Pauvre Chrys. J'avoue que je suis hyper déçu.
Excellent chapitres ! L'Ultra Chimère en approche.
Pauvre Chrys. J'avoue que je suis hyper déçu.
Et revoilà Bamboiselle, va-t-elle refaire le même carnage que la dernière fois ...
Excellent chapitre
Le 02 avril 2017 à 16:33:37 Yoshi59[JV] a écrit :
Pauvre Chrys. J'avoue que je suis hyper déçu.
Et revoilà Bamboiselle, va-t-elle refaire le même carnage que la dernière fois ...
Probablement. Elle assassine Euphorbe et Chrys est le nouveau maître de la Ligue.
Et voila Euphorbe est le maître comme prévu. Dés que j'ai vu la lame-feuille renforcé par Engrais(que j'avais complétement oublié) je savais que c'était terminé pour Chrys. Le pauvre....
le monde entier qui n'a plus de yeux que pour le vainqueur et qui se moque complétement de sa déception car "c'est la dure loi du sport lol"
Heureusement, Bamboiselle est de retour Euphorbe ne va rien pouvoir faire! malheureusement pour lui, ce seront les noms de la team Luna qui seront inscrits dans les journaux le lendemain pour avoir sauvé la ligue de la destruction!
Vivement la suite.
Et revoilà Bamboiselle, va-t-elle refaire le même carnage que la dernière fois ...
Bamboiselle et carnage, c'est presque un pléonasme
Eh oui, pauvre Chrys mais Euphorbe m'a semblé plus logique. J'ai essayé de décrire avec Chrys au mieux les sentiments que l'on peut avoir, quand on rate à un cheveu le plus grand moment de notre vie
Chrys a perdu, sa tristesse fait mal au coeur
Mais Bamboiselle est de retour, ça s'annonce epic
OMG BAMBOISELLE
Benjy calme toi
NAN BAMBOISELLE QUI VA TUER TOUT LE MONDE
Psychopathe Spotted
OMG BAMBOISELLE
Benjy calme toi
NAN BAMBOISELLE QUI VA TUER TOUT LE MONDE
Psychopathe Spotted
Bamboiselle n'est pas content de cette fin de ligue!. J'espère qu'il va avoir le directeur. Jamais je ne lui pardonnerai d'avoir disqualifié les filles! :
Sinon, est-ce que Luna affrontera Euphorbe un moment ou un autre? Désormais, j'ai vraiment envie qu'il se ramasse une raclée!
BAMBOISELLLLLLLLLLLLLLE
CHAPITRE 155
Mon rythme cardiaque s’accéléra aussi rapidement qu’une voiture de course au démarrage. J’ignorai où cette Ultra-Chimère était, en ce moment même, mais j’étais sûre d’une chose : c’est que si elle venait à se pointer au-dessus du stade, cela créerait un mouvement de panique de foule incontrôlable. Or, à en juger par la force de son cri métallique inhumain, elle ne devait plus être très loin, et que son apparition n’était plus qu’une question de minutes, voire de secondes.
Ignorant si la décision que j’allais prendre allait être bonne, je me devais de vite prendre les choses en main, avant de nous faire embarquer dans une marée humaine. Rien, à mes yeux, n’était plus dangereux qu’une foule de milliers de personne, en état de panique et cherchant à fuir pour sauver leurs vies, s’écrasant, se bousculant ou se piétinant au passage. Sans réfléchir plus longtemps, je me saisis du bras d’Oléa pour la secouer.
- « Descends, Oléa ! Il faut immédiatement s’éloigner des gradins !
- Quoi ? s’écria la peintre, complètement déboussolée, comme si elle venait de se faire tirer hors de son petit monde rêveur en sursaut.
- J’ai dit, descends ! Descendez tous ! Si l’Ultra-Chimère fait son apparition, elle va créer un mouvement de foule gigantesque, il ne faudra pas se trouver sur les gradins ! répétai-je.
- Parce que… ce cri provient d’une Ultra-Chimère ? » glapit Néphie.
