Sujet : [RPG] Nirn's Destiny
Qajalil
Le 29 avril 2021 à 02:51:00
➤ 4 E 202 – Bordeciel occidental, Empyréa
« J'entends vos arguments, et vous semblez avoir une idée derrière la tête, Seigneur Glamoril. Mais avez-vous conscience des implications de cette manoeuvre pour ma personne et les membres de notre communauté de croyants ? » interrogea-t-il.
-Peut être est ce le prix à payer pour accélérer notre évolution. Je ne peux pas me permettre de m'isoler. Si vous le souhaiter, nous pouvons juste établir un premier contact sans indiquer la position de ce lieu. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire le nécessaire.
En attendant je vais continuer à effectuer ce que je peux pour mon peuple
Jyggalag-da-Gr8
MORROWIND
Dans les clairières au sud de la mer, aux portes de l’onde dérangée du cours du temps et des mémoires, dans les collines par-delà le vide de la vérité par deux fois mêlée dans le mensonge des cieux, grondait le vent rouge et se tenait le Guet de Davon.
Dans les rues de la ville portuaire résonnait le chant des plaques par-dessous la plaque du saint couronnant les portes, mélodie légère du calme dans la tempête. Pas un esprit ne toisait les rues balayées par la chaleur du souffle de la Tour du nord.
Si les uns étaient au pied des astres toilés par la voix de l’exode, les honorant en toutes heures; et les autres au sommet des affaires derrière leurs murs, loin de la cendre amère, des silhouettes à dos de guars perçaient la muraille des vents féroces. La main devant le visage, elles semblaient errer sur les dunes cramoisies.
« Sera, interpela une des silhouettes à l’avant de la file, impossible de se déplacer correctement dans la tempête, on y voit rien !
- J’en suis consciente, répondit une voix féminine en arrière, mais il nous faut revenir au Guet de Davon au plus vite ! Le riz-de-sel se fait rare et elles doit être amené pour ce soir !
- Sauf votre respect, Sera, répondit son interlocuteur, à moins qu’il ne survienne un miracle, la tempête ne semble pas prête de s’arrêter !
- Mais on ne peut pas arriver en retard ! Suivons encore la route. Si les Guars fatiguent trop… je suppose que nous nous arrêterons, répondit-elle avec une once de déception.
Et alors se poursuivait le trajet, jusqu’à l’affaiblissement apparent de la tempête, qui laissait voir au loin les murs pourpres de la cité indoril. Alors que la porte d’Aetherius se refermait peu-à-peu sur l’horizon, conjurant lentement l’un des domaines d’Azura, la troupe put parvenir à tant dans la ville, exténuée.
La jeune dunmer, encore recouverte de son armure d’ossements, se chargea d’amener les guars jusqu’aux portes d’une large bâtisse, de laquelle flottait une bannière aux inscriptions semblant ancestrales. Le manoir Neleth.
« Père, nous avons ramené les sacs de riz-de-sel pour le soir saint, affirma-t-elle d’un ton assez exténué.
- Je vois que la tempête t’a retardé, fit remarquer un elfe aux traits plus marqués par les rides et attelé à quelque rédaction sur son bureau. Tu as cependant tenu parole, Falena, et je te remercie. Va donc étudier ce que tu lisais hier, nous t’appellerons quand ce sera prêt.
- Bien, père. Merci, père, » insista-t-elle en hochant lentement de la tête, son casque sous le bras, avant qu’elle ne s’engouffre dans un couloir adjacent menant jusqu’à ses quartiers.
Alors y entra-t-elle, et se plongea dans sa lecture de la «Mélodie du Poison» pour quelques dizaines de minute, avant de se pencher sur l’habituelle relecture du «Code de Neleth», livre conservant les valeurs ancestrales de la famille à l’écrit.
Lorsque la voûte nocturne avait peint son cœur des astres et lunes, le nom de la jeune indoril retentit dans les couloirs, et il fallut attendre peu avant qu’elle ne vienne prendre place au côté de ses parents et de proches membres de la Maison.
Sur la table se présentaient des plats de viande de scrib agrémentée de pétales de feu et de riz-de-sel, aux côtés d’autres composés de lamelles de coutil recouvertes de pincées de feuilles de plumes-lo, tous en des motifs triangulaires et symétriques. Les plats eux-mêmes, à l’argent finement gravé, étaient recouverts d’inscriptions daedriques circulaires et honorant les Cathartes comme les Saints.
« Shokhun muhrig iam lorkor devehr caard en devehr Caahn ru raumasi laka. Iam daruh eremnesig Dunmeer’m norim en as julinith devehr Gahmerdehn am Dayn en Sur, as molhegaahn devehr Gahmerdehn am daskhor teaar am fahraj en as enamor devehr Gahmerdehn am tear. Juohn Deif Llothis as Alif, un yihn ammu muhrig jibu as seyy devehr as neihn. »
Alors les membres de la famille se décidèrent à débuter le repas, avec le calme des vagues suivant la tempête des chaudes côtes. Tandis que chacun saisissait patiemment une assiette pour mieux en déguster le contenu.
La table était un royaume où le silence était souverain et les paroles hérésies. Pas un ne s’attardait à amorcer quelque conversation, et ce jusqu’à la fin du dîner, qui s’étendit sur une brève heure aux attraits d’éternité. Suite à cela, tous se levèrent, et se tournèrent vers trois petits autels contre un mur plus loin, joignant leurs mains silencieusement.
Au même moment, bien loin au nord et à l’ouest, dans un long bâtiment trônant à la périphérie de Soluthis, au sud des terres de Rédoran, le conseiller Sulneryon était adossé sur sa chaise, un verre de fond de flin à la main, et une plume dans l’autre. Jetant de temps-à-autre un semblant de regard désintéressé vers son pot d’encre pour continuer à rédiger, le Triumvir vint rapidement achever sa rédaction et atteindre l’entrée de son manoir pour tendre la lettre à un messager rédoran.
« Va à l’entrée de la ville. Une escorte t’y attendras. Emmène cette lettre aux premiers gardes que tu vois en Argonie, et dis-leur qu’elle s’adresse au Roi, » commanda le Triumvir d’un ton calme et sans emphase.
Après une brève révérence, le coursier s’en alla et débuta sa longue route vers le sud-est.
