna pas changer d'expression à l'écoute des propos qui lui faisaient face.
« Il m'est clair – et Stendarr m'en désapprouve – que vous vous méprenez, sire. Je ne compte pas jouer les demi-Comtes avec la vermine de Cyrodiil. Je ne m'apprêtais pas à les laisser proliférer dans mes terres pour mieux nuire à la vie de mon peuple à l'heure où Cyrodiil n'a jamais été plus divisée. Ces hérétiques n'auront pas droit à la charité de Skingrad. Ils recevront ce qu'ils méritent, et je m'assurerai de mettre les moyens offerts par cet accord pour que ce destin leur soit absolu. Cependant, ce serait à mon sens une utilisation vaine de l'argent provenant de notre accord mutuel et des forces de nos comtés et du Domaine. Mes hommes seront plus efficaces s'ils se concentrent sur la menace hérétique dardant nos terres. J'ai parfaitement conscience de la valeur culturelle dont disposent ces ruines à vos égards, sire Isendil, ainsi que des bénéfices que vous tireriez à en percer les secrets; mais mon sens du devoir m'oblige à établir des priorités n'incluant pas des expéditions au sein de celles-ci. En outre, d'aucuns disent que ces anciennes cités sont infestées par les pratiquant des arcanes illégales et des dernières traces de leur passage, soit des morts au repos troublé, et ce depuis des siècles, voire des millénaires, au vu de l'ancienneté des derniers soupirs de l'Ayleidoon en Tamriel, datant guère moins que de l'Ère Première. Il serait préférable de s'être assuré au préalable de l'annihilation pure et simple des mouvements hérétiques avant d'entreprendre de telles fouilles, qui nécessiteront du temps, des hommes, de l'argent et de la réflexion, choses dont nous manquons chacun plus ou moins cruellement, je le crains, ce qui nécessite donc de les employer après méditation afin de jamais se voir vaciller – chose que l'Empereur-même ne semble pourtant pas avoir gardé dans les premières lignes de sa mémoire. »
➤ 4 E 201 – Domaine Aldmeri, Royaume d'Alinor
« En principe, si vous êtes libre d'assurer la défense de vos sujets à votre guise, l'embarras de votre situation concerne non seulement les intérêts de vos pairs réunis autour de cette table, mais également ceux du Domaine et de Tamriel toute-entière. Nous sommes surpris que vous placiez les menaces existantes dans les catacombes de l'Ayléidoon au second rang de vos préoccupations. Outre les mânes des rois-sorciers qui y séjournent, nécromanciens et serviteurs des Daedra affectionnent tout particulièrement ces lieux, lesquels font le lit des hérésies qui menacent vos trônes. Votre province est pourtant coutumière de ces sinistres groupuscules, pour avoir été le point d'orgue de trois grands fléaux : la Crise d'Oblivion, l'invasion de l'Usurpateur Camoréen, et les événements de la Coalescence. »
➤ 4 E 201 – Domaine Aldmeri, Royaume d'Alinor
La comtesse de Kvatch se gratta le menton un bref moment, écoutant l'échange entre le comte de Skingrad et le roi Isendil, avant de poser ses cinq doigts droits sur la table tout en relevant la paume.
« Si l'occupation des tombeaux Ayléïdes n'était pas une priorité depuis maintenant 200 ans, ne voyez-vous pas, seigneur Suétius, que la priorité allait vers les Daedra déversés par les mâchoires d'Oblivion, ainsi que la Grande Guerre ? De nos jours, il n'y a plus d'excuse pour omettre pareil danger. La guerre est terminée – et nous avons là la meilleure opportunité économique de ces derniers siècles. »
Le nobliau de Skingrad, à l'écoute des propos de son homologue de Kvatch, ne daigna que reposer ses deux mains à plat contre la table, d'un calme désormais habituel au vu du déroulement de l'entrevue. Le visage du comte Suétius restait impassible, et pas un sourcil ne s'était soucié de se lever.
« Voyez-vous, sire Isendil et dame Calecci, c'est là précisément le fondement de mes propos. Les arcanes hérétiques n'ont pas osé quitter leurs antres depuis plusieurs siècles maintenant, et même si cela assurait l'absence de problèmes plus importants encore pour nos comtés – faute de moyens pour y remédier sur le moment – force est de constater que nous ne pouvons que supposer une hausse de leur honteuse puissance. Aussi est-ce ce pourquoi je préfère concentrer mes hommes sur deux plans, l'un après l'autre. Dans un premier temps, pour endiguer au plus profond la montée de mouvements hérétiques au sein-même de la Cité de Skingrad ainsi que les quelques villages, pour ensuite mieux purger la vermine se terrant parmi les ossements profanés des Ayléïdes. Vous marquez un excellent point en mentionnant l'Usurpation Camoréenne et la Coalescence, aussi ancienne cette dernière soit-elle. Ces événements nous ont démontré en tous points l'efficacité horrifiante de la nécromancie. Ainsi, nous ne devons surtout pas sous-estimer les actuels occupants des ruines de l'Ayleidoon. Dans le cas échéant, avec l'exemple d'effectifs insuffisant – et donc une preuve d'insousciance ou d'indifférence quant à cette hérésie – Akatosh seul sait quelle sera leur réaction lorsqu'il comprendront que la Colovie désire les purger. A partir du moment où l'hérésie urbaine est évincée et que la purification des ruines aura commencé, il ne faudra leur donner aucun répit. Nous devons employer au mieux nos moyens pour faire face de façon optimale à l'hérésie, dans nos villes puis sous terre. En voulant tout éradiquer à la fois, on laisse la porte ouverte à l'oubli de lieux, d'hommes ou de détails, et le moindre manquement de rigueur dans nos châtiments pourraient être catastrophiques. J'entend parfaitement votre position, sire, affirma-t-il en direction du Roi d'Alinor, mais je conserve la mienne. »