Je ne pris pas le temps de répondre et me contentai d’acquiescer rapidement, avant de me lever et de courir en direction du centre de l’arène, en grimpant par-dessus les barrières de sécurité. Tout le monde, occupé à chercher du regard la provenance de cet étrange bruit métallique, ne se préoccupa pas de nous, alors que nous étions en train de pénétrer dans la zone réservée aux finalistes. Je songeai qu’en cas d’attaque soudaine, il vaudrait mieux se retrouver sur la terre ferme, plutôt que dans des tribunes instables.
Le son résonna de plus belle, cette fois libérant un taux de décibels si élevé que les murs se mirent à vibrer, alors que nous dûmes porter nos mains à nos tympans pour les protéger. Quelques spectateurs, craignant ce qui pourrait se produire même s’ils n’avaient pas encore la moindre idée de l’origine de ce cri, s’étaient levés afin de rejoindre les sorties du stade, bien que la grosse majorité d’entre eux semblaient hypnotisés sur leurs sièges.
Sur le visage d’Euphorbe se reflétait un sentiment que nous n’étions pas habitué à voir chez lui : la peur à l’état pur. Étant donné que sa femme travaillait au C.R.I, et étudiait les Ultra-Chimères et les Ultra-Brèches, nul doute qu’il avait, à notre instar, reconnu la source de ce cri métallique. Nous le vîmes poser lentement son trophée de Maître de Ligue au sol, comme si celui-ci n’avait plus du tout la moindre valeur, avant de regarder tout autour de lui, craignant de voir une créature d’horreur apparaître dans le ciel.
- « Dis Luna, tu… es sûre que c’est une Ultra-Chimère ? » me demanda Néphie d’une petite voix.
Je n’eus pas besoin de lui répondre. Car, surgissant des nuages, la fusée métallique géante, accompagnée de ses deux immenses bras en lévitation, qui nous avait tant fait de malheurs sur l’île de Poni, refit son apparition ! J’eus un haut-le-cœur en la revoyant, me remémorant à quel point elle avait détruit le ranch de Paulie, en essayant de nous déchiqueter au passage.
La dernière fois que je l’avais aperçue, Oléa et Paulie l’avaient prise en chasse, pour tenter de l’empêcher de causer davantage de dégâts, sans succès. Et, depuis ce jour, nous savions qu’elle flottait librement quelque part, dans le ciel d’Alola dans l’attente de son grand retour, qui était inévitable. Presque ironiquement, elle avait choisi le jour du couronnement du premier Maître d’Alola pour venir briser la fête ! Autour de moi, tous mes amis firent un bond en arrière dans leurs sursauts, alors que le public, comme prévu, entra dans une crise de panique générale !
Les gens hurlaient comme des fous et couraient dans tous les sens, cherchant à fuir le stade. Je grimaçai en voyant des dizaines, voire des centaines de personnes se faire bousculer et chuter sur les marches, avant de se faire piétiner par d’autres, aveuglés par la terreur.
- « Mon Dieu ! Le mouvement de foule va tuer des gens ! » s’exclama Kiawe.
Je fis volte-face vers le Professeur Euphorbe, qui avait les yeux écarquillés sur l’Ultra-Chimère, la bouche entrouverte et le masque de l’horreur sur le visage. Pétrifié, il ne sembla pas en mesure de bouger le moindre muscle, alors que la chose, toujours aussi destructrice, braqua l’un de ses bras gigantesques sur les gradins supérieurs, avant de les carboniser avec une terrifiante attaque Lance-Flammes, décuplant la panique dans les rangs des spectateurs qui fuyaient pour sauver leur peau !
- « Pas… Pas possible… s’étrangla Euphorbe. C’est… Bamboiselle ! »
Bamboiselle ? Est-ce là le nom de ce titan de métal ? Je n’eus guère le temps de me pencher davantage sur cette question puisqu’Oléa me saisis le bras pour me secouer, à son tour.
- « Luna, Margie ! Tout le monde ! Il faut faire quelque chose, réveillez-vous ! hurla-t-elle.
- Que… Que… Quoi ? m’embrouillai-je, encore sous le choc de cette apparition.
- Il faut sauver un maximum de vies ! » reprit la Capitaine des fées.