Roi Thuxhuzei d’Argonie,
Votre méfiance est des plus justifiées, croyez-moi. Cependant, il ne me viendrait pas à l’idée de faire dresser devant ma porte un adversaire supplémentaire, alors que de nombreux troubles nous guettent, vous comme moi.
En réalité, ces fortifications sont le symbole de la volonté du Triumvirat a ratifier ce pacte de non-agression. Elles auront pour objectif d’empêcher tout passage non-autorisé des frontières entre nos terres, et ce dans les deux sens. Ainsi, elles permettront le respect de ce pacte en toutes circonstances, puisque les concernés seront aisément châtiés.
Il aurait été naïf de laisser l’idée-même de ce pacte de non-agression paraître dans mon esprit sans en solidifier les bases les plus élémentaires, aussi pouvez-vous avoir la parole que jamais des soldats de Morrowind ne vous feront face sur vos terres tant que l’existence de ce pacte sera maintenu. Quand-bien même certains à l'intérieur comme hors de nos armées oseraient, ils seront exécutés comme les hors-la-loi qu'ils seront. Je vous laisse y réfléchir à votre guise.
Avec mon estime la plus sincère et véritable,
Arves Sulneryon, Triumvir de Morrowind et conseiller de la Grande Maison Rédoran
➤ 4 E 202 – La Crevasse, Signature des accords de Gardesol
1) Markarth est déclarée ville neutre et possédera une force militaire essentiellement locale. Des élections auront lieu tous les deux ans afin de déterminer le Roi chargé de diriger la Crevasse.
2) La région de la Crevasse sera divisée en trois grands royaumes, dirigés par les seigneurs Madanach, Fael et Druad. Ceux-ci signent un foedus avec l'Empire et établissent une confédération avec la monarchie d'Orsinium.
3) Deux alliances matrimoniales sont notamment conclues avec Hagraz gro-Shugarz. La petite-fille - et héritière -de Madanach, Mercedeine, devient sa seconde épouse, et la soeur cadette de Fael, Erith, sa troisième épouse.
4) Hagraz gro-Shugarz obtient le titre de Protecteur de la Crevasse. À cette fin, il reçoit la responsabilité d'ériger plusieurs ouvrages militaires dans la région, le droit d'y recruter des guerriers, de prélever l'impôt pour pourvoir à leurs besoins et de revendiquer le haut-commandement des troupes crevassaises.
5) Le Royaume de Karthard s'engage à faire appel à des spécialistes orsimers et cyrodiiliens pour rénover sa capitale et les diverses fortifications militaires sur son sol.
6) Les armoiries ainsi que les biens de la dynastie des Empereurs des Longères, aussi connue sous le nom du « Dragon Noir », deviennent propriété du peuple crevassais et seront entreposés à un lieu que fixeront les trois rois de la Crevasse.
Extrêmement favorable aux intérêts d'Orsinium et des Royaumes de la Crevasse, ce traité provoque un basculement du pôle de puissance au Nord de Tamriel, permet à l'Empire de bénéficier d'une nouvelle marge de manoeuvre contre les rebelles sombrages et d'obtenir un nouveau vivier de combattants à sa disposition. Les observateurs politiques déplorent néanmoins cette politique de compromission qui nuit au prestige impérial en Bordeciel, lequel se réduit comme peau de chagrin ces derniers mois... En effet, ces accords - inévitablement - procureront à Ulfric Sombrage un nouveau cri de ralliement. En outre, il n'est pas sûr que les Royaumes brétons de Jéhanna, Farrun et Abondance voient d'un bon oeil la lune de miel orsimero-crevassaise.
Enfin, la famille Sang-d'Argent dénonce une trahison impériale, tandis que les populations nordiques de la Crevasse subissent les premières persécutions, contrecoup de la politique impitoyable de leurs dirigeants passés dans la région.
Carte géopolitique :
LorannaPyrel
La Compagnie du Troll Hurlant, Alcaire.
Installé dans le confort de son manoir côtier, Gontrand Théogale écrit des lettres pour proposer ses services aux puissances de Tamriel (à savoir l'Empire, le Domaine (dont il n'attend rien), les Sombrages) ainsi qu'aux seigneurs brétons.
Les lettres destinés au Trône de Rubis et aux seigneurs brétons sont acheminées par le service postale de l'empire de manière classique, celles pour Alinor et Vendeaume sont portés par des diablotins.
Dans le même temps, Gontrand se renseigne sur la réforme féodale en Cyrodill et la modalité d'achat de serfs.
Lord_Henryk
➤ 4 E 202 – CREVASSAIS: Royaume de Karthard:
Lettre pour Orsinium
Urag gro-ShugarzRoi des Orcs, la naissance de notre fédération à ébranlée les grands de ce monde, les peuples jadis méprisés,sont désormaits en position de force. La région de Morh-Karh à l'intention de graver ce message dans l'esprit des Nordiques.
Pour ce faire une large attaque envers Rorikbourg et cesterre arable est prévus, je vous invite à mener dans le même temps des expéditions dans les terres Nordiques.
Seigneur de Morh-Karth, Fael Marche-Tempête
Dans la région du Clan Marche-tempête, Morh-Karth le peuple est en liesse. De grands banquets sont organisés tandis que des offrandes de premières qualités sont offertes aux esprits. Que ceux-ci bénissent les Crevassais et leurs terres nouvellement libre.
Fael sort ialors de la tente des chefs, les négociations avaient été difficiles. En bonne partie à cause de la volonté du Roi en Haillon. Il chassa cela de son esprit, le temps était à la fête. Son peuple était maintenant libre du jou Nordiques. Cette idée lui réchauffa le coeur, d'autant plus que la fougueuse cheffe Lathra venait d'accepter de s'unir, selon le rite de l'union des mains avec lui.
Maintenant il était temps de faire payer à leurs ennemies, des siècles de souffrances.
Le 02 mai 2021 à 18:48:03 :
La Compagnie du Troll Hurlant, Alcaire.
Installé dans le confort de son manoir côtier, Gontrand Théogale écrit des lettres pour proposer ses services aux puissances de Tamriel (à savoir l'Empire, le Domaine (dont il n'attend rien), les Sombrages) ainsi qu'aux seigneurs brétons.