Je me frottai énergétiquement le visage afin de me secouer et de reprendre mes esprits, du mieux que je le pus. Oléa avait raison. Nous ignorons tous que faire dans une telle situation mais rien n’était plus important que la sécurité des gens dans cette Ligue. Il y avait là des familles et des enfants, certains n’ayant même pas de Pokémon pour les défendre… et nous allions devoir rapidement réagir si nous ne voulions pas que les choses ne dégénèrent et ne tournent à la catastrophe la plus totale.
Malgré son air endormi et dans les nuages, Oléa fut la première à se bouger, sans doute parce qu’elle s’était déjà retrouvée contre cette Bamboiselle, qui était de foncer en direction des tribunes VIP ! Complètement pris au dépourvus, des Dresseurs d’élite tels que Peter ou encore Cynthia, n’eurent à peine le temps de mettre leurs mains sur leurs Pokéballs que le Tacle Lourd de Bamboiselle s’abattit sur les gradins, les faisant s’effondrer dans un véritable éboulement.
- « Kiawe, fais évacuer un maximum de personnes, dépêche-toi ! » ordonna Barbara.
Le Capitaine du feu, presque pétrifié devant cette créature tout droite sortie des pires cauchemars, finit par réussir à reprendre le contrôle de son corps, et fit appel à son Dracaufeu et à son Arcanin. Les deux Pokémon se ruèrent sur les sorties de secours et les fracassèrent à coups de Lance-Flammes, afin d’aider la fuite des spectateurs.
Chrys et Euphorbe n’ayant tous deux plus de Pokémon en état de se battre, en raison de leur finale plus que serrée, nous allions devoir nous débrouiller sans leur aide. Les trois Capitaines d’Akala se dévouèrent pour venir au secours du public, notamment des enfants perdus dans cette marée humaine en crise de panique, qui pleuraient et hurlaient comme des possédés, tandis qu’Oléa, Margie et moi-même, nous allions tenter de ralentir cette Ultra-Chimère.
Dans les décombres des premiers rangs, une silhouette tenta de se dégager des blocs de béton et de sièges qui lui était tombée dessus. Le visage ensanglanté et le corps couvert de plaies et de crasse, il s’agissait de Cornélia, une des Championnes de la région de Kalos. Le casque de VTT qu’elle portait en permanence sur la tête avait dû protéger son crâne, alors que Peter, Cynthia et d’autres Dresseurs devaient encore être enfouis quelque part sous les tribunes effondrées.
- « Purée, il faut les sortir de là avant qu’ils n’étouffent ! s’exclama Oléa. Granbull, au boulot ! »
La boule de muscles et de nerfs jaillit hors de sa Pokéball et commença à creuser vigoureusement les décombres afin de créer des passages d’air, à la recherche de corps enfouis à l’intérieur. Pendant que nous essayâmes de déblayer les débris des tribunes, Cornélia, qui n’avait encore jamais entendu parler d’Ultra-Chimère, tenta de faire face à cette créature.
- « Lucario, on a besoin de toi ! »
Sans attendre la moindre seconde, la Championne de Yantreizh fit briller son gant et fit jaillir des faisceaux de lumière, qui entourèrent son partenaire qui se mit à grandir en son centre. Réputée pour être une spécialiste des Méga Évolutions, elle métamorphosa son Pokémon en Méga-Lucario, dont l’aura jaillissait dans toute l’arène.
- « En avant, Aurasphère ! » ordonna-t-elle.
Méga-Lucario leva son bras gauche et forma une immense sphère d’énergie bleue mais avant qu’il ne puisse s’en servir, l’Ultra-Chimère braqua l’un de ses bras aussi immense qu’un chêne adulte et souffla un torrent de flammes qui engloutit dans la seconde le Pokémon combat et acier !
- « Attention ! » criai-je.
Sans me rendre compte que j’allais faire quelque chose de complètement inconscient, je plongeai sur Cornélia et la plaquai au sol, avant que le Lance-Flammes de Bamboiselle ne la réduise en cendres. Tremblante de la tête aux pieds et allongée sur le dos de la Championne de Yantreizh, je me tournai vers Margie et l’implorai de se bouger, elle qui semblait aussi pétrifiée que si elle avait vu un fantôme. Quoique pour elle, un spectre ne lui aurait sans doute pas fait autant d’effet…
- « Mais ne reste pas plantée là comme un rhododendron ! Fais quelque chose ! » tentai-je de la secouer.