Les lettres destinés au Trône de Rubis et aux seigneurs brétons sont acheminées par le service postale de l'empire de manière classique, celles pour Alinor et Vendeaume sont portés par des diablotins.
Dans le même temps, Gontrand se renseigne sur la réforme féodale en Cyrodill et la modalité d'achat de serfs.
➤ 4 E 202 – La Compagnie du Troll Hurlant, Alcaire
1) D'Alinor, la Compagnie du Troll Hurlant ne reçoit aucune réponse favorable.
2) En revanche, les seigneurs brétons Wrothgar semblent s'intéresser aux services de la Compagnie du Troll Hurlant, faisant état d'une recrudescence de nuisibles à capturer !
3) La réforme agraire en Cyrodiil, qui concerne essentiellement le statut paysan et les conditions d'organisation de la production agricole, permet aux seuls citoyens de classe aristocratique d'en acheter et d'en disposer comme bon leur semble dans les limites de la loi impériale.
Lord_Henryk
➤ 4 E 202 – CREVASSAIS: Royaume de Karthard:
Lettre à Ulfric sombrages
Salutation,
De récents évènements ont poussé mon peuple dans une nouvelle direction. Ainsi l'accord que nous avions passé n'est plus adapté à la situation. Vous pouvez donc considérer celui-ci comme caduc.
Que vos dieux morts vous guides,
Seigneur de Morh-Karth, Fael Marche-Tempête
Fael montait vers le sommet de la Redoute de la vallée perdue, s'y attendre il pénétrait dans la tente des chefs. Une fois à l'étage de celle-ci face à la grande carte de la région, le Crevassais prit le temps de réfléchir à ses prochaines actions
La premièe chose qu'il ordonna sous bon conseil du Chef Dremar fut d'aller rapatrier les pierres du Fort Gardesol en ruine. Les orcs ayant juré d'user de leurs talents de bâtisseurs pour rebattir certaine position dans la Crevasse, ses matériaux ne seraient de trop.
Sa seconde décision fut d'envoyée des éclaireurs et corbeaux pour Rorikbourg pour s'assurer des forces en présences. Il envoya en plus de cela des Hommes demandés à Hagraz et aux soldats impériaux de Gardesol s'ils avaient connaissance des forces en présences dans les plaines.
La troisième décision prise fut de rassembler tous les Vateshrans issus de Morh-Karth, les chefs enjoignirent les gardiens de l'histoire des Crevassais, les prêtres/ conteur itinérants à composer et chanter dans toute la Crevasse une balade contant l'unification des Crevassais, la naissance de la fédération. Tout en faisant par belle aux Marche-Tempêtes et décriant subtilement l'action indépendante des Parjures.
Enfin il déploya un millier d'hommes ( 500 archers et 500 guerriers ) dans les terres qui étaient celle de son clan pour débusquer tout espion, intrus ou escadron de la mort.
Jyggalag-da-Gr8
Le brasier de la révolte
MUSIQUE D'AMBIANCE :
Loin dans les forêts, loin dans les routes escarpées, loin dans les vallées oubliées des contrées meurtries par les flammes de la guerre, marchait une pauvre horde, la tête baissée par milliers, escortés par quelque soldatesque de l'Empire. Pas un mot ne s'échappait de la bouche de ces malheureux, pour qui les étoiles semblaient avoir brisé toute seconde chance.
Mais alors que la faim, la soif, la fatigue, la chaleur, la marche, la déception, la honte et l'acharnement pesaient sur leurs épaules, une femme parmi eux s'arrêta, à quelque point de cette file du désespoir. Une audace que bien peu auraient pris la peine d'espérer seulement.
Quelques soldats se rassemblèrent au point d'arrêt, alors que l'un d'eux beuglait sur la déportée en dégainant son épée. Celle-ci resta stoïque, aussi l'Impérial eut-il tout juste le temps de lever le poing que la nordique bloqua le coup et repoussa le soldat d'un violent coup de tête malgré le casque de ce dernier, ce qui lui valut une coupure au nez.
Tandis que le reste de la garde s'apprêtait à montrer ce qu'il en coûtait à cette sans-nom de désobéir à ses maîtres, une vague soudaine de mains se mirent à se tendre, de pieds à se lever, de bouches à crier, crier la voix de la révolte, engouffrant les légionnaires dans un torrent de rébellion et de défiguration.
Les soldats étaient trop peu nombreux, aussi aucun ne fut assez enhardi pour voir venir le jour qui suivait. Elle se nommait Illif Baignétoile, et elle avait ouvert la voie à d'innombrables camarades. Les prisonniers, libres de leur jugement, et une fois leurs armes récupérées sur les dépouilles cyrod, décidèrent de faire marche vers le nord, dans le bassin du Nibenay.
Leur détermination était inédite, leur volonté inébranlable. Ils marchaient d'un pas fort et preux, bien loin de leurs terres natales, dont ils avaient été tiré par les bras et la tête et dont ils ne disposaient plus que du souvenir, mais bien proche de la naissance d'une lutte à la fois millénaire et nouvelle.
En ces terres, leur bravoure séduit plusieurs riverains qui ne souffraient guère plus l'hypocrisie du Rubis. S'établissant dans la région, la «Révolte des Bannis», comme ils étaient nommés par ceux qui les haïssaient et dont ils haïssaient tout en retour, réunissait 60 000 voix hurlant leur quête de liberté dans un Empire qui sombrait dans les plus anciennes folies.
Carte des terres de la révolte :
Qajalil
➤Souterrains, Chateau du Roc, Haute-Roche
Quelque part dans les profondeurs des souterrains dissimulés du château du roc, un homme s'adresse à une ombre rougeoyante projetant des reflets pouvant être perçu comme malveillant.
-J'ai fait ce que vous m'avez demandé.
-Les autres sont-il au courant de... notre présence? dit la voix gutturale'
-Non, ils me font confiance. Je peux vous l'assurer.
-Nous l’espérons aussi. Maintenant, tournez votre regard vers l'ouest. Prenez ce qui vous revient de droit. Le conflit approche. Ne nous décevez pas.