Vu que Margie semblait être aux abonnées absentes et qu’Oléa était toujours à la recherche de survivants dans les décombres, j’allais devoir faire face à cette créature d’horreur seule. Je n’avais peut-être pas remporté la Ligue, mais là, il s’agissait de ma finale, songeai-je. Avec en jeu quelque chose de beaucoup plus important qu’un simple trophée ou un titre de Maître… la vie de milliers de personnes.
- « En avant, Lance-Flammes ! »
Prenant la Pokéball de mon Ékaïser, je la lançai en direction de cette Ultra-Chimère, occupée à planter ses immenses bras dans le sol, creusant au passage des puits de plusieurs mètres de profondeur, afin d’en aspirer tous les nutriments, comme elle l’avait fait dans le ranch de Paulie ! L’effet fut immédiat. Le sol montagneux, pourtant si riche en minéraux et autres nutriments naturels, se dessécha à vue d’œil, comme peau de chagrin, lorsque Bamboiselle se comporta comme un parasite à son égard !
Mon dragon ne perdit pas la moindre seconde et comprenant, lui aussi, que l’écosystème allait courir un grave danger avec cette créature dans les parages, ouvrit sa gueule et libéra un torrent de flammes qui la heurta en plein torse. Au vu de sa taille, il fallait avoir des problèmes de vision pour manquer sa cible. Toutefois, malgré sa visible faiblesse face au feu, elle semblait posséder des capacités défensives largement supérieures à ce que l’on pouvait imaginer, grâce à son épaisse armure métallique qui devait peser plusieurs tonnes !
- « Ça n’a pas l’air de marcher… murmurai-je. Les nutriments qu’elle aspire du sol la nourrissent et lui redonnent son énergie ! J’ai besoin de plus de puissance de frappe ! »
Ékaïser répondit à mon appel et tenta d’intensifier la force et la chaleur de ses flammes. L’Ultra-Chimère se mit à grogner avec son cri métallique semblable à un avion sur le point de décoller, signe qu’elle n’appréciait que peu les fortes températures. Reproduisant la même tactique qui avait réussi à la repousser la première fois, Oléa fit appel à son Feunard d’Alola pour lui faire subir un choc thermique, entre chaud et froid.
- « Il faut dire au directeur de la Ligue de faire évacuer le plus rapidement les personnes, à commencer par les plus vulnérables ! Personnes âgées, femmes et enfants ! criai-je vers Margie.
- Qui ça ? Le directeur ? Tu ne l’as pas vu fuir ? Au vu de la vitesse avec laquelle il a fui le stade, il doit déjà être à Sinnoh à l’heure actuelle ! »
La Capitaine des spectres parvint enfin à réagir, et envoya son Ectoplasma hors de sa Pokéball. Entretemps, Granbull était parvenu à extirper quelques corps des décombres, à commencer par celui de Peter, du Conseil 4 de Kanto, assommé sous des kilos de gravats et la tête en sang. Toutefois, Bamboiselle était loin d’en avoir terminé… D’un coup horizontal d’un de ses immenses bras métalliques, elle repoussa le Lance-Flammes d’Ékaïser et prit de la hauteur dans les airs, prête à contre-attaquer, avec toute la puissance d’un autre monde dont elle s’en sentait capable…
Wow j'ai hâte de savoir se qui va arriver
Mais ne reste pas plantée là comme un rhododendron ! Fais quelque chose !
Super chapitre, j'ai hâte de voir qui sera la première victime
Bamboiselle va faire un carnage
Au fait l'auteur, quel événement marquera la fin de la fic?
Le combat contre Red?
Le combat contre Tokorico?
Un retour de Lille?
Un voyage à Kanto?
En tout cas, la sweet promet du lourd, sweet!
CHAPITRE 156
Devant cette immense Bamboiselle qui s’était élevée pour tous nous écrabouiller sous son poids, difficile de ne pas se sentir minuscules, comme des fourmis sur le point de se faire marcher dessus par une chaussure humaine. L’Ultra-Chimère porta ses pulsions destructrices en direction du toit coulissant de l’arène, le réduisant en pièces détachées en moins de temps qu’il en fallut pour le dire, grâce à ses immenses bras métalliques de plusieurs tonnes.