L'homme lâcha un léger soupira, tandis que l'ombre disparut. Une autre silhouette apparut entre deux toiles d'araignées sur le chemin du retour et dit d'une douce voix:
-Ils auront leur guerre, vous aurez le reste. Quand ce monde sera plongé dans le sang et l'acier, vous serez là les contemplez s'entretuer. Vous serez le seul à se hisser sur le trône avec un escalier de cadavre sous les bottes. La récompense de votre famille pour avoir servit... la mienne. La voix lâcha un gloussement avant de s'évanouir dans les ombres
➤ 4 E 202 – Révolution de palais à Sentinelle
Ce mois de Hautzénith devait être un mois de fête célébrant la Divad Etep't, mais la fureur populaire qui parcourt les rues de Sentinelle vit débouler au palais royal les masses, indignées par la stupidité et l’ineptie de celui qu’il nomme « le Tardif ».
Les quartiers royaux sont investis par le peuple, les gardes urbains, et des officiers militaires, en uniformes, accompagnés de soldats issus des ordres guerriers. Les armes sont dégainées, mais il n'y a pas encore d’effusion de sang : les quartiers royaux sont simplement verrouillés.
Ainsi, notre bon roi Crésès vit s’approcher de son palais des cohortes de soldats, encadrés par des officiers de l'armée royale et des gardes urbains. Le Roi de Martelfell, qui apprend au même moment l’évolution de sa situation, ordonne aux hommes de sa garde personnelle de tenir le Palais et de sortir les lames, tandis qu'il cherche un échappatoire. Une bataille durant toute la nuit, et comptabilisant cinquante morts s'engagent autour des appartements Sa Majesté, tandis qu'à Sentinelle même, les généraux rougegardes investissent les principaux organes du gouvernement avec l'aide d'une garde d’officiers. Au petit matin, alors que le palais royal est toujours assiégé, les principaux hérauts de la ville répètent le communiqué de la junte militaire :
« Considérant que le Roi Crésès s'est montré incapable d’administrer correctement le Royaume ces dernières années ;
Considérant l'absence de fonds consacrés aux armées depuis deux ans, et des incessants reports de fonds du gouvernement, en dépit d'une politique étrangère extrêmement agressive de Martelfell ;
Considérant l'effroyable gâchis de ressources qu'ont été les investissements dans la flotte royale ;
Considérant dans le même temps, le manque de décisions du Roi Crésès au cours de cette période décisive pour le peuple Raga ;
Considérant, de fait, l'incohérence totale de la politique étrangère du Royaume ;
Considérant la destruction systématique de l'unité nationale de notre Etat par le Roi ;
L’armée royale, l’Ordre de Sainte-Léki, l’Ordre Ansei de Diagna, la Ligue des Epées Sanctifiées ainsi que la Confédération Alik’r, déclarent le Roi de Martelfell absolument incapable de gouverner, et décident de prendre eux mêmes en main l'avenir de leur pays. Un conseil de régence réunissant les autorités les plus compétentes de la nation, en la personne des généraux, assurera le gouvernement intérimaire de Martelfell jusqu'au vote d'une modification constitutionnelle conséquente à la perte des pouvoirs du Monarque sortant. »
Afin de préserver la stabilité royale et assurer la transition en douceur, les urnes relatives à l’élection royale, ont été saisies, et maintenues scellées. Elles ne seront ouvertes et dépouillées qu'une fois l'ordre restauré dans la capitale. Désireux avant tout de garantir l'unité de Martelfell, les assesseurs, chargés de ce dépouillement, ont été maintenus en garde à vue afin qu'ils puissent témoigner du respect de la volonté du conseil de régence, et de sa seule ambition de maintenir l'ordre. Les principaux chefs des partis rougegardes - Aieux & Couronnes - ont été invités à rencontrer le Conseil de Régence la dernière semaine du mois de Hautzénith afin de discuter des mesures à prendre en fonction du résultat desdites élections. Le Roi Crésès est dépossédé de tous ses pouvoirs, et assigné à résidence. Il ne sera pas dépossédé de ses titres et propriétés terriennes, mais lui et ses héritiers seront interdits de toute action politique, diplomatique et militaire à compter de ce jour.
Avec la publication de ce communiqué, et considérant que la vie du Roi n'est plus menacé, et que la poursuite du combat est inutile, les deux cents hommes de la garde royale qui défendaient le château de Sentinelle se rendent. Ils quittent les lieux avec les honneurs et défilent avec armes et bannières, salués par les officiers rougegardes qui organisaient le siège. Au soir, Crésès est mis aux arrêts et assigné à résidence, tandis que son mage de guerre, « Al-Squala », aurait mystérieusement pris la fuite...
Trois semaines plus tard, le Conseil de régence désigne la jeune princesse Tavia de la Maison Eshar comme Reine de Martelfell, laquelle reçoit la lourde responsabilité de mener les destinées du Royaume en ces heures difficiles.
Les membres du Penitus Oculatus soupçonnent une ingérence indirecte du Domaine Aldmeri dans ce coup d'état, de près ou de loin.
NahlokinXV
➤ 4 E 202 – La Guerre Servile du Nibenay
Illif Baignétoile regardait au loin avec détermination, contemplant les lointaines montagnes de Valus s'érigeant à l'horizon des valées du Bassin du Nibenay. Voilà un lieu où il serait aisé de mener à bien la surprenante rébellion qu'elle parvint à mettre en place. La jeune femme, d'origine nordique de la Crevasse, s'était redécouverte lors de la déportation des Nordiques vers les terres inhospitalières du sud du Nibenay. Tout était allé si vite... Et elle avait désormais des hordes d'hommes zélés et haineux derrière elle. Indignés par les récentes purges menées conjointement par le pouvoir impérial et les agents du Domaine. Asservis par les grands propriétaires terriens avec la bénédiction de l'Empereur. Déportés au profit d'illégitimes sauvages. Cet immense groupe, cette immense famille, cette immense armée était unie dans la colère des peuples lassés de subir les lubies des aristocrates. Unis derrière Illif, guerrière aux cheveux de braise, qu'ils suivaient avec une ferveur quasi religieuse, aveuglément... Peut être même un peu trop.
Cette révolte avait de quoi chambouler la balance. Les peuples furieux de Cyrodiil allaient avoir leur cause, leur leader, leur symbole. Chose qui n'échappa assurément pas à Cephorus III, qui décida immédiatement de sortir le grand jeu pour réprimer cette insurrection, comme à son habitude. Varen Darys, un général dunmer, fut mandaté pour cette tache, à la tète de trois légions. Galvanisé par la possible récompense du Triomphe, le général avança vers les insurgés, prêt à déployer la toute puissance impériale sur ces effrontés.