- « Luna, il faut viser la tête, c’est le seul endroit ! » me cria Oléa.
Ce fut exactement ce que j’avais à l’esprit. Au vu de la taille de cette créature, même un aveugle aurait pu la toucher mais le problème, ce fut que cela ne lui fera pas vraiment d’effet… Le seul point faible que je parvins à deviner, ce fut la zone de la tête. Mais celle-ci, contrairement au reste de son corps, demeurait assez fine et difficile d’accès.
Ékaïser leva sa gueule en direction du sommet de la bête. Il était assez précis dans ses tirs mais n'avait encore jamais pris pour cible une créature aussi extraordinaire que cette Ultra-Chimère. Et vu le carnage que celle-ci était en train de réaliser, il ne pouvait pas se permettre de rater son coup et inspira profondément. Entretemps, la créature en avait fini avec le toit. À nouveau, elle leva un de ses bras titanesques.
- « Oh non, elle remet ça ! » cria Margie.
La chose arracha toute la toiture du stade, pourtant immense, juste au-dessus des gradins supérieurs. Elle brandit ses bras monstrueux, comme si elle s'apprêtait à réduire la montagne toute entière en gravats, nous soulevant un haut-le-cœur. Sur mes ordres, Ékaïser bondit sur les quelques tribunes vides encore stables pour prendre de la hauteur et il y vit une ouverture. Il braqua sa gueule grande ouverte vers le corps de Bamboiselle et déclencha son plus puissant Lance-Flammes.
Le faisceau de flammes ardentes entra droit à l’intérieur de la carapace d’acier de l’Ultra-Chimère, au niveau de son long et fin cou, et explosa dedans. La chose émit un grognement métallique terrible. Le Lance-Flammes lui brûlait le torse, ainsi que tout l’abdomen, et elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Ses bras qui ressemblaient à des propulseurs se mirent à battre l'air de douleur, ou bien s’écrasèrent contre l’arène, faisant craquer le bois, le plexiglas et l’acier.
La peintre, ne tarda pas à réagir, elle aussi. Son Granbull ayant terminé de déblayer les ruines des tribunes VIP, afin d’en extraire les victimes, il sauta jusqu’aux sièges supérieures pour prendre une impulsion et se jeter sur l’abdomen gigantesque de Bamboiselle, et la frappa violemment avec ses poings aussi durs que l’acier grâce à son Close Combat, sous les regards médusés des survivants, trop blessés pour bouger. Malgré son armure de plusieurs tonnes et son corps rigide, l’Ultra-Chimère finit par pousser une longue plainte de douleur, prit son envol et disparut dans les nuages !
- « Elle… Elle est partie ? se risqua Margie.
- Tu plaisantes ? Dès qu’elle aura récupéré, elle va revenir se venger, répondit Oléa. On a que peu de temps, il faut vite faire évacuer un maximum de personnes du mont Lanakila avant son retour. »
Nous aidâmes les blessés à sortir de ce stade, désormais en ruines. Quelle image incroyable, songeai-je, alors que parmi ces victimes, se trouvaient des Dresseurs d’élite, comme Peter ou encore Cynthia. Cette dernière, la jambe touchée par l’effondrement de sa tribune, ne parvenait plus à marcher et dut se faire porter par le Granbull d’Oléa, alors que j’en fis de même avec Cornélia, dont la cheville s’était foulée dans la bataille.
Dehors, ce fut la panique la plus totale et le Professeur Euphorbe, nouveau maître de la Ligue, sembla bien impuissant pour tenter de garder la situation sous contrôle. Il avait beau s’époumoner et demander aux personnes présentes de garder leur calme, ses appels furent ignorés. Pris de terreur, les gens se bousculaient, hurlaient et couraient dans tous les sens, dans le chaos le plus complet.
Parmi cette véritable marée humaine, je pus voir Barbara, Néphie et Kiawe, courir vers nous, l’air plus affolé que jamais. Les trois Capitaines d’Akala, à l’instar d’Euphorbe, ne parvenaient pas à rassurer ou à calmer la foule, en proie à une hystérie collective.