De leur coté, les grands propriétaires terriens, sérieusement menacés par cette rébellion tant au niveau idéologique que matériel, décidèrent de financer les forces armées du Comte local pour pallier à cette menace. Les insurgés, bien que se mouvant extrêmement vite, n'allaient pas tarder à être confrontés à une convergence d'ennemis vers leurs fragiles positions, et leur avancée vers le nord risquait d'être compromise. C'est sur les routes menant au nord du Comté de Cheydinal que se déroulèrent les principaux affrontements, dont l'acte final fut la dénommée "bataille du Bassin".
Alors que l'armée comtale de Cheydinal attendait les insurgés dans une place fortifiée se dressant sur le chemin qu'ils comptaient prendre, les légions de Darys furent déployées pour l'affrontement. Le général avait enfin réussi à saisir l'armée d'Illif, qui jusque là avait toujours réussi à lui filer entre les doigts à force de ruses. Varen fit toutefois l'erreur de sous-estimer ses ennemis, et crut bon de tenter une attaque surprise sur les insurgés de nuit, chose qui fut bien rapidement remarquée par ces derniers.
Alors, tandis-ce que les vallées Nibenaises baignaient dans les douces lumières de Masser et Secunda, le combat commença. Les hostilités débutèrent avec un torrent d'arcanes sur les insurgés, qui les laissa étonnamment de marbre. Avec la nuit, il était bien difficile pour les unités à distance de se révéler efficaces. Illif, impétueuse, envoya une partie de ses troupes déloger l'armée comtal de la route, notamment par le biais de sa cavalerie. Sentant la situation lui échapper, Varen s'empressa d'envoyer à son tour ses cavaliers charger. Les insurgés, doués d'une coordination surprenante, opposèrent leurs piquiers à ceux-ci. Les pertes furent importantes parmi les Bannis, mais le général d'Empire ne sut les désordonner malgré ses assauts répétés. Ainsi, après une offensive couteuse en hommes, Illif parvint à se frayer un chemin au nord, et organisa avec grande efficacité la retraite, laissant ses troupes s'avanouir dans la nuit, épargnées de toute possibilité de poursuite pour les instants à venir.
- Si les Bannis ont subi de lourdes pertes, l'objectif de Cephorus III, qui était de mettre rapidement un terme à cette menace, n'a de toute évidence pas été accompli. De leur coté, les insurgés commencent à lorgner sur les montagnes de Valus, dans lesquelles l'implantation d'un foyer de résistance serait extrêmement dangereux pour le pouvoir en place.
- Pour l'heure, l'objectif de cette immense bande est flou. Certaines rumeurs prétendent qu'ils voudraient rejoindre Bordeciel, d'autres qu'il ne s'agit que d'un immense groupe de serfs miséreux ayant trouvé un sens à leur vie dans les rapines. D'aucuns prétendent même qu'Illif voudrait fonder son propre royaume, voir, plus fou encore, prendre la place de l'Empereur. Pour le moment en tout cas, il s'agit d'une armée en perpétuelle expansion, jouant sur la frustration des peuples locaux pour les retourner sur les grands propriétaires et ainsi subvenir à leurs besoins.
Pertes
- Bannis : 10 000 hommes (30 unités de lanciers, 2 unités de cavaliers lourds, 8 unités de cavalier légers, 20 unités de guerriers au gourdin, 10 unités d'archers 30 unités d'épéistes)
- Impériaux : 7 000 hommes (25 unités de cavaliers lourds, 25 unités de cavaliers légers, 10 unités d'épéistes, 5 unités de guerriers aux marteaux de guerre, 5 unités de sarissiers)
Carte du conflit
➤ 4 E 202 – Grande Guerre de la Baie d’Iliaque
La guerre continue, avec son lot d’atrocités. Malgré le retrait des troupes d’Hagraz gro-Shugarz, ce dernier confie à son homologue bréton une partie de son artillerie balistique avant de laisser place aux unités de la première légion libre, forte de 21 000 hommes.
Après le carnage de Bangkorai et une série d’escarmouches contre les cavaliers d’Haaban Yusuf, les troupes de Thibaut d’Andrieux mettent le siège autour de la ville de Skaven, cible que les Aldmers ne réussirent jamais à soustraire aux impétueux et irréductibles Rougegardes durant la Grande Guerre. Malheureusement, les harcèlements constants menés par les chasseurs alik’r privent les forces d’invasion bréto-cyrodiiliennes des ressources logistiques nécessaires pour conduire ce siège. Pire encore, la résistance acharnée de la population locale, couplée à l’intervention des troupes d’Umar El-Hashmi, Grand Maître restauré de l'Ordre Ansei de Diagna, permet de repousser les envahisseurs, occasionnant non seulement la perte de leur matériel de siège, mais aussi la réputation d’invincibilité des coalisés. Les pertes sont nombreuses pour ces derniers : un homme sur trois n’est plus en état de combattre, tandis que la liesse populaire laisse entrevoir la possibilité d’une contre-attaque au prochain semestre…
Au sud, en récompense de ses hauts-faits, Urag gro-Shugarz reçoit l’insigne honneur de son Dieu : Volendrung. Ce marteau de guerre arraché aux Nains en des temps immémoriaux consacre son aura charismatique au sein des divers clans orsimers ralliés à sa bannière, et lui offre une autorité morale considérable. Son premier décret - à valeur nationale - consiste à réclamer de nouvelles troupes, à peu près 30 000 Orsimers [120 unités d’épéistes, 60 unités de guerriers au marteau de guerre, 40 unités au fléau, 25 unités d’archers, 15 unités d’arbalétriers, 25 unités de montiliers lourds et 15 unités de montiliers légers], et 150 ogres, affectés au front le plus important de la guerre : celui du littoral rougegarde. Au total, près de 80 000 combattants s’élancent à sa conquête.
Après avoir comblé les pertes occasionnées le semestre dernier contre les troupes d’Amara Al-Jaffer, le roi d’Orsinium étend son emprise dans la Marche de l’Ouest, distribuant esclaves et butins à ses guerriers ainsi qu’aux légionnaires. Certains observateurs militaires dénotent « une barbarisation de l’armée impériale », d’ailleurs.