- « Ils n’écoutent plus rien, il faut vite les évacuer avant que cela ne se transforme en crise de terreur globale ! s’alarma Kiawe.
- Le problème, c’est que Bamboiselle a démoli la route qui descend au pied de la montagne, expliqua Néphie. Son Lance-Flammes a fait fondre l’intégralité des couches de neige, ce qui a provoqué une inondation sur le chemin praticable. »
Je me mordis la lèvre jusqu’au sang devant ces nouvelles alarmantes, alors que j’essayai de réfléchir à toute vitesse. La route coupée, cela signifiait qu’il n’y avait plus aucun moyen pour ces gens de fuir les lieux, avant le retour de l’Ultra-Chimères. Sans parler que certains d’entre eux, notamment la Maître de Sinnoh, avait besoin de soins d’urgence.
- « Et le téléphérique ? demanda Margie.
- Quel téléphérique ? Tu as oublié que tu l’as démoli lorsque tu as expulsé Saubohne avec ? » rétorqua Oléa.
La Capitaine des spectres baissa la tête, rouge de honte, alors que je sentis mes joues chauffer également, tout comme Barbara. Il était vrai que nous étions, toutes les trois, responsables de la perte du téléphérique.
- « De toute façon, il n’aurait servi à rien. À supposer qu’il soit en état de fonctionner, avec tout ce monde, impossible de les faire descendre avec, cela prendrait trop de temps, reprit la Capitaine des fées.
- Et Bamboiselle a aussi arraché tous les câbles électriques, il aurait été hors d’usage, » ajouta Chrys.
J’acquiesçai de la tête et considérai rapidement les milliers de personnes prisonniers au sommet de la montagne, avec cette menace qui planait quelque part au-dessus de nos têtes. Il faudrait prendre une décision, et tout de suite.
- « D’accord, dites à tout le monde de rejoindre le Centre Pokémon ou bien le grand hôtel et de s'y réfugier. De préférence dans les sous-sols ou les caves, et évitez les étages supérieurs, » ordonnai-je.
Kiawe se dévoua pour aller prêter main-forte au Professeur Euphorbe, afin de diriger les gens en direction des abris, dans le calme. Ce qui fut tout sauf chose aisée, puisque la plupart refusaient de rester plus longtemps dans ces lieux, devenus une véritable scène de guerre. Certains inconscients avaient décidé, malgré les avertissements, de descendre de la montagne, et s’étaient noyés dans un torrent de boue et de glace fondue, ce qui décupla la panique à bord.
- « Heureusement que j’ai prévenu que seule la mort attend tous ceux qui essayent de fuir par la route ! » s’étrangla Néphie en voyant des dizaines de corps sans vie flotter à la surface des eaux boueuses.
Malgré le fait qu’elle n’était plus capable de se tenir debout, Cynthia tenta également de nous venir en aide. Elle fit appel à son Carchacrok, afin qu’il creuse les parois de la montagne avec son attaque Tunnel, pour faire évacuer un maximum d’eau stagnante, qui inondait tous les chemins montagneux.
- « Bonne idée, toi aussi, Carchacrok ! » fit Peter.
Le spécialiste des dragons du Conseil 4 de Kanto libéra, lui aussi, son propre Carchacrok, pour donner un coup de main à sa collègue de Sinnoh. Petit-à-petit, leurs efforts portèrent leurs fruits, quand une masse d’eau boueuse commença à s’évacuer par les nouveaux orifices artificiels.
Chrys scrutait le ciel tout autour du mont Lanakila. Il avait la tâche de faire le guet et de crier si jamais la créature décidait de lancer un deuxième assaut et sembla bien loin d’être à l’aise dans ce rôle. Tenir la pression d’une finale de Ligue Pokémon était une chose, surveiller le retour imminent d’une créature d’un autre monde, assoiffé d’envie de destruction en était une autre.
- « Hé, Chrys, tu es sûr que ça va ? » lui demandai-je, en le voyant si tendu qu’on aurait pu penser qu’il serait sur le point de se déchirer en morceaux.