Les premiers obstacles à sa longue marche apparaissent lorsque les milices populaires organisées par l'Émir de Rihad, Ataada Stirmun, dressent leurs lances face aux envahisseurs. Malgré leur fureur patriotique, ces pauvres paysans ne sont pas de taille contre l’organisation sophistiquée de la légion impériale et les berserkers orsimers, et finissent broyés par le rouleau-compresseur adverse. À Rihad, c’est la consternation, malgré l’envoi de nouvelles troupes en provenance de Taneth et de Gilane, suffisantes pour fortifier la ville en prévision du siège inéluctable et implacable que les forces cyro-orsimers entendent mener. À l’issue d’un mois de siège, la cité tombe, victime de la trahison d’un garde qui ouvrit les portes de la ville, moyennant monnaies sonnantes et trébuchantes.
Comme l’on pouvait s’y attendre, un carnage eut lieu au milieu de la matinée. Durant toute cette journée, les Orsimers et leurs camarades impériaux firent, par toute la cité, un grand carnage de Rougegardes. Le sang coulait sur la terre comme s’il en pleuvait et formait de vrais ruisseaux… En certains endroits, le sol disparaissait sous les cadavres et que l’on ne pouvait passer par les rues. En effet, les envahisseurs volent, dérobent, tuent, font captifs femmes, enfants, vieillards, jeunes gens, hommes de tous âges, de toutes conditions, s’emparant des trésors, dépeçant les reliques et les jetant au vent. Véritable cohue de toutes les nations que peut dénombrer l’Empire, ces brutes effrénées se ruent dans les maisons, arrachent les femmes, les traînent, les violentent, les déshonorent, les violent de cent façons aux yeux de tous dans les carrefours. Pendant trois jours, Rihad devient un immense marché aux esclaves. Aux yeux des Orques, aucune bataille, aucune conquête n’avait jamais donné en si peu de temps autant de captifs. Ils sont vendus et revendus par la soldatesque puis par les mercantis de toutes sortes, séparés les uns des autres, promis aux travaux misérables jusqu’aux contrées d’Orsinium et de la Crevasse. Dans sa colère, Urag ordonne que les familles des dignitaires soient réduites à la plus dure et à la plus humiliante des servitudes, s’arrogeant les filles les plus belles, faisant d’ailleurs don de quarante damoiselles à ses nouveaux « amis » parmi les hommes-sorcières. Certains enfants parmi les notables de la cité furent également envoyés à la Cité Impériale. Les habitants de Rihad, échappés aux massacres et à l’esclavage, fuient à l’ouest.
Les armées impériales réalisent en définitive une grande percée à l’ouest, mais voient leur victoire ternie par la défaite cuisante de Thibaut d’Andrieux. En outre, des éclaireurs dépêchés au nord de Rihad mentionnent dans leurs rapports la formation vers la cité de Gilane d’une importante armée convergeant vers la ville fraîchement conquise, et d’étranges manœuvres navales dans la baie d’Iliaque : les membres de l’état-major des généraux soupçonnent à présent une politique de connivence entre les pirates de cette région et le pouvoir royal de Martelfell.
Bilan des pertes :
Bangkorai : 9000 Brétons (40 unités d'épéistes, 20 unités de mages de guerre, 10 unités de guerriers au marteau de guerre, 10 unités d'archers, 10 unités de montiliers lourds), 2000 blessés (10 unités d'épéistes, 3 unités de guerriers au marteau de guerre, 7 régiments de guerriers à la masse) ; 7000 Impériaux (10 unités d'archers montés, 10 unités de mages de guerre montés, 10 unités de sarrissiers, 20 unités d'épéistes, 10 unités de guerriers au marteau de guerre), 1500 blessés (2 unités d'archers montés, 3 unités de mages de guerre montés, 5 unités d'épéistes, 5 unités de mages de guerre montés) ; 6500 Rougegardes (20 unités d'épéistes, 15 unités de sarissiers, 5 unités d'archers, 5 unités d'arbalétriers, 10 unités de montiliers lourds, 5 unités de montiliers légers, 5 unités d'archers montés), 1200 blessés (4 unités d'épéistes, 2 unités d'archers, 2 unités de sarissiers, 4 unités d'archers montés).
Rihad : 5000 Impériaux (15 unités d'épéistes, 20 unités de guerriers au marteau de guerre, 10 unités d'archers montés, 5 unités de montiliers lourds), 800 blessés (6 unités d'épéistes, 2 unités de guerriers au marteau de guerre) ; 7000 Orsimers (20 unités d'épéistes, 20 unités de guerriers au gourdin, 25 unités de guerriers au fléau, 5 unités d'arbalétriers), 1800 blessés (10 unités de guerriers au fléau, 5 unités d'épéistes, 2 unités de guerriers au marteau de guerre, 1 unité d'arbalétrier) ; 34 300 Rougegardes (120 unités d’épéistes, 80 unités de guerriers au marteau de guerre, 40 unités de lanciers, 30 unités de sarissiers, 10 unités de montiliers légers, 3 unités de montiliers lourds, 30 unités d’archers, 10 unités d'arbalétriers, 20 unités d’archers montés), 4000 blessés (15 unités d'épéistes, 10 unités de lanciers, 15 unités de guerriers au marteau de guerre), 460 000 civils assassinés, et 200 000 déportés.
Carte du conflit :
NahlokinXV
➤ 4 E 202 – Rébellion Sombrage
" Peuple Nordique ! Regardez au sud ! Et vous verrez des hommes asservir d'autres hommes sous le regard satisfait des oreilles pointues ! Regardez à l'ouest ! Et vous verrez les Impériaux organiser aux cotés de leurs nouveaux alliés barbares l'extermination des Nordiques sur leurs propres terres ! Regardez partout autour de vous ! L'Empire conspirant ! L'Empire corrompant ! L'Empire exterminant !
Nous arrivons vers une nouvelle ère ! Le Faux Empire œuvre de jour en jour pour que celle-ci soit Mérétique ! Mais le peuple Nordique et tous les hommes qui sont encore libres en ce monde n'ont pas encore dit leurs derniers mots ! Pour ne pas voir notre civilisation disparaitre, pour ne pas voir notre race être asservie, pour ne pas voir nos terres être peuplées d'étrangers, partons au combat !