Le finaliste malheureux se mit aussitôt à hurler, lorsque Bamboiselle traversa les nuages, comme une fusée sur le point de s’écraser, pour repartir sur un nouvel assaut ! En se servant de son propre poids comme d’une arme de destruction massive, l’Ultra-Chimère se fracassa contre la paroi de la montagne, avec un terrifiant Tacle Lourd, d’une puissance telle que les deux Carchacroks, qui étaient occupé à creuser la roche, se firent projeter dans les airs comme des jouets dans le bain d’un enfant !
Sous nos regards effarés, ces deux Pokémon dragon, pourtant extrêmement bien entraînés par leurs Dresseurs qui étaient tous deux des Maîtres ou anciens Maîtres de Ligue, se firent malmener par Bamboiselle, qui braqua ses deux réacteurs sur eux, avant de les fusiller avec un Luminocanon qui leur explosa en pleine figure !
Sans perdre la moindre seconde, la créature planta à nouveau ses bras dans le sol, afin de se refaire une santé en drainant les réserves naturelles, desséchant toute la flore des versants du mont Lanakila au passage. La terre et la roche, privées d’eau et de nutriments, se mirent à craqueler et à se fissurer sous nos pieds, nous obligeant à battre en retraite.
- « C’est une catastrophe ! » paniqua Chrys.
Devant la taille titanesque de cette Ultra-Chimère, aucun de nos Pokémon ne semblait être en mesure de lui résister. Je saisis alors la Pokéball de Cancrelove, songeant qu’elle serait la seule à pouvoir tenir la dragée haute, à l’une de ses semblables. Mais avant que ne puisse envoyer ma propre Ultra-Chimère au combat, Oléa me saisit le bras et m’entraîna violemment avec elle en direction de la cafétéria du village de la Ligue.
- « Mais où vas-tu comme ça ? C’est dangereux, par-là ! m’exclamai-je.
- J’ai une idée ! Tu te souviens de la façon avec laquelle tu avais vaincu le Noadkoko de Blue ? »
Bien évidemment, je m’en souvenais, même si je l’avais réalisé sur le coup de l’adrénaline, sans trop réfléchir. En allumant le four à gaz, avant de le faire sauter avec le Crocs Feu de mon Lougaroc. Mon cœur manqua un battement quand je commençai à comprendre ce que la peintre lunatique avait en tête, et je devais bien admettre que cela ne me plaisait pas réellement.
- « Attends un peu… Ne dis pas que tu comptes… balbutiai-je.
- Si t’as une meilleure solution, t’es la bienvenue. De toute évidence, si on ne parvient pas à la mettre hors d’état de nuire dans les prochaines minutes, ce mont Lanakila, ou du moins ce qu’il en reste, deviendra le plus grand cimetière d’Alola ! »
En effet, je n’avais rien de mieux à proposer et ne voyais absolument pas d’autres solutions. Je me tournai vers Oléa et lui adressa un signe de la tête pour lui faire comprendre qu’on allait mettre en place le plan qu’elle avait proposé. Sans perdre la moindre seconde, elle fit appel à son Feunard et lui ordonna une attaque Blizzard, dans le but d’attirer l’attention de Bamboiselle, qui avait prit l’hôtel dans lequel s’était réfugié tous les spectateurs pour cible !
- « Quel cauchemar… s’il s’abat de tout son poids dessus, ça va faire un véritable bain de sang ! J’espère que les gens ont pu se réfugier dans les sous-sols… murmurai-je.
- Raison de plus pour faire vite, souffle ton plus cinglant Blizzard ! »
Derrière son air endormi, j’étais rassurée de constater que je pouvais toujours compter sur Oléa pour nous sortir des situations les plus désespérées, grâce à son champ de vision XXL. Gênée par le Blizzard glacial, Bamboiselle se détourna de l’hôtel qu’elle avait commencé à réduire en pièces détachées pour voler dans notre direction.
- « Ça marche, elle vient vers nous ! fit Oléa.
- Euh… Je ne suis pas sûre de devoir m’en réjouir. Cours ! »
À toute vitesse, nous fonçâmes à l’intérieur du réfectoire qui fut, heureusement, vide. Inutile de songer à se barricader ou à fermer les portes, un seul Tacle Lourd et cette Ultra-Chimère brisera les murs aussi facilement qu’un château de cartes, songeai-je. La Capitaine des fées brisa la vitre qui protégeait le marteau de secours d’un coup de coude, et s’en empara. D’un regard rapide, elle m’indiqua de la suivre en direction des cuisines.
À l’intérieur, nous découvrîmes le cuisinier, qui s’était réfugié sous son four, en tremblant de peur. Je lui intimai vite le conseil de se mettre à l’abri ailleurs, de préférence dans la grande salle à manger, avant qu’Oléa ne se mette à démonter à coups de marteau, le chauffe-eau qui servait, comme son nom l’indiquait, à avoir l’eau chaude dans ces cuisines.
- « J’apprécie l’ironie, le cuistot meurt dans son propre four ! » fit-elle en voyant le cuisinier, pris de panique, se jeter à l’intérieur de son immense four et refermer la porte pour se cacher de l’Ultra-Chimère qui approchait.
Bamboiselle leva ses réacteurs et fusilla le toit et les murs du réfectoire, d’un surpuissant Luminocanon. Je sentis mon cœur et mon estomac remonter dans mon œsophage quand cette créature d’horreur ne se trouva plus qu’à vingt mètres de nous, prête à nous hacher menus. J’ignorai quels produits, sans doute illégaux, Oléa devait fumer pour être toujours aussi calme dans de tels moments, mais la peintre fit preuve d’un sang-froid exceptionnel pour ne pas dire inconscient, lorsqu’elle dévissa la carcasse d’acier du chauffe-eau pour en extirper deux bonbonnes de gaz.
- « Aide-moi, Luna ! » s’exclama-t-elle.
Mon amie n’eut pas à le répéter. Imitant Oléa, je me saisis de la deuxième bouteille et la lança à l’intérieur du corps métallique de Bamboiselle, au moment où celle-ci tenta de nous foncer dessus, avant de me plaquer contre le sol pour éviter de me faire réduire en purée. Ce fut alors que je la vis craquer une allumette, au moment où Bamboiselle fit demi-tour pour revenir à la charge.
- « Quelqu’un avait dit que fumer tue ? »
À la seconde d’après une terrible explosion nous souffla alors que nous furent projetées dans les airs comme des fétus de paille, malgré le fait que nous nous étions plaquées à plat ventre. Bamboiselle poussa un hurlement strident inhumain, quand son corps tout entier fut engloutit par les flammes, alors que le gaz extrêmement inflammable l’avait transformée en torche géante ! L’Ultra-Chimère sembla alors exploser de l’intérieur, alors qu’elle agita ses immenses bras métalliques dans tous les sens, sans comprendre ce qui lui arrivait. Elle perdit l’équilibre et manqua de s’écrouler en arrière.
- « C’est le moment de conclure ! » s’exclama la Capitaine féérique.
Sans perdre la moindre seconde et agissant presque à l’instinct, Oléa prit les choses en main, se releva malgré les secousses et lança une Hyperball vide sur la gigantesque Bamboiselle, qui fut aspirée à l’intérieur ! Dans un silence de cathédrale, la balle tomba au sol et se mit à vibrer et à se déchaîner, comme si l’Ultra-Chimère, bien que blessée, chercha à se libérer de là.
Les secondes semblaient durer des heures, mais le système de fermeture de l’Hyperball, qui était la plus sophistiquée des Pokéballs en vente, tint bon, refusant de s’ouvrir. Petit-à-petit, les vibrations et les mouvements se mirent à diminuer, avant que la balle ne s’immobilise définitivement…
Sinon, pour répondre à la question concernant la fin de la fic, je ne vais pas trop spoiler mais Luna n'ira jamais à Kanto, elle restera à Alola.
Et ça se finira sur un épilogue, pour voir ce que deviennent tous les personnages quelques temps plus tard
Et hop, deuxième UC capturée !
Le carnage de Bamboiselle
Le public en panique et Oléa qui le défonce et le choppe
Hate de voir qui sera la prochaine uc à se pointer, excellent chapitre
Et après on dit que la weed, c'est pas bien, mais Oléa est la preuve du contraire
Super chapitre !
Et dire qu'on a même pas encore entendu parler d'Engloutyran