Nous, Nordiques, avons toujours été le fer de lance de l'Humanité, les compagnons des Divins lors des jours les plus sombres de Tamriel ! Aujourd'hui, la couronne de Freydis, indicatrice de leur volonté, Talos à leur tète, a choisi Ulfric Sombrage notre chef pour sauver Bordeciel ! Sa cause est la plus juste et soyons sa lame !
Boutons l'occupant de la Terre-Mère ! "
Décret
Titre : Aux armes !
Date : 4e202, 2nd semestre
Domaine(s) concerné(s) : Militaire, Religieux
Établissement(s) partenaire(s) / Institution(s) collaboratrice(s) : Clergé de Talos, armée Sombrage, Chatelleries du Clos, de la Brèche, de Forthiver et d'Estemarch
Objectif(s) : Faire une nouvelle campagne de propagande, obtenir d'avantage de troupes de la part des Jarls en utilisant les closes du droit féodal
Budget consacré : 50 000 septims
Description
La guerre contre l'Empire est devenue totale et Bordeciel est menacée d'extinction. Le clergé de Talos, fidèle instrument de propagande depuis le début de la guerre, battra à nouveau les terres sous notre juridiction pour rendre la guerre que nous menons d'avantage populaire et justifiée aux yeux des Nordiques.
Seront soulevés les points suivants :
- La pratique honteuse du servage en Cyrodiil et du travail forcé en Lenclume ainsi que le copinage toujours plus avoué entre le Tyran Fou et les Mers font de l'Empire un Etat digne des royaumes elfiques esclavagistes de l'ère Mérétique.
- Avec la cession de Markhart et la formation de la fédération Barbare, l'Empire a violé la souveraineté du royaume de Bordeciel ainsi que celle de l'Assemblée des Jarls en déposant le Jarl Igmund de façon unilatérale.
- Avec la déportation du peuple Nordique de la Crevasse ainsi que l'envoi de hordes parjures et orsimers assoiffées de vengeance sur les terres de Bordeciel, l'Empire prouve qu'il ne considère les Nordiques que comme des citoyens de seconde zone et des ennemis.
- Avec la signature de la Convention du lac de Rumare, l'Empire a prouvé une bonne fois pour toutes qu'il n'était plus digne de régner sur l'Humanité, et qu'il n'était plus qu'un fantoche du Domaine Aldmeri depuis la Grande Guerre.
- La couronne de Freydis prouve que les Dieux supportent notre lutte face au Faux Empire. Une fois de plus les Nordiques marcheront vers leur destinée !
- De ce fait, l'Empire n'est guère plus qu'une force d'occupation emplie de barbarie qu'il faut bouter hors de nos terres !
A cela s'ajoute des demandes aux Jarls de Faillaise, d'Aubétoile et de Forthiver d'utiliser leurs droits féodaux traditionnels pour lever d'avantage d'hommes à incorporer dans les rangs des Sombrages, ainsi qu'une levée de troupe en Estemarch par les mêmes moyens.
Nombre de mots : 324
NahlokinXV
Rébellion Sombrage
Signature du traité de Corberoc
Parties contractantes : Fédération Sombrage, Triumvirat de Morrowind.
Préambule
« Nordiques comme Dunmers ont payé le prix de vivre sous un Empire étranger sapant leurs intérêts au nom de sa lointaine prospérité. Suite à la signature de la convention du Lac Rumare, les deux peuples s'unissent face à la menace de voir un nouvel Etat hégémonique consumer tout Tamriel. Ils réaffirment ainsi leur entente afin d'assurer la défense mutuelle de leurs souverainetés respectives. »
Termes du traité
1) Morrowind et la Fédération Sombrage affirment leur alliance militaire. Cependant, aucune entrée en guerre n'est faite en ce nom pour l'heure.
2) Des prêts annuels de la part du Triumvirat sont mis à la disposition des Sombrages. Leurs taux d'intérêts ainsi que leurs délais de remboursement ne seront établis qu'une fois la paix signée entre l'Empire et la Fédération Sombrage.
3) Malgré la fermeture des frontières de Morrowind, les marchands Nordique ont désormais le droit de commercer en Corberoc.
4) La Fédération Sombrage rend possible l'achat d'armes de siège à prix réduits pour l'armée du Triumvirat afin de soutenir l'effort de réarmement de Morrowind.
Artesien_Deter
EMPIRE DE CYRODIIL
Alors que les flammes des torches et le reflet des lunes ne constituaient plus que la seule lumière à la tour d'or blanc, l'empereur, qui veillait afin de remplir ses devoirs, se dirigea, avec une escorte, jusqu'à l'ambassade du thalmor de la cité impériale et demanda une audience avec le résident général du Domaine Aldmeri secrètement.
Le 05 mai 2021 à 16:20:42 :
EMPIRE DE CYRODIILAlors que les flammes des torches et le reflet des lunes ne constituaient plus que la seule lumière à la tour d'or blanc, l'empereur, qui veillait afin de remplir ses devoirs, se dirigea, avec une escorte, jusqu'à l'ambassade du thalmor de la cité impériale et demanda une audience avec le résident général du Domaine Aldmeri secrètement.
Le 05 mai 2021 à 12:48:34 :
➤ 4 E 202 – Rébellion Sombrage
" Peuple Nordique ! Regardez au sud ! Et vous verrez des hommes asservir d'autres hommes sous le regard satisfait des oreilles pointues ! Regardez à l'ouest ! Et vous verrez les Impériaux organiser aux cotés de leurs nouveaux alliés barbares l'extermination des Nordiques sur leurs propres terres ! Regardez partout autour de vous ! L'Empire conspirant ! L'Empire corrompant ! L'Empire exterminant !
Nous arrivons vers une nouvelle ère ! Le Faux Empire œuvre de jour en jour pour que celle-ci soit Mérétique ! Mais le peuple Nordique et tous les hommes qui sont encore libres en ce monde n'ont pas encore dit leurs derniers mots ! Pour ne pas voir notre civilisation disparaitre, pour ne pas voir notre race être asservie, pour ne pas voir nos terres être peuplées d'étrangers, partons au combat !
Nous, Nordiques, avons toujours été le fer de lance de l'Humanité, les compagnons des Divins lors des jours les plus sombres de Tamriel ! Aujourd'hui, la couronne de Freydis, indicatrice de leur volonté, Talos à leur tète, a choisi Ulfric Sombrage notre chef pour sauver Bordeciel ! Sa cause est la plus juste et soyons sa lame !
Boutons l'occupant de la Terre-Mère ! "
Décret
Titre : Aux armes !Date : 4e202, 2nd semestre
Domaine(s) concerné(s) : Militaire, Religieux
Établissement(s) partenaire(s) / Institution(s) collaboratrice(s) : Clergé de Talos, armée Sombrage, Chatelleries du Clos, de la Brèche, de Forthiver et d'Estemarch
Objectif(s) : Faire une nouvelle campagne de propagande, obtenir d'avantage de troupes de la part des Jarls en utilisant les closes du droit féodal
Budget consacré : 50 000 septims
Description
La guerre contre l'Empire est devenue totale et Bordeciel est menacée d'extinction. Le clergé de Talos, fidèle instrument de propagande depuis le début de la guerre, battra à nouveau les terres sous notre juridiction pour rendre la guerre que nous menons d'avantage populaire et justifiée aux yeux des Nordiques.
Seront soulevés les points suivants :
- La pratique honteuse du servage en Cyrodiil et du travail forcé en Lenclume ainsi que le copinage toujours plus avoué entre le Tyran Fou et les Mers font de l'Empire un Etat digne des royaumes elfiques esclavagistes de l'ère Mérétique.
- Avec la cession de Markhart et la formation de la fédération Barbare, l'Empire a violé la souveraineté du royaume de Bordeciel ainsi que celle de l'Assemblée des Jarls en déposant le Jarl Igmund de façon unilatérale.
- Avec la déportation du peuple Nordique de la Crevasse ainsi que l'envoi de hordes parjures et orsimers assoiffées de vengeance sur les terres de Bordeciel, l'Empire prouve qu'il ne considère les Nordiques que comme des citoyens de seconde zone et des ennemis.
- Avec la signature de la Convention du lac de Rumare, l'Empire a prouvé une bonne fois pour toutes qu'il n'était plus digne de régner sur l'Humanité, et qu'il n'était plus qu'un fantoche du Domaine Aldmeri depuis la Grande Guerre.
- La couronne de Freydis prouve que les Dieux supportent notre lutte face au Faux Empire. Une fois de plus les Nordiques marcheront vers leur destinée !
- De ce fait, l'Empire n'est guère plus qu'une force d'occupation emplie de barbarie qu'il faut bouter hors de nos terres !
A cela s'ajoute des demandes aux Jarls de Faillaise, d'Aubétoile et de Forthiver d'utiliser leurs droits féodaux traditionnels pour lever d'avantage d'hommes à incorporer dans les rangs des Sombrages, ainsi qu'une levée de troupe en Estemarch par les mêmes moyens.
Nombre de mots : 324
➤ 4 E 202 – « Peuple de Bordeciel, lève-toi, et toi, Talos, déchaîne-toi ! »
Tel est le mot d'ordre de la propagande des Sombrages. Conséquence des décisions impériales et des pratiques ignobles de la Légion, la rhétorique utilisée par les prêtres du Clergé de Talos ratissant les terres de la fédération des Sombrages attise avec une indéniable facilité la ferveur patriotique du peuple de Bordeciel. Le Domaine, l’Empire et leurs sous-fifres sont vertement conspués !
En effet, les dernières manoeuvres impériales, notamment à la Crevasse, fournissent une opportunité rêvée pour critiquer la position de l'Empereur, jugé faible, lâche, corrompu et vicieux, et le prétendu ciment qui maintient en place l'édifice impérial. Selon les prêtres des Neuf divins de Bordeciel, Aldmers et Impériaux sont les deux facettes d'une même domination, servie par les légionnaires coalisés et leurs alliés barbares, mercenaires financés par les Aldmers et leurs supplétifs cyrodiiliens, domination à laquelle les Sombrages et les Rougegardes se seraient attaqués. Ils reprennent la thématique de la domination elfique lors de leurs discours verbeux : les alliés impériaux, ayant contracté une alliance contre-nature avec le Domaine Aldmeri ont « trahi » Bordeciel et laissent le peuple nordique aux prises avec lui, l'« État suprémaciste elfique » par excellence.
Les bureaux de recrutement des Sombrages connaissent un phénomène d'attroupement massif, tandis qu’Ulfric Sombrage est désormais considéré - tant dans les masures que dans les castels - comme le second avènement de Talos. Se pose néanmoins la question d’équiper ses nouvelles recrues.
- Les Sombrages peuvent mobiliser jusqu’à 15% de leur population totale, soit 1 275 000 hommes et femmes, et entamer une transition rapide vers une économie consacrée à la guerre. De plus, les unités de guerriers, ce qui inclut également les archers, la cavalerie, ainsi que les arbalétriers, obtiennent une réduction de 25% de leurs prix d’achats et d’entretien.
- Les Sombrages acquièrent un bonus moral conséquent (+20) et de discipline (+25).
- Le prestige d’Ulfric Sombrage s’accroît encore.
- L’acquisition du droit de ban par les Jarls de Faillaise,d’Aubétoile et de Fortdhiver permet de mobiliser 45 000 guerriers [200 unités d’épéistes, 80 unités de guerriers à l’espadon, 80 unités de guerriers au marteau de guerre, 50 unités d’archers, 25 unités de montilliers légers, 15 unités de montilliers lourds].
Pour bon nombre d'observateurs politiques, nous assistons aux prémices d’Egir Unslaad (« La Saison Éternelle »).
LorannaPyrel
La compagnie du Troll Hargneux
Gontrand est très satisfait par les réponses, il envoie une lettre de réponse aux seigneurs de Whrotgar pour répondre qu'il vient en personne s'occuper de ce contrat.
Il part sur le champ avec 20 soldats de sa compagnie aux compétences variés et sa fidèle Lieutenant, tous montés sur des chevaux alezan et avec des réserves d'eau et nourriture dans leurs fontes.
La petite formation chevauche vers Whrotgar, la région Brétonne au nord du Fief Alcairois de la CDTH.